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L'élue de Safaia T1: 1ère année à l'académie des Gardiens de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 15/03/2015 à 00:31
» Dernière mise à jour le 08/05/2015 à 15:54

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Chapitre 25: une attente interminable
Le souffle calme d'Eloïse passait sous la gorge de George avec régularité. Elle s'était endormie 20 minutes auparavant et le jeune étudiant n'avait pas eu le courage de la réveiller.

« Elle a besoin d'échapper le plus longtemps possible à ce qui c'est passé »

Lui et elle avaient veillé toute la nuit assis sur un banc dans le couloir obscur et vide qui menait à l'infirmerie sans avoir penser une seule fois à repartir dans leurs chambres ou se lever chercher un truc à boire ou à manger, guettant la moindre réaction de la porte de l'infirmerie.

George soupira et, en prenant garde à ne pas réveiller sa petite-amie, posa sa tête sur le mur de marbre froid qui le stimula un peu et l'éloigna un peu du sommeil. Il avait du mal à garder les yeux ouverts mais les souvenirs de la nuit dernière l'empêchaient de tomber dans les bras de Cresselia, la déesse des rêves.

« De toute façon, avec ce qu'on a vu, je partirais plutôt dans les griffes de Darkraï. » Pensa-t-il avec une grimace.

Il repensa alors ce qui les avait amenés à camper devant la porte du centre de soin comme des emmerdeurs un jour de grève. La première partie de la nuit, le bal du nouvel an, avait été juste magique. En fait, Le jeune homme aurait casé cette soirée dans son top 5 des meilleures nuits de sa vie. Ils avaient même réussi, grâce à leurs Pokémons, à remporter le concours et avec, son voyage dans une région étrangère.

Puis, surgit de nulle part, un grand Darkubis gravement blessé avait surgit dans la salle en hurlant à la mort. Eloïse s'était immédiatement dirigée vers le Pokémon, se frayant un chemin entre les étudiants, les Pokémons et les meubles divers. La salle, elle, avait été plongée dans un silence insupportable, comme si le temps s'était figé : Personne n'avait bougé, émit le moindre son, comme si personne n'avait compris ce qui se passait. Et soudain, le cri de son amie avait retentit et brisé ce brusque moment de silence comme un marteau brisant un vitrail millénaire.

- DAK !!!

Ce simple éclat de voix avait relancé le temps et rendu la vie aux personnes présentes. Beaucoup d'étudiantes avaient hurlées, paniquées, les plus jeunes Pokémons avaient poussés des cris terrifiés. Les professeurs, aidés par leurs partenaires, plus âgés et plus expérimentés avaient tentés d'évacuer la salle le plus vite possible. Sire Angel, Les yeux emplis de peur, avait foncé vers le Darkubis et le corps (George en était quasi sûr) du mentor de sa cavalière.

Paul et Jane avaient été évacués avec les autres étudiants, entraînés par les disciples plus âgés. Malgré ça, le garçon aux cheveux noirs n'avait pas quitté son ami des yeux, inquiet, ne comprenant pas, dépassé par les évènements.

George, quand le cri d'Eloïse avait retenti, lui avait emboîté le pas. Il l'avait rattrapé très vite et l'avait empêché de toucher ou même d'approcher plus encore ce que le jeune apprenti gardien croyait être un cadavre en la retenant contre lui. Il savait par instinct que le voir empirerait son état, aussi, il la serra de toutes ses forces mais sans lui faire de mal. Elle avait immédiatement commencé à e débattre pour échapper aux bras de George mais finit par se coller contre lui et sanglota contre lui, le visage collé à son torse (Eloïse mesurait 1m68, George 1m85).

