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Et le soleil devint ténèbres. de Clafoutis



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» Auteur : Clafoutis - Voir le profil
» Créé le 12/12/2015 à 09:07
» Dernière mise à jour le 12/12/2015 à 09:07

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Chapitre 17 : Jour de classe.


– Bonjour ! J-Je me nomme Alice Strainford, euh... j'espère que nous allons bien nous entendre !
– Parfait mademoiselle Strainford, veillez gagner votre place à présent.

Alice releva la tête, hésitante, avant d'acquiescer timidement. C'était la première fois qu'elle se trouvait dans une salle de classe, et en tant qu'élève qui plus est. Elle en avait le cœur qui battait à la chamade, tout était si nouveau !

Mais malgré son émoi, la blondinette avait un mauvaise pressentiment. Elle sentait qu'elle n'était pas la bienvenue dans cette classe. Était-elle parano ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, les regards glacials et non-dissimulés de ses camarades ne la rassurait pas vraiment. Était-ce là le traitement normal réservé à tous les nouveaux ?

En silence, Alice s'assit au fond de la classe, dans la deuxième rangée à partir de la gauche. Elle s'installa gentiment, sortant gauchement ses affaires. Elle se sentait toute petite, derrière toutes ses nouvelles amies. De temps en temps, elle pouvait sentir certains regards indiscrets la dévisager sans aucune retenue.

Peu après, Alice suivait assidûment le cours. Une étude classique, sur la géopolitique de Parádeisos en fonctions des régions alentours. Une perte de temps. La petite blondinette avait passé des jeunes années à dévorer une bibliothèque, jusqu'à en intégrer tous les concepts malgré son âge juvénile. Elle savait déjà – comme tout le monde, que Parádeisos était scindé entre le roi de Sienna et la présidente d'Elyséum ; elle savait déjà que la région entretenait des rapports assez houleux avec Macaria un pays un peu plus au nord ; elle savait déjà que le royaume de Rosae avait une nouvelle fois déclarée son indépendance suite à une intense guerre ; et ainsi de suite.

Mais comme elle était gentille, Alice prenait quand même quelques notes sur son joli cahier tout neuf fourni par l'établissement.

L'enseignante, une grande dame vêtue d'un stricte tailleur bleu-marine, finit bien vite son cours et s'éclipsa après que tous les élèves la saluèrent en chœur, la remerciant d'avoir bien voulu partager son savoir. Alice n'avait pas appris grand chose, mais comme elle ne voulait pas trop se démarquer, elle salua avec la masse.

Une fois l'enseignante disparue dans vastes coursives d'Osha, les autres filles de la classe se dirigèrent comme une seule femme vers Alice avant même que cette dernière ne put comprendre qu'elle se faisait complètement entourer.

– B-Bonjour ? fit-elle poliment quoique timidement.
– Quelle est votre titre ?

Une demoiselle qui venait de s'avancer devant le troupeau de gamines, telle une pseudo-chef de meute, siffla presque au visage d'Alice. Une bien charmante enfant, dont les traits fins laissaient penser à une grande douceur. C'était sans compter l'iceberg de ses yeux.

– M-Mon titre ? répéta Alice sans comprendre où sa camarade voulait en venir.
– Oui, votre titre. Je me nomme Armeline Hinnster, héritière de l'empire financier Hinnster, représentant à lui seul 30% de la fortune de Parádeisos !

La fillette de 10 ans avait récité cela d'une traite, comme si elle venait de rabâcher un poème qu'elle avait appris par cœur depuis sa naissance. Sans qu'Alice ne sut vraiment pourquoi, les autres filles se mirent à pousser des « Oooh !» exclamatifs et à applaudirent.

– Et donc qui êtes-vous ? Alice Strainford... je n'ai jamais entendu ce nom avant. Que font vos parents ?
– M-Mes parents ? hésita Alice.

La blondinette se mordit les lèvres, tremblante devant la pression insoutenable de la meute de fillettes. Elle n'avait jamais imaginé devoir parler de ses parents ici...

– Pfeuh ! pouffa Armeline. Vous en avez si honte que vous n'osez pas en parler ?! C'est bien ce que je pensais, vous êtes une roturière ! Vous n'avez rien à faire parmi l'élite !

Avant même qu'Alice ne put lui lancer un regard empli d'incompréhensions, la peste reversa allégrement son bureau d'un parfait geste de main, d'une brutalité somptueuse ; les jolis stylos neuves roulèrent gaiement sur le sol.
Alice en resta sans voix, plus les événements se déroulaient, et moins elle en saisissait le sens.

– Retourne dans ta boue ! ricana Armeline avant de partir tout joyeusement suivit de sa fidèle meute.


