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The Free Investigation de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 20/02/2014 à 21:29
» Dernière mise à jour le 24/04/2014 à 18:20

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[13] Chant du cygne et vol de corbeaux
-T'es sur que c'est là?
-Ben on verra bien, Chrome m'en avait parler...
Le bar où venait d'entrer Archiblade et Cénia était désert, le mobilier était un peu en vrac, signe qu'on avait fouiller, et pas dans le détail. Les deux agents regardèrent autour d'eux mais ne virent rien.
-Ouais, tu t'es gouré Cénia, c'est juste vide...et dis moi ce que Chrome viendrait faire dans un tel endroit.
La jeune femme ne prit pas la peine de répondre, et se contenta de regarder derrière le comptoir.
-Je crois que j'ai trouvé.
-Pffff...abandonne, faut se remettre ne question des fois, c'est la vie.
-Viens voir.
Avec un haussement d'épaule, Archiblade la suivit. Il la trouva accroupie à regarder le moquette. Archibalde la prit encore plus pour une folle. Mais après il se rendit compte qu'un détail clochait. Une légère fissure pouvait se distinguer. Formant un carré de 1m sur 1m. Ils se mirent alors à chercher à tâtons une poignée, quand soudain un bruit trop connu se fit entendre. Celui d'un fusil chargé, pointant sur leur nuque.

-On se lèves doucement, on dit qui on est, et on montre ces mains. Sinon je me ferrais une joie de vous répandre la cervelle au sol.

Ils obtempérèrent, le type en face d'eux semblait être un civil lambda avec un fusil. Rien de bien dangereux...le fusil lui était toujours pointer vers eux. Après un instant, l'homme se frappa le front, comme si une vérité lui avait échappé.
-Ah! Attendez, vous seriez pas Archibalde Barca et Cénia Blanc? Les zigotos qu'on attend depuis des jours?
-Bah...si...
-Mais il fallait le dire tout de suite! Moi c'est Yuri, le cousin de Nikolaï, et le patron de cette ruine, je vous en prie entrez!

Il souleva le trappe qu'ils recherchaient depuis leur arrivée. Puis Yuri remarqua qu'ils se tenait encore bien droit, les mains en l'air. Puis il regarda son fusil.

-Ah...ouais...et puis désolé pour l'accueil...mais je manque de sommeil...

...

Voltaire ne se lassait pas de voir ces jeunes travailler. Au début, il n'osait pas s'immiscer trop dans leur travaux de peur de « troubler leur jeu », mais en fait il se rendit bien compte qu'il ne les aiderez jamais....

...il n'avait pas le niveau.

Aros le surpasser en ingénierie...et depuis l'arrivée de Lem, la programmation le dépasser complètement. L'exosquelette qu'il fabriquaient de concert était un chef-d'œuvre. Comment des gamins pouvaient faire un tel monstres? Le génie n'explique pas tout, ils avaient un truc qu'eux seul pouvait comprendre.

Et puis ils ne s'arrêtait jamais. Ils n'avaient pas besoins de faire des machines, ils étaient des machines. Et le Polagriffe d'Aros avait un dressage étrange, qui consistait à être capable de fabriquer, de porter, de suivre sans aucunes erreurs les instructions de son maîtres. Ce trio, cette synergie ne connaissait pas de limites. Comme leurs idées...au fil du temps, l'exosquelette devenait de plus en plus performant. Et quand il demandait à Aros ce qu'il comptait en faire, il répondait simplement: « Tu verras, on va en avoir besoin ». Signe que le gamin avait des infos que Voltaire n'avait pas au sujet de la situation du pays. Il avait bien entendu les affaires à Méanville de quarantaine pour causes d'épidémie, mais bon...pas de quoi déclencher une guerre...mais il faisait étrangement plus confiance à Aros qu'au médias.

Aussi, tellement Voltaire était plongée dans sa rêverie de grand-père de substitution, qu'il sursauta quand Lem vint le trouver.

-On a finit, Aros l'essaye.
-Quoi?! Mais c'est pas vrai! Cette machine va lui briser les os.

A peine eut le temps de s'inquiéter que Lem le rassura.
-Oh, je ne m'en ferais pas à votre place.
-Et pourquoooooooAAAAAAHHHH!!!

Voltaire sentit son cœur ne pas vraiment apprécier la farce d'Aros qui apparut juste devant lui, le sourire au lèvre.

