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L'élue de Safaia T1: 1ère année à l'académie des Gardiens de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 18/06/2015 à 22:07
» Dernière mise à jour le 18/06/2015 à 22:07

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chapitre 32: La puissance d'un dieu
Le Pokémon légendaire continuait de fixer l'agent du chaos sans prononcer le moindre mot, sans bouger le moindre muscle. Aucune émotion ne transparaissait sur le visage émotif qu'Armando avait connu pendant un an. Il regardait le garçon comme s'il attendait quelque chose, droit comme un « i ».

L'enfant de Giratina, lui, transpirait à grosse goutte tant il était terrifié. La présence de Mew ne pouvait signifier qu'une seule chose. Il était mort. Il ne pouvait rien faire. Les deux apprentis gardiens surdoués l'avaient salement amoché et il n'avait presque plus d'énergie. Et même s'il avait été au mieux de sa forme, il aurait pu, tout au plus, le blesser légèrement et seulement le corps de l'hôte.

Il devait se rendre à l'évidence même si cela lui coûtait : il avait failli à sa mission. Il n'avait pas réussi à kidnapper l'élue de Mew, il n'avait pas réussi à éliminer deux misérables apprentis gardiens avec son revêtement ultime, il avait perdu une main et une jambe du corps qu'il avait investi et en cet instant précis, il allait perdre le contrôle de son armure d'un instant à l'autre. La seule et unique possibilité, qui était bien mince elle aussi, était la fuite. La mort n'était même plus envisageable à ce stade.

S'il retournait dans le monde Distorsion maintenant, son maître torturerait son esprit pendant des années de toutes les pires manières possibles et il subirait toutes les humiliations de ses frères et sœurs.

Mais comment pouvait-il fuir avec Mew dans les parages et les ailes de son armure tranchées ?

Même si Mew n'était présent qu'en simple esprit dans le corps de son élue, il pouvait utiliser toutes ses capacités à leur puissance ultimes contre lui sans lui laisser le poindre répit.

Une étincelle d'impatience brilla dans l'œil valide de la jeune fille et Mew reposa sa question.

- Qui vous a fait sortir du monde Distorsion ? Tu as intérêt à me répondre Armando.

L'enfant de Giratina ne pouvait pas se permettre de rajouter des raisons à son maître de s'en prendre à lui. Il ne s'abaisserait pas à lui répondre.

- Je n'ai rien à te dire sale lèche-Cu des gardiens ! répliqua l'agent du chaos. Tu n'as crée l'académie uniquement par ennui. Tu n'as jamais dénié bénir personne en un millénaire et la seule que tu as choisi de bénir n'est qu'une chialeuse débile qui se met des œillères devant les yeux pour ne pas voir la réalité du monde et préfère se complaire dans sa dimension rose et merdique !

Les insultes qu'il proféra sur Mew ne lui firent rien du tout. C'était comme s'il s'adressait à un mur. Mais quant aux insultes envers la gamine, l'œil bleu flamboya de colère et, sans qu'il l'ait vu venir, il se retrouva soulevé au dessus du sol par Mew qui utilisait Choc Mental et lui serra la gorge.

- Tu peux m'insulter autant que tu le souhaites si ça peut soulager un tant soi peu ton égo disproportionné bien que ce soit d'un pathétique de ta part mais je t'interdis de dire du mal de ma fille. Ne t'imagine pas être le seul qui peut m'offrir les informations que je recherche. Si tu refuses de parler, je n'ai aucune raison de te garder en vie…

Armando se mit à trembler.

- Non, je vous en prie, ne me tuez pas, seigneur Mew… Pitié…

Le visage impassible s'illumina d'un sourire ironique et d'un rire bref.

- Parce que tu comprends réellement ce que ce mot signifie ? Ne me confond pas avec Arceus qui est prêt à pardonner quiconque accepte de l'entendre à tout bout de champ. Moi, je ne pardonne pas à ceux qui ont franchi depuis trop longtemps le point de non retour.

L'ancêtre de tous les Pokémon posa sa main sur le front d'Armando et il senti immédiatement son esprit se consumer comme du bois sec un jour de canicule. Le jeune homme hurla à la mort pendant plusieurs minutes avant que son âme corrompue ne se soit définitivement détruite. En fin de compte, Mew avait fait preuve d'un peu de pitié. Il n'avait pas renvoyé Armando dans le monde Distorsion mais il l'avait détruit, comme s'il n'avait jamais exister. Ce serait un pion de moins à Giratina, Armando ne subirait plus les foudres de son « père » et toutes ses mauvaises actions avaient ainsi été punies.

Mew reposa le corps sur le sol le plus délicatement possible mais à l'instant où Dak toucha le sol, il fut prit de violentes convulsions, de la bave sortant de la bouche du garçon. Le Pokémon légendaire utilisa ses pouvoirs de guérisons pour calmer les convulsions et le garçon se mit à gémir et à grogner de douleur.

