Avant d'être un champion de popolin

1. L'événement de la nuit

Alors qu'ils volaient côte à côte, Nirondelle et Airmure voyaient arriver de gros nuages noirs. Une tempête s'annonçait. Airmure décida d'attendre les premières gouttes de pluie pour se poser et se mettre à l'abri. Il estima qu'il leur restait un ou deux jours de vol, pas plus. Cela faisait déjà trois jours qu'ils parcouraient les cieux en direction du nord. Et chacun de ces jours, des événements spéciaux se sont produits : d'abord l'attaque des Mangriffs, puis le combat avec les Sévipers et enfin le duel entre Brasegali et Hariyama. C'est ce dernier événement qui troublait l'oiseau de métal.
Un éclair le fit sortir de ses pensées. Nirondelle se blottit contre lui. Ce petit devra vaincre sa peur des orages s'il voulait devenir un champion. Mais çà sera bien difficile pour lui. Airmure en avait conscience. La pluie se mit à tomber tout d'un coup. Nirondelle et Airmure se nichèrent dans le creux d'un arbre. La nuit promettait d'être longue.
En plein milieu de la nuit, Nirondelle ne dormait toujours pas. Il regardait le ciel avec inquiétude. Ces éclairs, ne sachant pas pourquoi, l'effrayaient. Il y avait une telle puissance dans ces rayons lumineux, une telle énergie ! Et si l'un d'eux s'abattait sur lui, qu'allait-il arriver ? Soudain, un mouvement au sol lui fit tourner la tête en direction d'un buisson. Une tâche noire en sortie en courant. Ce petit Medhyena avait l'air affolé. Il regarda derrière lui tout en continuant de courir. Il se prit les pattes dans une racines et tomba. Puis Nirondelle vit un mouvement venant du buisson. Il regarda dans cette direction et vit des yeux rouges qui transperçaient le feuillage. Des yeux rouges et sans pupilles... Alors le pokémn sortit de sa cachette. Il fonça droit sur le petit chien apeuré. Son corps étant noir, seuls le sourire jaune et les yeux rouges du pokémon obscure se voyaient dans la nuit. Le Medhyena poussa un cri. Nirondelle ne put assister à cette scène sans agir. Il sauta de son perchoir, tandis qu' Airmure se réveillait, dérangé par tout ce remue-ménage. Le petit oiseau se posa entre Medhyena, toujours couché sur le sol, et le méchant pokémon. Celui-ci stoppa sa course en voyant le nouveau venu. Après la surprise, le sourire de ce pokémon se fit plus grand, ce qui le rendit encore plus effrayant. Des rayons jaunes commençaient à s'agglutiner autour de lui. Une boule d'électricité se formait petit à petit entre ses mains. Puis il relâcha l'énergie accumulée en un rayon électrique en direction des deux petits pokémons sans défenses.
Airmure allait plonger pour sauver son protéger et son nouvel ami, lorsque un Grahyena sortit de nulle part attrapa Medhyena par la peau du cou. Un autre sortit à l'opposé et attrapa Nirondelle de la même façon. Le rayon d'énergie se fracassa contre un arbre, ratant sa cible. Branette était furieux. Les Grahyenas s'étaient évaporé dans la nature avec ses deux proies. Malgré cela, il resta à sa place, sans bouger. Airmure n'avait pas eu le temps de voir dans quelle direction se dirigeaient les Grahyenas. Ce qu'il remarqua, c'est la réaction du Branette. Il ne bougeait pas. Normalement, il aurait dut essayer de retrouver sa proie, ou au contraire disparaître, bredouille. Mais il n'en fit rien. Airmure sauta donc de son perchoir pour se poser devant le spectre. Celui-ci leva la tête vers l'oiseau. Aucune pupille ! Airmure se mit en position de combat. Cette fois Branette ne perdit pas de temps : en s'élançant vers Airmure, il disparut pour réapparaître juste devant lui et lui asséna un « point ombre » assez puissant pour jeter Airmure au sol. L'oiseau se releva et chercha son adversaire. Il avait disparut. Une lumière sur sa droite attira son regard. Il fut touché dans la seconde suivante par un « fatal-foudre ». Reprenant ses esprits, Airmure pouvait voir le léger sourire sur les lèvres de Branette. Il décida d'attaquer. Il fonça sur lui, le bec en avant. Branette disparut au moment où l'impact aurait dut avoir lieu. Malheureusement, l'oiseau de métal s'écrasa contre un arbre robuste. Lorsqu'il se releva, il chercha Branette. À première vue, il avait encore disparut. Mais son regard perçant lui permit de voir Branette allonger au sol. Ses yeux fermés, il était maintenant invisible dans la nuit pour quiconque ne saurait voir dans le noir. Airmure s'approcha du corps gisant de son adversaire. Branette entrouvrit ses yeux : des pupilles noires apparurent dans ses yeux rouges. Airmure fut soulagé : quelque soit cette malédiction, elle était terminée pour lui. Maintenant un autre problème le ramena à la réalité : son protéger avait disparut.

