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Un protocole à suivre. de Sawsen



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» Auteur : Sawsen - Voir le profil
» Créé le 30/10/2016 à 22:28
» Dernière mise à jour le 30/10/2016 à 22:28

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Hypothèse
Nous quittions, Claire et moi le laboratoire, tous deux fin prêts pour accomplir notre mission. Le chemin de retour pour Lavandia fut bien moins laborieux. Noxx qui voletait en éclaireur pouvait nous guider à travers la tempête de sable, avec les vibrations caractéristiques des ailes de mon Pokémon qui perçaient à travers les bourrasques, il nous était impossible de nous perdre. Nous avions une dérogation de passage au niveau de la digue, écrites par le professeur en personne. Les travaux avaient cependant bien avancés et il n'était désormais plus nécessaire d'avoir de telles recommandation pour pouvoir passer. Un passage avait été aménagé par lequel nous passions sans demander notre reste. En continuant notre route vers l'Ouest nous fûmes confronter à un nouvel obstacle. La route 111 en direction de Lavandia avait encore été bouchée par des éboulements. S'offrait alors à nous deux possibilité. Attendre ici jusqu'à ce qu'une brigade de Pokeranger vienne déblayer la route ou passer par Autequia. Le grand détour nous aurait fait perdre de précieux mois sur notre mission…

Un camp de fortune s'était installé prêt de l'embranchement où venait s'ajouter petit à petit les personnes désireuses de rejoindre Lavandia. Nous posions nos sacs prêt de l'entrée d'une tente estampillée "Centre Pokémon" à l'intérieur de laquelle se trouvait un comptoir et une cantine. Claire jugea bon de laisser Maddie sortir de sa Pokéball pendant que j'allais remplir les registres qui nous permettait de séjourner ici et soigner librement nos Pokémon en attendant que la situation se dénoue. Pendant que j'étais occupé avec la paperasse j'avais déposé mes Pokéballs sur le comptoir pour faire soigner mes Pokémon. Tandis que Claire se faisait aborder par un jeune homme prénommé "Tristan". Je pouvais le voir se dandiner devant elle comme un Chetiflor. Après de brèves présentation entre les deux, Claire délaissa Maddie pour suivre Tristan. Maddie se précipita vers moi en attendant sa maîtresse. "Désolé Maddie, je peux même pas sortir Noxx il est au centre en ce moment," continuant les papiers en grommelant . Je n'avais jamais vu Claire agir de la sortes. En sortant du centre de fortune, la boite de rangement donnée par l'infirmière à la main, j'apercevais du coin de l'œil Claire et son prétendant en train de roucouler sous l'un des conifères du sentier. Je jetais à Claire un Regard Médusant avant de m'en aller, suivi au pas par Maddie.

Alors que je me préparais à monter la tente pour passer la nuit, Claire et Tristan vinrent à ma rencontre. "Bonjour" se présenta-t-il en tendant sa main dans ma direction.
"Hm hm," marmonnais-je sans leur prêter attention "je dois finir ça avant la tombée de la nuit."
"On partait s'entrainer, Tristan est un dresseur de Pokémon Eau, il m'a montré son Barbicha ! Il voulait rejoindre l'arène de…" ajouta Claire.
"Ok." La coupais-je.
Claire fronça les sourcils en me fixant quelques secondes. "Et bien amuse toi bien avec la tente, alors." avant de repartir en tenant le bras de Tristan. Je soupirais, pendant que Noxx s'entortillait dans la tente. "Non Noxx, noooon" criais-je en essayant de le dérouler avant qu'il ne tente de s'envoler avec la tente. D'un coup de maillet précis je plantais la tente. Au même moment Noxx bondit de toute ses forces dans une direction pour se faire clouer au sol par le piquet qui maintenait la tente. Je me relevais, m'étirant et me soutenant le dos pendant que mon compagnon gisait inerte sur le sol entortillé dans la toile. Je jetais le maillet au loin avant d'aller aider le jeune Vibraninf pris au piège. Le maillet fit en retombant un tintement étrange pour de la terre meuble. Je sentais sous mes pieds le sol se soulever, mon marteau venait de heurter la tête d'un Balbuto enterré ici depuis longtemps. Maddie se tenait à mes côtés prêtes à attaquer le Pokémon. Noxx étant hors d'état et encore en train de gigoter et de tourner autour du piquet, on pouvait même entendre son bourdonnement.

