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The Rose Queen. Tome 1 : L'usurpatrice. de Clafoutis



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Informations

» Auteur : Clafoutis - Voir le profil
» Créé le 14/11/2015 à 14:58
» Dernière mise à jour le 14/11/2015 à 14:58

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Chapitre 6 : Rose de glace.


Au début, ils crurent à un cauchemar. C'était tout naturel. La veille encore, leur ventre grassouillet reposait encore dans leur lit douillet, gonflant et se dégonflant paisiblement au rythme de sonores ronflements satisfaits. Et maintenant, plus rien. C'était l'enfer. Ou plutôt, la guerre, ce qui n'était pas vraiment différent en y repensant.

Dehors, les domestiques causaient un sacrée grabuge avec des Pokémon. Les Pokémon des nobles. Comment diable ses gueux avaient-ils pu acquérir ces monstres ? Et pourquoi ces fichues bestioles les obéissaient ? Étaient-elles trop stupides pour se rendre compte que ces misérables servants n'étaient pas leur véritable dresseur ? Les ingrats ! Eux-qui avaient toujours été traité comme des princes ! Bon, il était vrai qu'au moindre minuscule impaire, il n'était pas rare pour les Pokémon d'être sévèrement puni, mais cela arrivait rarement, juste trois à quatre fois par jours, rien de plus. Pas de quoi se rebeller, parbleu !

Les nobles se cachaient du mieux qu'ils le purent, se terrant comme les rats qu'ils étaient. Ils n'attendaient juste qu'une chose : la Rose Queen. Seule elle pouvait régler la situation, sa force était cent fois supérieur ces misérables monstres après tout. Sauf que la fameuse et redoutable reine se faisait attendre. Déjà une heure depuis le début de la rébellion, et aucun signe de sa robe ténébreuse.

Les aristocrates commencèrent vraiment à souiller leur dessous, et à raison. Premièrement, la grande porte du château, menant vers l'extérieur – et donc vers une fuite salvatrice – était mystérieusement fermée. Deuxièmement, les domestiques étaient trois fois plus nombreux que les nobles et connaissaient le palais dans ses moindres recoins, le nombre de cachettes possibles se réduisaient donc inexorablement au fur et à mesure. Et troisièmement, une dizaine de nobles avait déjà passé l'arme à gauche, preuve que les domestiques ne plaisantaient pas.

Du haut de ses appartements, situés dans la plus haute tour du château, Sae Ishtar, alias, la Rose Queen, observait son œuvre, un sourire extatique sur le visage. Sa vengeance était en marche. Ses putains de nobles allaient tous crever un à un, de la main de ceux qu'ils avaient passés leur vie à persécuter. Sae regrettait uniquement de ne pas être avec ses camarades en bas.

Les nobles lui avaient tout pris ; sa famille, sa dignité, son humanité. Pour des raisons futiles. Elle les haïssaient de tout son cœur. Ces crevards hypocrites, sans honneur, vivant sous les crochets de l'ancienne Rose Queen. Voir ces crapules se faire traquer et assassiner sans qu'ils ne purent faire le moindre geste était particulièrement plaisant.

Là, dans un coin de l'arche, l'un de ses crétins se faisait brûler vif. La même mort que Joshua Ishtar, son père. Sae espéra secrètement que le noble survive le plus longtemps possible, afin que sa chair cramait bien comme il le fallait. Même perchée dans sa tour, Sae pouvait entendre les douloureux hurlements de terreurs du supplicié ; elle s'en lécha les babines.
Était-elle cruelle ? Pas de son point de vue. Non, elle était une justicière. Celle qui était venue remettre ses rats bien habillés à leur place. Après tout, il fallait bien que quelqu'un le fît.

De toute façon, qui irait regretter ces pourritures ? Les domestiques ? Les paysans ? La bonne blague. La seule personne qu'un noble pouvait aimait était lui-même. Les autres n'étaient soit que des esclaves ou soit des alliés de circonstances avant d'en trouver de meilleurs.

