Un autre monde de Dagyne

Le jeune homme arriva en ville après plusieurs minutes de marche. Il portait une casquette rouge et blanche, une veste bleue avec en-dessous un tee-shirt blanc, un pantalon bleu ciel et des chaussures noires. Il avait également des yeux noirs et une chevelure sombre. Sur son épaule se tenait un petit Pokémon jaune électrique, d'humeur enjouée.

Sans le vouloir, il s'attira tous les regards des habitants.

« C'est lui ! C'est le Maître !

-Enchanté de vous rencontrer ! »

Mais il ne fit pas vraiment attention à toutes ces salutations de la part des villageois. Seulement en extérieur, paraître un minimum poli. Mais au fond, il n'en avait rien à faire. Ils représentaient tous un danger potentiel.

Finalement, il arriva devant la pâtisserie. Il savait qu'il avait toutes ses chances de trouver Leïa ici, en tout cas, d'après ce qu'avait dit Jules. C'est alors qu'à travers les vitres, il la vit dans les bras du pâtissier. Il garda son calme tant bien que mal et entra.


Max, encore tout retourné de ces quelques secondes intimes avec la jeune fille, leva timidement la tête vers le Maître.

« Je... Bienvenue, je ne m'attendais pas à vous voir ici. avoua-t-il.

-Et moi à voir Leïa dans vos bras. Mais soit, après tout. Leïa, qui est ce jeune homme ?

-Eh bien... c'est Max. Tu sais, celui qui envoi des gâteaux de temps en temps.

-Sache que pendant que tu étais ici, moi je te cherchais.

-Désolée Sacha. »

Le Maître de la Ligue soupira. Son Pikachu descendit de son épaule et commença à discuter avec Flamajou.

« Qu'importe, rentrons. Je suis sûr que des dresseurs ne vont pas tarder. déclara Sacha. »

Lui et Leïa commencèrent à s'éloigner. Et alors que Sacha s'apprêta à ouvrir la porte, Max pris le bras de la jeune fille, qui se retourna et le fixa dans les yeux.

« Tu reviendras vite ?...

-Bien sûr. promit-elle. Et plus vite que tu ne le penses. »

Elle l'embrassa, lui fit un petit clin d'œil accompagné d'un sourire en coin et partit à la suite du Maître, qui commençait à s'impatienter. Pikachu les suivit, heureux de s'être fait un nouvel ami. Le jeune pâtissier les regarda s'éloigner, un peu triste de la voir partir.

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Alex était assis en tailleur sur son lit et jouait avec son Linéon. Il venait de se laver et portait maintenant une veste noire entrouverte et un short blanc. Sa chevelure noire, qui était encore humide, brillait à la lueur du Soleil. Soudain, il se leva et jeta un coup d'œil par la fenêtre. Il aperçu une foule qui suivait deux jeunes gens. Mais il ne savait rien de l'importance qu'ils avaient et de leurs rôles dans la société.

Ne faisant plus attention à l'extérieur, il se remit à jouer avec son Pokémon. Soudain, il entendit un bruit et vit de la fumée s'échapper d'un bâtiment. Il jeta un autre coup d'œil par la fenêtre et vit que la foule se dirigeait maintenant vers le garage.

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Arthur sortit en toussotant du bâtiment. Quelques personnes s'approchèrent, histoire de savoir ce qu'il c'était passé.

« Rien de grave, rassura le jeune garagiste, juste un petit problème avec le moteur d'une bécane. Elle a décidé de tout cracher sur ma figure. »

Rassurée, la foule se dissipa. Arthur s'essuya le visage d'un revers de manche. Une simple erreur d'inattention, mais cela n'aurait jamais dû arriver. Mais elle hantait sa tête et ses souvenirs. Ressasser le passé lui avait laissé un goût amer en travers de la gorge. Il repensait à elle. Mais jamais il n'aurait osé espérer la revoir. Après tout ce temps, et il avait laissé très peu de traces et de pistes derrière lui pour qu'on le retrouve.

Il soupira un grand coup, se retourna vers la voiture ayant le capot ouvert et donna un coup de pied dans un pneu. Puis, il se remit au travail.

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Alex rappela son Pokémon et sortit du Centre Pokémon. Il marcha silencieusement dans la ville maintenant animée de par le retour du Soleil. Midi était passé depuis bien longtemps. Il arriva devant ce qui semblait être une crèche. Il regarda dans la cour et qu'elle ne fut pas sa surprise de voir un homme aux cheveux verts discuter avec un autre presque chauve. « Giovanni et Ghetis ?! Ici ? pensa-t-il. Qui plus est travaillant dans une crèche c'est... si étrange... ».