Sire Angel rejoint vite le Darkubis qui s'inclina difficilement, peinant à rester sur ses trois pattes. George avait reconnu le courage, la droiture et le respect qu'avait le Darkubis. Un tel dévouement aux gardiens malgré son état très noble et reflétait la cohésion de l'académie. Le Méga-Absol avait examiné à la fois le Pokémon ténèbres et le corps qui se trouvait dessus avant de pousser un soupir de soulagement et avait aussitôt hurlé de sa voix mentale :

« Appelez l'infirmière et tous les étudiants spécialisés dans les soins ! Nous pouvons encore lui sauver la vie ! »

George releva immédiatement la tête et Eloïse cessa ses pleurs.

- Dak est encore en vie ? Murmura-t-elle d'une petite voix.

George était tellement sous le choc qu'il n'avait put qu'acquiescer. Les questions fusaient dans sa tête comme les balles qui sortaient de ses flingues : Comment pouvait-il encore être en vie ? Que lui était-il arrivé ? Ou était le reste de son équipe (les gardiens faisaient rarement des missions seuls) ? Et surtout qui ou quoi avait pu le mettre en pièce comme ça ? On avait du mal à croire que la vie circulait encore dans ce corps (c'est dire qu'il était dans un mauvais état, George avait dû retenir un haut le cœur). De plus, ce mec, Dak, était un sixième année, un gardien confirmé au niveau de sa formation et il avait la réputation d'être un des meilleurs de sa génération, à la fois puissant et intelligent, fort et rusé. La perspective qu'une créature suffisamment puissante ou qu'une personne suffisamment forte et malveillante puisse massacrer les meilleurs futurs gardiens (surnommés à juste titre « la génération de la renaissance ») remplissait l'âme de George d'une terreur sourde, primitive, remontant à des temps immémoriaux.

Le couple avait suivi la cohorte des étudiants de soin et de Sire Angel jusqu'à la porte du centre de soin et ils eurent beau supplier le vieil Absol de les laisser entrer pour voir Dak, celui-ci était resté de marbre. La porte de l'infirmerie fut verrouillée et les deux jeunes durent se résoudre à attendre devant la porte, Eloïse refusant de partir sans nouvelle, bonne ou mauvaise et George n'aurait pour rien au monde abandonné son amie dans un moment pareil. De plus celui-ci était aussi curieux et inquiet qu'elle concernant le sort de l'élu d'Yveltal et, de toute façon, son esprit était bien trop bouillonnant et remplit d'interrogation pour qu'il trouve le sommeil. Enfin, c'est ce qu'il avait pensé cinq heures auparavant mais, maintenant qu'il voyait le soleil commencer à pointer le bout de son nez à travers les vitraux de l'académie, cette foutue porte qui demeurait désespérément close, Eloïse qui dormait tranquillement contre lui et ses yeux qui le piquait comme des centaines d'aiguilles, il commençait à regretter son oreiller et sa couette.

Mais, bien entendu, il était résolu à attendre. Il n'était pas du genre à se défiler, c'était un « homme » d'honneur qui avait des principes comme ne pas abandonner une amie toute seule sur un banc dans un couloir désert à 7h du matin à attendre la nouvelle de la possible mort de son mentor.

George bailla à s'en faire décrocher la mâchoire et commença à fermer ses paupières lourdes quand la fameuse porte s'ouvrit enfin et Sire Angel en sortit, le pas incertain et les yeux vides et ternes, sans la moindre lueur de vitalité. George se leva en prenant garde de ne pas réveiller Eloïse et alla voir le directeur.

Il s'inclina, la main à plat sur son cœur et demanda d'une voix rauque.

- Sire Angel... Monsieur... Comment va-t-il ? Est-ce qu'il va s'en tirer ?

Le vieil Absol fixa l'élu de Lugia d'un regard vide, comme s'il ne le reconnaissait pas. Puis, une lueur de compréhension apparut dans ses yeux rouges et il soupira.