2. Le Paradis sur Terre

Alors que des éclairs zébraient le ciel noir à multiples reprises, deux Grahyenas couraient à la même vitesse à travers la forêt dense, s'enfonçant de plus en plus profond dans les fourrés. Dans leurs gueules, deux petits pokémons étaient ballottés comme de vulgaires sacs. Medhyena et Nirondelle se regardaient. Le petit chien avait un sourire censé réconforter l'oiseau. Mais celui-ci était effrayé. Medhyena ne risquait rien, il s'agissait sûrement de sa famille. Mais lui n'était qu'une proie facile pour ces canidés. Il ne pensait pas que le fait de s'être interposé face au Branette n'y changera quoi que se soit.
Les deux Grahyenas couraient toujours à vive allure. Ils fonçaient tout droit, jusqu'à ce qu'une falaise apparaisse. Nirondelle se demanda de quelle côté les Grahyenas allaient partir pour l'esquiver, mais ceux-ci continuaient leur route droit devant. Nirondelle crut qu'ils allaient s'écraser contre cette immense parois. Des buissons étaient entassés tout le long de cette falaise. Nirondelle écarquillait les yeux, voyant les buissons arriver trop vite pour qu'ils puissent être évité. Puis, au moment de l'impact, il ferma les yeux. Les deux Grahyenas bondirent dans les buissons sans la moindre hésitation. Nirondelle attendait l'instant où il serait éjecté de la gueule du grand chien. Mais ce moment n'arriva pas. Il ouvrit les yeux et fut surpris de se retrouver dans un sombre couloir de pierre. Ce couloir semblait sans fin. Il croisait d'autres couloirs tout aussi sombres. Les Grahyenas semblaient connaître leur chemin. Ils tournèrent à droite, puis à gauche et encore à droite, sans ralentir leur allure. Nirondelle se demandait comment s'y retrouvaient-ils dans ce dédale sous-terrain. Au bout d'un certain moment, il vit une lumière au bout du tunnel. Le groupe de pokémons sortit enfin de la grotte.
Les Grahyenas s'arrêtèrent une fois sortit du sous-terrain et déposèrent Medhyena et Nirondelle au sol. Nirondelle fut ébloui par la beauté de l'endroit où il se trouvait. Il s'agissait d'une sorte de cratère luxuriant. Une mini-forêt à l'intérieur d'un ancien volcan. Malgré la tempête qui se déroulait dehors, ici, la lune brillait assez fort pour que l'on puisse voir comme en plein jour. Un lac était situé au milieu, où se reflétait la pleine lune. Une lueur rouge venait de cette étendue d'eau. Une gigantesque pierre rouge reposait au fond. Tout autour, des arbres tropicaux s'élevaient ici et là, comme un verger. L'herbe était d'un vert éclatant, donnant l'impression d'être sur un sol doux et confortable. De belles fleurs de toutes tailles et de toutes les couleurs poussaient également dans ce paysage magnifique. Sur les murs de ce lieu extraordinaire, des choses brillaient à la leur de la lune. Des pierres rouges scintillaient lorsqu'un rayon lunaire se posait sur elles. Un chemin partait de la gauche de l'oiseau et montait en spirale le long de la parois. Cette spirale menait à une multitude de petites grottes, creusée à même la parois. Malgré cette beauté, on n'entendais aucun bruit. On ne voyait même personne. Tout le cratère était endormi à cette heure tardive.