Et Sae avait vécu 20 ans de sa vie en tant qu'esclave. Il serait mentir que de dire qu'elle avait eu une enfance heureuse. Née de parents domestiques, elle fut envoyée souffrir le métier dès son cinquième anniversaire. Elle fut tout d'abord mise au service d'un aristocrate dont elle ne retînt pas le nom. En revanche, son visage lui restait gravé en mémoire. C'était un noble comme les autres ; hautain, excentriques, orgueilleux, violents. Il possédait néanmoins une petite particularité, un pêché-mignon secret, qu'il cachait avec vertu, mais dont chacun avait connaissance. Il se trahissait lui-même aussi, qu'un adulte de 50 ans insistât autant afin de posséder une servante de 5 ans se passait de commentaires ; l'enfance de Sae ne fût véritablement pas plaisante.

Fort heureusement, son premier propriétaire mourra d'une crise cardiaque après quelques années – on ne mettra jamais assez en garde contre les dangers de l'alcool –, libérant ainsi Sae. Du moins relativement. La petite de 10 ans fut ensuite placée dans la « fosse commune ». Joli nom pour désigner les appartements des domestiques ne possédant pas de propriétaire particulier, et donc appartenant par défaut à la Rose Queen. Du moins théoriquement, chaque aristocrate pouvait faire ce qu'il voulait des servants de la fosse.

A partir de ce point, sa vie était commune à tous les autres domestiques : corvées à foison, courbettes exagérées devant les nobles, un petit viol de temps en temps, conditions de vie exécrables...
Bref, rien de vraiment particulier c'était, en tout cas, bien plus reposant que chez l'autre pervers. Sans compter que dans la fosse, Sae put enfin retrouver ses parents. Du moins, jusqu'à ce qu'ils se firent assassiner.

– Sae.

Enfin, tous les nobles n'étaient peut-être pas à jeter. La preuve revenait à celui qui venait de s'avancer, Isaac Forneus. Sae ne saurait le dire pourquoi, mais cette homme dégageait une aura bien différente de toutes les pourritures clamsant l'une après l'autre dans le jardin en ce moment. Peut-être que parmi ces nobles agonisants, se trouvait un type de la même étoffe que le conseiller ? Quelqu'un qui était lui aussi révulsé par la situation actuelle mais qui avait trop peur pour se faire entendre ? Peut-être. Tant pis, il sera un sacrifice. La bonne justice ne pouvait se faire sans sacrifice.

– Comptez-vous restez ici ? Sans vouloir faire remarquer l'évidence, la situation dégénère.
– Nope.

Sae serra fortement les poings, les yeux luisant de délices toujours rivés à la fenêtre.

– C'était exact'ment c'que j'voulais.
– … le massacre des aristocrates ?
– Yep.

Isaac se tut un instant. Il était coincé, lui aussi. Tout était allé si vite. Dès que les domestiques s'étaient réveillés et qu'ils avaient remarqué la présence des Pokéball dans leur quartier, la rébellion avait éclaté, d'un coup d'un seul. Voilà ce qui arrivait lorsqu'on donnait une arme à quelqu'un qui n'avait plus rien à perdre.

Enfin, la mort de ses collèges de rangs indifférait Isaac. En y repensant, cela l'arrangeait même. Sa principale préoccupation était la survie de Sae Ishtar, et les plus à même à attenter à sa santé était justement les nobles. S'en débarrasser ainsi faisait une pierre deux coups.

Or, Isaac craignait tout autre chose. Pour l'instant, le peuple se contentait du menu fretin – à savoir les aristocrates – mais bientôt, ivres de pouvoir, ils risqueraient de toquer à la porte de l'entité suprême, la Rose Queen.

Cependant, Sae Ishtar avait prévu autre chose. La demoiselle s'avança vers le balcon royal, donnant sur l'intégralité du château. la Rose Queen inspira un grand coup, se délectant une dernière fois du plaisant spectacle sanglant se jouant à son honneur.

