Remémoration
"Votre compagne de cellule a dit que vous étiez malade James. C'est vrai?"
"Oui Monsieur."
Giovanni observa attentivement le jeune homme aux cheveux bleus assit devant lui. Il tremblait dans la crainte et ne semblait
pas très bien. Ses yeux semblaient mornes et il était terriblement pâle. Mais l'intérêt de Giovanni était égoïste. Si James mourrait il n'obtiendrait pas les informations qu'il désirait avoir. Il devait l'envoyer au docteur du Q.G et le questionner plus tard.
"Je n'ai pas été heureux du travail que vous avez fait pour moi ce matin." commença le boss froidement.
"Je suis désolé monsieur... la quantité d'observations était trop nombreuse. Peut-être que demain, je pourrais..."
"Non, demain ça ne va pas! J'ai besoin de réponses aujourd'hui!"
"Monsieur, je dois juste me reposer un peu, vraiment j'en ai besoin." plaida James.
Giovanni fit une pause pour considérer cela. Peut-être que ce garçon lui disait la vérité après tout. Cependant, son plan ne pouvait plus attendre...
"Vous ne m'écoutez pas James!" gronda t'il.
"Si Monsieur, mais..."
"Vous pensez que ce don vous rend spécial n'est-ce pas?"
James acquiesça.
"Bien, ça n'est pas vrai James. Ce don n'est pas un "don" du tout vous le savez?"
"Monsieur?"
"Jetez vous ça hors de l'esprit James. Vous ne vous souvenez pas de ce qui s'est passé dans le camp de formation? Vous
ne vous souvenez pas de pourquoi vous n'avez pas passés les examens finaux?!"
"Oui, j'étais malade et..." il s'interrompit.
"Vous n'étiez pas malade, James. Mes hommes vous ont conduits aux laboratoires et ils ont testé quelque chose sur vous."
"J'étais malade" dit il "Je me rappelle que la doctoresse s'est occupée de moi. Jessie est venue me rendre visite. Elle est
restée avec moi, c'était pourquoi elle a manqué les examens aussi."
"Nous avons effacés tous vos souvenirs à ce sujet après que l'expérience ait échoué. Le jeux de souvenirs que nous vous avons donné vous ont fait croire que vous avez été malade pendant deux semaines."
"Vous mentez! Jessie me l'aurait dit!"
"Jessica pense que vous étiez malade aussi. Nous lui avons seulement permis de vous voir pendant quelques minutes de
pause de l'expérience."
"Non!" répéta James. Giovanni devait lui mentir. Ces souvenirs de sa maladie, ils devaient être réels. La vue du futur était un don, ça le rendait unique. Giovanni était un menteur.
"Je ne vous pensait pas si borné James" continua Giovanni. Les yeux du jeune homme s'élargirent quand il vit la seringue
qu'il tenait maintenant dans sa main.
"Regardez, ce sérum a été inventé par mes scientifiques pour réagir avec le médicament que nous vous avons donné et
pour remplacer vos 2 semaines de faux souvenirs par vos souvenirs réels."
"Mes souvenirs sont réels!" cria James en reculant "Laissez moi!"
Giovanni s'avança vers lui "Vous êtes un imbécile, James. Laissez moi vous faire cette injection ou Jessie et Miaouss
souffriront."
"Vous ne pouvez pas continuer à me faire chanter Monsieur."
"Oh mais si je le peux, James" Giovanni recula, lui laissant croire qu'il pourrait partir. Au moment où le jeune homme prit un
pas en avant, il saisit son poignet.
"Monsieur, s'il vous plaît!" pria James en pleurnichant, mais avant qu'il ne se rende compte de quoi que ce soit, il était déjà
trop tard. Giovanni injecta la substance dans son poignet. Il pleurnicha lamentablement alors qu'une décharge de douleur glaciale traversa son corps. Quand Giovanni retira l'aiguille il tomba à genoux, respirant lourdement. Le boss appela deux de ses gardes pour le reconduire à sa prison.
************
Flash back
"James Morgan?" demanda l'agent de la Team Rocket en tenue noire au jeune homme endormit devant lui en le secouant brusquement. Il entrouvrit ses yeux puis il inclina sa tête et se releva lentement. "... Oui?"