« Alors l'esprit de Fullbuster est toujours là ? Se pourrait-il que… »

Mew entreprit de sonder l'esprit du jeune homme dans l'espoir d'évaluer les dégâts et de l'amener sur la voie de la guérison. Mais l'ancêtre des Pokémons n'avait pas trop d'espoir. Le gardien avait été possédé pendant plus d'un an et c'était déjà un miracle en soi qu'il n'ai pas été effacé depuis longtemps.

Mais Mew du se rendre à l'évidence. Il ne put même pas atteindre son esprit tellement le rempart de souffrance était haut et puissant. Son esprit ne possédait plus la moindre consistance et Mew comprit que la seule et unique raison pour laquelle l'esprit de Dak n'avait pas été consumé était qu'Armando le maintenait en vie afin de prolonger sa douleur.

Mew frissonna d'horreur et une pointe de compassion pour le jeune gardien apparut en lui.

« Même un siècle de soin intensif ne pourraient rien pour lui. Une telle souffrance endurée pendant si longtemps ne peut que conduire aux abîmes de la folie… »

Le seul moyen de le libérer de ce tourment était la mort. Le Pokémon soupira de dépit. La moindre perte était très grave quand on avait connaissance des évènements à venir.

Le dieu posa la main sur le front du garçon et monopolisa ses pouvoirs psychiques. Il allait arrêter son cœur avec ses capacités. Rapide et sans douleur. Il serait enfin libre de la malédiction dont il avait été victime. Mais il n'eut pas le temps de les utiliser que le garçon lui attrapa la main.

Il avait les yeux vides, injectés de sang et reflétait tant de tourments que le dieu ressenti une partie de ce qu'il vivait et cela le fit grimacer.

- Attendez, articula-t-il difficilement d'une voix faible, semblable à un sifflement.

Mew fut sans voix. Dans l'état où se trouvait sa conscience, il parvenait encore à raisonner et à parler ? Sa volonté était admirable et sans aucun doute d'une rare force mais cela ne le sauverait pas.

- J'ai… les réponses que vous… cherchez… Continua le garçon.

Chacune de ses inspirations ressemblaient à un râle sifflant et le volume de sa voix baissait de minute en minute.

Il fallut que Mew s'approche très près du jeune gardien pour entendre ce qu'il avait à dire et il frissonna quand il comprit.

- Le manuscrit de sortilèges de Raes… Je le croyais détruit ou que Raes le détenait encore…

Le Pokémon légendaire soupira.

- Je vais devoir demander de l'aide pour le retrouver avant que d'autres agents du chaos ne reviennent du monde où ils ont été enfermés. Et ma fille n'était pas destinée à faire l'archéologue…

- Maintenant… murmura Dak, les yeux suppliants. Libérez-moi… Je vous en prie… Je suis tellement désolé…

Mew arrêta son cœur et lui répliquant.

- Tu n'as pas à être désolé de quoi que ce soit, Dak Fullbuster, enfant d'Yveltal. Tu es un gardien de Safaïa et tu es mort en tant que tel. Ta mort ne sera pas inutile et sera vengée. Tu en as assez fait, va rejoindre ton père et repose en paix, jeune gardien…

Une lueur noire teintée de rouge sortit du corps de Dak, s'éleva doucement dans les airs et se dispersa comme un nuage de brouillard dispersé par le soleil.

Dak ferma les yeux du garçon qui, à présent, affichait un visage serein et heureux, et se tourna vers les autres blessés. Les Pokémons n'étaient pas dans un état critique. Seul du repos leur était nécessaire. Sa fille elle aussi allait bien à part sa blessure à l'œil et quelques ecchymoses. Mew ne s'inquiéta pas de la gravité de la blessure à l'œil, car il savait ce qui allait se passer.

Le l'élu de Lugia aux cheveux gris était dans un état tel que sa survie n'était pas certaine. Plusieurs de ses côtes étaient cassées ainsi que sa jambe droite et une des côtes avait transpercée un poumon, ce qui rendait sa respiration laborieuse et dangereusement espacée. Quand à celui aux cheveux noirs, le seul risque d'une mort certaine était ses entailles sur le torse qui pouvaient le vider de son sang. Il était déjà excessivement pâle mais sa poitrine se soulevait toujours.

Mew mit fin à l'hémorragie et le garçon reprit connaissance. Il se redressa douloureusement mais Mew le maintint au sol en le sermonnant d'une voix sévère :

- Tu tiens à mourir c'est ça ? Reste tranquille ou tu te videras de ton sang. J'ai beau être un dieu, je ne peux accomplir de miracles…

- George…, murmura le garçon aux cheveux noirs. Sauvez-le… C'est mon ami…

Mew lui jeta un regard indifférent.

