Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

The Méga-Werewolf de Reishi



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Reishi - Voir le profil
» Créé le 07/08/2014 à 23:48
» Dernière mise à jour le 07/08/2014 à 23:48

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 2 : Le voyage commence !
Cario !! Ucario !! Lucario !!!

Le Lucario ouvrit les yeux. Devant lui se tenait un Latios, qui paraissait heureux.

-Tu es réveillé ! T'as failli y passer, tu sais ? Heureusement que j'étais là pour te sauver !

Le Lucario se mit en position assise. Il observa les nombreux bandages qui pensaient son corps. Sa tête lui faisait mal, et il avait des courbatures. Il regarda le pokémon qui lévitait à côté de lui et lui demanda :

-C'est toi qui m'a sauvé ?

-Qu'est-ce que tu crois. Entre ami, on se serre les coudes, non ?

-Entre ami ? Depuis quand on est ami nous deux ?

-Depuis hier ! Dit le Latios en souriant.

-Je crois pas, non. Bon, moi je rentre chez moi.

-Et comment tu comptes faire ?

-Je prends mes pattes, et je marche jusqu'au village.

-Ouais, mais si j'étais toi, j'éviterais le village. Juste pour pas que tu sois encore plus mal vu que tu ne l'es déjà.

-Je m'en fous de leur avis.

Le Lucario se releva. Il commença à marcher, et le Latios le suivit. Le pokémon Aura s'arrêta et se retourna vers l'autre :

-JE rentre chez moi. Toi, tu dégages.

-Rêve toujours. Tu pourras m 'envoyer sur la lune si tu veux, je te suivrais toujours.

-Et je peux savoir pourquoi le Latios détraqué ?

-Parce-que t'es mon ami.

Le Lucario souffla, et continua sa route. L'autre le suivait, et pendant toute la durée de la marche, les deux pokémon ne s'adressèrent pas la parole. Drôle d'amitié.
Les deux pokémon étaient enfin arrivés au village. Pour la troisième fois en deux jours, le village s'était arrêté de vivre. Ils regardaient tous les deux pokémon, tous les deux blessés. Les deux « amis » avaient baissé la tête, comme si ils avaient honte d'eux. Ils traversèrent le village d'un pas rapide et, arrivés au pied de la montagne, commencèrent à grimper. Problème, avec un Latios blessé et un Lucario à moitié défoncé, ils ne vont pas aller bien loin.

-Je peux vous aider ?

Les deux pokémon se retournèrent.

-B-- Bonjour... Je m'appelle Yalo. Et euh... On dirait que vous avez un problème alors... Je me demandais si je pouvais vous aider...

-C'est gentil, mais en quoi vous pourriez nous aider ? Demanda Latios.

-Eh bien, d'après les rumeurs qui circulent dans le village, il y a un Lucario qui habiterait au sommet de la montagne pas loin de chez nous... Et à ce que je vois, c'est vrai... Et comme vous êtes blessé, je pensais que vous accepteriez mes soins... Et que vous voudriez bien venir chez moi...

-Ah. Ben moi je suis d'accord. Après... Dit Latios.

-Euh... T'as pas peur de moi ? Tous les autres disent que je suis un monstre assoiffé de sang qui tue des gens sans aucune raison.

Latios commença à blanchir.

-Qu'est-ce que t'as ? C'est parce-que t'as peur que je te tue sans aucune raison ? Ben voilà, maintenant, tu peux te casser si t'as peur de moi.

-No-- Non, c'est pas ça... C'est juste que, hier soir...

Le Latios hésita.

-Quoi hier soir ?

-Non, rien. Et si on acceptait la proposition de la jolie Manternel qui nous demande de nous héberger plutôt ?

-Nan, t'as qu'à y aller, toi.

La Manternel avança vers le Lucario et le prit par le bras :

-Mais si, venez, j'insiste !

Comme ce n'était pas dans les habitudes du Lucario de frapper ou de mal parler à une fille, il accepta. Le Latios les suivait, mais sembler perdu dans ses pensées. Une fois arrivés à la maison de la Manternel, celle-ci fit asseoir sur le canapé. Elle prit une trousse remplie de médicaments, de bandages et d'autres choses capables de soigner des pokémon.

-Eh ben, t'en a des trucs ! S'exclama le Latios.

