Le Bleu des Abysses de Dragou

Je fis volte-face et me retrouvai face à face avec une forme noire ressemblant fortement à un Spectrum, mais totalement ronde, les yeux révulsés, la bouche absente, les deux mains aux doigts crochus se tendant vers moi. Les yeux du Spectre pleuraient du sang dont les gouttes tombaient vers le sol avant de disparaître.
Hors d'ici, humain......
Je reculai d'un pas, terrifié par l'entité. Hermès battit des ailes pour provoquer un cyclone qui ferait disparaître la créature de fumée mais le vent n'eut aucun effet sur le monstre. Partutu décocha un Ultimapoing mais passa au travers du revenant, puis le cracha du feu dessus, sans pour autant le toucher et Miléreau couina en relevant ses pattes devant son visage : Il avait du parer l'attaque de Partutu avant de se faire griller. Il fonça sur le Spectre pour lui donner un coup de griffes mais tout comme les attaques de Partutu, lui passa au travers. Troibruti donna un triple coup de griffes vers le fantôme, mais tout comme ses camarades brutaux, lui passa au travers pour se cogner dans Partutu qui grogna de douleur. Empiflante cracha un jet d'Acide corrosif qui toucha mon Sablaireau qui fit jouer ses griffes avant de se rapprocher d'Empiflante, la face violacée. Le Boustiflor Alpha le nettoya en le gobant et en le recrachant, puis forma sa massue de lianes et donna un grand coup dans le Spectre. Résultat, ce fut Partutu qui se prit le coup de massue et décolla vers le mur avant de s'y écraser dans un grognement de colère. Papillote calma la colère de Miléreau et Partutu contre leur camarade de type plante et envoya une puissante onde mentale vers le Spectre, qui ne réagit même pas quand il se prit l'attaque.
Moi-même tentai de le repousser en lui donnant un coup de machette qui ne fit que le traverser et cogna dans une pierre tombale non occupée, la lame de pierre polie laissant une entaille dans le marbre.
On recula face au Spectre qui s'avançait, impuissants, puis on descendit l'escalier, terrifiés et dépités de ne pouvoir rien faire.
-Lusion… marmonna Papillote. « Sur ce coup là, on ne pourra pas jouer les héros… »
-Cel… lui répondit Partutu. « Ouais, je sais même pas si on avait l'air de héros sur ce coup là… »
-Blai… enchérit Miléreau. « On avait plus l'air de comiques que d'ennemis à ses yeux… »
Le spectre avait poussé un rire silencieux à chacune de nos attaques ratées. Confirmant l'inutilité de nos attaques. J'enrageais silencieusement, ne voulant pas transmettre mon dépit grandissant à mes Pokémons. Bien qu'énervé, j'avais de la chance dans mon malheur, la mort plausible d'un membre de l'équipe était au moins retardée, voir évitée si l'on comptait l'entraînement que mon voyage allait leur apporter jusqu'au moment où l'on devrait retourner dans la tour. Je m'excusai auprès des exorcistes qui m'attendaient hors de la tour de mon impossibilité à les aider pour le moment, puis sortis de la ville en direction de Céladopole.

Il faisait nuit et l'air devenait froid, mais ni moi ni mon équipe n'étions fatigués et nous continuâmes notre route en battant tous les dresseurs sur notre route. Un groupe d'adolescents attendait au milieu de la route et ils n'avaient pas l'air sympathique mais l'une d'entre eux me salua d'un grand geste de la main et s'approcha de moi.
-Salut ! Me dit-elle, tu vas à Safrania ?
-Non, lui répondis-je, mes Pokémons et moi on va à Céladopole.
-Tu as de la chance, le souterrain reliant Lavanville et Céladopole à rouvert, tu pourras passer. Par contre Safrania est bloquée par ces maudits Rockets et même Monsieur Maxwell et son Alakazam ne peuvent pas les battre.
-Maxwell ?
-Oui, l'Interpolicier est ici, il parle avec mes amis, viens voir sinon. Au fait je m'appelle Erin.
-Moi c'est Dark, dis-je, enchanté.