– MES AMIS ! cria t-elle. Aimez-vous mon p'tit cadeau ? Eh oui ! Je suis celle qui vous a donné les Pokémon des nobles ! Vous, qui n'étiez que des domestiques, vous avez maint'nant le pouvoir ! C'est c'que j'ai décidé, en tant que Rose Queen !

Le conflit cessa monotonement. Tous levèrent les yeux au ciel, fixant celle qui apportait la salvation pour les uns, et la damnation pour les autres.

– Anciens domestiques, faites les souffrir comme ils vous ont fait souffrir ! Vous en avez l'droit ! Le devoir ! Les choses chang'rons ici, j'vous le promets !

La panique étreignit encore plus férocement le cœur des aristocrates. La vérité était sans appel. La Rose Queen était contre eux. La seule qui pouvait les sauver leur avait tourné le dos. Il n'y avait plus d'espoir. Sans Pokémon, sans la Rose Queen, ils n'étaient que de faibles humains.

– Juste une chose ! Vous pouvez torturer ces pourritures de nobles, j'm'en fous complètement. Mais ! N'envisagez pas une seule seconde d'vous frotter à moi. Si j'peux vous donner la liberté, j'peux très bien prendre votre vie. N'l'oubliez pas, compris ? Ma force dépasse de loin toute ses bestioles !

Bien sûr, Sae bluffait. Mais la réputation de l'ancienne Rose Queen jouait en sa faveur. Dans l'imaginaire collectif, elle était une créature fabuleuse possédant moult pouvoir frôlant le divin. Personne de sain n'irait la défier, même avec la meilleure arme du monde.

– En revanche, tant qu'vous m'ferez pas chier, vous aurez la totale liberté ! C't'une nouvelle ère, mes amis ! La votre !

En bas, les domestiques se regardaient, incrédules. Était-ce la vérité ? Était-ce réellement la Rose Queen qui avait permis cette rébellion ? C'était impensable. Mais en même tant, qui pouvait se targuer de prédire les lubies de la Rose Queen ?
Cependant, les servants n'étaient pas idiots, il sentait que le vent tournait, et en leur faveur. La Rose Queen leur offrait la place des nobles, il serait absurde de refuser.
Ce fut tout d'abord timide, mais peu à peu, des acclamations fusèrent, jusqu'à devenir tonitruant. Des acclamations pour la Rose Queen et sa grande bonté ; le massacre continua de plus bel sans aucune retenue.

Le sourire carnassier de Sae s'agrandissant de seconde en seconde. Ah, qu'est-ce qu'elle se sentait bien là ! Là, en haut, acclamée, en position de pouvoir ! Elle avait l'impression de tenir le monde du creux de sa main. D'être une déesse. Emplie de vanité, elle laissa un discret ricanement filtrer à travers le balcon.

Derrière elle, Isaac Forneus se questionnait sur la suite des événements, tandis que Vanille Valérian était terrifiée. Jamais la Parádeisoise n'avait vu autant de violences gratuites, jamais elle n'avait vu un peuple s'entre-tuer avec autant d'ardeur. Bien sûr, elle avait connu quelques conflits dans sa région d'origine, mais rien de cette ampleur. Ici, on massacrait, torturait, tuait, le sourire aux lèvres. Certes elle était une masochiste, mais dans la violence éructant en ce moment-même, il n'y avait aucun plaisir. Juste de la sauvagerie et de la brutalité à l'état pur. Ce n'était pas un jeu, mais bel et bien la triste et morbide réalité.


 ***

Quelques heures plus tard, la folie sanguinaire des anciens domestiques s'atténua enfin. La race des nobles n'en fut pas exterminée pour autant. Elle avait bien était réduite, il est vrai, mais il restait encore quelques représentants.
Les survivants furent brutalement jetée dans la fosse commune. Après tout, maintenant que tous les domestiques étaient libres, il en fallait de nouveaux. Il faudrait sans doute du temps pour qu'ils devinrent aussi fidèles que les anciens, mais avec un petit entraînement spécial, cela ne devait pas être si long.

