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The Méga-Werewolf de Reishi



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» Auteur : Reishi - Voir le profil
» Créé le 07/08/2014 à 23:47
» Dernière mise à jour le 07/08/2014 à 23:47

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Chapitre 1 : Les catastrophes s'enchaînent.
*Musique des info*

-Mesdames et messieurs, bonsoir !
Aujourd'hui nous n'allons pas perdre notre temps sur des chose sans intérêt comme la protection des bébés Obalie, mais sur ce mystérieux phénomène qui se répète de plus en plus, que certaine personne appelle « Le Démon De Sinnoh ». Claire Balzamik, notre envoyée spécial, s'est rendue dans la ville de Frimapic
pour interroger ses habitants.

-Bonjour, ici Claire Balzamik. Comme vous le savez, je suis dans la ville de Frimapic, attaquée hier par Le Démon De Sinnoh. Je vais interroger les victimes, peut-être qu'elles ont vu des choses qui pourraient nous aider. Voilà un habitant. Je vais l'aborder doucement, pour ne pas lui faire peur.

La reporter s'avança vers un homme qui était assis sur un banc, près du centre pokémon de Frimapic. Elle secoua sa tête pour remettre sa frange en place, et commença son interview :

-Excusez-moi monsieur, est-ce que je pourrais vous poser quelques questions ? Demanda-t-elle en plaçant son micro devant la bouche de l'homme.

-Si vous voulez.

-Qu'avez-vous vu lors de l'attaque ? Questionna la reporter.

-Et bien, la bête état juste de passage mais, elle était couverte de sang. Je pense qu'une autre ville a été attaquée avant Frimapic. Répondit-il.

-Merci pour ces quelques informations, monsieur.

Claire Balzamik se retourna vers la caméra et termina son reportage en disant :

-Mesdames et messieurs, restez vigilants. D'après ce monsieur, la bête aurait attaquée une autre ville. Même si il y a peu de chance que ça soit vraiment arrivé, l'homme affirme que la bête était couverte de sang. Merci d'avoir suivi mon reportage, et à demain pour de nouvelles informations !

-Merci beaucoup pour ces informations croustillantes, Claire ! Comme dirait notre reporter préférée, restez vigilants cher publique ! Si vous voyez cette bête, même si elle se trouve à des kilomètres, évacuez la ville sur le champ. C'est tout pour aujourd'hui, alors passez une bonne journée, et que le sort puisse vous être favorable.

************

Sur la route enneigée qui précède Frimapic, un pokémon bleu, assez grand et plutôt costaud était assis contre un arbre. Ses yeux étaient fermés, il devait sûrement dormir. Il se réveilla au bout de quelques minutes, et sembla un peu choqué par son état : ses pattes étaient couvertes de sang, sa tête lui faisait affreusement mal et pour couronner le tout, il ne savait pas pourquoi il était comme ça.

-C'est encore arrivé...

Il souffla puis se releva difficilement, à cause de ses blessures. Il commença à marcher, même si il n'avait pas vraiment de destination. Le grand pokémon arriva par la suite dans un petit village pokémon, situé au pied d'une petite montagne recouverte par la neige. Ce village était animé grâce aux diverses boutiques, aux jeux des petits pokémon. Il y avait même un Mélocrik qui faisait de la musique pour divertir les gens. Mais lorsque cette petite population remarqua le pokémon bleu couvert de sang, plus rien ne bougeait : Les enfants ne jouaient plus, le Mélokrik arrêta sa musique. Même les boutiques ne vendaient plus d'articles. Tous les habitants regardait ce mystérieux pokémon qui venait de débarquer dans la ville. Chez certains pokémon, on pouvait voir de la peur, sûrement à cause du sang. D'autres gardait ce sentiment de haine envers ce pokémon. Peut-être qu'ils ne l'aimaient pas. Le pokémon continua de marcher malgré ces regards braqués sur lui. Il avait la tête baissée, et grognait pour faire part de son mécontentement. Il arriva devant la montagne, et commença à l'escalader. Les pokémon qui étaient au sol semblaient pétrifiés à l'idée d'avoir ce pokémon en haut de leur montagne. Une fois le pokémon totalement disparus de leur champ de vision, les habitants se remirent à leur activité, avec la peur de le voir redescendre.