Un Grahyena accourut vers les nouveaux arrivants. Celui-ci étreignit le petit chien. Il s'agissait en fait de sa mère, heureuse de voir son petit sain et sauf. Nirondelle regardait cette scène touchante et se rappela de sa mère. Il se rappelait du réconfort et de la sécurité qu'il éprouvait à ses côtés. Ces moments étaient inestimables. Il était heureux pour son nouvel ami. Mais lorsque la mère aperçut l'oiseau, elle plaça son petit derrière ses pattes et montra les crocs, l'air féroce. À cet instant, Nirondelle crut son dernier moment arriver, mais le Grahyena qui l'avait porté se posta devant lui. Il expliqua que d'une certaine façon, cette proie avait sauvé Medhyena des griffes du fantôme. La mère se calma aussitôt. elle regarda son petit, comme pour lui demander confirmation, qui hocha la tête avec un sourire. La mère regarda donc Nirondelle et baissa la tête en signe de remerciement. Elle pria donc aux deux autres de se remettre à leurs postes et remonta le long de la spirale, enjoignant Nirondelle à la suivre. Sur le chemin, elle écoutait le récit de Medhyena. Elle s'intéressait beaucoup plus à l'intervention « héroïque » de l'oiseau, qui bien sûr était enjolivée par le petit chien. Arrivés au sommet de la spirale, les trois pokémons arrivèrent dans une grande grotte. Tout au long de la montée, Nirondelle avait put remarquer que plusieurs familles de Grahyenas dormaient dans des grottes d'à peu près la même taille. Celle qui se présentait à lui était deux fois plus grande. Un groupe de petits Medhyenas dormaient au fond de celle-ci. Son ami courra les rejoindre, fit plusieurs tours sur lui-même et s'endormit finalement en se blottissant contre ses frères et sœurs. Ils dormaient dans un nid fait de longs brins d'herbes, tout aussi confortable qu'il avait l'air sur le sol au bord du lac. La mère montra un nid vide et recommanda à Nirondelle de s'y reposer. Elle prit la direction d'un petit surmontoir où était placé un autre nid. De là haut, elle pouvait surveiller tout la grotte. Nirondelle alla se coucher dans le nid. Sa tête bourdonnait de questions auxquelles il aurait certainement des réponses le lendemain. Mais une seule le taraudait plus que les autres : qu'était-il advenu de son mentor ? L'avait-il suivit jusqu'ici ou était-il toujours en train de dormir dans le creux de l'arbre à combattre le vent et la pluie sans savoir que son protéger avait disparu ? En regardant la lune, ses yeux commencèrent à se fermer, puis il tomba dans un sommeil profond.
À des lieux de la grotte, Airmure survolait sans relâche la partie de la forêt où pourrait se trouver Nirondelle. Il avait entendu parler de ces Grahyenas. D'après les rumeurs, ils vivaient dans un endroit appelé le « Paradis sur Terre » que seuls les Grahyenas connaissaient l'entrée. Il bravait courageusement la pluie et le vent ne l'affectait en aucune manière. Lorsqu'il survola une petite clairière, il vit une tâche noire avancer lentement et s'effondrer en plein milieu de cet espace découvert. Airmure plongea sur ce pokémon.