 ***
Premier jour de classe pour Darius Helder. Sur le papier il était professeur de mathématique à l'école de Srao. Bien. Dans les faits, il n'y connaissait que dalle. Pas qu'il était particulièrement stupide, mais tout ce qui était question de primitives, d'intégrales, théorème de machin ou postulat de truc le dépassait complètement. Enfin, il ne comptait pas s'y intéresser de toute façon.

Au lieu de ça, il était là, très confortablement installé devant son bureau de professeur, à consulter la liste du personnel enseignant. Il était en mission, il ne devait pas l'oublier. Tout cela avait commencer bien trop brutalement pour qu'il puisse faire le minimum de recherche, il comptait bien sur ses heures de cours afin de rectifier le tir.

– Monsieur ?

Un impudent jeune homme, sans doute de 17 ans – cet âge ingrat ! – se leva et l'interpella. Darius grommela mais se calma bien vite. Il aurait s'estimait heureux d'être tomber sur une classe d'adolescent. S'il devait jouer les nounous pour des gosses abrutis prépubères, pas dis qu'il aurait réussi à garder son calme.

– Oui, élève N°2-4 ?
– Je me nomme Jonas Knel ! protesta vivement se dernier. Fils de...
– Oui, oui, soupira un Darius lassé. Mais vous êtes aussi assis sur la quatrième table de la deuxième rangée, ce qui fait de vous avant tout l'élève N°2-4.
– Gnn..., geignit Jonas en ravalant difficilement sa fierté. Bien..., je voulais juste demander, quand est-ce que le cours commencera ?
– Le cours ? s'étonna faussement le professeur de math. Mais il a déjà commencé.

Jonas, ainsi que le reste de la classe, fixa d'un œil perplexe leur enseignant.

– Mais...
– Quoi « mais » ? souffla un Darius exaspéré qui avait vraiment envie de finir ses fiches de suspects. Diantre cette jeunesse, toujours dans l'opposition !
– Qu'est-ce qu'on est censé faire ? Vous nous avez rien dit, même pas votre nom !
– Parce que vous avez besoin qu'on vous dise tout ? Vous êtes si bon à rien que ça ? Vous avez des manuels, et vous savez lire, n'est-ce pas ?
– Mais...

Darius Helder se leva bruyamment de sa chaise. La tension monta d'un coup. Il se plaça bien devant ses élèves, relevant légèrement sa veste, révélant son arme de service. Même les genoux n'osèrent claquer.

– Écoutez-moi bien, dit tout simplement Darius. Je suis occupé à faire des trucs de grands, alors veuillez restez bien sage pendant l'heure, d'accord ?
– Mais...
– Encore un « mais » ? soupira Darius. C'est le troisième déjà, je commence à m'inquiéter pour ton vocabulaire... ah non, je m'en fiche en fait.
– Vous êtes censé nous donner des cours de math ! Donnez nous au moins un exercice !
– Un exercice, hmm...

Darius laissa son regard inquisiteur terroriser chacun de élèves, un à un, avant de frapper dans ses mains. Sans hésiter une seconde, il prit son pistolet qu'il pointa aléatoirement sur la classe.

– Voilà votre exercice. En sachant que j'ai la gâchette très facile et que votre ami l'élève N°2-4 ne peut s'empêcher de m'énerver toutes deux secondes, calculer combien de chance vous avez de rester vivant après la sonnerie.

Tout d'un coup le niveau de panique de la classe explosa exponentiellement.

– V-Vous n'oserez p-pas ! bafouilla Jonas.

Pour toute réponse, Darius tira simplement. La balle frôla la tête de l'adolescent, lui coupant au passage quelques cheveux.

– Ah zut, se plaignit faussement l'inspecteur. J'ai visé le crâne, je suis vraiment un mauvais tireur...
– … !!
– Une bonne chose que les classes soient parfaitement insonorisé ! Je suis sûr que personne n'a entendu mon coup de feu ! Voilà ce que j'aime dans cette école, que de la qualité supérieure !

L'air de rien, Darius se réinstalla à son bureau, gardant néanmoins son arme en main. Pendant se temps, ses élèves étaient figés dans une joli couleur à mis chemin entre le blanchâtre et le verdâtre.

– Un autre problème ? s'étonna l'inspecteur.

Et tous les braves adolescents se plongèrent dans leur manuel de mathématique comme un seul homme.


 ***
– Alors comme ça, tu es nouveau aussi, c'est ça ?
– Yep ! Je suis arrivé il y a quelques semaines. Et je dois avouer être encore perturbé. Quel endroit de dingue ! Entre tous ses gosses de riche imbus d'eux-même, je ne m'attendais pas à ça !

Dans la salle des professeurs, Sevan et Alas Wynes – son nouveau meilleur ami – discutaient comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Tout deux étaient armés d'une tasse de café.