************

-J'y suis presque... Ça y est !

Le pokémon était enfin arrivé au sommet de la montagne. Il se laissa tomber sur la neige qui recouvrait le sol. Son regard fut attiré par un gros rocher. Il s'approcha et le déplaça sans aucun soucis (Philosophie!!! /SBAFF !!!/). Il y avait une grotte cachée derrière ce rocher, que le pokémon avait jeté du haut de la montagne. C'était une grotte assez spacieuse, que le pokémon avait aménagée en trente secondes. Il avait installé un canapé, posé devant une cheminée en marche. Un peu plus loin, il y avait un lit situé en dessous d'une étagère. Le pokémon se dirigea vers une autre pièce, adjacente à l'autre. A l'intérieur, il y avait une source chaude naturelle. Cette pièce ressemblait un peu à une salle de bain, mais sans les toilettes (Ben oui, c'est le héros de la fanfic.). Le pokémon se glissa à l'intérieur de la source, et y resta pendant une bonne heure. Une fois sorti de sa salle de bain, il se jeta dans son lit et s'endormit directement.

***********

-SHBLAAMMMMM !!!!!!

Le pokémon se réveilla en sursaut à cause de ce bruit horrible qui était venu agresser ses oreilles. Il mit un peignoir rose avec des papillons (Ben oui, il dort à poils ! XD /SBAFF !!!/). Il sortit et se racla la gueule sur le sol parce-qu'il avait trébuché sur quelque chose. Il regarda la chose en question et fit cette tête là :


O_o.


Oui, cette tête. Il se frotta les yeux, ne croyant pas ce qu'il voyait : c'était une sorte de grand oiseau bleu.

-Par Arceus... Pourquoi ça tombe toujours sur moi ? Bon, je fais quoi ? Je l'amène à l'intérieur ? Je le laisse là ? Je le balance du haut de la montagne ? Je l'envoi sur la Lune ?

Le pokémon hésitait, mais prit vite une décision : il allait le jeter du haut de la montagne. Non je rigole, il va l'envoyer sur la Lune. Non, c'est une blague, il va le laisser là. Bon d'accord, j'arrête. Il fit rentrer l'oiseau dans sa grotte et le balança par la fenêtre (Qu'il n'avait pas.). J'arrête, promis. Donc je disais : il fit rentrer l'oiseau dans sa grotte et le déposa sur son lit.

-Génial, je ramasse un truc mort, et je le pose sur mon lit.

Le pokémon inspecta l'oiseau d'un peu plus près, et le mit dans le four qu'il avait préchauffé à un millions de degrés. Quoi, j'avais promis d'arrêter de le balancer partout, pas de pas le faire cuir. DONC il l'inspecta d'un peu plus près et remarqua que son aile gauche formait un angle droit (Non, là c'est du sérieux.). Le pokémon attrapa la trousse de soin sur son étagère et l'ouvrit pour en sortir un bandage.

-A mon avis, il a plus besoin d'un plâtre, mais je peux pas lui offrir ce luxe.

Le pokémon enroula le bandage autour de l'aile de l'oiseau après l'avoir redressée un peu, et la reposa délicatement sur le lit. Il monta sa couverture sur l'oiseau et partit se coucher dans le canapé.

-Je suis pas sûr qu'il va passer la nuit...

*************

Le lendemain matin...

Le pokémon ouvra doucement les yeux. Sa nuit sur le canapé a été la plus horrible de toute sa vie. Il ouvrit complètement ses yeux et cria lorsqu'il vit la tête d'un autre pokémon devant lui.

-BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !!!!!!

-T'as soif ?

Tiens, cette blague me rappelle un truc. Bref, après avoir fait un petit arrêt cardiaque, le pokémon se leva en soufflant et se dirigea vers un petit panier posé sur la cheminée. Il prit les quelques baies qui se trouvait à l'intérieur et se réinstalla dans le canapé. L'oiseau bleu salivait à côté, mais il ne prêta aucune attention à l'affamé.

-C'est pas bien de pas partager... Dit l'oiseau.

-Hé, tu te calmes. Je te signale que hier j'ai ramassé un certain Latios à moitié mort devant ma porte. Tu pourrais éprouver un peu de reconnaissance au lieu de saliver devant mon petit déjeuner. D'ailleurs, si tu pouvais éviter de salir mon canapé avec ta bave, ça m'arrangerait. Dit le pokémon en ignorant la parole de l'autre

-Je te signale que hier, avant d'être ramassé par un certain Lucario, j'étais poursuivi par un trucquivolepasfungshuidutout. D'ailleurs, je me rappelle d'un truc, le Lucario qui m'a ramassé était pas amical du tout. Riposta le Latios.

-Oh, tu me parles pas comme ça, ou je te jette du haut de la montagne.

-Je n'ai pas l'habitude de prendre aux sérieux les pokémon mâles qui portent des peignoirs roses avec des papillons.

Le Lucario devint rouge pivoine et retira de suite le peignoir. Il atterrit dans le feu, et le Lucario chercha une excuse pour se justifier :

-De toute façon, je l'aimais pas.

-J'aime bien chez toi. Je pourrais m'y installer.

-Dans tes rêves ! Ici, c'est chez moi, et chez personne d'autre OK ?

-GRUMBLRRRRRR !!!! [Ceci est le bruit d'un estomac qui gargouille]

Le Latios prit quelques couleur à cause de ce bruit pas très sérieux, et dit au Lucario :

-Tu sais, j'ai pas pu m'empêcher de remarquer la petite ville qui se trouvait au pied de cette montagne... On pourrait y aller?

-Tu veux aussi une carte de crédit et un emploi au Crédit Wattouat ?

-Ouais, pourquoi pas.

-Tu sais quoi, tu vas y aller tout seul.

Le Latios attrapa le poignet du Lucario, ouvrit la porte, et sortit. Il gela au premier contact avec l'air extérieur.

-Il fa-fai-fait u-un p-peu fr-froid...

-Tiens donc, monsieur le type Dragon n'aime pas la glace ?

-C'est pas d-dr-drôle.

-Attends, j'ai ce qu'il te faut.

Le Lucario prit le pokémon Éon par... Euh, l'oreille ? Et le jeta dehors en refermant la porte derrière lui. La porte se rouvrit, et le Latios y entra vite. Lorsqu'il vit ce que le le Lucario lui tendait, il se mit à gueuler. Et franchement, il y avait de quoi : n'importe quel Latios aurait gueuler face à ce manteau rose bonbon motif cœur, ce bonnet rose fluorescent et ces gants rose clair.

-C'est quoi ce machin ? Cette tenue est horrible !

-Je peux toujours te laisser mourir de froid.

Le Latios souffla, et attrapa l'ensemble rose. Il l'enfila vite fait et sortit de la grotte.

Le Lucario le suivit, et lorsqu'il remarqua que son « ami » restait planté devant le vide, il demanda :

-Qu'est-ce que t'as encore.

-Je peux pas descendre.

-Pourquoi ? Arceus t'a crée avec des ailes qui ne te permettent pas de voler ?

-Nan. C'est pas ça.

-C'est quoi alors ?

-Je peux pas utiliser mon aile gauche, je te rappelle qu'elle est cassée.

-T'arrive bien à léviter non ? Alors tu peux quand même léviter jusqu'en bas.

-Et si je tombe en plein vol ?

-Tant que c'est pas moi qui meurt, tout va bien.