3. L'esprit frappeur

Nirondelle sentit quelque chose gluant et mouillé sur sa joue. Il se réveilla finalement sous les léchages incessants de son ami Medhyena. Nirondelle se leva et étira ses ailes. Il parcourra du regard la grotte où il avait dormi : la grotte était vide à l'exception de lui et son ami. Medhyena le poussa en direction de la sortie, lui disant qu'il devait passé le déjeuner avec ses frères et sœurs ainsi que tout les autres membre de la horde. Sa mère en profitera pour le présenter et lui expliquer la situation et répondre à ses questions.
Nirondelle s'arrêta à la sortie de la grotte, tout en haut de la spirale. D'ici, il avait une vue imprenable sur le lieu de vie de la horde. Des Medhyenas jouaient dans l'eau du lac ou se couraient après sur le gazon. Les parents étaient couchés à l'ombre des arbres et surveillaient ces petits. D'autre Grahyenas faisaient la toilette aux Medhyenas et d'autres encore jouaient avec eux. Nirondelle vit son ami, qui était déjà arrivé en bas, monter sur un rocher qu'il n'avait pas remarqué la veille. Sur ce rocher, la mère regardait attentivement toute la horde. Nirondelle se laissa tomber de la falaise et alla se poser en douceur sur le rocher, aux côtés de Medhyena. Grahyena grogna si fort que le bruit résonna dans tout l'oasis. Les enfants s'arrêtèrent de jouer et ils rejoignirent leurs parents qui allaient s'asseoir autour du grand rocher. Grahyena présenta leur invité en expliquant ce qu'il avait fait pour son fils la nuit dernière. Après ces brèves présentations, Grahyena déclara ouverts les jeux de petit déjeuner. Nirondelle resta perplexe et avait hâte de voir à quoi ressemblaient ces fameux jeux. Soudain, Grahyena lança une « balle ombre » en direction du ciel, qui explosa en dehors du cratère. Après que la fumée se soit dissipée, deux Békipans tenant un filet remplit de baies en tout genre descendirent du ciel. Les Grahyenas et les Medhyenas se mirent sur leurs quatre pattes en agitant leurs queues et en aboyant, joyeux. Tout à coup, les Békipans renversèrent le filet, faisant pleuvoir sur le groupe une pluie de baies. L'ami de Nirondelle sauta du rocher pour aller attraper le plus de baies possible. La mère expliqua que chacun mangeait ce qu'il avait put attraper, mais que si quelqu'un n'avait rien, des partages se faisaient entre les membres de la horde. Pour elle, il s'agissait d'un bon moyen de conserver leur esprit de chasseur et en même temps d'assurer le bon fonctionnement du groupe. Puis, un Békipan déposa un petit tas de baies devant Grahyena. Celle-ci pria à l'oiseau de se servir autant qu'il le voulait. Nirondelle se jeta dessus et Grahyena se mit à rire aux éclats.
Après ce repas, le calme revint enfin dans l'oasis. Grahyena et Nirondelle marchaient côte à côte, tandis que son ami était parti jouer avec d'autres Medhyenas. La mère expliqua que son mari était le mâle dominant de la horde, et que la famille dominante avait droit à la plus grande grotte, au plus haut de la spirale, comme symbole de la hiérarchie. Puis, plus on avait une grotte haut placée sur la spirale, plus on avait de la notoriété dans la horde. Mais un soir, alors que son mari et son fils regardaient le ciel comme ils en avaient l'habitude, une étoile filante apparut. Étrange, celle-ci grossit et s'écrasa non loin d'ici, secouant tout le volcan. Son mari avait décider d'aller voir ce dont il s'agissait. Il ordonna aux deux plus vaillants Grahyenas de garder l'entrée jusqu'à son retour. Malheureusement, au bout de trois jours, son mari n'était toujours pas revenu. Medhyena, inquiet, s'était mis en tête d'aller le retrouver. Il dupa les gardes et sortit du volcan en pleine nuit. S'apercevant de sa disparition, elle avait ordonné aux gardes d'aller le retrouver. Elle n'avait pas peur pour son fils, dans le sens où il avait un instinct de survie bien développé. La nuit avant sa fugue, un éclaireur qui faisait des rondes dans la forêt dans l'espoir de retrouver leur chef était venu, essoufflé, aux pieds de Grahyena. Celui-ci était venu l'avertir qu'un étrange pokémon aux yeux rouges sans pupilles terrorisait tout les pokémons vivant aux alentours. Voilà son inquiétude : que son fils croise le chemin de ce fantôme. La suite de l'histoire, Nirondelle la connaissait.
