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L'élue de Safaia T1: 1ère année à l'académie des Gardiens de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 07/10/2014 à 17:34
» Dernière mise à jour le 08/05/2015 à 15:22

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Chapitre 19: Le début des vacances
- Eh, Maîtresse toute puissante ! Réveilles-toi !

- Qu'est-ce que quoi ? Marmonna Eloïse, encore à moitié endormie.

- Lève ton fion de ce lit immédiatement ! Tu vas louper le départ de tes potes !

La jeune fille se redressa immédiatement, en panique. Elle prit son réveil qui donnait l'heure mais ne sonnait pas et poussa un cri en voyant l'heure. Il était 8h30. Le départ du train était à 9h00. Elle se dépêcha de se préparer. Elle prit sa douche rapide, s'habilla, se coiffa le tout le plus vite possible et descendit immédiatement les escaliers du dortoir. La salle commune était déserte. Elle tomba presque dans les marches du couloir menant au hall tellement elle courait sans s'arrêter. Elle failli rentrer dans plusieurs élèves d'ailleurs. Elle avait le cœur qui battait à 100 à l'heure alors qu'elle entrait dans la grande salle commune, le visage rouge d'effort et le souffle haletant. Elle regarda toutes les tables dans l'espoir de voir ses amis. Mais elle ne vit personne qu'elle connaissait. Elle savait que John et Mark repartaient chez eux pour Noël et l'idée de ne pas leur dire au revoir ne la tentait pas le moins du monde. Pour qui elle passerait ?

Elle regarda sa Pokémontre, complètement désespérée. 8h49...

- Ils doivent être au train...

Elle repartit en direction de la gare située en dehors du campus. Elle courait à en perdre haleine en zigzagant entre les étudiants restant, les Pokémons qui s'étiraient en baillant et les quelques combats. Elle put bientôt voir le train qui pouvait partir d'une minute à l'autre. Chaque pas la rapprochait de la gare mais elle en fut loin quand le train démarra et parti à toute vitesse vers la capitale de la région.

« NON ! Merde, quelle conne ! »

Eloïse s'arrêta et, pliée en deux par une douleur au torse, se maudit pendant plusieurs minutes.

- Quelle conne, quelle conne, quelle conne...

- Eloïse, ça va ?

C'était George. Il se pencha sur elle et la jeune fille vit de l'inquiétude dans ses yeux bleu ou un éclat métallique y brillait.

Elle tenta de le rassurer et lui raconta du mieux qu'elle put ce qu'il c'était passé mais comme elle reprenait désespérément son souffle, ce ne fut pas une chose simple. Mais le garçon comprit rapidement ce qu'il était arrivé à la jeune fille.

- Ok je vois. Ne t'inquiète pas, une panne de réveil, ça arrive à tout le monde. Mark et John comprendront j'en suis sûr. Allez viens, il faut que tu t'assieds. Si tu restes courbée comme ça, tu ne retrouveras pas ton souffle.

Il l'emmena sur un banc et partit lui chercher une bouteille d'eau. Il fit boire l'élue de Mew très doucement, de façon à ce qu'elle ne s'étouffe pas et puisse respirer entre temps. Une fois qu'Eloïse put souffler normalement, le garçon se détendit. Puis, il bidouilla un petit moment sa Pokémontre et la mit devant la jeune fille. Il y eut une petite tonalité, puis la voix de Mark se fit entendre.

- Oui George, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux quoi ?

- C'est Eloïse, dit le garçon aux cheveux gris. Elle a eu une panne de réveil et n'a pas pu vous dire au revoir. Et crois-moi, elle s'est donnée du mal pour vous rejoindre au train sans succès malheureusement.

- C'est vrai ? Oh attends deux minutes. John ! Ramène tes fesses ici, il y en a une qui ne nous a pas dit au revoir !

Eloïse eut une bouffée de reconnaissance envers George.La voix de John se fit rapidement entendre.

- Salut Elo, content de t'entendre. Désolé, on ne pouvait pas t'attendre.

- Non les garçons, c'est ma faute. Je veux vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël à tous les deux.

- Merci Elo, à toi aussi. Hé George, au fait, essaye de conclure pendant ces vacances.

Les joues du garçon se mirent aussitôt à rougir et répliqua en bafouillant que John était un crétin et qu'il n'y avait rien à conclure. Puis il raccrocha.

- Alors euh, je suppose que tu n'as pas déjeuné ? Je t'emmène à la salle commune.

- Merci George. Vraiment, merci.

Le garçon se passa une main dans ses cheveux mi- longs en souriant.

- Ne t'inquiète pas, c'était un plaisir. Et puis, entre amis, on doit s'entraider non ?

