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L'élue de Safaia T1: 1ère année à l'académie des Gardiens de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 09/08/2014 à 21:01
» Dernière mise à jour le 08/05/2015 à 14:06

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chapitre 10: Mission chaos
Il était nerveux mais il ne le montrait pas. Il savait que son maître l'observait et il ne voulait en aucun cas montrer un signe de faiblesse, quel qu'il soit. Mais il avait raison d'être nerveux. Son maître allait s'adresser à lui, dans quelques minutes. Il termina en hâte son café, se leva, ajusta son uniforme et attendit patiemment que sonne minuit. Il s'agissait d'un homme d'une quarantaine d'années de haute taille, avec une forte carrure. Il possédait des cheveux bruns grisonnants et des yeux gris luminescents. On pouvait dire de lui qu'il était bel homme mais il son cœur était aussi dur et froid que l'acier. Mais même le plus dur des homme peut avoir peur de quelque chose, ou de quelqu'un.

Lorsque minuit sonna, la pièce éclairée par des chandelles s'obscurcit aussitôt et la température, auparavant douillette, chuta à un tel point que de la buée sortit de sa bouche. Une ombre gigantesque envahit la salle et deux énormes points rouges luisirent dans la pénombre. Le maître était là.

Il ne put se retenir de déglutir et s'agenouilla devant l'ombre.

- Seigneur Giratina ... commença-t-il.

- Stop, l'interrompit le Pokémon renégat d'une voix aussi froide et sourde que la brume d'hiver. Je ne suis venu que pour m'assurer de ta réussite ou de ton échec.

Il comprenait. Son maître ne pouvait plus observer l'académie et ce qu'il s'y passait depuis son bannissement. Il avait donc besoin d'yeux et d'oreilles pour connaître l'avancée des ses objectifs.

- Le garçon qui nous à rejoint est un étudiant de l'académie. Il est discret, personne ne le remarquera.

- Il est donc revenu à l'académie sans encombre ? Demanda Giratina, dont l'excitation était plus que perceptible.

- Oui maître. La rentrée à eu lieu il y a quelques heures. Maintenant que le garçon est intégré, je dois lui donner ses objectifs de mission.

- Oui, bien sûr. Je veux qu'il sème le chaos, mais sans se faire remarquer. Qu'il provoque le plus de dégâts possibles mais que personne ne sache que c'est le responsable. Je veux qu'il observe aussi, qu'il nous fasse le maximum de rapports sur ce qu'il verra d'intéressant pour notre cause, départ d'un professeur que nous pourrions tuer, des élus puissants et rares à convertir... Je veux tout savoir sur ce qu'il se passe dans cette académie de malheur.

- Bien seigneur.

- Quant à toi, j'aurais une mission à te confier, une mission spéciale, d'une grande importance.

- Je ferais tout ce que vous m'ordonnerez sans échouer maître.

- Je le sais, c'est pourquoi je te confie cette mission.

- Quelle est-elle ?

- Je veux que tu te rendes au Site Météore de Hoenn avec tes hommes et que tu en prennes le contrôle mais avec la plus grande discrétion. Nous devons posséder le plus de lieux pour éviter que les gardiens ne nous retrouvent. Mais nous ne devons pas les alarmer pour autant. Et tu nommeras un de tes généraux au commandement du site. Me suis-je bien fait comprendre ?

- Oui monseigneur. Il en sera fait selon votre volonté.

- Bien je vais te laisser. Je souhaite que le premier rapport de notre espion me soit communiqué dès le retour de ta mission.

- Oui monseigneur. Je ne vous décevrais pas.

- Je le sais. Toi plus que personne sais ce qu'il en coûte de me décevoir.

Et l'ombre disparut et avec elle l'obscurité et la température glaciale. Sa tension s'envola aussitôt et il s'effondra sur le sol, haletant pendant un moment, le font luisant de sueur. Il se redressa péniblement en cherchant à retrouver son souffle. Dès que sa sensation de malaise disparut, il retourna à son bureau, se calma et appuya sur un bouton. La voix d'une secrétaire lui répondit.

- Général Silver Eye? Que puis-je pour vous ?

- Amenez-moi la générale Purple Hair. C'est urgent.

- Bien monsieur. Vous allez bien ?

- Je vais très bien, répondit-il d'un ton sec. Et amenez-la.

Et il raccrocha aussitôt. Il passa sa main sur son visage et contacta son espion à l'académie en se servant de leur lien qu'était la bénédiction de leur maître.

"Général ?"

"Bonsoir mon ami. J'espère que je ne te réveille pas"

"Non, pas le moins du monde général. C'est toujours un plaisir de vous entendre à une heure du matin."

Il ignora le sarcasme de son espion et lui transmit les directives de leur seigneur Giratina.

"Très bien. Je vous enverrais un premier rapport demain soir. Bonne nuit mon général."

Et le lien fut coupé. Ce fut à ce moment que l'autre général entra dans le bureau. C'était une jeune femme d'environ trente ans toute habillée de cuir moulant, des bagues à chaque doigt, le visage maquillé à l'extrême, des tatouages un peu partout sur le corps, des boucles d'oreilles et des piercings en pagaille et des cheveux mauves coupés courts tout ébouriffés. Elle s'assit sur le bureau de Silver Eye en croisant les jambes tout en suçant une sucette.

- Alors mon grand, pourquoi tu m'as fait venir ? Le big boss nous envoie en mission ?

- Oui. Prépare une dizaine de tes meilleurs hommes. Nous nous rendons à Hoenn.

- Pffff, encore une base à conquérir ? C'est tellement chiant et ennuyeux. Tu sais que je n'aime que les interrogatoires.

- Oui mais quand tu dirigeras cette base tu pourras en faire autant que tu veux des interrogatoires.

La jeune femme le regarda ébahie.

- Tu me donnes une promotion ?

- Tu es l'une des personnes en qui j'ai le plus confiance et je sais que tu géreras cette base mieux que personne.

- Mmmmh, finalement, après mûre réflexion, je vais t'aider à conquérir cette base.

- A la bonne heure. Prépare tes hommes on part dans une heure.

- Oh, pourquoi se précipiter ? Susurra la jeune femme en s'approchant de Silver Eye. On peut toujours y aller demain, tu es toujours crispé, tu as besoin de te détendre et puis, je dois te remercier pour ce cadeau que tu m'offre.

Elle plaqua son torse contre le sien, faufila une de ses mains sous la veste de l'homme qui, après une tentative de se soustraire à cette femme, l'embrassa avec fougue. Ils se déshabillèrent aussitôt et, en allant du mur au bureau, ils firent l'amour mais de façon mécanique. La femme gémissait mais l'homme, lui, restait silencieux. Ses caresses étaient mécaniques, ses pénétrations aussi, ses baisers plus que tout le reste. Et cela continua pendant, plusieurs heures, jusqu'à ce que l'aube se pointe.

Alors ils se séparèrent, se rhabillèrent et sortirent rassembler leurs hommes, comme si rien ne s'était passé