J'utiliserais alors mon Volcaropod. Le Balbuto avait l'initiative utilisant son Pouvoir.Antique qui toucha directement mon Volcaropod qui ne bronchait pas de sa place.
Attendant les ordres. "Utilise Harcèlement" Il se jeta sur le petit Balbuto (aussi rapide pu-t-il) qui s'était énervé, une fissure se dessinait sur l'argile du haut de son crâne.
Le Balbuto se mit à tourbillonner sur lui-même se débarrassant de l'assaillant.
"Bâillement maintenant." Le Pokémon sauvage luttait clairement pour continuer le combat. Il intensifia les tours rapides. "Maintenant attaque ébullilave, on va l'affaiblir." Volcaropod concentra son souffle, les gerbes de feu qui sortaient de sa coquille s'intensifiaient, des bulles se formaient sur le corps ardent du Pokémon qui concentra son souffle sur le Pokémon ennemi. Alors que Balbuto se concentrait pour contenir l'attaque, son corps se mit soudainement à briller.
"Non ! Volcaropod, Abri ! Vite !" Il préparait une attaque Explosion ! Je jetais une de mes pokéballs avant que le Pokémon n'ai le temps de donner le coup final. La ball ne fit qu'un rebond. La diode clignota trois secondes, puis la ball resta inerte sur le sol. Je lâchais un soupir. M'asseyant sur le monticule de Noxx qui avait cessé de bouger. Je rappelais Volcaropod dans sa pokéball. La tête dans les mains. Maddie se tenait à côté de moi. "Finissons de monter cette tente, j'ai hâte que cette journée se termine. J'espère qu'ils auront commencé les travaux demain." Je rappelait Noxx et j'emmenais mes Pokémon au centre une deuxième fois où je les laisserait pour la nuit. Récupérant une aspirine auprès de l'infirmière au même moment.
Une fois la tente montée, je me glissais dans mon sac de couchage, Maddie dormait dehors. Au moment où je commençait à oublier l'horrible journée qui se terminait, je me faisait réveiller par Claire qui ouvrait la toile. "Je peux dormir avec toi ce soir ? J'ai pas eu le temps de monter mon camp et il fait déjà nuit noire." demandait-elle.
"Fait comme tu veux." répondis-je sans me retourner.
"Qu'est ce qui te prend ?" insista-t-elle en refermant la porte en entrant. Je fit mine de rien et ne répondit pas. "Oh attend, je comprends ! Tu me reproches d'être allée m'entrainer avec Tristan ? C'est ça ton problème, tu me dis jamais rien et tu penses que je remarque rien ? On se cache tellement de choses, on se connait depuis des années maintenant et je sais toujours pas d'où viennent les cicatrices que t'essaies de cacher." s'insurgeait-elle en chuchotant.