Les nobles déchus ne pouvait de toute façon pas en faire autrement. Ils étaient piégés, emprisonnés. Leur puissance d'antan n'était plus. La nature véritable de pitoyables humains révélés au grand jour. Plus jamais ils ne pourront regarder quelqu'un de haut. Leur vie d'opulence venait de prendre fin, leur vie en tant qu'esclave venait de débuter.

Sae Ishtar se rendit dans une cellule, on se trouvait un homme qu'elle ne connaissant que trop bien. L'un de ceux ayant tué sa mère. La Rose Queen aurait voulu l'enfermer avec l'assassin de son père, mais ce dernier avait malheureusement péri lors du massacre. Tant pis, il ne restait plus qu'à espérait que sa mort fut longue et douloureuse.

L'homme était là, au fond de la prison, enchaîné, bâillonné comme il était, il ne pouvait esquisser le moindre mouvement. Parfait. Sae s'approcha lentement de lui, une expression angélique collée au visage. Elle se plaça bien en face du prisonnier et ôta le sombre voile de la Rose Queen.

– Surprise ! sourit-elle. Tu m'reconnais ? C'est moi Sae Ishtar. Ishtar, comme ma mère, celle qui t'as tué avec tes potes. 'fin le nom doit rien te dire en fait. C'tait ni la première, ni la dernière, hein ?

L'incompréhension pouvait se lire dans les yeux du noble déchu. Non, ce nom ne lui disait rien. Après tout, il n'était pas dans ses habitudes de demander aux gueuses de se présenter avant de les ravager, surtout s'il était prévu de les jeter dans les caniveaux par la suite.

– 'fin bon, t'as d'autres problèmes maint'nant.

Sae s'éloigna, empoignant une épée qui pendaient bien sagement à sa robe, soigneusement préparée pour l'occasion.

– Marrant, hein ? pouffa l'orpheline. Qui aurait cru qu'tu s'rais mort de la main de la fille d'une simple servante ?

En ce moment, le noble prisonnier n'avait pas vraiment envie de rire. La Rose Queen était en réalité la fille d'une domestique ? Ce fait aurait dû le faire bondir. Mais il s'en fichait. Pour l'instant, il était terrifié, sa vie était en jeu. Sa précieuse vie. Il avait encore tant de choses à faire ! Encore de nombreuses bouteilles de vin à apprécier ! Encore tant de servantes à déguster ! Encore des milliers de centaines de deniers à dépenser ! Il ne pouvait pas finir sa grandiose vie maintenant, dans une sombre cellule impropre !

– Et yep mon gars, t'vas crever ici, comme un chien.

Doucement, la Rose Queen perça légèrement le haut du torse de sa victime de son épée et traça un long et sanglant trait en diagonal, jusqu'à sa hanche ; Sae se nourrit allégrement du cri de douleur étouffé par le bâillon.

– Pas mal, s'amusa Sae, mais j'suis sûre qu'tu peux faire mieux !

Et ce fut les yeux luisants de plaisir sadique, que la Rose Queen leva une nouvelle fois sa lame...


 ***

– Alors, vous vous êtes bien amusée ?

En sortant de la cellule, Sae fut immédiatement accueillie par son conseiller. Elle lui sourit angéliquement.