"Vous devez vous rendre au bâtiment principal dans une heure." dit le rocket en tenue noire en remettant à James une feuille
avec quelques instructions.
"Pourquoi?" demanda James nerveusement.
"Je ne peux pas vous le dire." déclara l'agent en tenue noire en partant. James baissa son regard vers les papiers et fronça
ses sourcils. Les ordres étaient simples mais ils ne signifiaient pas grand chose. Il devait dire à l'instructeur de son groupe qu'il ne se sentait pas bien et ensuite, quand les autres commençaient leurs examens, il devait se rendre au bâtiment principal. Il ne devait dire à personne où il allait.
James soupira. Il ne savait toujours pas pourquoi il avait été coupé du reste des autres agents en formation. Il s'était
seulement joint à cette organisation à cause de Jessie et maintenant il supposait que le boss projetait de le virer. Il entendit d'autres garçons revenant à la tente pour le petit déjeuner et il se recoucha dans son lit.
Le camp de formation était dans un parc derrière la base et la plupart des sections différentes se trouvaient séparées par
des tentes énormes. Les secteurs d'adaptation étaient deux petits chalets en bois, un pour les garçons et un pour les filles. La section des filles était dans un terrain environ 10 minutes plus loin. James voyait seulement Jessie et son amie Cassidy quand elles se glissaient au camp des garçons pour lui rendre visite ainsi qu'à Butch. Il pouvait honnêtement dire qu'il n'aimait pas Butch. Ce type l'ennuyait la plupart du temps; il ne ratait pas une occasion pour lui donner un bon coup de poing
non plus. Si tous les garçons lui donnaient des moments difficiles, Butch était celui qui lui donnait les moments les plus durs. James souhaitait plus que tout que Butch le laisse tranquille. Il ne savait même pas pourquoi ce garçon lui donnait son attention. Il supposa que c'était parce que la meilleure amie de Butch était amie avec Jessie.
Il put entendre d'autres garçons s'approcher et il tira sa couette sur lui, se remémorant ses instructions.
"Que fais tu toujours couché?!" demanda Butch.
"Lève toi petit bâtard paresseux!" cria un autre garçon.
"Je ne me sens pas bien" murmura James, choisissant d'ignorer les autres insultes.
"Qu'est-ce que tu as?"
"La grippe je pense."
"Ok, je dirais à l'instructeur que tu es malade." dit Butch enfin. James était sûr qu'il lui mentait mais ça n'importait pas
vraiment.
"Merci." murmura t'il, toussant faiblement dans une tentative de rendre ses dires plus véridiques. Les autres garçons
partirent assez rapidement, ne voulant pas attraper ses microbes.
James attendit environ une heure avant de s'habiller et de se diriger vers le bâtiment principal. Il était effrayé mais il ne comprenait pas pourquoi. Peut-être parce qu'il pensait qu'on allait le virer et lui dire quel échec il était.
"Oui?" demanda la femme derrière le bureau tandis qu'il entra dans le bâtiment principal. Ce bâtiment était en quelque sorte
un hôpital où l'on soignait les agents malades et blessés.
"On m'a dit que je devais venir ici ce matin" répondit James à la réceptionniste. Elle le regarda attentivement derrière ses lunettes noires et fronça ses sourcils légèrement. "Ok; comment vous appelez vous?"
"James Morgan."
"Quel est votre numéro d'identification?"
"77628"
"Très bien, vous pouvez aller à droite au fond du hall. Le patron vous rencontrera là bientôt."
"Vous savez pourquoi?"
"Regarde moi bien, Gosse. Est-ce qu'il semble que je le sais? Je dois juste vérifier ton nom et ton numéro d'identification sur l'ordinateur, c'est tout. Je suis sûre que le patron t'expliquera tout."
James savait qu'elle ne serait pas d'une grande aide et il s'avança dans le hall. Il frissonna légèrement avec crainte et finalement il s'assit sur une chaise en bois quand il atteignit la pièce au bout du hall et il soupira fort.
