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Katyusha de Lady_Waka



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Informations

» Auteur : Lady_Waka - Voir le profil
» Créé le 23/07/2015 à 15:25
» Dernière mise à jour le 23/07/2015 à 15:25

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[Spécial] Attero Dominatus
Note: Ce chapitre est spécial car il marque une transition entre la "phase I" et la "Phase II" de la fic. De plus, j'en ai profité pour décrire un événement historique majeur se déroulant à la même période, et ayant un lien plus ou moins direct avec l'histoire. Ainsi, ce chapitre ne comprend aucun Pokémon. Désolé.

Musique: Sabaton ~ Attero Dominatus

Berlin, fin avril 1945

Pour la première fois depuis plus de cent ans, Berlin est sous le feu d'un artillerie adverse. Et c'est une puissance effroyable qui s'abat sur la plus grande ville d'Allemagne : Des milliers de pièces d'artillerie encerclent la ville, écrasant la ville et le Reich par le fer et par le sang. La ville, déjà gravement endommagée par les centaines de bombardiers occidentaux la bombardant depuis des mois, subit cette fois un feu encore plus nourrit, la ravageant minutes après minutes.

Sous le feu intense de la plus grande concentration de canons de l'histoire, l'immense armée soviétique se lance à l'assaut de la ville. Des centaines de régiments, appuyé par plus de cinq-mille chars d'assauts, prennent position dans les faubourgs.

La résistance est intense. Les troupes de l'armée allemande, la Wehrmacht, sont supportées une sorte de « milice », la Volkssturm, constituée de tout ce que les dirigeants du Reich allemand purent trouver : Vieillards, ayant souvent combattu lors de la Première guerre, adolescents et enfants, blessés... Bien que largement inférieurs en nombre et en matériels, ils résistent avec l'énergie du désespoir. Transformant tout bâtiment en forteresse, ils ralentissent la très puissante Armée Rouge vers le centre de la capitale. Vers le cœur du Reich. Plus précisément vers l'homme qui, presque six ans plus tôt, avait déclenché cette guerre.

Parmis les centaines de milliers de soldats soviétiques, nombre d'entre-eux avait perdus une partie ou toute leur famille dans cette guerre. Des centaines et centaines de milliers de soviétiques étaient morts dans cette guerre : Exécutés, par le Reich comme la police secrète soviétique, forcés à travailler jusqu'à mourir d'épuisement dans les chantiers allemands, ou fusillés pour l'exemple par le régime stalinien pour avoir refusé d'obéir aux ordres. Et même toute l'énergie de la Volkssturm et la Wehrmacht ne pouvait arrêter la rage destructrice des soldats de l'Armée Rouge, habilement manipulée par les dirigeants de l'Union Soviétique. Une à une, les « forteresses » tombaient, sous les coups des canons de gros calibre des chars IS-2 et des « canons automoteurs », sortes de canons installées sur le châssis d'un char, installés sous blindage. Cela prenait des jours et des jours, et coûtait de terribles pertes aux deux camps. Les mitrailleuses allemandes pouvaient décimaient une centaine de soldats en moins d'une minute, et les derniers défenseurs du Reich avaient étaient équipés d'une arme antichar légère mais redoutable, le Panzerfaust, qui infligea aux blindés de l'armée rouge de terrible pertes. De leur côté, les derniers soldats de la Wehrmacht et les miliciens étaient écrasés sous le nombre et les tirs de l'artillerie, toujours présente malgré les risques de toucher ses propres hommes. Sortir à découvert était impossible, tant à cause des mitrailleuses soviétiques que des centaines d'avions d'assaut survolant presque impunément le champ de bataille, grâce à la supériorité aérienne gagnée par les chasseurs Yakovlev. Ils lâchaient leur roquettes et bombes sur les derniers chars allemands, retranchés dans les grandes artères de la ville, souvent à moitié enterrés, où, se présentant de face aux chars soviétiques, ils étaient presque invulnérables aux tirs des véhicules. Grâce à leurs canons à tir rapide et mitrailleuses, ils fauchaient tout ceux qui se risquaient dans les rues et infligeaient même des pertes à ceux retranchés dans les bâtiments.

Le force aérienne allemande, la Luftwaffe, tenta bien quelques sorties, détruisant plusieurs avions d'attaque Il-2 « Sturmovik » de l'aviation soviétique, mais ils étaient rapidement repérés et abattus par l'aviation de chasse ou les canons anti-aérien soviétiques placés dans les alentours de la ville assiégée.

Au terme d'environ une semaine de combat acharnés, les soviétiques n'étaient plus qu'à quelques centaines de mètres de la chancellerie, où le Führer du Reich était réfugié dans un abri souterrain, ,et du Reichstag, habituel parlement. Malgré la résistance acharnée des unités de la SS, armée endoctrinée et prête à résister jusqu'à la fin, l'avancée de l'Armée Rouge était désormais complètement instoppable. Toute la résistance fut balayée : Même les plus endoctrinés des soldats se rendirent où furent écrasés. Les plus acharnés, étant allé jusqu'à placer deux chars et des canons antichars dans le parlement, furent écrasés par l'Armée Rouge, mais l'intensité des combats laissera de terribles traces : Le Reichstag subira de nombreux tirs de différents calibres. Mais le premier mai, après une nuit de combats à l'intérieur du parlement, les soldats soviétiques issaient le drapeau rouge au marteau et à la faucille sur le toit. Le Führer, réfugié à quelques centaines de mètres de là, dans le bunker de la chancellerie, s'était suicidé à la veille.

Après plus d'une semaine de combats acharnés, après plus de quatre-vingt mille morts soviétiques et presque deux milliers de chars détruits, les soviétiques avaient vaincu les derniers défenseurs du Reich. Presque cent-mille d'entre-eux étaient morts, des centaines de milliers d'autres, souvent blessés, fait prisonniers par l'armée rouge.

Dans le reste de l'Allemagne, les dernières forces encore en train de résister aux soviétiques ou à leurs alliés anglais, américains ou français se préparaient à se rendre, la lutte étant devenue sans espoir.

Toutes se préparaient donc à se rendre ? …

Non.

Roulant à pleine vitesse vers l'est, une unité de chars avait réussi à passer derrière les lignes soviétique. Constituée de chars très légers, destinés à la reconnaissance, elle avait réussi à passer à travers les mailles du filet, et ses petits blindés (Des chars « Luchs ») se dirigeait vers la Pologne, dont les forêts offriraient de formidable refuge pour continuer à résister aux « rouges ». Car cette unité avait reçu l'ordre de continuer le combat dernière les lignes russes. De se nourrir et de ravitailler ses chars en attaquant les dépôts de l'Armée Rouge. D'utiliser tout char qui pourra être capturé, et de ne jamais arrêter le combat. Cette unité avait été formée dans les derniers jours du Reich. La situation critique avait empêché de trouver des effectifs qualifiés et telle une unité de la Volkssturm, ce groupe de char était constitué d'adolescents. Ou plutôt d'adolescentes, les jeunes hommes étant déjà partis au combat depuis la fin de l'année 1944.

Pourtant, malgré ce manque d'entraînement sommaire et le manque de qualité de leur char, impuissants face aux puissants IS-2 et largement inférieurs aux chars T-34, cette unité avait la rage de vaincre. La haine de l'ennemi, qu'on leur avait toujours présenté comme sanguinaire et sans pitié.

Et la haine peut faire des miracles...