-Oui, je suis une ancienne infirmière du centre pokémon de Frimapic. Je travaillais avec Joëlle, ma dresseuse. Mais un jour, elle a capturé un Leveinard, et elle ne prêtait attention qu'à lui. Vexée, je suis partie avec un bon nombre de médicaments pour pouvoir soigner les habitants de ce village. Je suis un peu le médecin d'ici.

-Les humains sont dégueulasses. J'aimerais pas me faire capturer par l'un d'eux. Pas toi, Lucariopasaimable ?

-...

-Euh...

-Tu crois que j'ai évolué en crachant sur un Lockpin ? Même si je me souviens pas que j'ai eu un dresseur, je sais que j'ai pas évolué quand j'étais à l'état sauvage.

Il y eut un blanc. La Manternel enleva les bandages pleins de sang du Lucario, essuya un peu les plaies, les désinfecta et mit des bandages plus propre. Elle passa les feuilles qui lui servaient de pattes sur les muscles doux et chaud du Lucario, et commença à s'imaginer des choses pas nettes. Le Lucario faisait une tête bizarre, et le Latios était pété de rire. Sentant le regard du pokémon Aura sur elle, elle continua ses soins en ajoutant quelques pansements sur le visage du Lucario, griffé par ci par là. Elle alla s'occuper des blessures du Latios, qui s'était un peu calmé. Elle enleva l'espèce de bandages sur son aile et le remplaça par un plâtre. Elle pansa les petites blessures du pokémon Éon, et nettoya son visage plein de boue.

-Et voilà ! Vous êtes soignés. Vous pouvez vous reposer si vous le souhaitez.

-C'est gentil de t'être occupé de nous, merci. Dit le Latios avec son plus beau sourire.

La Manternel rougit. Elle posa une petite question aux deux garçons qui se trouvaient chez elle, gardant ses rougeurs et sa tête baissée :

-Dites, c'est peut-être un peu indiscret de ma part mais, comment vous êtes vous blessés ?

-Euh... On s'est lancé dans un combat super dangereux. Un euh... Ursaring voulait nous euh... Nous manger, et on a dû... Se battre pour notre survie.

-Tu me prends pour une conne ou quoi ? Dit la Manternel sur un ton froid.

-Euh, non, pourquoi ?

-Je suis infirmière, je sais reconnaître les blessures d'Ursaring quand j'en vois, OK ? Ces griffures sont trop petites pour provenir d'un Ursaring.

-Euh... Euh... Ce sont les griffures d'un bébé Ursaring !

-Ouais, c'est ça. Les bébés sont connus pour leur violence extrême. Et pour ta gouverne, les bébés Ursaring sont plus couramment appelés Teddiursa.

-Tu savais pas que les Latios sont connus pour leur incroyable intelligence ? Dit Lucario.

-Si, mais apparemment, y a des exceptions. Répondit Yalo.

Le Latios se mit à gueuler. Les deux autres pokémon présents dans la salle se jetèrent un regard interrogateur, et le Latios finit par s'expliquer en gueulant :

-C'EST LUCARIO EN FIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILLE !!!!!!!

-Oh, le Lucario en question il a un nom, OK ?

-C'est pas ma faute si tu me l'as jamais dit. En plus, je vois pas pourquoi tu me fais la remarque maintenant, je t'appelle comme ça depuis qu'on s'est rencontrés.

-Je devais être trop occupé à t'ignorer royalement pour entendre ce que tu disais. Faut dire, tu dis des trucs tellement intéressants que ça donne super envie de t'écouter.

-Merci du compliment. Et là, je peux savoir comment tu t'appelles ?

-Rêve toujours.

-Enchanté Rêvetoujours !

-Et moi, je peux savoir ? Intervint Yalo.

Vu sa tête, le Lucario ne savait pas comment réagir. Il la regarda un long moment. Il semblait hésiter à lui dire, mais finit tout de même par lui répondre :

-Je m'appelle... Leroy

-C'est mignon comme prénom ! Dit Yalo.

-Tu veux savoir comment je m'appelle, moi ? Demanda le Latios.

-Non merci, je m'en passerais. Répondit Leroy.

-Moi je veux savoir ! Dit Yalo en sautillant joyeusement.

-Moi c'est Nathan. Je suis disponible, alors si tu veux me proposer un rendez-vous, ne te gêne pas, Yalo. Dit Latios avec un sourire séduisant.

-Euh... Non, merci. Répondit Yalo.

-Et un râteau dans la gueule, un ! Se moqua Leroy.

-Bah, je m'en suis déjà pris cinq cent soixante, alors c'est pas parce-que je viens de m'en prendre un que ça va changer un truc.