Le Latios tirait une tronche à encadrer tellement il était choqué.

-J'ai jamais vu quelqu'un comme ça. Pourquoi tu m'as sauvé si c'est pour me dire ce genre de choses ?

-Tu veux que je fasse quoi ? Je vais pas te porter sur mon dos non plus.

Et c'est comme ça que le pokémon Aura se retrouva avec un Éon (Ou plutôt un boulet.) sur son dos pour descendre de la montagne. Une fois arrivés en bas, Latios descendit du pokémon Aura et dit :

-Ouah, ça paraît plus petit vu d'en bas ! Ce village est animé, et les gens ont l'air de s'amuser !

Pendant que le Latios restait émerveillé par l'animation du village, le Lucario reprenait son souffle comme il pouvait. Le pokémon Éon partit à la recherche d'un marchand de baies. Le Lucario le suivait comme il le pouvait, trop préoccupé à éviter le regard des autres.

-J'aime bien ce village, c'est vivant et bien décoré !

-Trente cinq mille fois.

-Hein ?

-C'est le nombre de fois que tu as répété ça.

Le Latios ne prêta aucune attention à ce que Lucario venait de dire, et continua son chemin jusqu'à arriver devant un marchand Kecleon.

-Bonjour Monsieur ! Deux cents kilos de baies tout parfums s'il vous plaît ! Demanda Latios.

-Quatre cent mille milliard de Pokés s'il vous plaît.

En entendant le prix, la tête du Latios se déconfit pour enfin ressembler à ça :

O_O.

Il se retourna vers le Lucario et lui demanda :

-Est-ce que tu as de la monnaie ?

-Et, c'est toi qui voulait de la bouffe, alors c'est toi qui la paye.

Le Kecleon se mit à trembler en voyant le Lucario. Il donna les deux cents kilos de baies au Latios en lui disant :

-Tenez, voilà vos baies ! Maintenant, cassez-vous !

-Mais...

-MAINTENANT !!!

Le Kecleon ferma son stand et courut se réfugier chez lui. Le Latios ne comprenait pas pourquoi le pokémon avait réagi comme ça, mais bon, il a gagné deux cents kilos de baies gratos.

-Bon, ben je pense qu'on peut remonter. Dit le Latios.

Le Lucario acquiesça. Il retournèrent au pied de la montagne, et le Latios monta sur le dos du Lucario en disant :

-Tu dois porter soixante kilos de Latios et deux cents kilos de baies. Allez, go !!

Après une bonne heure d'escalade, les deux pokémon étaient enfin arrivés au sommet. Le Lucario fit descendre ce qu'il se trimbale sur son dos depuis une heure, et s'allongea dans la neige en soupirant :

-Soixante kilos ? J'aurais dit cent cinquante !

-Non, je pèse bien soixante kilos, ce sont les baies qui étaient trop lourdes.

-Ouais, c'est ça.

Le Lucario se releva et entra dans sa maison, suivi de l'autre qui n'oublia pas son déjeuner. Le Latios s'installa dans le canapé en bouffant les baies une derrière l'autre et demanda au propriétaire de la grotte :

-Pourquoi il a eu peur de toi le Kecleon tout-à-l'heure ?

-Je t'en pose moi des questions ?

-Non. C'est toi qui a fait la décoration ?

-Non, c'est Arceus.

-Où est-ce que tu trouves le bois pour la cheminée ?

-Tu veux savoir la couleur de mon slip aussi ?

-Non merci, je passe mon tour.

Un blanc s'installa à ce moment là. Le Latios le brisa en posant une question :

-Tu pourrais au moins répondre à ma première question.

-Qui était ?

-Pourquoi le Kecleon a eu peur de toi tout-à-l'heure ?

-Tu le sauras en temps voulu. Bon, moi je vais me coucher.

-Déjà ?