Je repris chuchotant sur un ton agacé, " On ne s'est pas quitté d'une semelle depuis qu'on a 12 ans et tu viens me reprocher de te faire une petite crise de jalousie ? T'sais quoi ? T'as raison, vient te caler parce que je vais te dire pourquoi j'ai ces vergetures."
Prise au dépourvue, un regard intense se figea sur son visage, elle se posa sur le sac de couchage qu'elle venait de déposer toute ouïe.
"Quand j'étais petit les enfants n'étaient pas élevés par les parents ils devaient partir en internat." commençait-je. "Mais le laboratoire n'était pas un gigantesque complexe ?" Demanda Claire. "Si," repris-je, "mais ce n'était pas toujours le cas. Je t'explique. Après le cataclysme, des scientifiques ont rejoint l'antichambre de Regirock qui venait tout juste d'être ouverte. Comme l'outillage s'entassait dans la cave. Les scientifiques ont revendiqués l'endroit et s'y sont installés. Ils ont construit le premier bâtiment autour de l'antichambre. Les familles sont venus, mais il était impossible d'élever les enfants directement dans le laboratoire. Alors pendant la construction des étages inférieurs les enfants étaient envoyés au pensionnat."
"C'est horrible" murmurait-elle.
"Attend la suite… Alors chaque année, un car emportait les enfants loin du laboratoire, les trois premières années tout se déroula parfaitement. Mais la quatrième année, quand ce fut mon tour. Avec six autres enfants nous prirent le car en direction du pensionnat. Sauf que le voyage du être repoussé à trois reprises. Alors quand on a pu partir, les membres qui nous accompagnaient était nerveux. Je me souviens, c'était courant Janvier. Quand on a prit la route tout était silencieux, c'est à mi-parcours que ça s'est compliqué. Une forte tempête de sable s'est levée. Les accompagnateurs ont insistés pour qu'on continu l'avancée. Le chauffeur a commencé à paniquer lorsqu'il a vu qu'on commençait à s'embourber. J'ai vu par la fenêtre le large cône de Kraknoix dans lequel on se dirigeait, le car se faisait attirer petit à petit. Impossible de voir à plus de cinq mètres, c'est à ce moment qu'on a ressenti des turbulences. On se faisait attaquer par une femelle Carchacrok gigantesque qui protégeait ses œufs. Elle réussit à ouvrir le compartiment, ses charges répétées le firent basculer. On a tous été projeté contre l'autre côté du bus. Sauf que moi, moins chanceux que les autres, j'ai traversé la vitre. Les bris de verres m'ont lacéré le corps entier et je me suis fait aspirer par le Kraknoix en contrebas qui subit également les dégâts des Picots envoyés par l'accident de car. " Claire se cacha la bouche. "Mais après, il s'est passé quoi ?" Demandait-elle. "Les autres enfants ont été secourus par une équipe de Pokeranger qui était venu pour protéger le convoi, mais j'ai été porté disparu pendant prêt de deux longs mois. Ils m'avait même considérés comme mort. Mais j'ai résisté, je n'ai pas pu me soigner directement et j'ai du me nourrir comme j'ai pu, aidé par le petit Kraknoix tout aussi mal en point que moi. J'ai passé ces deux longs mois perdu dans la pénombre et dans un milieu appauvri en oxygène des galeries des Kraknoix. J'ai revu la lumière du jour pour la première fois le jour de l'envol des Libegon. Les migrations m'ont permit de rejoindre un des oasis. Je me souviendrait de l'éblouissement que m'avait procuré le soleil ce jour là. J'ai bien failli mourir une deuxième fois là bas. Nous faisions parti des derniers arrivant et les Libegons sont des Pokémon adorables, mais à l'état sauvage, ils sont incontrôlables. En voyant un humain, l'un d'eux s'est jeté sur moi. Ce n'était pas une attaque directe, il s'est projeté contre la paroi du mur soutenant des tonnes de sables qui se sont déversées sur moi. Quelques Kraknoix se sont imposés et m'ont sorti du sables. Je toussais et je n'arrivait pas à me désembourber, j'étais trop épuisé pour bouger. Les Pokémon ont alors toléré ma présence. Après l'envol, ce même Libegon qui m'avait agressé est venu vers moi et m'a sorti de l'abime. Suites à quoi j'ai été retrouvé grâce à l'une des balises que tous les enfants portaient. Inerte sur le sol, les Vaututrices me tournaient déjà autour. Mais j'ai été secouru et voilà tout l'histoire. Je retournai au laboratoire avec mes parents, et quelques mois plus tard nous déménagions à Poivressel." terminais-je.
"Wow… Je m'attendais pas à ça. Je suis désolée…" Fit Claire sous le choc. "Mais attend une seconde…" s'arrêta-t-elle avant de reprendre "Tu m'as vraiment emmené à l'envol alors que tu connaissais les risques ?"
"On devrait plutôt se coucher, non ?" repris-je.
"T'es complètement taré" lâcha-t-elle avant de se blottir dans mes bras. "Je te comprends un peu mieux. Ça a pas du être facile. J'aimerai te raconter mon histoire à moi aussi, mais il est encore trop tôt…" puis elle s'endormit. J'en fis de même.

À l'aube nous nous fîmes réveiller par les Hurlements d'un dresseur qui jurai sur des organisateurs du camps. "Je vais pas pouvoir me prélasser ici encore longtemps !"
Le personnel tentaient de le calmer en faisant de grands gestes. Un dresseur sorti de l'ombre vint s'interposer. "Écoute, je vais faire quelque chose mais calme toi." Il sorti alors ses Pokéballs et lança son Rhinoféros contre le mur de gravats. Il entreprit de creuser le chemin. Le soir même, le groupe d'intervention commençait les travaux de l'autre côté. Sans l'intervention de ce dresseur, ils auraient pu durer trois voir quatre jour supplémentaire, il se fit récompenser comme il se devait. La voie fraichement ouverte, il ne nous restait plus qu'à rejoindre Lavandia puis la route 118.