Il se sentait abandonné. Il pouvait entendre les voix des autres stagiaires grâce à la petite fenêtre qui se trouvait au dessus
de lui. Le premier examen allait commencer maintenant. Il se demanda brièvement s'il raterait tous les examens. Il pensa à l'horaire qu'on lui avait donné. Il se demanda s'il raterait l'examen de pratique des armes. Les tirs se faisaient juste sur des roucouls en argile mais le fait de tirer le rendait toujours malade.
"James Morgan?"
"Oui?" Il se tourna en direction de la voix. Il s'était attendu à voir le boss et non pas une grande femme mince dans un
manteau de laboratoire. Ses cheveux châtains foncés étaient attachés par une broche au sommet de sa tête, elle portait des lunettes et derrière il pouvait voir une paire d'yeux noirs froids.
"Bon vous êtes à l'heure. Maintenant suivez-moi s'il vous plaît."
Elle ne prit même pas la peine de se présenter. James regarda le badge blanc épinglé à son manteau. Il y faisait inscrit "Jill"
et il y avait un numéro par dessous. Il se tint de près derrière elle jusqu'à ce qu'ils aient atteint la salle d'hôpital, ne voulant pas avoir des ennuis. Celle-ci était apparemment déserte. James se demanda où se trouvait la doctoresse habituelle du camp de formation. Il l'aimait beaucoup.
Il avait rencontré cette dame un jour où un autre type dans son groupe avait eu un accident avec une des armes à feu. Il avait tiré dans son pied et la doctoresse avait dû être appelée. Cette jeune femme portait des cheveux oranges brillants qui tombaient lâchement en bas de son dos et qui correspondaient à une paire d'yeux bruns chaleureux. C'était une personne très compatissante et elle s'était fâchée sur Giovanni pour avoir permis aux jeunes recrues de recevoir une formation avec des armes à feu si tôt.
"James" demanda Jill brusquement "Est-ce que vous m'avez écouté?"
"Non" répondit-il rougissant.
"Bien, je vais vous le répéter de nouveau alors; Giovanni a une conférence donc nous devrons commencer la procédure
sans lui."
"Procédure? De quoi parlez vous? Je pensais qu'il voulait me virer."
Jill roula ses yeux "James, vous êtes vraiment aussi stupide que ce que Giovanni a dit! Étant donné que vous n'êtes
d'aucune utilisation pour la Team Rocket nous avons inventé une façon pour nous d'obtenir de votre part tout ce que nous désirons."
"Je ne comprends pas."
La jeune femme soupira. "Je ne m'attendais pas à ce que vous ayez si peu de jugeote. Maintenant tout ce que vous devez
faire et de vous coucher sur ce lit et de ne faire aucun bruit." Jill dirigea une main vers un petit lit au coin de la salle.
"Ok." répondit James en s'approchant lentement du lit. Il commençait à se sentir de plus en plus effrayé. Ce lit n'avait aucun
drap ou couette. Juste un oreiller et un matelas. Il hésita légèrement "Qu'allez vous faire?"
"James il est meilleur que vous ne posiez pas de question. Giovanni aura une conversation avec vous un peu plus tard. Pour
le moment il est préférable de faire ce qui vous êtes demandé." La voix de Jill avait un ton presque menaçant. Il ne voulait pas faire ce qu'elle lui disait sans quelques explications mais il ne voulait pas se faire gronder par le boss. Il se coucha et soupira malheureusement.
Que pourrait-il lui arriver de bien mal? C'était peut-être une visite médicale... Il espéra que oui.
Tout à coup, il remarqua que Jill remplissait une seringue avec un liquide bleu.
"C'est pour quoi ce machin là?" demanda t'il nerveusement.
"Juste un petit quelque chose pour vous faire dormir." répondit Jill en s'approchant.
James s'assit "J'ai la phobie des aiguilles."
"Arrêtez de geindre." gronda le jeune femme en attrapant le poignet de James fermement et en approchant l'aiguille.
"Ne vous inquiétez pas, ça ne vas pas vous faire trop mal..."
Elle eut raison. James ne sentit pas beaucoup de douleur, juste une fatigue immense. Il ferma ses yeux contre sa volonté et
s'endormit rapidement.