On s'approcha du groupe et je reconnus bien Maxwell Dufort. Le policier aussi car il m'adressa un grand sourire avant de s'exclamer :
-Dark ! Comment vas-tu ? Cela va faire une semaine que je n'ai pas eu de tes nouvelles !
-Très bien Monsieur, ne vous inquiétez pas.
-Appelle moi par mon prénom s'il te plaît, tu m'as aidé à sauver l'Océane, je t'en serais éternellement reconnaissant.
-Bon, vous savez comment passer la porte ? Demandai-je.
-Non, les Rockets sont trop forts, ces jeunes et moi-même avons essayé de passer en force mais même mon Alakazam, qui est en train de soigner nos Pokémons n'a rien pu faire, ils sont trop dangereux et on a eu de la chance que ces Rockets aient assez confiance en leurs Rhinoféros et Kangourex, car ils étaient tous armés. Ils sont trois.
-Bon, dis-je finalement, mon équipe n'est pas assez forte pour le moment et seul, je ne pourrais rien faire contre eux, même armé. En plus je suis connu par la plupart de leurs officiers. Donc je ne te serais d'aucune utilité pour le moment.
-Si, j'ai trouvé une de leurs planques : Au casino de Céladopole, dont l'accès est ouvert par le souterrain, ils ont un escalier derrière un grand poster de Arbok. J'aimerais que tu y ailles et que tu attrape leur chef, compris ? On vous attendra à Lavanville, les jeunes et moi.
-Bon, on n'a pas l'air d'avoir le choix, n'est-ce-pas les enfants ?
Mon équipe hocha la tête en signe d'approbation et l'on se dirigea vers le souterrain avant que je stoppe mon avancée et que je me retourne vers Maxwell :
-Au fait, pourquoi je dois faire ça ?
-Cela va affaiblir la garde de Safrania, répondit le policier, ils vont aller à Céladopole quand ils vont savoir qu'il y a du grabuge.
-Bon, très bien.
J'entrai donc dans le souterrain accompagné cette fois-ci de toute mon équipe car les murs n'étaient pas moisis cette fois.
Une heure plus tard, on sortit du souterrain et on arriva à Céladopole, il était minuit passé et, épuisés par cette conversation et la marche, nous allâmes au centre Pokémon pour passer la nuit. Mes réserves de nourriture s'amenuisaient et je du laisser ma part de viande cuite à Miléreau et jeûner ce soir. Pendant que mon équipe dormait sur le canapé du centre, j'allai chercher des ressources de nourriture avec Hermès pendant sa chasse. Il me ramena un gros Roucool et je le fis cuire à un feu fait à l'improviste pour ensuite le ranger dans la boite à nourriture. Je prélevai ensuite la sève d'un arbre pour Papillote, et je ramassai un joli petit paquet d'insectes pour Troibruti et Empiflante. Pendant ce temps, Hermès dévorait un Rattata capturé à l'instant.
Hermès et moi ne nous étions endormis que pendant une heure ou deux que le soleil nous réveilla. Le reste de l'équipe était déjà réveillé et en forme tandis que nous deux étions encore affalés sur le grand canapé du centre, les yeux fermés à cause de la fatigue. Nous prîmes une heure à vraiment nous réveiller et après un long bâillement, Je fis signe à l'équipe de me suivre. Je me dirigeai vers le casino et une fois entré, les épines de Miléreau se hérissèrent et il grogna en direction du mur du fond : Le Rocket de l'Océane, était là posté près de l'emplacement de l'escalier, devant le poster d'Arbok. Il éloigna doucement le poster et disparu derrière une ouverture. Ma fatigue dissipée par l'adrénaline, je le suivis donc après avoir fais renter tous les membres mon équipe dans leur Poké Ball, excepté Miléreau, agrippé à mon épaule, qui allait pouvoir se venger de ceux qui lui ont causé du tort. Je me glissai discrètement derrière le poster et descendis les escaliers le plus silencieusement possible mais c'était difficile car avec ma veste renforcée, mon arme, Miléreau sur mon épaule, mon sac, mes gants épais et mes bottes lourdes, en plus de mes soixante trois kilos naturels, je devais bien peser une centaine de kilos, et j'étais bien trop lourd pour me déplacer accroupi de façon à être discret et ne pas m'exploser les chevilles. Endolori, je suivais le sbire qui s'éloignait quand je fis un faux mouvement et me cassai la figure par terre, provoquant un boucan horrible et même un mini tremblement de terre. Foutue veste, elle protège certes, mais Dieu que tu n'es pas discret avec ! Evidemment le Rocket accouru et me regarda me lever avec un sourire mauvais.
