Kingdoms and Freedoms de pavaul

Gallame était parti tôt ce matin pour aller au Camp Viridium. Sa destinée semblait se trouver là-bas. Alakazam, Goupelin et la reine étaient resté au temple. Ils lui avaient dit au revoir. Avec l'aide des agriculteurs, il put sans problème trouver le chemin. Cela faisait deux heures qu'il marchait seul sur une route accessible sans grand dénivelé. Il croisa quelques agriculteurs qui transportaient du matériel agricole grâce à la télékinésie. Arrivé à un carrefour, il regarda les pancartes. Une indiquait : Camp Viridium 2km. Ça y était, il était tout proche. Un kilomètre plus loin, était installé une petite forteresse qui devait sûrement servir de douane. Un Lucario et un Blindépique tenaient la garde. Le voyant, ils s'approchèrent de lui :
« -Bonjour Monsieur, demanda le Lucario puis-je savoir où vous allez ?
-Je me rends au Camp Viridium
-Ah, chouette, de la bleusaille, répondit le Blindépique, je sens que ça va être drôle !
-Comment-ça ?
-Il semblerait qu'on ne t'ait pas trop expliqué ce qu'étaient les principes des Terres-Saintes, commença Blindépique, me tromperai-je ? Honneur, Patrie, Service. Ce qui veut dire, soit tu rentres dans l'armée, soit tu te casses, ok ?
-Je suis prêt à rentrer dans l'armée et à en courir les risques !
-Ok, bien parlé ! répondit Lucario. Suis-moi ! »
Blindépique actionna un levier, puis la herse s'ouvrit.
« Bienvenu en Terres-Saintes ! clama Lucario. »

(musique d'ambiance)

C'était magnifique : ce paysage idyllique était un cratère rempli de lacs, de rivières, de prairies, bordé par quelques cascades çà et là. Au centre se trouvaient des tentes avec sur une place une statue en marbre d'un pokémon quadrupède, sûrement celui qu'il avait vu dans son hallucination.
« Merveilleux, n'est-ce pas ? Tu te tiens devant l'immensité de notre état militaire. Pour descendre dans le cratère, il faut plonger dans un lac. Il n'y a pas d'autre moyen. »
Gallame s'approcha d'un cours d'eau qui menait à une cascade. Il sauta. Un PLOUF retentit. Il avait réussi son plongeon. Alors qu'il se hissait pour sortir de l'eau, il vit des jambes qui ne finissaient pas. Il leva la tète, et vit que les jambes avaient bien une fin. La chose le saisit et le mis hors de l'eau. La chose cria :
« NOUVELLE RECRUE ? TRENTE POMPES POUR FÊTER CA ! »
Gallame s'exécuta. Il leva les yeux pour voir qui était son interlocuteur.
« BAISSE LES YEUX, RECRUE ! »
C'était un Mackogneur.
« ALLEZ, VINGT-NEUF, TRENTE. BRAVO RECRUE ! RENDEZ-VOUS DANS MA TENTE POUR MIDI ! »
Mackogneur se retira. Lucario vint à la rencontre de Gallame.
«Au moins, tu as fait bonne impression. Certains n'arrivent pas à faire 10 pompes : ils sont condamnés à rester dans un lac pour tout une soirée. Le Maréchal Mackogneur est sans pitié. Je vais te trouver une tente. »

Ils entrèrent dans le campement : Il y avait une petite maison en bois, en face la statue du pokémon. Les tentes formaient un hémicycle autour de la statue. Lucario dit : «Cette statue représente le Maréchal Viridium, le fondateur de ce camp, il y a d'ici mille ans. Il a vécu plusieurs centaines d'année après quoi on ne l'a plus vu. Je pense qu'il est encore en vie, mais que l'on ne le verra pas avant longtemps. Voici ma tente.» Ils entrèrent.
Dedans, il y avait un Pandespiègle triste qui avait un bandage à la main gauche. Lucario expliqua :
« -Ce pauvre petit s'est fait couper la main par l'horrible Général Bétochef. Alors qu'il préparait le repas du soir, il coupait les carottes, le Général lui a fait remarquer que les carottes étaient mal coupées. Il s'est saisi du hachoir et trancha la main de ce pauvre enfant en criant : « Voilà comment on coupe les carottes, petit insolent !» Je lui ai fait ce bandage en volant des affaires à l'infirmerie, qui appartient à cet immonde général, et qui n'aurait rien fait pour lui, de toute façon.
-Mais tu aurai pu te faire attraper et te faire tuer, dit le petit Pandespiègle !
-Je suis prêt à prendre n'importe quel risque pour aider mes amis.
-Tu n'es pas mon ami. Tu es mon frère, dit-il en le serrant dans ses bras. »

Douze heures sonnèrent. Gallame se rendit dans la tente du Maréchal.
« -Bienvenu au Camp Viridium, recrue. Le petit-déjeuner est à six heures, le déjeuner à midi trente et le souper à sept heures, COMPRIS ?
-Oui, répondit timidement Gallame.
-OUI QUI ?
-OUI, CHEF ! rétorqua Gallame »
-Bien, tu apprends vite. De huit heures à dix heures le matin, entraînement. De quatorze à dix-huit heures, entraînement. A dix huit-heures, douches. De vingt à dix heures, soirée, couvre feu à dix heures !
-OUI, CHEF !
-Tu as juste à signer ici, et tu sera désormais sujet et soldat des Terres-Saintes. Voilà ! Repos, soldat ! Tu seras assigné à une nouvelle mission d'ici une semaine. En attendant, entraîne-toi chaque jour avec les autres soldats. »

Il se rendit au réfectoire. C'était une grande tente avec plusieurs tables. Les soldats entraient à tour de rôle. Un Chapignon avait été chargé du repas. Il servait les soldats un à un. Le réfectoire était bruyant : les gens hurlaient pour se faire comprendre. Le Maréchal prit la parole :
« Chers soldats, aujourd'hui, nous accueillons Gallame dans nos rangs. »
Des applaudissements retentirent.
« BUVONS A SON ENTREE DANS NOTRE ARMEE ! »
Les soldats trinquèrent et burent.

L'après-midi, il s'entraîna avec Lucario pendant que Pandespiègle les regardait. Un Brutalibré entra dans la pièce.
«-Lucario, vous êtes appelés à venir vivre aux monts d'Acier, à Ferteresse, sous ordre du Roi Galeking. Préparez vos affaires, vous partez demain dès l'aube En cas de refus, vous serez lourdement sanctionné.
-Comme ?
-Le Roi parlait d'empalement.. »