C'est alors que Ghetis aperçut le jeune voyageur. Il s'avança vers lui en sautillant joyeusement.

« Bonjour ! D'où venez-vous ? Puis-je vous aider ?

-C'est que je... vous travaillez ici ?

-Moi oui, mais ce cher Giovanni non. Il est bénévole – et très riche – et nous a fait don de quelques milliers de PokéDollars. Bien sûr, je lui suis très reconnaissant. expliqua Ghetis.

-Je vois...

-Mais je vois que vous êtes Dresseur de Pokémon ! Vous comptez affronter la Ligue ?

-N...Non. Je n'ai pas tous les badges et je suis juste de passage dans cette région. répondit Alex. »

Sur ces mots, il salua les deux hommes et continua son chemin. « C'est plus effrayant qu'étrange en fait... ».

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« Parle !! » vociféra Eliezer.

Il venait d'asséner un second coup au jeune homme en noir.

« Mais je ne sais rien ! Je suis nouveau, je ne connais rien du patron ! »

Eliezer assomma le membre de la mafia et cracha par terre.

« Ces sbires, tous les mêmes... »

Il en avait mis trois hors d'état de nuire grâce à son Brutapode. Il menotta le troisième et le jeta sur le dos de son Pokémon avant de partir au poste de police.

« Alors Eliezer, comment ça avance ?

-Plutôt mal Lieutenant. Je n'ai toujours aucunes infos sur le « patron » ni sur leur planque. Ce ne sont pourtant pas les premiers que je mets au frais.

-Ne t'inquiètes pas, je suis sûr qu'on y arrivera. Enfin, surtout toi. »

Jamais le jeune homme ne pourrai oublier le jour où ses parents perdirent la vie.

« Je juge de trouver le responsable et de lui faire avaler le plomb de mon revolver. »

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Elle attirait vers elle quelques regards sans le faire exprès. Sa chevelure bleue pouvait difficilement passer inaperçu, quoique avec les énergumènes de la ville, c'était presque banal. Vêtue d'une robe bleue surplombée d'une veste blanche, elle marchait d'un pas rapide vers le garage de la ville. C'était là qu'elle avait le plus de chances de le retrouver.

À peine arrivée, son cœur fit un bond dans sa poitrine. Même couvert de suies, de charbon ou bien entre mille, elle saurai toujours reconnaître celui qu'elle aime, que son cœur a choisi et qui l'a fait partir sur les routes. Un doute cependant l'envahissait. Était-ce bien lui ? Après tout ce temps ? Elle en avait parcouru du chemin, c'était indéniable. Le retrouver aujourd'hui semblait presque être un rêve.

« Arthur ?... » fit-elle d'une voix hésitante.

Il se retourna et ils restèrent ainsi à se fixer dans les yeux quelques secondes. Des larmes commencèrent à rouler le long de leurs joues. Arthur se leva, encore tout poussiéreux. Aria laissa tomber son sac au sol. Ils se ruèrent l'un vers l'autre avant de s'embrasser quelques temps. L'émotion passée, ils purent enfin s'échanger quelques mots.

« Aria je...je suis désolée j'aurais dû... j'aurais dû te dire et... »

La jeune fille déposa ses lèvres sur celle du garagiste encore une fois.

« Ce n'est pas ta faute... Après ce qu'il s'est passé, c'est compréhensible... Je suis tellement heureuse de t'avoir retrouvé.

-Si seulement tu savais à quel point je m'en veux... »

Aria serra Arthur fort contre elle. Celui-ci agrippa fermement les vêtements de la jeune fille alors que sa tête était posée contre son épaule.

« Tu ne vas... commença le garagiste.

-Non, je reste ici et on restera ensemble jusqu'à la fin des temps. J'en assez qu'on soit séparés. »

Arthur sourit et colla ses lèvres sur celles de son amoureuse. Quelques passants attendri les observèrent en silence, heureux pour le jeune couple.

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« C'est lui ma cible ? » demanda une jeune femme.

L'homme acquiesça. Puis, elle prit son arme et sortit aussi silencieuse qu'une ombre. À la tombée de la nuit, elle allait pouvoir reprendre son rôle de tueuse au profit de la mafia.