l'Arithmétique de ma vie (OS) de Lady_Waka

je suis né il y a douze ans. Mes parents étaient deux techniciens experts qui travaillaient à la centrale de Kalos. Ils étaient réputés comme étant parmi les meilleurs du monde...

Le nom qu'ils m'ont donné est un nom qui se voulait moderne. Un nom qui sonne moderne, technologique, sans que je comprenne pourquoi...

Je m'appelle Lem. Lem Volta.

J'ai eu une enfance triste.... Les autres enfants ne m'appréciaient pas, j'étais trop renfermé paraît-il... C'est ridicule, je faisais ce qu'il fallait pourtant...

Les machines étaient de véritables amies pour moi. Les garçons de mon âge disaient qu'elles aspiraient ma vie... Ridicules. Les machines étaient ma vie.

Des amis qui ne vous parlent pas... ces personne ne peuvent comprendre ça, mais de toute manière, presque personne ne me comprend.

Une de ces rares personnes qui arrivent à cerner ma personnalité n'est nulle autre que ma petite sœur, Clem. Malgré son jeune âge, elle a réussi à bien me comprendre. En même temps, elle a dû composer avec moi dès sa naissance...

Son caractère enjoué et surtout, très énergique est un véritable rayon de soleil pour moi, qui suis calme est pas forcément très joyeux...

Mais bon, à part elle, avec qui je peux discuter ? Mes parents sont morts dans un accident... Leur métier était terriblement dangereux, c'était un risque...

Toi, qui prends la peine de lire ce que j'écris, écoute mon histoire. J'espère qu'elle t'intéressera...

Il est 18 heures et nous sommes dans une petite maison d'une calme banlieue d'Illuminis... le soleil commence à se coucher, et son éclat se reflète sur la neige qui s'accumule sur le sol. Dans la maison, un petit garçon de sept ans s'occupe de sa jeune sœur, qui n'a que deux ans. L'ainé a des cheveux blonds moyennement long avec une petite mèche en forme d'éclair, et sa petite sœur a des cheveux de la même couleur, de longueur moyenne et sans mèche apparente. Le jeune garçon s'inquiète.

« Nos parents devraient être rentrés à cette heure »

Quelques minutes plus tard, quelqu'un se mit à sonner à la porte. L'enfant ne fit rien, prudent.

« Mes parents disent qu'il ne faut jamais ouvrir à des inconnus »

Mais, au bout d'un moment, la personne qui attendait se mit à frapper à la porte de manière forte, et finit par hurler :

« POLICE, OUVREZ ! »

Cette fois, le garçon compris qu'il n'avait pas le choix et ouvrit la porte. Il vit un homme assez grand, avec une moustache noir et un air agressif, portant un uniforme de policier.

« Lem et Clem Volta, veuillez me suivre
-Vous nous emmenez où ?
-Vous verrez... »

Lem traina Clem pour qu'elle suive l'homme, qui fit grimper les deux enfants dans une voiture. Cette dernière quitta rapidement la zone urbaine et se dirigea vers le désert. Lem reconnut la centrale, dans laquelle son père l'avait emmené une fois. La voiture s'arrêta devant l'imposant bâtiment, et son chauffeur fit descendre les deux jeunes passagers. Il les conduits dans le bâtiment. Le hall était spacieux, avec des comptoirs et un sol recouvert d'un parquet des mieux cirés. Le groupe passa par un escalier, et entra dans une salle par une grande porte. La pièce était recouverte par une grande table de réunion, autour de laquelle était réunis des hommes en costard cravate ainsi qu'une femme dont la blanche présence illuminait la salle. Cette femme, Lem en avait entendu parler. C'était Dianthéa. Elle tenait une petite malle jaune...

Lem, avec bien du mal, prit la parole.

« Pourquoi vous m'avez fait venir ici ? »

Sa petite voix arriva à peine à l'autre bout de la salle. Quelques un des hommes ricanaient discrètement quand Dianthéa se leva.

« Mon jeune garçon, j'ai quelque chose à te dire... »

Sa main tenait toujours la malle dorée...

Le petit garçon regardait Dianthéa d'un air courageux, presque de défi. Il ne savait pas pourquoi, mais cette malle lui faisait terriblement envie...

« Tes parents sont... ils sont partis quelque part. Ils m'ont dit de te donner ça. Cela te sera plus utile qu'à eux. »

Dianthéa se rapprocha du petit garçon et lui envoya un regard plein d'empathie, à lui ainsi qu'à Clem. Elle lui donna la malle dorée. L'enfant l'ouvrit aussitôt. Elle contenait six Pokéballs. Il les ouvrit. Magnéti, Elekid, Statitik, Pikachu, Dedenne, Galvaran et Emolga sortirent des objets circulaires.

« Les Pokémons de mes parents... »

...

Dès que j'ai reçu ces Pokémons, j'ai dédié toute mes forces à eux. Je passais presque toute la journée à m'occuper d'eux ou de ma sœur. Ces quelques personnes étaient devenues le centre de ma vie... Je me suis tellement entrainé avec ces Pokémons qu'ils ont finis par évoluer. Ces entrainements étaient un vrai bonheur pour moi, mais j'avais la terrible impression d'être épié. C'était ce genre d'impression dont vous ne connaissez pas l'origine, mais qui vous paraissent certaines ...