La jeune fille hocha la tête et suivit George en silence jusqu'au bâtiment principal. Elle se surprit à l'observer pendant qu'ils marchaient. George était très grand et très fin mais suffisamment musclé pour équilibrer sa maigreur. Il était vêtu dans un style à moitié gothique et à moitié punk. C'était un peu étrange mais ça lui allait plutôt bien. Ses cheveux gris brillaient dans la lumière du soleil mais ils étaient un peu négligés, avec des mèches rebelles un peu partout. Ils encadraient son visage fin comme un voile recouvrant le visage d'une mariée. Ses yeux, bien qu'en partie cachés par ses cheveux, brillaient à travers d'un éclat métallique fascinant.

« Il est beau » pensa-t-elle.

Il était même très beau mais son style était tellement décalé que ce devait rebuter les filles. Mais Eloïse le trouvait attirant.

Ils arrivèrent bientôt dans la salle commune ou ils prirent un petit déjeuner en bavardant. Bien sûr, il ne restait plus grand monde dans la salle, tout au plus une dizaine d'élève.

Au bout d'un petit moment, George ramena la jeune fille à la réalité sans le savoir.

- Tu sais, Paul veut maintenir ses cours avec toi pendant les vacances. Il a juste changé les horaires. Ton cours a lieu vers 11h et... si tu veux... je peux venir te chercher après pour qu'on aille manger ensemble, enfin, euh, si tu veux je ne t'oblige à rien.

- Avec plaisir George. Par contre tu me rappelles que je dois préparer mes affaires pour ce cours. Je dois y aller. On se voit après le cours de Paul.

- Ok à tout à l'heure.

La jeune fille remonta dans sa chambre en ne cessant de rougir. Elle se voyait déjà à la fin du cours, riant avec le garçon tout en déjeunant. Elle prépara son sac pour le cours avec Paul. Elle y mit ses partitions, un stylo plume et un carnet de note. Une fois son sac prêt, Eloïse regarda l'heure. Il lui restait une petite demi-heure. Elle se dirigea aussitôt vers le studio.

Oh mais j'y pense, vous vous demandez quel cours doit donner Paul. Eh bien, un cours de chant. En effet, le groupe se rendit très vite compte que la jeune fille, si elle devait devenir la deuxième voix du groupe, elle avait un problème. Elle chantait très bien dans la gamme médium mais était incapable de produire des notes dans les gammes aiguës et graves. Le groupe décida de lui apprendre les techniques pour mais les voix des garçons volontaires ne correspondaient pas avec celle de la jeune fille. La voix de John était trop aiguë, celle de George trop profonde. Quant à celle de Mark, elle était trop grave. La seule qui s'associait plutôt bien, c'était celle de Paul. Bien qu'à contrecœur, celui-ci avait accepté. Et deux fois par semaine, Paul donnait des cours à Eloïse.

Le garçon aux cheveux noirs était un professeur très dur et impitoyable mais l'élue de Mew progressait. En fait, c'était le seul avantage de ce cours. Enfin bref, la parenthèse est maintenant fermée, reprenons notre histoire.



La jeune fille arriva dix minutes en avance au studio. Elle déposa ses affaires dans son vestiaire et se dirigea vers la salle de répétition ou se trouvaient tous les instruments du groupe. George avait deux guitares, une acoustique et une électrique, en plus de son sitar, John, un synthé et un appareil de mixage. Mark, sa batterie et la guitare d'Eloïse et sa flûte traversière. Paul, lui, avait une basse, une guitare, un piano et une trompette. La jeune fille prit sa guitare et se mit à jouer un petit air en attendant son professeur. Celui-ci arriva quelques minutes après. Eloïse crut voir un fantôme. Il était tellement pâle que ça en faisait peur. Des cernes énormes creusaient ses yeux fatigués et au lieu d'avoir son air hautain habituel, il semblait aussi vide d'énergie qu'une coquille.

Il se dirigea vers son piano et s'y installa.

- Commençons, dit-il d'une voix râpeuse et fatiguée.

Le cours se déroula lentement. Eloïse hésitait à questionner Paul, elle ne voulait pas le mettre en colère mais elle s'inquiétait sur son Etat. Une fois que le cours se termina, la jeune fille se dépêcha de ranger ses affaires et commença à se orienter vers la porte mais hésita au dernier moment, se retourna et demanda :

- Paul est-ce que tu vas bien ?



George se dirigeait calmement vers le studio, essayant d'imaginer des phrases impressionnantes et poétiques. Il secoua la tête. « De toute façon, que j'imagine ou pas mes répliques, je me retrouve toujours démuni face à elle. »

Il sourit. Au moins, il mangerait avec elle. Et il essayera de l'emmener se promener sur le campus durant l'après-midi. Après, arriverait-il à dévoiler ses sentiments pour elle ?