-Eh, il est vingt-deux heures, alors si t'as pas envie d'aller dormir, tu restes planté devant la cheminée comme tu le fais depuis maintenant deux heures.

-Attend, on est resté toute la journée dans le village en dessous ?

Le Lucario ne répondit pas et partit se glisser sous sa couverture. Il installa son cache yeux et posa sa tête sur son oreiller.

-Euh, où est-ce que je dors, moi ?

-Y a un canapé.

Le Latios souffla et s'allongea sur le canapé dur et froid qui allait lui servir de lit. Il eut du mal à s'endormir, mais réussi quand même à trouver le sommeil.

***********

-BOUMMMMMMMMMMM !!!!!

Le Latios se réveilla en sursaut. Il paniqua et, voyant que le Lucario ne bougeait pas, il se mit à gueuler :

-AHHHHHHHHHHHHH !!!!! LE LUCARIO PAS AIMABLE, ON EST ATTAQUE !!!!!! VITE REVEILLE TOI !!!!

Le Lucario se mit en position assise dans son lit, enleva son cache yeux et répondit :

-Non, on est pas attaqué. TU es attaqué. Nuance.

-MAIS ALORS JE VAIS MOURIR !!!!!!! NON PAS CA !!!!
AIDE MOI S'IL TE PLAIT !!!!

-Dans tes rêves légendaire-man.

Le Latios tirait une drôle de tronche. Il commençait à en avoir ra-le c** du comportement du Lucario, et ne se fit pas prier pour lui faire savoir :

-Oh, je suis ton ami, tu pourrais m'aider non ?

-T'as trop regarder My Little Pony, toi. Tu m'as bien vu ? Je suis pas un gars qui à beaucoup d'amis, je suis un gars qui s'en fout complet de tout ce qui concerne l'amitié.

-Alors pourquoi tu m'héberges si t'es pas mon ami ?

-Parce-que je veux pas d'un Latios qui vient frapper à ma porte jour et nuit pour que je le laisse entrer.

-Mais il faut que...

Le Latios ne pu terminer sa phrase à cause du filet qui venait de le capturer. Le Lucario, qui n'était toujours pas décidé à bouger, se fit également attraper.

-NONNNNN !!!! ILS NOUS ONT EU !!!! Cria le Latios.

-Qui ça, « ils » ? Demanda le Lucario.

-Les méchants qui conduisent le trucquivolepasfungshuidutout, pardi !

Les deux filets commençaient à monter vers l'engin que le Latios appelait « trucquivolepasfungshuidutout ». Une fois à l'intérieur de la machine, les deux pokémon purent voir le pilote, qui avait l'ai très concentré sur ce qu'il faisait. Le Latios flippait grave tandis que l'autre restait de marbre.

-Non... Je veux pas finir empaillé dans le salon d'un riche... Pitié...

Le Lucario n'écoutait pas ce que l'autre disait. Il regardait le ciel, l'air inquiet, et répétait toujours la même phrase :

-Pourvu que le ciel reste couvert...

-Euh, pourquoi tu penses au ciel alors qu'on va bientôt mourir ?

-Pourvu que le ciel reste couvert...

-Si je te dis que t'es con, pas aimable, chiant, complètement fou et méchant, tu réagis comment ?

-Pourvu que le ciel reste couvert...

-OK...

Un homme vêtu d'un long manteau noir vint à la rencontre ds deux pokémon. On ne voyait pas bien son visage car il portait un chapeau. Il s'approcha des deux capturés en secouant sa tête pour remettre l'une des ses mèches blondes en place, et dit :

-Enfin... Après toutes ces années passées, je t'ai enfin attrapé... Tu m'auras bien causé du soucis, la dernière fois que je t'ai localisé. Mais la chance est passée de mon côté, et t'a cassé une aile ! Je vais en gagner de l'argent avec toi, Latios. Et en plus, j'ai le droit à un Lucario en bonus ! Mon porte-monnaie ne va pas pouvoir comporter tout l'argent que je gagnerais une fois que je vous aurais vendus... Mais je suis bête, quand je vous aurais vendus, j'aurais assez pour m'acheter le porte-monnaie le plus cher du monde !!