-Bon, c'est pas qu'on s'ennuie, mais je crois que j'ai dépassé ma dose de sociabilité pour les cinq prochaines années à venir, alors je vais rentrer. Dit Leroy.

-Attend m--

Nathan venait de se faire couper la parole par son « ami »...

-TOUT SEUL.

… Qui n'avait pas vraiment envie de se coller un Latios avec lui tout le temps.

-Mais où est-ce que je vais habiter ? Demanda Latios.

-T'as qu'à demander à Yalo de t'héberger... Disons... Jusqu'à que je sois mort ?

-Jusqu'à que tu sois mort ? Alors ça, pas question. Je me suis juré de faire de toi un Lucario gentil et sociable, alors je vais pas habiter chez Yalo jusqu'à que tu sois mort.

-Je suis déjà gentil et sociable.

-Mais oui, et moi je suis le pape Daniel II.

-C'est vrai ? J'aurais pas dit, vu le tas de connerie qui te sert de cerveau.

-Je vais prendre ça pour un compliment. Bon, on rentre à la maison ?

-L'art et la manière de forcer les choses. Dis, est-ce que ça te dérange si quand on arrive en haut, je te jette de la montagne ?

-Non, à condition que si je reste en vie, tu deviens mon meilleur ami.

-Oublions ça.

-Bon, pourquoi on irait pas plutôt remercier Yalo de nous avoir soignés ?

-Vas-y, je te regarde. Vu que c'est ta chérie, je suis sûr que tu sauras trouver les mots.

Le Latios ne comprenait pas les derniers mots de Leroy, mais n'y prêta pas plus d'attention que ça. Il se retourna vers la Manternel et lui dit :

-Euh... Merci de nous avoir soignés... Et de nous avoir euh... Aidés... Si on peut faire que se soit pour toi, n'hésite pas à demander...

-Eh bien, j'aimerais beaucoup que vous me disiez la vérité à propose de vos blessures, assis bien confortablement sur le canapé de Leroy...

-Hors de question que vous veniez chez moi. En plus, je sais même pas pourquoi je vous attend.

Suite à ces mots, le Lucario rentra chez lui, sous les regards complices du Latios et de la Manternel.

Quelques minutes plus tard...

Leroy était enfin arrivé chez lui. Il se glissa dans ses draps, bien au chaud, et ne voudrait surtout pas être dérangé par quelqu'un. Ironie du sort, un certain pokémon vint frapper à sa porte. Il grogna, et partit fermer la porte à clé. Il retourna dans son lit, quand une voix l'interpella :

-Eh, pourquoi tu fermes ta porte à clé ? T'es malade ?

-Ouais, j'ai une Hyper Latiossite aiguë. Mon docteur m'a interdit de voir un Latios jusqu'à la fin de mes jours.

-Et tu comptes laisser Yalo dehors, dans la faim et le froid ?

-Bah, dans le pire des cas, elle pourra te manger.

-Hum... Leroy, pourrais-tu nous ouvrir s'il te plaît ? Il fait un peu froid dehors... Dit Yalo d'une voix attendrissante.

Le Lucario souffla. Il partit ouvrir aux deux squatteurs, et les laissa entrer. Leroy fut frappé par une réalité choquante. Enfin, ça dépend pour qui.

-Mais comment vous avez fait pour monter jusqu'ici aussi vite ?

-Bah, un coup de Psyko et ça décolle ! Répondit Latios.

Leroy commença à s'énerver :

-Attend, tu m'as fait porter cinq cents kilos de baies et soixante kilos de Latios alors que tu pouvais utiliser Psyko pour tout porter jusqu'à la maison ?

-Oui, mais je l'ai pas fait pour tester ta résistance.

-Arrête de me donner le bâton pour te frapper, parce-que sinon je crois que je vais le remplacer par la tronçonneuse.

-Calmez-vous les garçons. Allons nous asseoir sur le canapé, que vous puissiez tout me raconter. Dit Yalo.

Nathan et Leroy partirent s'installer aux côtés de Yalo, et celle-ci commença sur un point indispensable :

-C'est toi qui a fait la déco ?

-Mais arrêtez avec ma déco !! Dites moi qu'elle est moche aussi !

-Calme toi Leroy, j'ai jamais dit ça. Sinon, quelqu'un pourrait me raconter votre histoire du début à la fin ?

Nathan commença à raconter l'histoire :

-Euh... On s'est fait attaqué par des euh... Roitiflam qui euh... Mangeaient des Majaspic... Qui eux mêmes mangeait des Clamiral...