-Alors, Monsieur me suivait ? Très bien mais sur ce coup là, tu n'es pas avec ce connard de flic qui me sert de frère. Il croyait pouvoir m'envoyer en tôle ? Il a oublié que nous tenons la justice dans le creux de notre main, personne ne peut nous résister ici, à Kanto !
-Si, répondis-je après m'être relevé, moi.
-Toi ? Tu n'es rien ! T'es juste un gamin de seize ans qui ne connaît pas les rasoirs et qui se permet de fourrer son nez dans les affaires des autres ! Tu aimes jouer au héros mais tu le regretteras quand tes Pokémons mourront dans d'atroces souffrances sous ton regard impuissant !
Déjà me traiter de gamin m'énervait, mais me dire que je ne connaissais pas les rasoirs alors que je ne m'étais pas rasé que depuis trois jours, il ne fallait pas exagérer.
Il envoya un Rattatac qui fit face à Miléreau, il rajouta :
-En commençant par ton misérable petit Sablaireau.
Il faisait une grave erreur à sous-estimer Miléreau, celui-ci avait beau être jeune, il était le membre le plus puissant de mon équipe.
-Rattatac, Croc Fatal.
-Pare le Miléreau.
Le Rattatac fonça sur mon Sablaireau, les crocs en avant, visant le ventre fragile de Miléreau, mais celui-ci réagit au bon moment, interposant ses deux paires de griffes comme un bouclier sur lequel le Rattatac se cassa les dents. Le combattant à griffes donna ensuite un puissant revers au Rattatac, le faisant reculer de trois pas, le visage comportant une blessure profonde dont le sang coulait abondamment. Le rat donna un coup de queue que Miléreau évita avant d'attraper l'appendice caudal de son ennemi. Il le fit tournoyer tel un fléau d'armes, puis le fracassa violemment à plusieurs reprises sur le sol, provoquant un craquement écœurant à chaque fois, avant de le projeter avec une violence incroyable contre le mur. Le rat s'écrasa contre le mur la tête la première, tête qui d'ailleurs explosa sous la violence du choc. Je regardai Miléreau plein de sang me fixer puis se retourner à l'approche du Nosferapti.
-Miléreau, reviens.
Il obéit, et laissa place à Papillote qui observait le Rocket d'un regard perçant. N'ayant pas oubliée la balle qu'elle s'était prise dans le ventre.
-Tiens, tu m'envoies tous les Pokémons ayant un compte à régler avec moi ? Très bien, Nosferapti, Vampirisme !
-Papillote, Choc Mental.
L'onde fusa plus vite que la chauve-souris qui s'écroula.
-Tu as du potentiel pour un gamin. Me dit-il. Je pense que je devrai coopérer n'est-ce-pas ?
-Exactement, sinon, J'ai un Reptincel qui aime beaucoup l'attaque Ultimapoing et qui serait ravi de pourvoir vous la montrer pour vous remercier de la balle que vous lui avez tiré sur l'Océane.
-Bon, il te faut la clef de l'ascenseur pour rejoindre le chef. Je ne la possède pas, mais l'un de mes collègues doit l'avoir. Il devrait se trouver deux étages plus bas. C'est tout ce que je peux te dire.
Il me laissa et remonta les escaliers pour se poster devant le poster.
Le repaire était rempli de Rockets qui m'accostaient en me hurlant « Eh le barbu ! » ce qui me mettait de plus en plus en colère, J'avais regardé mon reflet dans la CT Empal'Korne que j'avais trouvé et n'y avais vu qu'une simple barbe naissante, trop petite pour que l'on m'appelle « barbu ». Enfin, je trouvai le détenteur de la clef qui me dit après un neuvième « eh le barbu ! » :
-Tu fous quoi là… Eh, c'est toi qui nous à emmerdés au Mont Sélénite ! Tu te souviens de moi ?