« Je pensais que vous seriez partis vous reposer depuis le temps. Ça m'apprendra à sous-estimer la jeunesse. Rassurez-vous, monsieur Spirit, Dak s'en tirera et pourra sortir d'ici un mois ou deux si tout va bien. Il a de la chance d'être encore en vie et c'est miraculeux qu'il le soit en un seul morceau même s'il conservera des cicatrices dont une à l'œil gauche. Malheureusement, il n'a pas encore reprit conscience donc nous ne pouvons pas savoir ce qui lui est arrivé, à lui ou à son équipe. Il faut lui laisser le temps de reprendre des forces. Retournez dans vos chambre vous reposer. Je vais faire de même et ne vous inquiétez pas, s'il reprend conscience, vous serez les premiers avertis, vous et vos amis ».

Il n'en fallu pas plus pour que l'esprit de George s'apaise. Il s'inclina de nouveau pour témoigner son respect envers le vieux Pokémon, comme l'aurait un véritable gardien. Ce geste arracha un sourire à Angel qui ne put s'empêcher d'ajouter :

« Même si vous avez tendance à l'oublier, votre présence ici n'est pas due au hasard. Chacun d'entre vous a sa place ici et aura un rôle à jouer dans l'histoire de ce monde. Quel sera votre rôle et quelle sera son importance je l'ignore mais à votre façon, vous écrivez l'Histoire. Même ceux qui doutent... »

Et sur ces paroles énigmatiques, le directeur commença à s'éloigner doucement, en traînant les pattes, en direction de son lit. George ne tarda pas à suivre son exemple. Il prit Eloïse dans ses bras et repartit dans l direction du hall. Delà, il prit l'escalier menant au dortoir des filles. Le couloir qui y menait n'était pas recouvert de tableaux comme celui menant au dortoir des garçons mais de tapisseries retraçant l'histoire des gardiennes, légèrement différente de celle des hommes. Il n'était jamais vraiment venu dans ce lieu et il aurait, après les vacances, plus l'occasion de le faire alors il en profitait, malgré son épuisement qui se faisait sentir de plus en plus à chaque seconde. Quand il atteint enfin la chambre de sa petite amie, il la déposa tendrement dans son lit. Ses Pokémons, Kara et Sony, se précipitèrent sur le couple dès qu'ils les virent mais d'un regard, George les dissuada de la réveiller, ce qui les calma. Ils rejoignirent doucement leur dresseuse et s'endormirent à ses côtés.

Cette scène touchante illumina le visage de l'élu de Lugia d'un sourire attendrit et il sortit le plus discrètement possible. Ce fut le cœur léger qu'il traversa le pont de pierre pour rejoindre la porte possédant le symbole de Lugia pour accéder à sa chambre. Il posa la main sur la poignée et une étrange pensé vint à lui.

Sa chambre, comme tout ce qui appartenait à l'académie, était magique. Toutes les portes possédant le symbole d'un dieu fondateur de l'académie pouvaient déboucher sur la chambre d'un étudiant. Chaque étudiant possédait sa propre chambre et elle se trouvait dans un espace en dehors de l'académie tout en lui appartenant, ce qui confirmait l'origine magique de ce lieu. Aimant les énigmes, George adorait résoudre les mystères. Mais plus George tentait d'en savoir plus, le jeune apprenti admettait que tous les mystères concernant l'académie étaient nombreux, complexes et obscurs.

Mais une voix inquiète et légèrement ensommeillée coupa net les réflexions du jeune homme.

- Georgie ? Alors, comment il va ? Et elle ? Elle tient le coup ?

George se retourna vivement, les yeux écarquillés mais se détendit quand il reconnut Paul.

- Le mentor va s'en sortir mais il va mettre un moment pour se remettre et, à ce que j'en sais, il en gardera des séquelles toute sa vie. Quant à Elo, elle a été choquée mais quand elle saura qu'il est vivant, elle ira mieux. Là, elle est fatiguée, il lui faut se reposer. Après, on sera prévenu s'il y a du nouveau.

- Mais la garde est de mise ?