Oui, il l'aimait. Eloïse était différente des autre filles qu'il « fréquentait ». Elle était un peu réservée mais passionnée. Elle avait une vraie âme de poète et était prête à tout pour faire bien. Et puis, elle était belle. Certes, de manière objective comme dirait Paul, elle était loin d'être la plus belle fille du campus. Ses cheveux noirs ne brillaient pas comme de l'encre, ses yeux n'étaient pas totalement bleus, il y avait des traces mauves qui obscurcissaient la clarté du bleu, elle n'était pas très grande non plus. Mais elle avait un quelque chose en plus qui fascinait le jeune homme. Et cela, fusionné à sa personnalité, gonflait son cœur d'amour et de désir, même s'il savait qu'il était encore trop jeune pour penser à ça.

Il cessa de penser quand il se retrouva devant la porte du studio. Il poussa la porte et entendit des cris. Reconnaissant les voix d'Eloïse et de Paul, George s'inquiéta et se précipita vers la salle de répétition. Il put enfin discerner des mots parmi les éclats.

- Je n'ai pas besoin qu'une chieuse dans ton genre se mêle de ma vie !

- C'est sûr, tu te débrouille très bien tout seul, c'est une belle performance ! à ce rythme, tu seras mort dans trois jours. D'ailleurs je m'étonne que tu n'aies pas déjà été assassiné ! Un garçon aussi insupportable et égoïste que toi ne mérite pas d'avoir des amis !

- Tu n'as rien à me dire ! Tu ne sais rien sur moi, rien du tout !

- Oh si détrompe toi ! Ce n'est pas parce que tu ne dis rien que je suis incapable de réfléchir et de deviner qui tu es !

George entra aussitôt dans la pièce et essaya désespérément de séparer les antagonistes en les tenant à bout de bras mais ils faisaient comme si il n'existait pas.

- Je vous en prie, calmez-vous, ça ne sert à rien de s'énerver, supplia le garçon aux cheveux gris en tentant par tous les moyens de maintenir Eloïse et Paul hors de portée l'un de l'autre.

- Ta gueule George ! Ah oui ?! Et bien vas-y, qui je suis, sale chieuse insupportable ?

- Tu n'es qu'un fils de bonne famille qui ne pense qu'à sa sale gueule ! Tes parents doivent être tellement riches qu'ils cèdent à chacun de tes caprices. Et ils ont bien pensé à t'élever comme eux, un parfait gosse de riche égoïste et sans cœur !

George se raidit et il ne fut pas le seul. Le garçon sentit Paul tendre ses muscles jusqu'à ce qu'ils fassent penser à du béton. Le garçon aux cheveux noirs s'écart doucement de George, s'approcha encore plus doucement d'Eloïse et, sans retenue, il la gifla violemment. Eloïse se retrouva sur le sol, la joue rouge, fixant Paul avec surprise et colère. Celui-ci serra les poings, se préparant à la frapper encore. George se mit aussitôt devant son ami.

- Paul arrête, ça suffit, calme toi maintenant. Ce n'est pas en ayant recours à la violence que tu vas te débarrasser de tes souvenirs.

Le garçon aux cheveux noirs fixa George avec colère, puis sortit de la pièce en claquant violemment la porte. George soupira et aida Eloïse à se relever.

- Tu n'aurais pas dû lui dire ça.

- C'est lui qui m'a cherchée. Et puis c'est vrai non ?

- Non mais c'est ce dont il a le plus peur.

La jeune fille s'arrêta.

- Quoi ?

George prit sa tête dans ses mains et réfléchit. « Paul va me tuer » pensa-t-il avant de se tourner vers Eloïse.

- Tu as raison sur un point. Paul vient d'une famille très riche de la région d'Unys. Il est le fils unique des maîtres de la ligue Pieris et Percila.

- Attends, tu parles du garçon qui a disparu il y a 2 ans ? ce lui que tout le monde recherche encore ?

- Oui, c'est bien lui. Il est parti de chez lui avant d'entrer à l'académie.

- Mais pourquoi il a fait ça ? C'est complètement stupide de sa part !

- A cause de moi, répondit George.

Eloïse le regarda avec incompréhension. George lui demanda de s'assoir et il s'installa face à elle ;

- Je vais tout te raconter mais il faut que tu me promettes de ne plus parler à Paul de ses origines et de ne pas prévenir ses parents qu'il est ici. La raison, je vais te la dire dans le récit.

L'élue de Mew promit à contrecœur, ce que George comprenait. Il s'appuya contre le mur et, les yeux se voilant de souvenirs, commença son histoire. Comment il avait connu Paul et comment ils étaient devenus amis.





P.S: pour ceux qui ne le savent pas, je donne un sexe aux légendaires de ma fic. Certains sont mâle, d'autres des femelles. Pour éviter par la suite des confusions dessus je vous donne la liste des légendaires féminins et masculins.
Femelles: Lugia, Palkia, Xerneas, Artikodin, Suicune.
mâles: tous les autres.