Le Choc des Cieux et de l'Infernal: Voyage à Kanto de pavaul

J'avais hérité du terrier de mes parents, dont ma mère s'était occupée seule après la disparition de mon père, et ce, jusqu'à ce qu'elle se soit faite attraper par un dresseur originaire de Bourg-Palette que j'avais une fois revu à Jadielle, mais sans ma mère. Elle avait du mourir au combat. Je pris une « feuille de dresseur » ainsi qu'une allumette et je la frottai. J'allumai la feuille de dresseur. Je me sentais bien. Très bien même. Je m'approcha de la feuille et inspira un grand coup, avant de me mettre à rire. J'étais au septième ciel. Cependant, la montée aux cieux fut suivie d'une chute en enfer. Je me mis à régurgiter mon dîner. J'avais mal à la tête. Ces feuilles avaient un effet des plus étranges. Je m'évanouis.

C'était Rachel. Elle était sur une butte parsemée de hautes herbes, entourée de sbires Roucool. Son visage était triste mais commença à se décomposer lorsqu'elle vit les Roucool manger l'un des siens.
Le Roucarnage s'approcha d'elle et demanda :
« -Alors, Rachel du clan Râteau, j'aimerai savoir si vous avez connaissance de l'Enfant des Limbes.
-L'Enfant des Limbes ? demanda Rachel. Qu'est-ce que c'est que ce charabia ? »
Le Roucarnage lui donna un coup d'aile
«-Ne faites pas l'ignorante. Nous savons que l'enfant des Limbes est parmi vous.
-Je vous assure que je ne le connais pas, se défendit-elle
-Très bien, je peux vous assurer que vous nous servirez de repas quand nous l'auront trouvé. En attendant, vous serez enfermée. »

Je sortis de mon coma et de mon terrier pour me rendre compte que j'avais dormi jusqu'à midi. Je rentrai dans le buisson, mais il y n'y avait personne. Où étaient-ils donc ? Dehors j'entendais des cris. Je partis en direction du Sud, où se trouvait l'Arbre-Palette. Je vis des Roucool voler en direction de là où j'allais. Je vis les corps inanimés de mes semblables. Heureusement, un petit groupe avait survécu, mais ils se repliaient tous en direction du buisson, guidés par Ramsès.
« Fuis, Rachid ! cria le chef du clan. Ils sont bien trop nombreux ! »
Nous nous dirigeâmes vers le buisson. Il restait Ramsès, Rafael, Ralph, Raoul, Ragnar, et Rayan. Raoul et Ragnar portaient Rafael, qui était beaucoup trop faible pour pouvoir courir. Des Roucool piquèrent dans notre direction.
« A neuf heures ! m'écriai-je. Un Roucool nous prends en chasse. ! »
Nous esquivâmes de peu l'assaut. Le buisson n'était plus qu'à quelques mètres. Je continuai de courir quand Ramsès s'arrêta net.
« Rachid et Ralph, restez ici pour protéger le buisson, ordonna-t-il. »

Ralph se tourna vers moi, montra les dents et se jeta sur moi.
«-C'est à cause de toi, tout ça ! s'écria-t-il
-Quoi ? répondai-je.
-Peu importe, tu vas mourir sur-le-champ. », cria-t-il
Je me débattis pour m'échapper mais Ralph était beaucoup trop lourd. Il arma une attaque Damoclès. Soudain, Roucarnage fondit sur lui et l'emmena dans se serres. Qui l'eut cru ? Je devais mon salut à un ennemi. Roucarnage était reparti avec une centaine de Roucool et une trentaine de Roucoups. Je retournai au buisson. Lorsque je poussai la feuille d'entrée, je vis le visage de Ramsès changer de mine.
« -Ou est Ralph ? hurla-t-il
-Il s'est fait enlever par Roucarnage, expliquai-je
-Tu n'as pas su le défendre ? demanda-t-il
-Il était en train d'essayer de me tuer, précisai-je
-Je ne m'attendais pas à ce qu'il nous trahisse, » soupira-t-il