-Oh, tu t'arrêtes tout de suite. Moi, je veux la VRAIE version. Leroy ?

Le Lucario respira un bon coup, et finit par tout lâcher :

-En fait, je suis un Lucario amnésique qui se transforme en un monstre horrible la nuit qui tue des gens sans aucune raison. Un jour, je me suis retrouvé à Frimapic par je ne sais quel hasard, et j'ai marché jusqu'à ce village où j'ai été très mal vu par tout les habitants qui me prennent pour un monstre assoiffé de sang. Le pire, c'est qu'ils ont raison. Bref, je me suis installé ici, et pendant que je dormais, un Latios est venu s'écraser sur ma façade. J'ai soigné son aile blessée avec un bandage collé avec de la crache, et je l'ai mit dans mon lit. D'ailleurs, faudrait que je pense à changer mon drap. Le lendemain, on est parti en ville où je me suis fait agressé par des centaines de regards pleins de haine. Ensuite, un trucquivolepasfungshuidutout est venu installer un missile dans ma façade, que j'ai dû changer pour la deuxième fois en deux jours. On s'est fait capturé par un fou à lier qui voulait nous revendre pour gagner de l'argent, et comme il faisait nuit, je me suis transformé, et je crois que j'ai tué le pilote du trucquivolepasfungshuidutout, puis je me suis écrasé comme une merde par terre. Latioschiantetaffreusementtropcollant m'a soigné à l'arrache, puis quand on a essayé de rentrer ici, tu nous as agressés pour qu'on vienne chez toi. Tu connais la suite.

Leroy avait dit ça avec un ton tellement naturel que les deux autres pensaient qu'il s'était carrément foutu de leur gueule. Et ils avaient raison.

-Donc, je suis dans la maison d'un meurtrier. Dit Yalo.

-Oui, et si t'a peur, tu peux toujours te casser. Répondit Leroy.

-Mais c'est génial ! Enfin un peu d'action dans cette vie calme et sereine !

-Attend, t'as dit que t'étais amnésique ? Questionna Nathan.

-Oui, et j'ai hâte de t'oublier. Répondit Leroy.

-Et tu as quel âge ? Demanda Yalo.

-Aucune idée ! Je suppose que je dois avoir une vingtaine.

-Parfait...

-Euh... Yalo, tu fais peur avec cette tête. Dit Nathan.

-Je te fais peur ? Parfait...

-Euh... Bref, Leroy...

-M'appelle pas par mon prénom, je crois que tu viens de me percer un tympan.

-OK, alors si t'es amnésique, je pense connaître la personne parfaite pour que tu puisses retrouver la mémoire.

-Super, va la chercher pour moi, je te regarde.

-Non, tu vas venir avec moi, et Yalo aussi va nous accompagner.

-Super ! Je serais plus obligée de soigner tous les Roucool boiteux de la région! Dit joyeusement Yalo.

-Oh, vous avez vu l'heure ? Il est tard. Allons nous coucher ! Bonne nuit !

-Répond moi avant ! Dit Nathan.

-Ne m'oblige pas à m'exposer aux rayons lunaires.

-Bonne nuit. Dit le Latios.

-Ouais, c'est ça. Bon, Latios, canapé. Yalo, chambre.

-Attend, il y avait une chambre, et tu m'as fait dormir sur le canapé ?!

-Oui. Au fait Yalo, la salle de bain est ici.

-OK, merci !

Yalo s'enferma dans la salle de bain. Leroy s'allongea dans son lit, et Nathan s'installa dans le canapé.

********************

Il était aux alentours de deux heures du matin. Tout le monde dormait. Enfin, presque tout le monde. Leroy ne dormait pas, il était trop occupé à réfléchir à la proposition de Nathan. Beaucoup de choses se bousculaient dans sa tête, et il n'arrivait pas à bien à y réfléchir. Il finit par s'endormir, avec le sentiment que si il acceptait, il aurait de gros problèmes...

*******************

Le lendemain matin...