Le Lucario regardait toujours le ciel. Il commença à s'inquiéter lorsqu'il vit celui-ci se dégager.

-Oh non... Pas ça...

-Quoi ? Le ciel se dégage, et alors ? On a un problème plus urgent à régler, là !

-Écoute moi bien légendaire-man, quand je déchirerais le filet, je veux que tu sortes de suite de ce truc, OK ?

-Oui mais...

-FAIS CE QUE JE TE DIS !!

Après cette petite engueulade, le Lucario tomba à genoux. Il prit sa tête dans ses pattes tellement elle lui faisait mal. Il commença à hurler. Le Latios, inquiet, lui demanda :

-Euh, est-ce que ça va ?

-EST-CE QUE J'AI FRANCHEMENT L'AIR D'ALLER BIEN ?!

Le Latios avait peur. Peur de ce qu'il arrivait à son ami. Au fur et à mesure que le pokémon Aura criait, ses yeux changeaient de couleur, passant du bleu au rouge. Une sorte de cape en poil prit forme dans son dos, descendant jusqu'à ses genoux. Ses pattes antérieures et postérieures prenaient une couleur rouge. Il cria et déchiqueta littéralement le pauvre filet qui le bloquait. Il se précipita sur le Latios, ou plutôt sur le filet, et lui fait la même chose qu'à l'autre. Le Latios avait reçu l'ordre de dégager lorsqu'il serait libre, et c'est ce qu'il fit. Il sortit du trucquivolepasfungshuidutout à une vitesse hallucinante (← Ironie.). Une fois qu'il eut réussi à s'éloigner un maximum, il se mit à l'abri sous un arbre et observa la scène qui se déroulait devant lui :

Le devant du trucquivolepasfungshuidutout avait été arraché du reste du vaisseau, et on pouvait apercevoir le Lucario se défouler sur le pilote alors qu'il était en train de tomber. L'homme avec un manteau noir eut l'un des meilleur réflexe de sa vie : pendant que le Lucario ne s'occupait pas de lui, il sortit un Libégon d'une des Pokéball accrochée à sa ceinture et partit se cacher dans la forêt, sûrement par peur de se faire repérer si il allait plus loin. Le Latios vit le pokémon Aura prendre appuis sur le cadavre du pilote et sauter à la hauteur du vaisseau. Il chargea une attaque qui ressemblait à une Aurasphère et la lança sur la machine qui explosa au contact de l'attaque. Le Latios, qui avait tout vu, était choqué par les événements passés : son ami qui se transforme en monstre, tue des gens et détruit des trucquivolepasfungshuidutout, un fou furieux qui veut vendre des pokémon légendaires pour gagner de l'argent et enfin, le fait que toutes les personnes du village ont peur du Lucario. Petit à petit, le pokémon Éon commençait à comprendre, les chose devenaient plus claires, l'histoire plus compréhensible. Et surtout, surtout, il comprenait pourquoi ce Lucario ne voulait pas avoir d'ami.
Il sortit de ses pensées lorsqu'il remarqua que son ami était en train de tomber. Il vola le plus vite possible, mais ne put le rattraper. Le Lucario tomba lourdement sur le sol, comme mort. Le Latios se précipita sur lui, en espérant qu'il lui reste un souffle de vie.

-Eh, réveille toi ! Lucario, eh oh ! Allez, debout ! Lève toi !

Une lumière blanche entoura le pokémon Aura, et lorsqu'elle disparut, le Lucario avait repris son état normal. Il était couvert de sang, et semblait très mal en point. Le Latios, ne pouvant le ramener chez lui, prit la décision de camper ici pour la soirée. Mais ce que le Latios ne savait pas, c'est que deux personnes aux intentions pas très nettes les observaient...