J'eu l'image du Sabelette zombie qui marchait vers moi en grognant.
-Eh bien, figure toi que j'ai remplacé ce Sabelette inutile et que ses remplaçants étaient encore plus têtus !
Il envoya son Abo dont Miléreau ne fit qu'une bouchée puis un Sabelette dans un état similaire à celui affronté dans le Mont Sélénite : La peau presque absente de son corps, les griffes pleines de poison, la chair entaillée et les yeux injectés de sang.
Miléreau fit trois pas en arrière, horrifié par son congénère mutilé et quand celui-ci se mit à grogner, mon Sablaireau se blotti contre mes jambes, refusant de se battre. J'envoyai donc Partutu qui ne me posa aucune question et distribua un Ultimapoing critique au Sabelette dont la mâchoire se brisa sous la force du coup. Le Sabelette donna un coup de griffe empoisonnée à mon Reptincel qui se baissa pour éviter le coup qui entra en contact avec la flamme caudale de Partutu qui dit un simple :
-Reptin. « Merde. »
Le poison au contact de la flamme ne fit pas bon ménage et une puissante déflagration de flammes explosa depuis la queue de Partutu dont les écailles ignifugées le protégeaient du danger. J'eu à peine le temps de serrer Miléreau dans mes bras et de tourner le dos à l'explosion que les flammes léchèrent ma veste indestructible. Les cheveux roussis, je regardai mon Reptincel qui se tenait debout, noir de suie, en face d'un petit tas de cendres, le Sabelette.
Le Rocket ria et envoya un Sablaireau dans le même état que son congénère, mais il lui manquait aussi un œil. Partutu lui cracha une boule de feu qui fit brûler la chair nue de son ennemi qui grogna et donna un coup de griffe empoisonné à Partutu. Celui-ci se jeta sur le dos pour éviter le coup de griffe du Sablaireau qui, emporté par son élan, tomba sur Partutu qui le bloqua avec son pied avant de le faire basculer en avant et de le propulser contre le mur, la tête la première.
La créature se prit le mur de plein fouet, et tomba sur la tête, provoquant le « Crac » sonore entendu dans de nombreux films ou jeux, celui d'une nuque qui se brise. La tête du Sablaireau tomba mollement sur le sol.
« PAF ! » le Rocket était étendu sur le dos, inconscient, je pris la clef de l'ascenseur et me dirigeai vers celui-ci accompagné de Miléreau et Partutu. L'ascenseur grinça quand nous montâmes dedans, la fait est que, pesant près de cents quarante deux kilos à nous trois, nous étions très lourds pour le vieil appareil, qui nous descendit tout de même sans lâcher.

Arrivés devant le bureau du chef des Rockets, la machette à la main au cas où, je tentai d'ouvrir la porte mais elle était verrouillée. Faisant signe à mes accompagnateurs bourrins, je posai la main contre la porte. Partutu et Miléreau en firent de même, et nous donnâmes ensemble un grand coup d'épaule dans la porte qui sortit de ses gonds. Face à nous un homme, habillé dans l'habituel costume violet sombre des caïds Rocket. Ma lame positionnée en face de moi comme une épée, je lui demandai :
-Qui êtes vous, Rocket ?
-Je me nomme Giovanni. Le chef de la Team Rocket.
-Je viens pour vous arrêter et vous livrer à l'Interpolice.
-Je doute fort que tu y arrives. Je ne me laisserais pas prendre docilement. J'ai réunifié la Team il y a trois mois, je ne la laisserais pas à nouveau s'effondrer !
Il envoya un gigantesque Onix. Miléreau fit jouer ses griffes avant de s'approcher de lui.
-Tu sais, dit-il, tu n'as aucune raison de nous mettre des bâtons dans les roues. Tu as mis mes sbires en déroute à Johto parce que c'était ta région natale. Mais maintenant, tu n'as plus besoin de nous affronter.
-Si ! Beuglai-je, Vous connards de sbires ont tués ma famille ! Et ils ont payé pour ça ! Vos commandants ne sont pas revenus car ils sont morts ! Je m'en suis occupé à Doublonville ! Et je ne vous laisserais pas recommencer vos meurtres ! Miléreau ! Tranche !