– Et toi, ça se passe bien tes cours ?
– Eh bien..., s'embarrassa Sevan. Je n'ai pas encore eu cours, j'ai un emploi du temps assez souple j'ai l'impression !
– La chance ! le jalousa Alas. Moi j'ai cours plusieurs fois par jours, et c'est terrible ! J'arrive pas à supporter ses gamins. Quel que soit leur âge, ils sont super chiants avec leur « Moi je suis le fils de superman, et moi la fille de j'pètedufric-man, et blablabla et blablabla... » !
– Hahaha, ricana doucement Sevan, ça à l'air chaud...

Alas but un nouvelle gorgée du liquide noir, soupira son infortune.

– Et ils se disent l'élite de la région, l'élite des cons oui ! Et pas que les élèves, même les enseignants sont une belle brochette de péteux, tu peux me croire ! Je suis bien content de t'avoir rencontrer en tout cas, j'étais sur le point de craquer !
– Euh je sais pas vraiment pourquoi mais de rien ! le remercia Sevan en levant le pouce.

Cependant, alors qu'il s'efforçait de montrer un visage joyeux, son expression s'assombrit brièvement. En bon ami, Alas le remarqua instantanément.

– Un problème collègue ?
– Haha, tu peux le dire ? Je m'inquiète juste pour quelqu'un...
– Ah ?
– Ouais, ma chère Alice... elle vient tout juste d'être envoyé à Osha, j'espère que tout ce passe bien pour elle !La pauvre, elle a jamais été à l'école avant, elle doit être complètement déboussolée ! J'espère qu'elle ne mange rien de suspect là-bas, qu'elle dort bien, qu'elle se brosse bien les dents trois fois par jour, qu'elle mange bien cinq fruits et légumes, qu'elle ne se ferme bien sa porte à clef le soir, qu'elle n'a pas trop froid, ni trop chaud d'ailleurs, et que...

« Et qu'elle n'oublie pas de respirer aussi... » commenta ironiquement Darkrai.

Aux oreilles d'Alas, le flot de parole de Sevan se transforma progressivement en « Blahblahblah... » incompréhensible. Perplexe mais néanmoins compatissant, il posa une main réconfortante sur l'épaule de son nouvel ami.

– ... ouais, dit-il. Elle va … euh... sûrement bien ! Ils ne manquent de rien là-bas, comme ici, elle devrait bien s'en sortir !
– T-Tu es sûr ? Parce que ce n'est qu'une enfant, je ne sais pas si elle pourra s'en sortir sans moi ! C'est la première fois qu'elle me quitte, c'est la fin du monde !!
– J-Je suis sûr que tu exagères...
– Et puis, il y a cette histoire d'enfant kidnappé ! Il y a un criminel dans le coin, et si ma Alice tombe sur lui...la pauvre, elle est si fragile, sans défense ! »

« Tellement sans défense qu'elle peut créer des portails menant sur le néant... » lui rappela inutilement Darkai.

– La sécurité a été vachement renforcé depuis, il n'y a plus rien à craindre !
– M-Mouais... je ne suis pas rassuré... je savais que j'aurais du installer une caméra miniature dans sa merveilleuse et sublime chevelure d'ange aurifère  !
– T-Tu commences un peu à me faire peur là... mais tu te prends la tête pour rien si tu veux mon avis, la réputation de l'école souffre déjà assez avec un enlèvement. Tu peux me croire, ils mettront tout en œuvre pour éviter un second !
– J'espère...
– Je t'assure. Tu vois, il ne va rien lui arriver à ta petite Alice !


 ***
La dernière sonnerie d'Osha retentit enfin, libérant élèves de tout âge, les laissant gambader dans les longues coursives de l'école et apprécier leur jeunesse comme il se le devait. C'était dans ce contexte de paradis illusoire qu'Alice finit sa première journée en temps qu'élève.

La petite blondinette avait très vite été intégré par ses gentilles camarades. En tant que souffre-douleur. Un rôle comme un autre dira t-on. Visiblement, ne porter aucun « titre » ici revenait à être traité comme pire qu'un esclave. Et malheureusement, Alice Strainford n'était ni la fille d'un riche investisseur, encore moins d'un maître Pokémon, et surtout pas d'un puissant Cardinal, entité supérieur du culte d'Arceus.

Par conséquent, Alice avait été bien soigneusement mise à l'écart du groupe, qui ne se privait pas pour ricaner doucement dès que la blondinette prenait la parole. Parfois, les moqueries des petites pestes étaient rejoints par celui des enseignantes, qui, il valait l'avouer, partageait la même notion de supériorité de l'élite que leurs élèves. Sraosha représentait la crème de la crème de la nation après tout, il était tout naturel qu'une simple citoyenne sans héritage conséquent comme Alice s'y fasse maltraiter !