J'avais fini par comprendre où est-ce que mes parents étaient... « Partis ». C'était à peu près évident en fait, ils ne m'auraient jamais laissés comme ça, ma sœur et moi. Non, jamais... Je ne disais rien à ma sœur. Elle grandissait tranquillement et innocemment, je n'allais pas troubler son enfance... Mais quelque chose m'intéressait fortement dans Illuminis. Une grande tour était en construction. Personne ne savait à quoi elle servirait, ais ce bâtiment me passionnait... je ne savais même pas pourquoi, mais les quelques courbes que l'on voyait à travers les échafaudages me faisaient rêver... Les autres enfants de mon âge rêvaient de devenir maitres Pokémon. Moi, je voulais devenir un technicien... Que de différences...

Un jour, Dianthéa est venue me voir. J'avais dix ans... Je lui avais dit de venir prendre un thé à la maison. Elle avait accepté volontiers...

Elle m'a dit qu'elle trouvait que je m'intéressais beaucoup à la tour en construction. C'est alors que d'un coup, je compris qui m'épiait... J'avais du mal à maintenir la conversation tellement je réfléchissais. Et Dianthéa ne m'aidait pas : Elle passait d'un coup d'un sujet des plus futiles à ceux de la plus grande importance... Elle m'avoua ce qui était arrivé à mes parents. Mais surtout, elle fit quelque chose dont je lui serais reconnaissant toute ma vie...

« Tu ne le sais pas mais... Tu es un dresseur exceptionnel. Je l'ai compris dès que je t'ai vu... Que dirais-tu de devenir le champion d'arène d'Illuminis ? Cette tour, c'est moi qui l'ai ait construire. Ce sera l'arène. »

Je répondis évidemment oui. Je savais que ma vie allait énormément changer, ainsi que celle de Clem... mais cette tour m'avait aspiré. Elle avait aspiré mon intérêt. Quelques jours plus tard, moi et Clem nous nous installions dans la tour, notre nouvelle maison...

Le métier de Champion d'arène était au final des plus faciles. Très peu de challengers étaient des adversaires sérieux... Mais quand c'était le cas, j'avais souvent le droit à des duels épiques. Ma petite sœur observait les combats de manière très attentive. Elle disait que ce serait pour « Quand je serais dresseuse, moi aussi ! »

Elle avait hâte d'avoir ses Pokémons, et j'avais hâte de voir ce qu'elle vaudrait... Pour l'instant, j'étais sûr qu'elle ferait une dresseuse prometteuse.

Mais cette vie, assez belle en fin de compte, ne pouvait pas durer bien longtemps. Toi, qui a lu jusqu'ici mon histoire... c'est ici que tout va se jouer.

Je me souviendrais toujours de cette journée... J'avais quinze ans, et ma sœur allait bientôt en avoir dix... Elle était presque hystérique à l'idée qu'elle aurait bientôt son premier Pokémon. Je partageais sa joie... Le matin, j'étais allé chercher le journal... Sur le chemin, je remarquais que les gens étaient étranges... Ils semblaient avoir les larmes aux yeux, comme si quelque chose de terrible s'était passé... quand je vu les gros titres des journaux, je fus surpris, terrifié.

« REVOLTE MASSIVE DE POKEMONS ! DIANTHEA ET LE CNSEIL 4 SONT MORTS, LA LIGUE S'EST EFFONDREE ! »
Cette nouvelle me terrifia. Je courus immédiatement à la tour Prismatique, sans savoir quoi faire. J'étais terrifié, plus que terrifié... C'est un sentiment de peur si grand qu'il est indescriptible. Je courus vers l'étage où se situaient nos appartements, à moi et ma sœur. Je ne savais même pas pourquoi, je le faisais d'instinct... Quand je vis mes Pokéballs, ma terreur augmenta encore. Elles étaient brisées, les Pokémons en étaient sortis... J'ai heureusement retrouvé ma sœur. Nous sommes allés sur le balcon, pour voir la ville. Je voulais vérifier que rien d'anormal ne se passait...

Une fois arrivé, je fus rassuré. La ville était normale... mais j'étais encore terrifié par ce qui s'était passé. Quand soudain, j'entends un terrible craquement. Peu après, je vis et sentis le sol se pencher... En quelques secondes seulement, le plancher était presque à la verticale. Alors, je fis tout ce qui me restait à faire. Je pris Clem dans mes bras et la serra le plus possible dans mes bras.

« Grand frère... On va s'en sortir, hein ?
-... Au revoir. »
Dans la chute, je fis en sorte d'amortir la chute de Clem. Je n'eus le temps que de voir tomber la tour dans les quartiers résidentiels, et le sol qui s'approchait à une vitesse terrifiante.

...

J+2 Après la catastrophe.

On a retrouvé le champion et sa sœur dans les décombres. Lem ne vit plus, mais le cœur de sa sœur bat encore... Nous allons faire tout notre possible pour la sauver.
J+3

Nous pensons que Clem est sauvée. Ses principaux organes sont tous en bon état, elle devrait bientôt reprendre conscience.
J+5

Clem a repris conscience. Elle nous a demandé ce qui est arrivé à Lem... Nous lui avons dit la vérité. Elle n'a rien répondu et s'est rapidement rendormie.
J+7

Clem s'est réveillée... Et elle a fait une crise de folie. Elle a griffée un de nos docteurs, presque jusqu'au sang. Elle a dit que « Le démon écarlate vengera son frère » et bien d'autres folies. Elle est définitivement folle.
J+9

Lem a eu des funérailles honorables. Sa sœurs a enragé de ne pas pouvoir venir, mais c'est trp dangereux... J'espère qu'il reposera en paix.
J+12

Clem est inguérissable. Nos psychologues sont formels : Sa vie est brisée, elle est définitivement instable. Dans un sens, deux personnes se sont éteintes dans la catastrophe... Il n'y a qu'un mort, mais deux âmes n'existent plus.