************
"Il dort toujours?"
"Je pense Monsieur mais il ne va plus tarder à se réveiller maintenant."
"Nous avons besoin de plus de temps Jill."
"Nous ne pouvons plus lui donner de sédatifs. Je suggère que nous attendions jusqu'au matin."
"Nous ne pouvons pas attendre. Cette histoire de grippe ne tiendra pas longtemps. Commencez la procédure maintenant."
"Monsieur, il est déconseillé..."
"Nous devons le faire maintenant, Jill!"
James ouvrit ses yeux. La pièce était tachée et tournait lentement autour de lui. Il voulu se déplacer mes l'effet des
médicaments l'en empêchait.
"Monsieur, il se réveille. Le faire maintenant serait inhumain."
"FAITES LE JILL OU IL SERA LA DERNIÈRE CHOSE QUE VOUS VOYEZ!!!"
James tressaillit au son des cris. C'était son patron mais de quoi parlait-il? Il essaya de parler mais il ne pouvait pas se concentrer sur ce qu'il voulait dire. Au lieu de cela, il essaya de se déplacer mais un paire de mains le retinrent.
"James, restez couché." commanda Jill. Il ne compris pas. Qu'est-ce qui se passait? Il pouvait la sentir à son côté maintenant.
Alors il sentit une douleur vive à l'endroit où elle avait planté l'aiguille auparavant. Il pleurnicha et essaya de regarder les alentours pour voir la chose qui l'avait blessé mais c'était impossible, il était toujours trop faible.
"Monsieur, il est presque entièrement éveillé" protesta Jill de nouveau "Je pense vraiment que nous ne pouvons pas..."
"J'ai attendu presque une semaine, Jill! Nous devons le faire maintenant!"
Une semaine? Il avait dormi pendant une semaine? Pourquoi? Qu'est-ce qui lui arrivait, Ça devait être un rêve. Oui, il rêvait.
"Très bien monsieur."
James était conscient que son poignet était engourdi. Bientôt l'engourdissement traversa son bras jusqu'à ce qu'il atteigne sa poitrine. Il commença à s'affoler alors que cet engourdissement saisit son coeur et ses poumons rendant sa respiration difficile. Il haleta et lutta dans la terreur en commençant à perdre tout souffle. Jill le tenait toujours couché mais elle ne comprenait pas, il ne pouvait plus respirer! Qu'est-ce qui se passait? Pourquoi lui faisaient-ils cela? James pouvait aussi sentir un bourdonnement étrange dans sa tête. Ça augmenta bientôt et il commença à souffrir énormément. Il prononça un cri à peine audible de douleur et regarda désespérément la femme qui lui faisait cela. Elle pourrait l'aider à faire partir cette douleur si elle le voulait. Avec sa dernière once de force, il saisit la chose dans son poignet qui causait sa douleur, s'il l'arrachait alors que peut-être la douleur s'arrêterait. Il l'arracha rapidement avant que le boss ou Jill ne puissent réagir. La douleur ne s'arrêta pas, elle grandit par dix fois. Il cria puis il s'évanouit...
************
"Comment va t'il Line?"
"Il est toujours très faible. Ça grippe est vraiment forte."
"Mais il ira mieux, n'est-ce pas?"
"Il sera en pleine forme après un bon repos."
"Les examens... ça n'est pas grave si nous les manquons?"
"Giovanni m'a dit que James et vous, vous ne devez pas les prendre."
"Jessie...?"
"James?! Ça va?!" pleura Jessie courant à ses côtés.
"Non" chuchota t'il dans la douleur "Ils m'ont fait quelque chose. Cette chose..." Il saisit le tube dans son poignet qui était reliée à une sorte de perfusion avec un liquide bleu à l'intérieur.
"James ne le touche pas" dit la sympathique doctoresse, Line fermement. La dernière fois tu t'es presque tué. C'est un nouveau médicament que la Team Rocket a développé en laboratoire avec lequel nous combattons ta grippe."
"Jessie..." pleura James "Tu dois m'aider, ils me font quelque chose."
"James tu es malade" chuchota t'elle, prenant sa main dans la sienne "Ça ira bien. Line a dit que tu devais juste te reposer."