Depuis Lavandia, Claire me jetait de petits regards narquois, comme si elle préparait quelque chose. Ses mimiques s'intensifiait à l'approche de la route 118. En atteignant la rivière, ses quelques sourires ressemblaient désormais plus à des grimaces compulsives qu'à de simples sourires. "Qu'est ce qui te fait rire ? On est bloqué." Statuais-je, déposant dépité mes affaires au sol. "Je savais que tu dirais ça !" clamait Claire. "Mais j'ai tout prévu, assis toi et admire." elle enleva de sa ceinture la SuperBall dont elle m'avait interdit de regarder le contenu. Elle la jeta de toute ses forces dans l'eau, le plus loin possible ! Elle fit un vol magnifique, d'un éclat violet jailli une ombre gargantuesque. Claire récupéra sa Pokéball et son Wailord flottait joyeusement au grès de l'eau. Surpris, je demandais : "Comment à tu réussis à me cacher un Pokémon aussi gros pendant tout ce temps ?"
"C'était une surprise. Wailmer était le tout premier Pokémon que j'ai capturé. Quand j'ai observé la carte, je me suis dit qu'il nous serait d'une aide toute particulière. Et puis, on pourra surfer ensemble, côte à côte, enfin tu vois le genre." finissant sa phrase par un clin d'œil. Je ne l'avais jamais vu aussi ravie qu'à présent. Elle faisait sa petite danse de la jubilation avant de s'installer sur le dos du Wailord. Me faisant une petite place tapotant de sa main la place qu'elle me réservait. Notre périple continuait désormais sur le dos d'un pokémon sur lequel nous remontions les courants. Claire donnait les ordres à son Pokémon, de mon côté j'essayais de déchiffrer l'écriture d'E.Phedra sur la carte qu'elle m'avait donné. La nouvelle antichambre se situait légèrement au Nord de Cimetronelle. La localisation donnée par le professeur était très précise, mais illisible. Les derniers rapports indiquaient que la première équipe avait entrepris les travaux d'ouverture de la cave. Les traces de stèles en brailles à l'emplacement du désormais laboratoire donnait des indices sur le Pokémon. Aucune ne furent retrouvés dans la nouvelle, indiquant qu'elles avaient été déposés par une ancienne civilisation. Tout indiquait que le Pokémon ancestral cherchait à retourner dans son profond sommeil, loin de moi l'idée de vouloir l'en empêcher. Après les prélèvements.

À mesure que nous remontions la rivière, les averses s'intensifiaient. Nous entrions dans une jungle épaisse. Au loin nous pouvions observer des Tropius. Des Linéons pouvaient être aperçus venant se rassasier prêt de l'eau. La rivière pouvait s'avérer dangereuse, les Carvanha étaient particulièrement agressifs, tomber ne serait jamais bon signe. Si bien que si l'eau s'agitait, Claire ordonnait à son Pokémon de s'arrêter et le rappelait immédiatement. Nous continuions alors notre séjour à pied jusqu'à ce que les intempéries se calment. J'étais surpris de la diversité de l'environnement. Il n'y avait qu'une chaîne de montagne pour séparer cette jungle luxuriante où les Mystherbes pullulait du désert dans lequel je vivais ou rien ne pousse et il ne reste plus que les vestiges d'un ancien océan ou la vie y était tout aussi luxuriante. Un soir alors que je préparais le repas, Claire se mit à hurler en revenant vers le camp. Alors qu'elle marchait tranquillement dans les bois à la recherche de petit bois pour le feu, elle s'approcha d'une fleur géante par inadvertance. Elle essaya de s'en approcher quand celle-ci se leva et commença à rependre ses spores sur une large surface. Claire manqua de se faire paralyser par la Rafflésia qui s'échappa aussitôt. Après cet incident nous évitions de nous enfoncer seuls dans la jungle trop longtemps. La situation devant rapidement périlleuse.

Nous arrivions à l'antichambre avec deux jours de retard seulement. L'un des membres de l'équipe d'excavation me fit un rapport sur la situation. Les derniers préparatifs pour l'ouverture de la porte étaient posés et les explosifs n'attendaient plus que mon signal pour ébrécher l'entrée et permettre à Claire et moi de lancer la mission. Nous leurs demandions une journée supplémentaire pour se reposer et préparer la mission avec les autres membres du laboratoire. Nous nous consultions afin de savoir quelle méthode nous utiliserions pour mettre à bien la procédure. Tout semblait sous contrôle, mais nous savions qu'une fois la porte ouverte rien ne se déroulerait selon le plan. Il suffisait d'une seconde d'inattention pour tout faire rater. L'idée était d'immobiliser le Pokémon légendaire pour nous permettre d'effectuer les prélèvements.