Leroy ouvrit les yeux. Quelque chose de doux l'empêchait de faire le moindre mouvement, car cette chose était enroulée autour de lui. Dans son dos, un truc rêche et extrêmement douloureux s'enfonçait dans sa colonne vertébrale. Il baissa les yeux sur cette chose qui s'enroulait sur son cou, et découvrit avec effroi qu'il s'agissait de Yalo. Il s'imaginait un peu ce qu'était le truc rêche dans son dos, et c'est pour ça qu'il le poussa par terre. Il enleva les bras de Yalo de son cou, ce qui eut pour effet de la réveiller. Il se mit en position assise sur son lit, et posa ses pattes arrières sur le Latios qui lui servait désormais de tapis. Il cria :

-DEBOUT LA DEDANS !!! UN LONG ET PENIBLE VOYAGE NOUS ATTEND, ALORS IL FAUT SE PREPARER !!!

-Oh, mon Lucariunet, encore dix minutes... Murmura Yalo.

-Désolé Yalo, mais il faut qu'on parte maintenant, j'ai pas envie de perdre du temps sur des choses inutiles. Et arrête de m'appeler mon Lucariunet s'il te plaît.

-Tu pourrais éviter de me piétiner, je te rappelle que j'ai une aile cassée.

-Pauvre chou. Tu veux un bisou ?

-Non merci, je passe mon tour.

-Mais, c'est pas un peu dangereux de se réveiller si tôt dans la journée ? Si on part et que la Lune est encore dans le ciel, bonjour la catastrophe... Dit Yalo.

-Je suppose que Leroy s'imagine qu'il y a plein de choses à préparer et que ça prendra énormément de temps. Souligna Nathan.

Le Lucario roula des yeux. Il se leva et attrapa un sac en bandoulière noir et y fourra des provisions à l'intérieur. Il partit dans sa salle de bain et cria depuis celle-ci :

-Au fait, c'est chacun sa bouffe, alors vous avez intérêt de prendre votre quantité. Et Yalo, si tu veux descendre chez toi, te gêne pas.

La Manternel haussa les épaules et regarda le Latios. Celui-ci souffla tout l'air de son corps et partit aider la Manternel à descendre. De son côté, Leroy finissait de remplir son sac avec des bouteilles d'eau fraîche. Il mit son sac et partit rejoindre Nathan dehors.

-Et moi, je les met où mes affaires ? Demanda le Latios.

-T'as qu'a demander à Yalo de te prêter un sac et des affaires. Dit Leroy qui commençait à descendre.

-Attend, je vais t'aider.

-J'ai pas besoins de l'aide d'un Latios estropié.

-J'ai juste une aile cassée, je suis pas non plus un grand malade.

Leroy n'écoutait déjà plus. Il avait commencé à descendre depuis longtemps, et le Latios le suivit en soufflant. Ils partirent en direction de la maison de la Manternel, et ils croisèrent celle-ci en chemin.

-Bon, il faut qu'on aille au Lac Savoir, allias le lac qui est à deux kilomètres d'ici. Dit Nathan.

-Quelle heure il est ? Demanda Yalo.

-Euh, dix heure et demi, pourquoi ? Répondit Nathan.

-Super, avec un peu de chance, on sera arriver au lac à onze heures. J'aurais pas dit que ça nous prendrait tout ce temps pour nous préparer !

-Et voilà, encore une fois, tout le monde s'est foutu de ma gueule alors que j'avais raison. Se plaignit Leroy.

-Bon, on y va ? Faudrait pas qu'on perde du temps là dessus. Dit Nathan.

Les trois pokémon se mirent en route vers le Lac Savoir, lieu où réside le légendaire pokémon du savoir, Créhelf. Ils sortirent de la ville sous les regards interrogateurs des villageois, et partirent vers le Nord, en direction de Frimapic.

*********

-Allez les gars, encore un petit effort !

-Leroy, tu pourrais nous aider !

-Si t'avais accepté d'utiliser Psyko, on serait déjà arrivés.

-Mais c'est fatiguant d'utiliser une attaque Psy plusieurs fois à la suite !

Nos héros se trouvaient à présent tout près du Lac Savoir. Ils prenaient su retard à cause de la petite falaise qu'il fallait grimper pour atteindre le lac. Yalo et Leroy étaient déjà en haut, mais Nathan n'arrivait pas à les rejoindre. La Manternel essayait tant bien que mal d'aider le Latios qui ne pouvait achever sa montée, car il n'avait ni jambes, ni ailes.

-Leroy, tu pourrais quand même m'aider à remonter l'autre boulet ! Je suis sûre que tu peux rien qu'en tirant sur sa patte ! Allez !

-Viens pas te plaindre si je lui casse le bras.