- Je ne peux soigner deux personnes à la fois et ton ami n'est pas sûr de s'en tirer… De plus, un jour où l'autre, vous serez amené à vous affronter…

- Ça m'est égal…Répliqua le fils de Lugia. La vie de George vaut beaucoup plus que la mienne…

- C'est là que tu te trompes, répondit Mew qui soupira. Bien, j'accepte de le soigner à la condition que tu ne bouges pas. J'avais l'intention de refermer ta blessure mais je n'ai fait qu'arrêter l'hémorragie. Au moindre mouvement, le sang se remettra à couler et là, je ne pourrais plus rien faire pour toi.

Le garçon grimaça de dépit autant que de douleur mais acquiesça. Satisfait, Mew se dirigea vers le garçon aux cheveux gris.

Celui-ci était toujours inconscient et si le dieu ne sentait pas les battements faibles de son cœur, il l'aurait cru mort. Il ne pouvait se permettre de le soigner entièrement car sa possession avait une limite dans le temps et il n'en avait plus pour longtemps. Il décida de rendre ses blessures moins graves et de rendre son état de mourant à soignable. Il répara plusieurs côtes dont celle qui avait blessé le poumon, stoppa les hémorragies internes et protégea la jambe cassée de tout risque d'infection. Mais il boitera légèrement pour le restant de sa vie.

La respiration du garçon se fit aussitôt plus fluide et quelques couleurs revinrent sur son visage pâle et noir de poussière.

Ses soins étant terminés, Mew retourna aux côtés du fils de Lugia qui patientait allongé et résistait à l'envie de se lever et d'aller voir son ami. Dès qu'il vit le dieu, il l'assomma de questions.

- Il s'en tirera ?

- Oui mais toi comme lui en garderez des séquelles. Lui boitera et toi, tu garderas cette cicatrice au torse.

Paul hocha la tête, soulagé.

- Le principal, c'est qu'on va tous s'en tirer. Et d'ailleurs, vous allez rester dans le corps d'Elo encore longtemps ?

Un sourire apparut sur le visage impassible et il ignora la question.

- Toi et tes amis allez devoir affronter une grande menace. Vous devez vous préparer à tout prix pour le jour de la bataille ou vous mourrez tous. Une nouvelle grande guerre va voir le jour et les gardiens comme les dresseurs du monde entier devront faire front ensemble pour vaincre. J'espère de tout cœur que vous vous en sortirez.

Le corps de sa fille se tendit alors qu'il retrouvait son apparence véritable et, à bout de force, elle s'effondra sur le sol. Il jeta un dernier regard au fils de Lugia avant de s'en aller, volant à toute vitesse. Il avait tellement de choses à faire pour préparer ses armées et le destin de ses enfants…



Paul n'avait strictement rien compris à ce que le dieu qui avait pris possession du corps d'Eloïse avait dit mais il avait éliminé l'agent du chaos, sauvé George et libéré Miss Paix alors Paul le remercia par la pensée. Il voulut bouger pour se relever mais une décharge de douleur se répandit et en grimaçant, il ne bougea plus. Il avait tellement mal mais tant qu'il ne bougeait pas, son état ne pouvait pas s'aggraver. Mais il se sentait faible, nauséeux.

Mais, mine de rien les paroles de Mew résonnèrent longtemps dans sa tête. Quand il avait dit que la vie de George valait plus que la sienne, Mew avait rétorqué qu'il se trompait. Pourquoi avait-il dit ça ? Qu'avait-il de plus que son meilleur ami ? Si c'était la richesse, c'était nul de sa part de comparer leurs situations financières. Mais, au fond, Paul savait que les raisons de Mew n'étaient pas d'ordre matériel. Alors qu'est-ce qui le différenciait de George ?

Pendant qu'il ruminait toutes ces interrogations, il entendit des bruits de pas, accompagnés d'éclats de voix qui lui étaient plus que familières.

- Pauly, Georgie, Elo ! On est là on arrive !

Surprit, Paul tourna la tête violement et il vit John, Marc et tous les professeurs, devancés par Sire Angel qui couraient dans leur direction. Le garçon fut tellement soulagé de les voir qu'il ne pensa même pas à sortir une réplique du genre « Vous en avez mis du temps les gars ». Les muscles crispés du fils de Lugia se détendirent et aussitôt, les plaies sur son torse se remirent à saigner. Il poussa un grognement de douleur et de peur.

- Bon sang de Cornebidouille, qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?! Oh Pauly ! M'sieur Angel venez vite ! Il est blancs comme un Polagriffe, il a besoin de soin d'urgence ! T'inquiète pas mon pote, on est là, on va te soigner tout va bien… ILS VIENNENT CES SOINS OUI OU MERDE ??!!