Les femelles sortirent de l'abri sous-terrain du buisson. Ramsès reprit la parole :
« Conseil de guerre ! Rassemblez-vous tous ! »
Les femelles recherchaient leur compagnon parmi les rescapés. Seuls Ragnar, Rafael et Raoul revirent leur femme. Les autres mâles étaient morts au combat.
«-Ce matin, notre attaque contre l'Arbre-Palette a été un échec cuisant, résuma le chef. Les Roucool ont eu le temps d'aller chercher des renforts sur une autre route. De plus, les trois-quarts de nos hommes ont été tués par de puissantes attaques Rapace. Ils sont bien trop puissants pour nous. Cependant, tout ne semble pas perdu, car de puissants pokémon ont été relâchés dans la région hier soir. J'ai besoin de deux volontaires pour partir à leur recherche. Rachid, tu ne t'es pas battu ce matin. Tu pars donc pour cette mission. Je veux que tu choisisses quelqu'un pour t'accompagner dans cette quête.
-Rafael, choisis-je.
-Très bien. Rafael, tu partiras avec Rachid dès ce soir. »

Les derniers rayons du soleil éclairaient le ciel de Kanto quand nous prîmes la route. Rafael avait réussi à se remettre de ses blessures de ce matin. Il s'était fait arracher une partie de son oreille gauche et sa patte arrière-droite avait du mal à le soutenir. Cependant, il arrivait à garder une mine réjouie.
« -Je suis content de t'avoir choisi, dis-je. Tu es de bonne compagnie et tu cuisines très bien.
-Enfin, je suis un peu affaibli et un peu couard, précisa-t-il.
-Mais tu sais remonter le moral, ajoutai-je.
-J'essaierai, répondit-il »
Nous entrâmes dans la ville de Jadielle, réputée comme étant la « Ville verte ». Le centre pokémon semblait être l'endroit à éviter, à cause des dresseurs. L'arène également, bien que souvent fermée. Nous nous dirigeâmes vers la boutique pour grappiller quelques provisions. Il y avait beaucoup trop de dresseurs. Nous nous rendîmes dans le local à poubelles de derrière. Deux vendeurs discutaient avec des bâtons qui faisaient de la fumée dans la bouche devant une porte de sortie de secours. Étrangement, j'arrivais à comprendre ce qui se disait, alors que c'est normalement impossible pour les Rattata.
« -T'as entendu ce qui se dit ? dit l'un.
-Nan, répondit l'autre
-D'après les scouts, raconta-t-il, il y aurait un Florizarre dans la forêt de Jade.
-Sans blague ? rétorqua l'autre. T'imagines tous les gamins qui vont essayer de l'attraper ?
-Ouais. C'est dangereux pour les petiots, » conclut-il.

Entre-temps, Rafael avait trouvé un reste de fromage périmé et un quignon de pain rassis. Il ressortit de la poubelle avec et dit :
« -Ça m'a pas l'air mauvais. Il faudrait faire cuire tout ça pour ramollir le pain et rendre le fromage fondant.
-Mais comment on peut faire cuire ça ? questionnai-je
-Tu vois les bâtons qu'il y a dans la bouche des deux hommes ? dit-il. Ils sont brûlant. Nous pourrions peut-être les ramener afin de faire chauffer notre pain et notre fromage. Va les chercher. Pendant ce temps, je vais chercher du combustible.》 Je rentrai dans la gouttière et me fraya un chemin jusqu'au toit. Je sautai du toit en direction d'un vendeur et attrapa son bâton fumant et arriva au sol. Heureusement, je ne m'étais pas fait mal, puisque j'atterris sur le pied du vendeur, qui était assez mou. Je m'enfuis avec son bâton.
« Hé, ma cigarette ! » hurla-t-il

Il était très lent à la réaction, heureusement pour moi. Il me regarda m'éloigner Je vis Rafael avec quelques brindilles. Je le rejoignis avec une « cigarette » donc. Il posa les brindilles au sol, et j'allumai le feu. Il posa ensuite le pain et le fromage sur le feu. J'en pris un morceau. C'était délicieux. Au bout d'une minute d'attente, le pain et le fromage semblaient bons. Je l'enlevai du brasier et sépara le pain et le fromage en deux morceaux. C'était bon.