Le Lucario prit le relais et attrapa la patte du Latios, et le fit remonter en une fraction de seconde. Une fois tous montés, ils marchèrent jusqu'au bord du lac. Problème, le seul moyen d'arriver jusqu'à la Caverne Savoir, c'est d'avoir la CS Surf, et franchement, je vois pas ce que trois pokémon feraient avec la CS Surf sur eux.

-Euh, est-ce que l'un d'entre vous peut apprendre Surf ? Demanda Yalo.

-Pas moi. Par contre, Nathan peut l'apprendre. (Les Latios peuvent vraiment apprendre Surf.) Répondit Leroy.

La Manternel et le Lucario se regardèrent, et un immense sourire sadique apparut sur leur visages. Le Latios, ayant peur de ce que ses deux amis allaient faire de lui, partit se cacher dans les hautes herbes près de la Caverne.

-Mais pourquoi il nous a pas dit que c'était assez près pour qu'il puisse y aller en volant ? On aurait pas eu besoin de le balancer jusque là bas comme c'était prévu ! Dit Leroy.

-Je me demande si les Lucario peuvent apprendre Vol... Songea Yalo.

-N'y pense même pas.

Après avoir répondu à la Manternel, Leroy posa l'une de ses pattes antérieures sur la glace qui recouvrait le lac, et... Il glissa comme une merde. Yalo éclata de rire, Nathan qui était sorti de sa cachette fit de même, sauf que lui il s'est ramassé une Aurasphère dans la tête. Yalo pleurait de rire, Leroy essayait tant bien que mal de traverser le la gelé, et Nathan était allongé par terre, vidé de ses forces à cause de l'attaque du Lucario. Une fois que Leroy eut réussi à atteindre la Caverne Savoir, il souffla deux secondes et entra dans la grotte. Sauf qu'il ne pouvait pas entrer dans la grotte. Une feuille était accrochée sur un rocher, rocher qui bloquait le seul accès à la caverne. Leroy arracha le papier et le lit :

« Parti en vacances chez mon copain Créfadet au Lac Vérité. Revenez dans un an ou deux.

Cordialement, Créhelf. »

Le Lucario péta un câble et se défoula sur le rocher qu'il fit exploser en un coup de poing. Nathan et Yalo ne comprenaient pas l'attitude de leur ami, et lorsqu'il fut revenu sur la rive -En se cassant la figure cinq ou six fois-, les deux autres le questionnèrent :

-Euh, je peux savoir pourquoi t'as fait pété le rocher qui bloquait l'entrée et que t'es revenu ? Demanda Yalo.

-Ouais, au cas où tu ne le saurais pas, Créhelf est à l'intérieur, alors il faudrait peut-être y rentrer, dans cette grotte. Ajouta Nathan.

Leroy s'arrêta devant Nathan. Il le regarda. Il tendit la main vers lui. Et il lui enfonça le papier au fond de la gorge. Yalo retira ledit papier et essaya de le lire, mais l'encre avait été effacé par la bave du Latios.

-MAIS T'ES DINGUE OU QUOI ?! DEPUIS QUAND ON FAIT BOUFFER DU PAPIER AU GENS ?! Gueula Nathan.

-DEPUIS LE JOUR OU TA MERE EST NEE !! Riposta Leroy.

-ARRETE DE TRAITER MA MERE IMAGINAIRE !!!

-Imaginaire ? T'as deux papas ?

-NON !! Mais quand on est une création unique de Arceus, on a qu'un seul papa, et pas de maman.

-OK, et tu crois qu'Arceus à que ça à faire ? Créer des pokémon légendaires hyper con qui vous demande d'aller chercher un putain de pokémon du Savoir qui EST PARTI EN VACANCE A L'AUTRE BOUT DE LA REGION ? S'énerva Leroy.

-MAIS COMMENT JE POUVAIS LE SAVOIR MOI QU'IL ETAIT PARTI EN VACANCE ?

-Ouah, Leroy est beau même quand il s'énerve... Dit Yalo
amoureusement.

-Quoi ?

-Non rien mon Leroyounet.

-Leroyounet ? C'est quoi ce surnom débile ? Tu veux ma mort ou quoi ? Bon, moi, j'en ai marre. J'me casse.

Leroy s'en alla. Enfin, il essaya de s'en aller. Nathan lui barra la route et lui sortit un discours pour qu'il reste :

-Euh... Reste ?

-Très convainquant. Bon, tu me laisses rentrer chez moi maintenant ?

-Attend mon Leroyounet ! Tu peux pas partir comme ça ! T'étais d'accord pour qu'on retrouve ta mémoire, et tu t'es engagé dans ce voyage pour trouver Créhelf ! Même si il est à l'autre bout de la région, on ira le chercher, et ta mémoire avec !