"Non!" cria t'il avec des larmes dans les yeux "Jessie, tu ne comprends pas."
"Jessica, je pense que vous devez nous laisser un peu de temps" dit Jill en entrant dans la pièce. "Il n'a pas beaucoup de sens à l'heure actuelle. Il perd un peu la tête à cause de sa fièvre, revenez cet après-midi."
"Jessie!" pleura James, s'accrochant à sa main en vain "Ne me laisse pas, je t'en prie!"
"James, tu dis des bêtises à cause de ta grippe" dit Jessie, retirant sa main de la poigne de son meilleur ami.
"Si tu me quittes alors quelque chose va m'arriver!" pleura t'il.
"Oui, nous enlèverons la perfusion" dit Jill tranquillement.
"James, je te promet que rien ne t'arrivera" dit Jessie en se tournant pour partir. Alors, le regardant une dernière fois elle chuchota en pensant qu'il ne pouvait pas
l'entendre, "Je t'aime."
Et la jeune fille disparu. James regarda Jill. Elle se moqua de lui tandis que Line retira l'aiguille de la perfusion de son poignet.
Jill enveloppa l'endroit endolori dans un bandage avant de parler de nouveau.
"James, assieds toi et met cela" dit-elle en le tutoyant et en lui jetant quelques vêtements. "Giovanni sera ici bientôt."
"Le boss? A quoi bon?" demanda t'il faiblement. Maintenant que la douleur était partie avec la perfusion il avait toujours un bourdonnement faible dans la tête et il lui semblait que sa maladie n'était pas encore passée.
"James, cesse de poser des questions et change toi!" répondit Jill durement. Alors elle s'éloigna avec la doctoresse, le laissant seul. Il pût entendre une clef tourner dans la serrure tandis que l'on fit claquer la porte. Il n'y avait aucune sortie. Il décida de se changer. Les vêtements que Jill lui avait donné étaient minces et en coton.
Il n'y avait aucun marque dessus mis à part un petit R rouge brodé dans le coin supérieur.
Il plia la tenue d'hôpital qu'il avait porté et la mis sous le lit puis il regarda les alentours cherchant une sortie possible. Il n'y en avait aucune, même les fenêtres étaient verrouillées. Il remarqua un bloc note posé à côté d'une machine. Ignorant son vertige il la prit et la lu:
"TM vue du futur, expérimentation numéro 2b19 soumise." James pâlit en lisant le reste. Ce TM de la vue future pouvait être transféré dans les êtres humains. Les tentatives avaient échoué jusqu'à' il y a quelques semaines quand le calepin du dernier scientifique avait été découvert. Le TM pouvait être alimenté dans une personne via une veine dans leur poignet. Contrairement à l'effet qu'il avait sur les pokémon, il ne pouvait pas seulement montrer les futurs attaques mais il pouvait montrer à la personne qui l'avait reçu tout ce qu'il voulait."
"Je vois que vous avez déjà lu ma petite note."
James fit claquer le bloc notes sur le bureau et se tourna pour faire face au mauvais patron de la Team Rocket.
"Cela?" il indiqua le baxter ou s'était trouvé le liquide bleu qui avait été injecté dans son corps. D'après la note, s'il rejetait le TM, il mourrait. James tomba à genoux et éclata en larmes. Qu'avait-il fait pour mériter cela?
"Ça... ça va me tuer?"
"Vous avez été sous sédatif pendant toute la semaine jusqu'à ce que le TM soit absorbé dans votre circulation sanguine.
Cependant vous vous êtes réveillé trop tôt et la dernière dose a dû être administrée tandis que vous étiez éveillé." Giovanni s'approcha du jeune homme "Mais regardez James, vous n'êtes pas mort. Je pense que vous allez survivre."
"Pourquoi êtes vous ici?"
"James, si je vous ai donné ce cadeau c'est pour une bonne raison. Je veux que vous restiez à mon côté pour utiliser votre pouvoir quand je vous le demanderais."
"Je n'ai pas de pouvoir" répondit il.