Se fut au tour de Nirondelle de lui expliquer son parcours. Il commença par son départ du Roi des Arbres, sa rencontre avec les Mangriffs ainsi qu'avec les Sévipers. Puis il annonça avoir connu le même phénomène, il y a deux jours, lors d'un duel entre un Brasegali et un Hariyama. Tout deux avaient des yeux sans pupilles et avaient détruit une partie de la forêt vers le sud. Mais son ami Airmure les avait arrêté. C'est alors que Nirondelle se souvint qu'ils avaient été séparés la nuit dernière. Il demanda donc à Grahyena de partir pour aller retrouver l'oiseau de métal. Le canidé prit une autre décision : elle commandera une expédition en début d'après-midi pour retrouver son mari et l'ami de l'oiseau chromatique.

4. Une aide non négligeable

Aussi grand et fort qu'il était, le chef de sa meute était en piteux état. Il se leva douloureusement avec les premiers rayons du soleil. À ses pieds, quelques baies n'attendaient que d'être mangées. Grahyena regarda autour de lui, méfiant. Il renifla les baies et se mit à les croquer goulûment. Rassasié, il se leva sur ses pattes, prêt à reprendre ses recherches, mais un Airmure géant se posa devant lui, le faisant sursauter. Il se posta en position d'attaque, montrant ses crocs. Airmure lui expliqua sa rencontre avec lui au cours de la nuit, la manière dont il s'était effondré sur le sol et comment l'oiseau l'avait déplacé à l'abri des buissons. Grahyena se détendit, mais il se méfier toujours de cette oiseau étranger. L'ayant jamais vu, il avait un doute : et si c'était lui qui s'était écrasé dans la forêt il y a quelques jours ? Airmure lui demanda ce qui l'avait mit dans un tel état. Grahyena raconta l'histoire de cette nuit. Alors qu'il cherchait quelque chose (il ne précisa pas quoi par pure méfiance), un bruit dans un buisson à sa droite avait attiré son attention. Tandis qu'il se rapprochait, des yeux rouges et machiavéliques étaient apparus à travers le feuillage. Grahyena s'était stoppé, puis les yeux rouges avaient disparut subitement. Puis une pluie de coups s'était abattu sur lui. Ne pouvant répliquer, il ne lui restait qu'une solution : s'échapper. Il avait distancé son agresseur, mais, trop épuisé, il était tombé de fatigue.
Cette histoire intrigua Airmure : est-ce le même Branette qui avait attaqué Nirondelle ? Si oui, avait-il attaquer ce Grahyena avant ou après s'être effondré après le combat contre l'oiseau de métal ? Et si s'en était un autre, combien y en avait-il ? Cette situation devenait de plus en plus inquiétante. Airmure expliqua son histoire au canidé et évoqua la prise de son protéger par ses congénères. Grahyena lui assura que s'il avait sauvé le Medhyena, il ne risquait absolument rien au « Paradis sur Terre ». Grahyena allait repartir s'enfoncer dans la forêt, mais Airmure lui bloqua le chemin en lui demandant où est-ce qu'il allait. Grayhena répondit froidement qu'il avait quelque chose à chercher. L'oiseau lui demandant des précisions, sur un ton tout aussi froid. Grahyena réfléchit longuement, puis accepta finalement de lui raconter l'histoire de l'étoile filante. Airmure lui proposa donc un marché que Grahyena accepta : si l'oiseau aidait le canidé à trouver la source de ces changements mystérieux (qui semble être le crash de cette météorite), Grahyena conduira Airmure au « Paradis sur Terre » pour retrouver son protéger chromatique.