Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

L'amnésie fait du mal. de Solannas



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Solannas - Voir le profil
» Créé le 07/12/2015 à 18:15
» Dernière mise à jour le 07/12/2015 à 18:15

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
[2] Narkados.
Toujours fixe donc, je reprenais ma lourde marche en direction des habitants du bourg, bien décidé à les aider comme je le pouvais.
-Puis-je, par le plus grand des hasards - vous aider ? dis-je d'une voix doucereuse.
Personne ne me répondit, ils continuaient tous comme des machines leur travail.
-Je peux vous aider ? répétais-je d'une voix plus puissante maintenant.

Je n'attendis pas plus. Je mis la main à la pâte : je saisis un seau d'acier posé au sol, avant de le remplir du fluide transparent. Mais soudain, une petite femme replète m'interpella.
-Mr, si je puis me permettre personne ne vous a rien demandé. Et sachez qu'ici, chaque personne fait son travail. Personne n'aide personne.
Je fit surpris. Comment peuvent-ils vivre sans s'aider ?
Julie revint alors en courant, et elle s'arrêta, essoufflée juste devant moi.
-Je ... dois t'emmener ... Pour te présenter, au Na - fiouuu - rrateur ... Me siffla-t-elle.
-Le Narra quoi ? rugis-je. Le narrateur, comme celui qui fait les descriptions dans les livres ? me questionnais-je.

Julie ne répondit pas à ma question et m'entraîna à l'est du bourg, m'emmenant face à une immense forteresse, étonnante.
Effectivement, cette forteresse mesurait des centaines de mètres de hauteur- et le double en largeur - et était parsemée ici et là de fenêtres brillantes comme des étoiles, et si bien lustrées qu'on pouvait voir des reflets du village dedans.
Dans la cours de ce palais, on pouvait voir des haies parfaitement taillés, et des fleurs de toutes les couleurs, allant du rouge jusqu'au violet, en passant par le vert.
- Bien bien, rugit une voix au loin, une voix grave d'homme.
Vous êtes ici chez moi, le narrateur, le seul. Et vous, dit-il en me pointant du doigt, vous n'étiez pas écrit dans le livre ... Je voix bien votre visage, Mr. Je vais tout vous raconter.
Effectivement, je parle d'un livre. Il y a des milliers d'années, un homme à construit Narkados. Ce village, a une histoire déjà écrite. Mais vous, continua-t-il, vous n'en faîtes pas partie. Pourtant, jusque là, tout ce que disait le livre était vrai. Mais cependant, dans le livre était écrit qu'un élément perturbateur perturberait la vie à Narkados, ce qui est en train de se produire.

-Donc si je résume, je perturbe la vie ici, et mon arrivée n'était pas prévue ? Mais c'est quoi ces histoires ? Moi, Julie m'a emmené ici, et je me souviens de rien !
Il arrêta la conversation, et me fit signe d'entrer par une grande porte de bois vermoulue, qu'il ouvra en le poussant simplement avec ses mains.
Cet homme, avait à ses côtés, une bête que je n'avais pas vu avant maintenant. Une bestiole bleue. Le début de son corps, ressemblait au corps d'un chat, mais petit à petit, la suite de sa silhouette se transformait en deux nageoires de poissons. Il semblait suivre de près - à la marche - le narrateur.
Soudain, il se retourna, et vit le Voltali de Julie. C'est alors que Voltali sauta de l'épaule de Julie pour aller jouer avec la drôle de bête du Narrateur.

Une fois entré à la marche lente dans le palais du narrateur - qui n'avait en soit rien d'extraordinaire - je traversais un immense salon, au sol dallé de pierres. Ce salon possédait une grande table de bois, pouvant sans aucuns doutes accueullir des vingtaines de personnes, et mon ressenti fut confirmé en voyant que la table était barricadée d'une vingtaine de chaise en bois rouge.
Je montais alors un immense escalier en colimaçon, qui était entouré de deux grandes rampes en acier. Soudain, après avoir passé un couloir et ouvert une porte en bois, j'entrais dans un bureau, toujours au sol de pierre, très lumineux car rempli de grandes fenêtres.

- Bien bien bien, commença le narrateur. Donc. Le livre est un bouquin de 6 301 pages, qui écrit toute la vie ici. Et voyez vous, en aidant les villageois, vous avez tout chamboulé. A présent, plus rien n'est sûr et nous ne pouvons plus nous fier au livre.
-Mais, par avant, des gens ont bien dû chambouler l'histoire, de n'importe quelle façon ? Que se passait-il si il chamboulait la vie à Narkados ?
- La personne disparaissait immédiatement, et ne laissait que ses vêtements au sol. C'est à dire que son corps disparaissait, mais que TOUTES les choses se trouvant sur son corps, restaient au sol, jusqu'à ce que quelqu'un les retire.

C'est alors qu'il m'ordonna de m'asseoir sur un fauteuil en velours rouge, entouré de bois. Je m'asseyais alors dessus, attendant que la conversation continue. Malgré mes efforts pour contenir ma rage, j'écoutais avec intention ce que disait le narrateur. Mon pouce était endolori suite à une morsure de sa bestiole bleutée. Soudain, le narrateur alla vers la fenêtre, et regarda avec inquiétude ce qui se passait dehors, sur la place.
-Oh mon dieu, sa commence déjà ...
La suite, au chapitre 3 ...