Le Sablaireau fusa, apparaissant en rémanence, signe de l'attaque critique, et frappa le Onix en lui faisant une entaille sur son rocher principal aussi facilement qui si ça avait été du beurre. Le géant rugit.
-Rassure toi, dit le Rocket, je ne tue pas mes ennemis, et encore moins leurs proches. Je ne tue que leurs Pokémons. Dommage pour toi, ton Sablaireau a énervé mon Onix qui est sans pitié avec ses ennemis. Damoclès !
Le serpent géant fut entouré d'un halo rouge et fonça sur Miléreau qui l'attrapa et lui planta la griffe dans l'œil, arrachant un nouveau rugissement de la part du Onix.
-Dommage pour vous car Miléreau aussi à un compte à régler avec les Rockets. Vos sbires me l'ont vendu comme un esclave, j'en ai fait un guerrier en plus d'un membre de ma famille. Dard-Venin !
Miléreau saisit une de ses épines et le détacha de son dos. Les autres suivirent, formant un fouet de piques, celui au sommet de la chaîne était enduit de venin. D'autres épines repoussèrent instantanément sur le dos du Sablaireau qui fit claquer son fouet avant d'en donner plusieurs coups à l'Onix qui gronda, ses plaies au visage s'infectant du poison. Il s'écroula.

-Intéressant, dit Giovanni, intéressant… Pourquoi t'obstines-tu à nous nuire alors que nous voulons simplement aider les dresseurs ? Nous voulons renverser la Ligue Pokémon, mais tu nous en empêche. Je n'oublie pas que tu en as été le maître, expliquant peut être le fait que tu veuille la protéger…
-Je l'ai abandonnée à cause de ses règles forçant le maître à tuer les Pokémons des challengers. Leur barbarisme lié à l'audimat m'exaspérait et m'exaspère toujours.
-Alors rejoins-nous, rejoins la Team Rocket, montre à la Ligue ce qu'est devenu leur héros, leur champion. Tu as été le Maître Pokémon le plus puissant au monde, plus puissant même que Red ou que Anthony, imagine la réaction de la Ligue si ils voyaient que leur Maître était contre eux ? Rejoins-nous, Dark !
Je pesais le pour et le contre : Les Rockets étaient sans pitié et possédaient un sang froid hors du commun, moi, j'étais stoïque et audacieux mais beaucoup trop compatissant pour être bien vu des Rockets. J'avais refusé de tuer les Pokémons d'un challenger pendant mon travail à la Ligue ce qui ma valut le surnom du « Darkounet incapable de tuer » de la part de mes fans.
Les Rockets ont un ennemi : la Ligue, moi, mes ennemis sont la Ligue et les Rockets depuis qu'ils ont kidnappé et tué ma famille et ils n'avaient pas hésité à tenter de tuer mes Pokémons et moi même. Cette rancune éternelle surgit et je répondis enfin :
-Je... refuse.
-Bien, dit Giovanni, tu vas le regretter. RHINOCORNE !
-EMPIFLANTE EN AVANT !
Le Boustiflor Alpha sortit de sa Poké Ball comme un diable sort de sa boîte, ses yeux violets bouillonnaient de rage et sa massue de lianes était déjà formée. Il me regarda et je lui dis :
-L'Enfer Vert.
Le Boustiflor Alpha se mit à tournoyer tel une toupie, sa massue végétale détruisant tout sur son passage : le bureau, le distributeur d'eau, un mur, et la carapace de pierre du Rhinocorne. Il ne s'arrêta que quand sa massue eu décapité le rhinocéros de pierre avec un bruit de déchirure. Je pinçai les lèvres : je n'aimais pas quand mes Pokémons tuaient inutilement, même quand c'était un ennemi mortel. Ne pas retenir ses coup signifiait tout de même pas tuer l'ennemi en lui réduisant le crâne en bouillie.
-Excellent, dit Giovanni, ton Boustiflor a un potentiel hors du commun ! si seulement il était notre allié…
Je rappelai Empiflante.
-Vous ne l'aurez pas parmi vous. Je ne donne jamais mes Pokémons en cadeau ou en échange. Et encore moins souvent à mes ennemis.
-Dommage. Il me reste un seul Pokémon, et c'est mon plus puissant. Kangourex ! En avant !