Leroy regardait la Manternel... Sans aucuns sentiments dans les yeux. Face à cette air neutre, Yalo s'attendait à une réponse négative, mais fut surprise de la tournure qu'elle a prise :

-Allons au Lac Vérité !!!

Blanc.

-Euh, quelqu'un sait comment on fait pour aller au Lac Vérité ? Demanda Nathan.

Yalo sortit la carte :

-Eh bien, il faut passer par la route deux cent dix-sept, puis emprunter la deux cent seize, puis on arrive devant le Mont Couronné. Je pense qu'il sera tard quand on arrivera là bas, alors il faudra camper.

Les deux garçons acquiescèrent, puis il se mirent en route.

***********

Le soleil se couchait sur la région de Sinnoh. Le petit groupe avait installé leur campement à mi-chemin de la route deux cent seize.

-Leroy, tu réussiras à dormir, tout seul, dans le noir, sans moi à tes côtés ? Dit Yalo.

-Je saurais me passer de ta présence à mes côtés, Yalo. Bonne nuit.

Leroy s'enferma seul dans la tante. Nathan n'arrêtait pas de se plaindre, pendant que Yalo installait son sac de couchage sur le sol.

-Gros égoïste, il aurait pu partager !

-Nathan, il a juste peur de nous blesser. T'imagine si les rayons lunaires traversent la tante ?

-Oui, si ça arrive, on sera les premiers à crever, vu la proximité entre sa tante et nos sacs de couchage.

-En parlant de sac de couchage, il est où le tien ?

-Et bien, j'ai peut-être fait exprès de l'oublier pour pouvoir dormir avec toi.

-Ouais, ben t'aurais mieux fait de faire exprès de l'apporter.

-Tu veux dire que tu vas me laisser dormir sur la terre froide et dure ?

-Oui. Bon ben, bonne nuit !

Nathan s'était allongé sur le sol dur et froid, lorsqu'il entendit la voix de Leroy lui demander :

-Euh, est-ce que le ciel est couvert ?

Nathan regarda le ciel :

-Oui, il y a un gros nuage noir qui cache la Lune.

-Bon très bien. Rentrez dans la tante.

Yalo et Nathan se regardèrent, confus, mais firent quand même ce que le Lucario leur demandait. Ils rentrèrent, et Nathan dit l'une de ses conneries pour lesquelles il est très connu :

-Serais-ce un acte... Gentil ?

-Non. Bon, je compte sur vous pour rester dans la tante jusqu'à mon retour, OK ?

-D'accord mais, c'est pas un peu risqué de sortir comme ça en pleine nuit ?

-Non, de toute façon le ciel est couvert.

Leroy sortit de la tante sous les regards incompréhensifs des deux autres, puis il se mit à parler tout seul :

-Sors de là !

Pas de réponse.

-Je sais que tu es là !

-Euh, Yalo, je crois qu'il devient fou... Chuchota Nathan.

Yalo ne répondit pas. Elle s'inquiétait beaucoup pour la santé mentale de Leroy.

-Montre toi !

-Et bien, on dirait que je me suis fait repéré !

-Qui es-tu ?

-Tu ne te rappelles donc pas de moi ? Je suis vexé.

-Tu vas répondre à ma question oui ?

-Je me demande pourquoi on t'a donné ce prénom à toi, et non à moi. Peut-être... Qu'ils avaient placé trop de confiance en toi, Leroy.

-Comment tu connais mon nom ?

-Tu étais un si bon élément pour l'agence...

-T'as fini avec tes trucs mystérieux ?

-Tu m'as vraiment oublié ? Pourtant, on était tout le temps ensemble, à l'époque.

-T'es qui ? Ma femme ?

-Euh, non, à moins que tu ne préfères les mâles.

-Non, je suis plus fille, moi.

-Oui, d'ailleurs, elle t'aimait bien...

-Qui ça, « elle » ?

-Pardon, je m'égare. J'ai une mission à accomplir, vois-tu. L'issue de ma mission tient sur cette question, Leroy : Accepte tu de revenir dans l'agence ?

-Mais quelle agence ? Je te connais même pas !

-Eh bien... On dirait que tu ne tiens pas à la vie, Leroy.