"Nous verrons" Giovanni s'assit sur le lit "James, je vais vous faire quelques tests. Vous ne devez pas être effrayé. Je sais que tout ce qui s'est passé durant ces derniers jours vous a terriblement effrayé et je m'en excuse sincèrement."
"Tests? Quelle sorte de tests?"
"Bien je vais me battre contre le leader d'une arène. Je veux que vous voyez le résultat du combat pour moi. Fermez les yeux, concentrez vous et dites moi ce que vous voyez. Le match aura lieu dans mon arène dans une heure. et je commence la bataille avec un grolem."
"Je veux voir Jessie."
"Vous la verrez après, James."
"Monsieur, je ne comprend pas."
"Fermez les yeux et dites moi ce que vous voyez."
James fit ce qui lui avait été demandé mais tout ce qu'il pu voir fut juste quelques petites taches de lumière dansant devant ses yeux alors qu'il les fermait trop longtemps."Rien." chuchota t'il, ayant peur de la réaction du boss.
"Ça va James" dit Giovanni presque avec bonté "Vous êtes fatigué. Je reviendrai demain."
Tandis qu'il dit cela, Jill revint. Giovanni s'approcha d'elle et lui chuchota quelque chose. Elle acquiesça et Giovanni partit.
"Pourquoi avez vous fait cela?" demanda James.
"J'ai mes raisons" dit Jill prenant une nouvelle seringue "Allez vous semblez fatigué, retournez dans le lit."
"A quoi ça va vous servir?" exigea il, indiquant la seringue.
"Cela?" demanda la jeune femme en saisissant son bras pour lui injecter "C'est juste pour faire venir pour de vrai le petit virus de la grippe. Ça vous donnera une température douce et de la fièvre. Je ne m'attends pas à ce que vous soyez très éveillé la prochaine fois que le boss viendra."
Elle eut raison. Les jours suivants tout sembla embrouillé dans l'esprit de James. Il remarqua plusieurs fois l'arrivée de Jessie, il essaya de lui demander de l'aider mais elle ne l'écoutait pas.
"C'est dût à la température, James" répétait-elle à plusieurs reprises "Mais je suis là, tu ne dois pas avoir peur."Mais il avait peur. Giovanni vint presque chaque après midi et essaya de lui faire voir ce qu'il ne pouvait pas voir. James essaya à plusieurs reprises sans succès. Le boss fut agréable d'abord mais bientôt, sa patience le quitta et il se fâcha. Il fut giflé une fois. Il y aurait eu plus de coups si Jill n'avait pas arrêté Giovanni.
"Si vous le frappez alors il aura des marques!" cria t'elle "Comment l'expliquerions nous?"
Alors un jour, Giovanni ne vint pas. James se sentait mieux et il songea de nouveaux à des moyens d'évasion mais à ce moment, Jill entra dans la pièce. "L'expérience est terminée." dit-elle simplement.
"Vous me laisserez partir?"
"Dans quelque temps oui. Reposez vous seulement, James. Quand vous vous réveillerez, ce cauchemar sera terminé pour de bon."
************
James dormi quelque temps et quand il se réveilla, Jessie était à côté de lui. "Comment te sens tu maintenant?" demanda t'elle doucement.
C'était drôle, il ne se sentait plus malade du tout. Il ne pouvait pas croire qu'il avait manqué tous les examens.
"Mieux" dit-il en s'asseyant et en frottant ses yeux. Line leur sourit avec bonté.
"Vous nous avez inquiétés James" dit-elle doucement.
Il fronça ses sourcils, il se rappelait être tombé malade mais pour une raison qu'il ignorait il lui semblait que ses souvenirs étaient troubles. "Le boss a dit que nous sommes de vrais agents maintenant. Nous partirons en mission dans quelques mois." dit Jessie sympathiquement.
"Giovanni pense que vous serez de bons agents" ajouta Line.
"Ah oui?" demanda James incrédule.
"Oui idiot!" dit Jessie en souriant "Allez viens maintenant. Il y a une party dans le hall principal."
Elle prit sa main et les 2 amis quittèrent la pièce en courant. Les 2 semaines de cauchemar n'étaient même plus un souvenir éloigné dans l'esprit de James. Il semblait que rien ne s'était jamais passé.
à suivre...