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Pokémon [Recueil de poèmes] de M@xime1086



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Informations

» Auteur : M@xime1086 - Voir le profil
» Créé le 15/12/2014 à 17:29
» Dernière mise à jour le 27/02/2016 à 14:56

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La seconde maison
[size=5]L[/size][size=5]a seconde maison[/size]

Pour le site et pour tous ses membres...
C'est ici que je me suis arrêté un soir d'hiver
Pour trouver refuge, échapper aux Sevipers
Dont les morsures déchiraient ma peau trop fragile
Car adolescent encore, je cherchais mon asile.

Je marchais, solitaire, écoutant dans la nuit
Des Pokémon fatigués les insondables cris ;
Levant la tête pour jeter ma première plainte
Des Noarfangs entrevus, ma voix s'est éteinte.

Entre les sapins ensommeillés je distinguais
D'une position d'un Cornèbre la divine paix.
Au devant de moi, un mignon Stalgamin
Jetait de la neige fine qui s'envolera jusqu'au lendemain.

Sur un panneau était écrit en lettres effacées
Une phrase qui semblait seule et abandonnée :
"Vous êtes arrivé dans votre seconde maison" ;
En face de moi s'étendait un champ d'Heliatronc.

A chaque pas, un de ses Pokémon toujours souriant
S'inclinait. Chacune de ces révérences m'amenait au devant
D'une porte dorée qui s'ouvrit à mon passage ;
Je vis alors, à la lueur des étoiles, tous ces visages.

Aucun d'eaux n'était hostile à mes yeux ;
Tous me regardaient et j'étais enfin heureux.
Ils représentaient ce que je recherchais avant tout :
Des amis, une famille, tout un ensemble de merveilleux bijoux.

Je m'asseyais et je les écoutais parler
De leur passion, de leur amitié,
Envers ces créatures que l'on appelle Pokémon
Et qui chaque jour davantage nous étonne.

L'un possédait un Kabutops, une autre un Massko
L'une aimait un Tiplouf, l'autre un Cadoizo,
Et tous, amis malgré cette grande différence
S'avançaient pour sceller leur mutuelle confiance.

Leurs sexes, leurs âges, tout les séparait ;
Pourtant une unique passion les unissait.
La chaleur du foyer réchauffait mes muscles endoloris ;
Cette nuit je m'en souviendrai car je m'étais bien endormi.

Les Sevipers qui dévoraient des yeux la scène
Furent chassés car ils exprimaient à mon égard de la haine ;
Une fois que la porte fut refermée
Je soupirais ; j'étais enfin en sécurité.

Parfois les habitants de cette maison se disputaient.
Ils jetaient des mots injustes qui s'évaporaient,
Comprenant ou non le mal qu'ils se faisaient,
Et, attendant que la nuit tombe, se réconciliaient.

Cette grande maison abritait beaucoup de monde ;
Certains déménageaient et d'autres s'installaient tels des ondes
A contre courant. Quand un habitant pointait le bout de son nez
On se précipitait, espérant qu'il resterait pour une longue durée.

On pouvait se promener dans de vastes galeries
Éclairées par le génie de certains qui partageaient ainsi leurs vies.
Libres à nous de lire les aventures d'héros légendaires
Soit les plaintes ou les moments de joie de nos frères.

Ainsi la vie m'a séparé plus d'une fois
De mon asile où je suis toujours revenus avec foi.
Parfois je jette encore des regards sur cette cheminée
Qui autrefois m'a réchauffé ; et je peux y lire, en lettres d'or gravées

Cette devise qui sonne à nos oreilles comme une vérité :
"Libérez votre esprit". Je pense que tous l'ont fait au moins une fois dans leur vie, dans notre communauté.