- La garde est de mise.

Pris d'un vertige soudain, George tituba et perdit l'équilibre mais fut retenu par son ami aux cheveux noir qui avait vu sa probable future chute.

- Eh bin mon gars, toi aussi t'es H.S, t'as vraiment besoin de te reposer. Attends, je vais t'aider.

Paul, en soutenant toujours son ami aux cheveux d'argent, poussa légèrement la porte de la chambre toujours entrouverte. Paul en profita pour découvrir la chambre de George. Paul préférait appeler ces endroits « derniers refuges » pour plusieurs bonnes raisons. Les chambres sont uniques et reflètent l'âme de la personne qui y habite. Quand on veut être seul, la chambre est le seul endroit vraiment sûr. Mieux encore, la chambre changeait d'apparence selon les goûts, et les changements de personnalité comme le vieillissement ou les traumatismes.

Celui de George témoignait de ses goûts et était plein de richesses tout en témoignant de sa modestie. Les murs étaient unis, d'une couleur gris sombre et décoré de plusieurs posters et affiches. Son lit était simple mais confortable. Il y avait une petite armoire qui stockait les rares vêtements dans un coin. Sur un meuble à côté du lit, il y avait un panier pour y accueillir Dhani, qui s'y trouvait et dormait profondément, de la bave coulant de son menton. Il y avait une grosse bibliothèque remplie à craquer de livres d'énigmes, d'encyclopédies sur la musique et de recueils de légendes en tout genre. Les posters représentaient des groupes de métal et de hard rock en tout genre ou représentaient des affiches de films d'horreurs.

Fasciné par le refuge de son ami, Paul le déposa dans son lit et commença à faire demi-tour quand la voix faible et ensommeillée de George atteignit ses oreilles.

- Paul... Je te remercie... tu es... un véritable ami... Je suis désolé de te demander ça mais... Tu peux assurer la garde pour... Moi ? Le temps que... je recharge mes batteries...

Paul se retourna, un sourire bienveillant sur son visage, qui adoucissait son visage d'une façon surnaturelle.

- Ne t'inquiète pas Georgie, je prends le relais. Je te préviendrais dès que j'aurais du nouveau.

Mais le souffle profond et régulier s'échappant de la bouche de son ami coupa sa réplique dans le lard.

« En tout cas, le punk s'en va quand tu dors »pensa Paul.

Il referma doucement la porte et se dirigea vers l'infirmerie. En parcourant les longs couloirs, l'adolescent eut une pensée nostalgique.

« Tout semblait tellement simple simple il y a un an. On était le JPG, on était à trois, tous ensemble, on n'avait pas tous ces ennuis comme aujourd'hui ».

George semblait voir ce qui c'était passé comme une catastrophe grave isolée, ce qui n'était pas le cas de Paul. Lui ne pouvait pas s'empêcher de voir plus loin. Une sorte d'instinct lui disait que cet événement était le premier d'une longue série tous plus terribles les uns que les autres. Une part primitive et ancienne de son esprit envisageait même la possible menace d'une guerre comme celles des temps anciens.

Dans l'histoire de l'académie, il n'y avait eu que deux grandes guerres mais chacune d'entre elles avait eu de terribles conséquences. La première fut une guerre entre les tous jeunes gardiens et les « adeptes de Lokthar », une secte redoutable qui avait plongé la région de Safaïa dans le chaos en tuant les rebelles par exécution publique et en instaurant l'esclavage. Longue et dure, cette guerre fut celle qui permit la création de l'ordre des gardiens et le début de la construction de l'académie. Ce fut le début d'une ère de paix mais la région des lacs de saphir mit plusieurs décennies à se remettre complètement et à se reconstruire.