Le Kangourou aux airs de dinosaure apparu en frappant ses deux poings l'un contre l'autre. Partutu en fit de même et s'approcha de lui, ses yeux dorés brûlant d'une flamme intense.
-Vous n'aurez rien de moi, je suis du côté de la justice même si je n'aime pas ses méthodes et encore moins ses alliés. Mais vous les Rockets, vous êtes encore pires. Je vous affronterais jusqu'à votre reddition ou votre destruction.
-C'est donc ça, hein ? Très bien, tu va souffrir pour nous vaincre, Ultimapoing.
-Fais-en de même, Partutu !
Le Kangourex se rua vers Partutu et lui asséna un coup de poing. Plus agile, Partutu sauta par-dessus et donna un coup de poing tourbillonnant à son ennemi. Celui-ci grogna de douleur et mordit le bras droit de mon Reptincel, provoquant un craquement écœurant. Partutu hurla à cause de la souffrance infligée par sa fracture et asséna un deuxième Ultimapoing au Kangourex avec son bras gauche. Je fus fier de lui à ce moment-ci car je vis que sa fracture ne le dérangeait pas pour combattre. Le géant fit claquer ses mâchoires dans le vide, ratant sa Morsure.
-Hum ! Tu entraîne bien tes Pokémons mais tu mise tout sur leur agilité, constata Giovanni, tu devrais les équilibrer.
Juste à ce moment, son Kangourex donna un coup de poing surpuissant dans le ventre de Partutu qui ne cilla même pas.
-Partutu, dis-je sur un ton prévoyant la fin du combat, Frénésie.
Les yeux du Reptincel, s'injectèrent de sang et il s'élança tel une furie vers son adversaire
-Toi aussi, Kangourex, Frénésie !
Son Kangourex imita Partutu mais il boitait et tomba au sol après avoir trébuché. Mon Reptincel lui déchira le flanc avec ses griffes et continua avant que Papillote ne sorte de sa Ball pour l'arrêter.
-Lusion ! dit-elle. « Calme-toi ! C'est fini ! »
-Cel… répondit Partutu, épuisé. « Ok… »
Giovanni me regarda après avoir rappelé son Pokémon et me dit :
-Tu es toujours à jouer les héros, cela va te nuire. Tiens, Héros, prend ceci, c'est un Scope Sylphe, le deuxième et dernier exemplaire au monde. Il te permet d'identifier les Spectres.
-Merci mais vous devez me suivre, je vais vous livrer à Maxwell.
-Non, je ne te suivrais pas, un chef Rocket ne se laisse pas attraper comme ça. Nous nous reverrons, je te le promets.
-Non, attendez !
FLASH !
Il avait disparu dans un éclair violet. Ayant conservé un Pokémon psy pour s'enfuir au cas où.
-Et merde ! Bon Papillote, fais nous sortir d'ici s'il te plaît.
Ses yeux s'illuminèrent et nous nous retrouvâmes au dehors. Je refis sortir mon équipe de ses Balls et me promenai dans Céladopole. Allant au centre commercial pour acheter du matériel et une Pierreplante pour plus tard, et visitant le manoir Céladon où un homme me dit :
-Oh un dresseur, tu veux bien prendre cet Evoli avec toi ?
-Euh, bien sur.
Il me donna le Pokémon et sa Poké Ball.
-Il s'appelle Fluffy dit-il avant de partir.
Je regardai mon Evoli, qui me sourit. Je lui rendis son sourire avant de le faire rentrer dans sa Ball qui fut envoyée à mon PC.
-Hermès, emmène-moi à Lavanville.
Il hocha la tête avant de se baisser pour me laisser monter sur son dos puis, s'envola…

Fin du Chapitre IX avec la rencontre avec Giovanni et un combat d'anthologie ! Partutu s'est vraiment surpassé contre le Kangourex, évitant toutes ses attaques grâce à une petite attaque brouillard.

Sinon j'espère que ce chapitre vous aura plu,
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Et rendez vous pour la suite de cette aventure en NUZLOCKE CHALLENGE !!

Equipe présente pendant ce chapitre
Partutu Papillote Hermès Miléreau
Empiflante Troibruti