Le mystérieux pokémon se révéla enfin. Leroy avait en face de lui un Lucario au pelage rouge. Il portait une veste de la même couleur, et avait des sortes de bandages rouges enroulés sur les pattes.
Leroy fut étonné par la couleur de ce qui semblait être son ennemi, et par l'aura qu'il dégageait.

-Avant de te tuer, je vais quand même te révéler mon identité : je m'appelle Stich.

-Stich ? Sérieusement ? Tu fais beaucoup moins peur d'un coup.

Stich répondit à Leroy avec un bon coup de poing dans le ventre. Leroy vola cinq mètres plus loin, et se releva difficilement. Il n'eut pas le temps de récupérer du coup précédent, car son adversaire arriva avec une attaque Mitra-Poing bien chargée qu'il envoya dans le visage de Leroy. Il se releva, le visage en sang, et attaqua Stich avec Close Combat. Le Lucario rouge évita tous les coups de Leroy, et riposta avec un coup de pied dans le coup. Le souffle coupé, Leroy ne put se relever de cette attaque, et fut assaillis par une vague de coups de poings dans le ventre et au visage. Malgré la douleur et le manque d'air, Leroy se remit sur ses deux pattes et prépara son attaque Charge-Os. Il lança son os sur Stich. L'attaque Charge-Os de Leroy était sur le point de toucher le Lucario rouge. Stich arrêta l'os avec un simple mouvement de bras, et se moqua de Leroy en le provoquant davantage :

-C'est tout ce que tu sais faire ? Attend, laisse moi te montrer ce qu'est une vraie Charge-Os.

Stich chargeait son attaque, et balança son os sur Leroy. Il se l'était prit dans le front, ce qui eut pour effet de le lui ouvrir. Leroy grognait, et semblait agacé par son adversaire. Il regarda le ciel, et lorsqu'il remarqua que la Lune était parfaitement visible, il paniqua.

-Oh merde...

-Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne sais plus contrôler ta...

-TA GUEULE !!!!

Leroy fut entouré par une aura noire, et fut un peu choqué que Stich le soit aussi. Leur poils poussaient, ils grandissaient et leur pattes prenaient une couleur rouge sang. Stich semblait parfaitement serein contrairement à Leroy, qui paraissait incontrôlable.

-Le vrai combat commence ici, Leroy.

Stich fonça à une vitesse hallucinante sur Leroy. Il avait préparé une attaque Poing Boost destinée à Leroy, mais celui-ci l'évita de justesse. Leroy riposta avec une violente Close Combat que Stich eut du mal à éviter. Le Lucario rouge se releva et asséna une attaque Mach-Punch à Leroy, qui s'envola dans un arbre. Leroy se remit sur ses deux pattes. Les deux pokémon étaient face à face. Ils commencèrent à chargea leur Aurasphère. Celle de Stich était rouge, tandis que celle de Leroy variait entre le bleu et le noir. Les attaques avaient atteint une taille impressionnante, et c'est à ce moment là que les deux pokémon les envoyèrent. Les deux sphères se déplaçaient très vite malgré leur tailles, et une fois qu'elles entrèrent en collision, l'Aurasphère de Leroy fut absorbé par celle de Stich. Une immense sphère rouge, noir et bleu se dirigeait vers Leroy. Celui-ci essaya d'éviter l'attaque mais n'y parvint pas à cause de son état assez déplorable. Il se prit l'énorme sphère en pleine figure.


Stich contemplait son travail. Il avait accompli sa mission. Il dit ces derniers mots à Leroy avant de s'en aller :

-Tu étais beaucoup plus fort que ça à l'époque, Leroy.

Il disparut à une vitesse incroyable. Nathan et Yalo, curieux de savoir d'où venait tout ce bruit, vinrent à la rencontre de Leroy. Ils furent choqués par l'état de leur ami. Le Lucario baignait dans son sang, et semblait mort. Ils décidèrent malgré lé fait qu'il fasse nuit et que Leroy n'est pas reprit sa forme normale de l'emmener dans un Centre Pokémon.

***************

-Tu crois qu'il est mort ? Est-ce qu'on arrivera à temps au Centre Pokémon ? Demanda Yalo, inquiète.

-Yalo, arrête de paniquer. Je suis sûr qu'on pourra le sauver. Répondit Nathan.

-Mais il a perdu beaucoup de sang !

-Je te dis de ne pas t'inquiéter !

-Mais j'ess--

Yalo ne put finir sa phrase. Elle venait de glisser sur une petite sphère rouge et blanche. Nathan examina l'objet.

-Oh non !! Putain, c'est pas le moment !