La seconde, plus dévastatrice encore, se déroulant cette fois à Sinnoh, 700 ans après la création de l'ordre des gardiens, fut la chute du dragon Giratina et avec lui tous ses élus. Cette guerre fut tellement horrible que les gardiens de Safaïa porte encore des traces psychologiques de la chute de leurs frères. Le plus terrifiant dans cette histoire, c'est que, encore aujourd'hui, la cause de la corruption de Giratina est inconnue.

L'idée qu'une troisième guerre puisse voir le jour et que lui et ses amis se retrouvent à se battre le fit frémir. Tout ce qu'il voulait, c'était rester avec ses amis et échapper à son père, il ne voulait même pas combattre au nom des gardiens.

Quand il y repensait, pourquoi Lugia l'avait-elle bénie ? Pourquoi avait-il été béni d'ailleurs ? Il n'avait pas été sélectionné, il s'était infiltré comme un virus et s'était installé, y avait pris ses aises. Il était une anomalie et en fait, pour être honnête, il n'avait que faire de tous les honneurs des gardiens et de leurs serments. Il fanfaronnait sans arrêt sur la force et la noblesse de la reine des mers mais il n'en croyait pas un mot. Sa présence dans l'académie était une erreur, un accident.
Et ces visions ? Ces cauchemars ? Ses sentiments ? Son attachement involontaire envers certaines disciplines ? Et sa partenaire Mary ? Il n'arrivait pas à répondre à toutes ces questions et il ne croyait pas au hasard.

- Lugia... Pourquoi m'as-tu choisi ?

En entendant sa propre voix résonner autour de lui, il s'arrêta, surpris. Voilà qu'il se surprenait à parler tout seul à présent. Même si le couloir était vide à cette heure, Paul se fit violence.

- Je suis pathétique.

Et il reprit son chemin. Lorsqu'il parvint devant la porte du centre de soin, Paul l'examina de plus près avec détachement. Il n'y avait pas vraiment fait attention avant mais la porte était en bois et recouverte en partie de métal inoxydable, de l'or. Le travail avait été fait finement de manière à voir une déesse en haut illuminant des humains et des Pokémons souffrants et malades.

« Xernéas, la déesse de la vie et de la santé ».

Paul poussa légèrement la porte et entra dans l'infirmerie. Il identifia tout de suite le mentor de Miss Paix. Il le rejoignit et s'assit sur le tabouret à côté et l'observa.

Il était dans un sale état. Un de ses bras était emprisonné dans un plâtre comme une de ses jambes. Il avait un énorme bandage sur le torse et il avait quatre perfusions dont deux de sang reliées à son bras intact mais recouvert de coupures. Quant à son visage, il avait un de ses yeux gonflé comme une tomate écrasée, ses lèvres en miettes et un bandage recouvrait l'autre l'œil. Sa poitrine se soulevait discrètement mais sûrement, prouvant qu'il était encore en vie.

Paul resta fixement, observant Dak, emplit d'une certitude : Peut importait la validité de sa bénédiction, peut importait son destin au sein des gardiens. Il savait ce qu'il avait à faire. Aider ses amis, veiller sur le mentor de l'élue de Mew car malgré les apparences, elle était son amie et pour lui, ses amis étaient tout ce qui comptait.





Je suis désolée de vous annoncer ça maintenant mais bon je n'ai trouvé cette idée géniale que très récemment. Il y a quelques temps, j'avais énoncée l'idée que mes lecteurs (c'est à dire vous) puisse participer en tant que personnage dans ma fic. Eh bien, le chapitre suivant va partir de ça. En gros, j'aurais besoin que l'un d'entre vous m'envoie par MP sa volonté d'apparaître dans la fic pour le chapitre suivant. Ce sera le premier qui sera choisi.

Petite précision: ce personnage sera le premier de beaucoup d'autres alors ne soyez pas déçu si vous n'êtes pas choisi. Et ce personnage ne sera en AUCUN CAS un gardien alors pas la peine de me demander. Mais il ne sera pas non plus inutile. Voilà, à présent envoyer moi vos candidatures^^