Malheureusement, Alice était intelligente, bien plus que ses camarades. Les enseignantes avaient toutes essayé de lui poser une colle, parfois même en utilisant sans scrupules des manuels de niveaux supérieurs, rien à faire, Alice avait toujours juste. Ce qui ne manquait pas d'irriter l'élite de la nation.

– Pousse-toi de là !

Alors qu'elle gambadait elle aussi librement que les autres dans les coursives, Alice se fit brusquement bousculer par la meute d'Armeline, sa très chère camarade de classe. Les filles ricanèrent comme à leur habitude avant de partir joyeusement, sans un regard pour la blondinette qui se retrouva ventre à terre.

Alice se releva difficilement, ramassant au passage son petit cartable tristement renversé au sol. Elle n'était pas idiote, elle voyait bien que quelque chose n'était pas normale dans cette situation. Mais que pouvait elle y faire ? Elle était largement minoritaire. Et ce n'était pas Jenna qui allait l'aider.

En effet, un peu plus tôt dans la journée, Alice l'avait croisée au détour d'un couloir et parlé de son problème, ce à quoi la rousse lui avait clairement répondu :

– Tu n'es pas ma copine, la Corrompue. Je m'en fiche mais alors complètement que tu te fasses brimer, moquer et quoi que ce soit d'autre. Non, maintenant que j'y pense ça me fait plaisir. Avec un peu de chance, tu en auras tellement marre que tu te suicideras, et le monde sera libéré d'une Corrompue !

Donc voilà, Alice était complètement livrée à elle-même. Seule contre tous, littéralement. Et plus les heures passaient et plus le cauchemar s'aggravait. Comme elle ne savait pas quoi faire, étant seule et évitée de tous, Alice retourna dans sa chambre individuelle. Bien qu'elle n'était qu'une roturière, elle possédait les mêmes avantage que l'élite ici.

Alice avait tout de suite eu un mauvais pressentiment. Compréhensible après tout, voir sa porte ouverte alors qu'on était certain de l'avoir fermer le matin n'était en général pas très bon signe.

Le beau lit à baldaquin avait perdu son éclat, recouvert de griffures. Cahiers et stylos se retrouvaient éparpillés aléatoirement, proprement déchirés pour les premiers et brisés pour les deuxièmes. De ténébreuses tâches d'encres défiguraient les sublimes murs blancs, sauf sur un, où les tâches laissèrent la place à une phrase dégoulinante : « Rentre chez toi sale roturière ! »

Alice sentit les larmes monter petit à petit vers ses petits yeux juvéniles. Elle qui attendait avec tant d'impatience sa vie provisoire en tant qu'élève. Apprendre de nouvelles choses, s'amuser avec d'autres enfants de son age... avoir enfin une vie normal ! Mais un trop grand espoir menait bien trop souvent à une immense déception, et la blondinette en faisait les frais.

Elle ferma sa porte et s'engouffra sans son lit, se laissant aller. Dans son dos, le cercle de flammes, sa marque de Corrompu, brilla légèrement.


 ***

Dans sa chambre, Darius Helder referma son dossier, satisfait. Il avait vite fait le tour de la situation sur ce fameux Alan Surt, l'adolescent de 16 ans qui avait disparu. Personne n'avait vraiment su se qu'il s'était passé, un matin, la chambre d'Alan avait été retrouvé vide, avec des signes de lutte. Ce qui avait logiquement conduit à la piste de l'enlèvement.

Mais à part ça, rien ne corroborait vraiment à cette version des faits. Déjà, personne n'avait revendiqué l'enlèvement, chose très étrange au demeurant. Alan Surt était, comme tous les élèves de Sraosha, l'héritier d'une grande compagnie. C'était étrange de kidnapper un rejeton de riche pour ne rien demander ensuite...

Aussi, la sécurité des lieux était exemplaire. Cela ne se voyait pas au premier coup d'œil, mais les caméras de sécurité fourmillaient, et de nuit, les agents de la sécurité maintenaient des rondes si efficaces qu'il n'y avait pas un caillou laisser sans surveillance. Le kidnappeur devait être sacrément doué pour avoir réussi à passer outre le système de Sraosha.

En fait, s'était tout simplement impossible, l'école disposait même de mesure particulière anti-Pokémon Spectre !

De sa petite idée, si kidnappeur il y avait, il avait infiltré l'école bien avant les faits et y étaient encore en ce moment, attendant l'occasion pour s'enfuir.

C'était donc tout naturellement que Darius se mit à se méfier d'Alas Wynes, le soudain bon ami de Sevan. Un nouvel enseignant, arrivé trois semaines avant la disparition du jeune Surt. Justement le temps idéal pour s'intégrer, repérer les lieux, et passer à l'acte. Et le fait qu'il se soit mystérieusement rapproché de Sevan dès le premier jour rajoutait du fuel à sa suspicion. Un type loin d'être net ce Wynes...