Fin prêt pour le lancement de l'opération. Je lançais Kaorine et Noxx hors de leurs pokéball. Claire postée à l'extérieur attendrait avec Ludicolo le signal pour attaquer. Un casque Anti-bruit sur les oreilles. L'expert en explosif me scrutait du regard. Je lui figne signe que tout était OK et il appuya sur la détente. Noxx vint ajouter à la déflagration un Bang Sonique pour dégager la poussière générée par l'explosion. Suivi de Kaorine nous entrions dans l'Antichambre. Pensant que la bête était encore en sommeil, je préparait le lot d'éprouvette quand soudain. Un bruit retenti. Le fracas de roche sourd. Je relevais lentement la tête, juste à temps pour voir s'activer les sept points lumineux caractéristiques sur le corps du Regirock.

Suivant le plan à la lettre, Kaorine s'interposa entre le Pokémon légendaire et moi et lança son attaque Protection. Dans un cri horrible, Regirock lança son attaque Mur de Fer. Kaorine renchérissait avec sa Permugarde avant de laisser sa place à Noxx. Restant en retrait, il surveillait le Pokémon. Noxx se mit à creuser frénétiquement dans la pièce le plus proche possible de l'ennemi. Énervée par les mouvements rapides et aléatoires du Vibraninf, elle le utilisa son Verrouillage pour le cibler avant de renchérir avec son attaque Surpuissance. Une lumière intense sorti des extrémités du golem et illumina la salle. Noxx tenta de se rapprocher une nouvelle fois de lui mais subit l'attaque de plein fouet. "Maintenant !" Criais-je à Claire. "Maintenant !" Les ingénieurs firent la chaîne pour être sûr qu'elle l'entende bien.

Noxx était au sol, il ne bougeait plus. Regirock l'acculait de son attaque Marto-poing, le frappant à grand coups de poings frénétiques. Noxx ne bougeait déjà plus, le sol en tremblait, je ne pouvais pas le rappeler ! Je devais continuer le spectacle consternant de mon Pokémon se faisant enfoncer. Jusqu'à ce que le sol cède. Puis que les deux Pokémon redescendent d'un cran. Puis encore une fois. Ils se retrouvèrent dans une arène murée. L'eau pénétra soudainement la salle. Ludicolo fit encore déferler les flots provenant de la rivière. Le Regirock ralentit ses assauts, oppressé par les vagues qui arrivaient. Il se retrouva bloqué dans l'eau. Je rappelais Kaorine et envoyais Volcaropod, lui ordonnant de lancer son attaque Calcination. Je me précipitais sur Noxx pour le dégager de l'eau. Il était complètement sonné mais respirait encore. "Nous ne sommes pas là pour le blesser ! Il faut juste qu'il se fatigue !" Criais-je à Volcaropod. Attaque Lance-flamme ! L'eau mêlée à la terre se durcissait progressivement. Scellant le Regirock ennemi et le paralysant.

Claire accourra dans la salle. Pendant que je donnais une Guérison à Noxx, il se mit à luire. Il était temps pour lui après toutes ses péripéties, d'évoluer. Je regrettais plus tard de ne pas en avoir profiter pleinement. Mais nous nous précipitions sur le golem pour collecter les échantillons de roches nécessaires pour les analyses. Puis nous nous précipitions à l'extérieur. Noxx bien que blessé lança son attaque Bang Sonique pour libérer Regirock. Alors que Volcaropod lança son attaque Éboulement pour refermer l'antichambre.

Nous ressortions tous les cinq essoufflés et éprouvés après ce combat dantesque. Nous étions trempés, j'avais manqué de me faire écraser et démolir par le Regirock. Claire riait de toute ses forces puis me pris dans ses bras. Sous le choc et sans trop y penser nous échangions notre premier baiser. Puis je m'écroulais. Noxx vint me supporter, lui aussi était blessé mais Maddie le réconfortait à son tour. Il formait désormais un magnifique Libegon dont la blessure à l'aile avait totalement guérie laissant place à une large cicatrice caractéristique mais au moins, elle ne l'handicapait plus. Le chant du Libegon qu'il émettait lorsqu'il battait des ailes était toujours aussi reconnaissable. Il n'en avait gardé que les bienfaits. Sa taille était tout à fait honorable ; j'étais si heureux.

Me retournant vers Claire, j'allais lui annoncer que nous allions pouvoir retourner au laboratoire pour rendre les échantillons. Elle ne fit que me rendre le sac, son regard perdu dans le vide montrait des signes d'inquiétudes qui n'allaient qu'empirer sur le chemin du retour.