– C'était génial !
– … il est mort je présume.
– Nope. 'fin, il n'en a pas pour longtemps avec ses tripes à l'air. Il crèvera seul dans son sang.
– Vous êtes cruelle, vous savez.
– Ces pourritures l'étaient plus que moi ! protesta l'usurpatrice.
– … j'espère juste que vous garderez vos élans de folie pour eux. Maintenant que les nobles ne sont plus, votre vengeance n'a plus lieu d'être.
– Yep. J'vais être une gentille reine maintenant, avec mon nouveau peuple.
– C'est tout le mal que je vous souhaite. Je ne vous cache pas que je trouve la situation actuelle préoccupante, mais tant que nous pouvons encore aller de l'avant, cela m'importe peu. Enfin, il faut voir le bon côté des choses. Pour faire avancer le royaume, il était indispensable de le purger de sa gangrène...
– Hahaha ! ricana Sae. Toi aussi t'es cruel !
– Juste pragmatique, se justifia le conseiller.

Isaac Forneus se posa une seconde, avant de reprendre son air on ne pouvait plus sérieux.

– Les nobles étaient inutiles, mais ils maintenaient une certaine autorité sur le peuple. La rébellion du château a déjà dépassé ses murs, les paysans réclament silencieusement du changement depuis des années. Ils voient cette situation comme du pain béni. Ils commencent déjà à se regrouper, il vous faudra faire quelque chose.
– Bah évidement que les choses vont changer ! Déjà, j'vais supprimer toutes les taxes !

Le conseiller ricana doucement.

– Je comprends votre point de vue, mais certaines choses sont nécessaires. Nous avons besoin d'argent. De beaucoup d'argent. Le royaume de Rosae est loin d'être auto-suffisant, vous le savez ? La plupart de nos ressources sont importés d'au delà de l'océan. Et cela coûte cher, très cher. Sans les taxes nous n'iront pas bien loin, je le crains.
– Gnn... c'compliqué...
– Je ne vous le fait pas dire. Notre économie est et a toujours été dans le rouge, principalement à cause des dépenses inconsidérées des nobles ceci dit. Vous avez beau porter la robe de la Rose Queen, vous ne pouvez pas changer le plomb en or. Et un royaume a besoin d'or pour vivre, c'est un fait indéniable.
– J'... J'vais au moins améliorer leurs conditions de vie !
– Et comment ? En les accueillant tous ici ? Ou en leur construisant des palais ? Soyez réaliste, ils sont beaucoup trop nombreux et pauvres. Même en distribuant tout l'argent des nobles, la majorité des paysans vivraient encore dans la boue. Sans compter qu'il faudra ensuite reprendre cette or via les taxes, pour payer nos importations.

Voyant l'air déconfit de la Rose Queen, Isaac éclata de rire.

– Hahaha ! Eh oui ma chère, gouverner un royaume ne consiste pas que de s'asseoir paisiblement sur un trône en attendant que les choses se passent. Il y a moult affaires à régler. L'argent, la cohésion du peuple, les relations étrangères...
– J-J'ai mal à la tête...
– Tant pis, il faudra vous y mettre, conclut sèchement le conseiller. Vous avez tué la Rose Queen, et aussi stupéfiant que cela puisse paraître, c'était elle qui gérait tout cela, et d'une main de maître malgré la situation catastrophique. Si vous voulez lui ressembler en un point, autant que ce soit celui-ci.
– Grr...
– Inutile de grogner. Il fallait y penser avant d'hériter d'un royaume en faillite et endetté. Mais rassurez-vous, je vous aiderez dans cette tâche. Je vous l'ai dit, mon objectif premier est de redresser le pays, et je m'y tiendrais.

Sae hocha docilement la tête et sortit de la prison accompagnée de son conseiller, laissant sa précédente victime agoniser dans d'atroces souffrances pendant des heures.
Un peuple qui demandait le changement. Un royaume en faillite. Si Sae tenait à son trône de Rose Queen, il fallait absolument qu'elle règle ces petits soucis. Et par chance, c'était le cas.
La robe de Rose Queen lui conférant une telle autorité et puissance qu'elle se demandait comment elle avait fait pour vivre sans jusqu'à présent. En la portant, Sae était une déesse, tout simplement. L'entité suprême, que personne n'osait défier ou regarder de haut. Un sentiment bien trop jouissif pour être abandonné !