Paul n'arrivait plus à identifier la voix qu'il entendait juste au-dessus de lui-même si les mots étaient marrants. Sa vue commençait également à se troubler. Il voulut dire quelque chose mais il n'avait même plus la force d'ouvrir la bouche.

« Alors, en fin de compte, je vais crever ? »Pensa-t-il, étrangement calme. « Bah, au moins mes amis sont hors de danger et c'est ce qui importe le plus… »

Il allait lâcher prise quand un voix explosa dans son crâne.

- Il est hors de question que tu meures aujourd'hui. Tu n'es pas destiné à ça ! Je ne te laisserais pas faire.

- Ta gueule, répliqua Paul d'une voix pâteuse, laisse-moi mourir tranquille…

- Euh, Pauly, tu es sûr d'aller bien ?

Surprit, il ouvrit les yeux et croisa le regard de John, de Marc et de Sire Angel qui le regardaient comme s'il était fou.

- Que quoi ? On est où ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

« Toi et tes amis êtes à l'infirmerie » répondit le vieil Absol d'une voix calme et soulagée.

Plus par réflexe qu'autre chose, Paul observa les lieux. Il se trouvait sur un lit d'hôpital, le bras gauche recouvert de perfusions de sang et d'autres liquides inconnus et un gros bandage sur le torse.

Paul voulut se redresser mais une douleur le traversa quand il fit un geste. Il gémit de douleur pendant que John se précipitait sur lui, alarmé.

- Hé mais t'es fou ? Faut pas que tu bouges sinon tes blessures vont se rouvrir. Ça fait des jours qu'on te remet du sang dans les veines, c'est pas pour qu'il s'en aille dès que tu sors de ton coma !

- Quoi ? Coma ? Combien de temps j'ai…

- Là ça fait 10 jours. George a reprit conscience il y a 3 jours mais il pourra pas quitter l'infirmerie avant une semaine et avec des béquilles. Quant à Elo…

- Est-ce qu'elle va bien ? Demanda-t-il.

En voyant le regard inquiet et gêné de ses amis, Paul sentit son cœur se serrer.

« Elle est en vie monsieur Lordiris. D'après ce que nous avons vu, Mew a utilisé son corps pour combattre et soigner le gros de vos blessures mais il a en même temps vidé le corps de Mademoiselle Distorsion de toute énergie. Elle dort même s'il lui arrive de reprendre légèrement conscience pendant un petit moment. Il lui faut du repos et d'ici un jour ou deux, elle pourra sortir. »

- Et pour son œil ?

« Malheureusement, nous n'avons pas pu soigner son œil. Si nous avions pu la traiter immédiatement après la blessure, il y aurait eu une chance mais là, il est tout simplement perdu. J'en suis navré… »

Paul n'écouta pas les excuses de Sire Angel. Dès qu'il sut ce qu'il devait savoir, il se coupa du monde extérieur, tremblant de tous ses membres. Elle était borgne maintenant ? Des larmes coulèrent sur ses joues mais il n'arrivait pas à savoir si c'était des larmes de colères ou de tristesse. Il aimait beaucoup l'élue de Mew et l'idée que son beau visage, certes imparfait, soit défiguré, il ne se contrôla plus. Une part de lui prit possession de son esprit et une seule idée resta en lui, comme gravée au fer rouge.

« Guéris-la. Guéris-la. »

Sans prendre attention aux protestations de la part de ses amis et du directeur, Paul arracha ses perfusions d'un geste sec et se mit debout. Il repéra Eloïse allongée sur un autre lit, endormie, un bandage sur son œil blessé.

« Guéris-la. Guéris-la. »

Il s'approcha d'elle, enleva le pansement révélant une cicatrice fine en forme d'arc de cercle parcourant son œil de haut en bas et, comme aimantées, ses mains se collèrent sur la blessure. Tout son désir, sa volonté et sa force partirent sur l'œil soi-disant irrécupérable.

Il fi abstraction des gens autour de lui qui essayaient de s'approcher de lui, qui reculaient à cause de la chaleur qu'émettait son corps, les protestations et les exclamations de peur qui parcourraient leurs esprits pour se concentrer sur l'unique chose qui avait de l'importance : Guérir Eloïse.

Sa volonté fut telle qu'une partie de son âme se détacha de lui pour donner encore plus de puissance à son sort de soin. Il ne sut combien de temps il passa ainsi mais soudain, il senti son esprit revenir, ses forces l'abandonner, une douleur fulgurante lui ravageant le torse, du sang chaud s'écoulant de sa poitrine…

Il tourna de l'œil et la seule chose qu'il vit avant de perdre connaissance fut l'élue de Mew qui ouvrait les yeux, ses deux yeux…