-Système de furtivité oculaire. La machine vous envoie des ondes vous faisant voir ce que je veux, ça marche sur le principe de l'illusion, mais Lem l'a rendu parfait.
-Boh...trois fois rien...
-Ne...ne refaites jamais ça!!! Mon cœur a faillit lâché.
-T'en fait pas on te fabriquera un pacemaker. Fit Aros d'un ton enjoué.
Voltaire le scruta de bas en haut. Toute une combinaison souple, fait d'un matériaux semblable au plastique...semblable seulement. Ces reflets froids et lisses, désignait une résistance plus grande que l'acier. Les articulations, semblait désignait une impressionnante fluidité. Mais le summum est le casque.
Sous les apparences d'un casques de motos, se cachait un armada de technologie, la visière ne cessant de diffuser des informations sur l'environnement d'Aros.
-Elle est superbe bien joué gamin...Fit Voltaire d'un ton un peu triste.
-Qui y a t'il?
-Et bien maintenant, que tu as fini, que vas tu faire.
Un grand sourire se dessina sur le visage d'Aros.
-Je vais rejoindre les autres.
-Qui? Richard? Chrome et Sarah? Tu ne sais même pas où ils sont...
-Maintenant si.
Au même moment, Voltaire remarque que des coordonnées venaient de s'afficher sur la visière du gamin.
-Tu as piraté les systèmes satellites?!
-Sarah m'a appris ça...à un moment...
-Bien je crois que je ne peux plus te retenir.
-Ce serait dur en effet...
Juste après avoir achevé cette phrase, Aros activa le jet-pack, et s'envola, perçant au passage le plafond.
-Et bien Lem...que dirais tu d'apprendre encore deux ou trois ficelles sur le métier de champion d'arène?
-Volontiers, parfaire mes connaissances avec vous, est pour moi un véritable honneur.

...
-Tous ça ne serait pas arriver si ces idiots de l'A.S.S.G n'avait pas voulu la jouer solo, pour ,ce faire bien voir de l'ex-president.
-Je t'entends Chrome!
-Oh, mais je n'en attendais pas moins d'une agence d'espionnage comme la tienne Parker...
-Dit il, le type qui a mit des canards au pouvoir!
-Oh! Ne remet pas ça sur!...
-LA FERME!
Les yeux se tournèrent vers Richard.
-Désolé...on est un peu sous-tension là...
-Ouais, c'est moi Parker, désolé.
-Tu sais où tu peux te les foutre tes excuses?
-AU MÊME ENDROIT QUE TA DIGNITE!
Et le dispute repartie de plus belle. Richard soupira et se tourna d'un air las vers Bianca, qui, toujours aussi pâles, pouvait maintenant se tenir debout.
-Même si j'ai déjà finit depuis une heure, c'est pas une raison pour beugler comme ça...
-T'es vache tu devrais leur dire quand même.
-Une heure de plus ou de moins...Et puis Marcus à l'air de battre son record au flipper, vu qu'il y est depuis ce matin, ce qui serait vache c'est de le faire perdre.

Au même instant, la porte qui menait à l'escalier montant en colimaçon, s'ouvrit avec fracas, faisant sursauter Marcus.
-Et merde Yuri! Préviens quand tu rentres! Je viens de perdre connement là!
-Désolé Marcus, il a été pris de court...Fit ne voix familière.
-ARCHIBLADE! CENIA!
C'est Sarah, la plus réactive, qui fusa pour ce jeter dans les bras d'Archi en riant, sous le regard réprobateur de Cénia. Puis tout le groupe vint congratuler les deux arrivant. Même Bianca, qui n'était pas encore à l'aise avec ces ex-cibles/traqueurs...Puis se fit la voix fluette de Yuri qui se fit entendre, calmant les joies.
-Ouais enfin maintenant qu'on est deux de plus, il va falloir encore plus se rationner...dehors, c'est de plus en plus dur de trouver à bouffer...Faut sortir maintenant.
-Ah, ben je crois que c'est le moment de vous dire que j'ai finit!
Chrome et Parker cessèrent un instant de se chamailler pour faire...comme le reste de l'assemblée en somme, fixer Richard d'un air incrédule.
-T'as un antidote pour ces monstres ? Finit par dire Sarah.
-Pas du tout.
D'un air blasé Chrome ne sut que dire :
-Je te tu tout de suite ou maintenant ?
-Nan mais Chrome c'est pas ce que je voulais dire, en fait j'ai fait comme eux, c'est à dire perfectionner le GOL12 pour faire de nous des badass X-men !
De cette nouvelle, seul Marcus parut se réjouir et se mit à sauter partout, en citant des noms de personnages de comics.
-Hey , je peux être Hulk ? Non, non, fais moi plutôt comme Superman, mais sans les collants, sa fait P.D...Ou bien je serais statikman, pour lancer des toiles électriques de building en building...ou bien...
Du reste du groupe, personne ne semblait rassuré. Richard leur expliqua tant bien que mal qu'il ne put faire que ça, à cause du matériel. Archibalde en profita alors pour placer son histoire de gants électrifié, mais personne en avait rien à foutre. C'est Cénia la première qui intimma le silence et se mit à réfléchir :
-J'en conclut qu'on a pas le choix. Donne moi une dose.
-Nan mais faut faire gaffe aussi, c'est pas du Fanta ! Moi qu'en j'en ai prit, j'ai plongé dans le coma est...
-Ta gueule, et donne !
Richard obtempéra. Cénia lui arracha presque la fiole contenant un liquide bleu-vert, et l'avala cul-sec. Sans même Chanceler.
-Ca va ? Fit Archibalde inquiet.
-Nickel.
Et elle s'effondra dans les bras d'Archi, sans connaissance.
-Nan mais si on boit ça comme du Fanta aussi...

...

Dans la chambre d'hôpital de Cynthia, tout respirait le calme. Les murs blancs patinés reflétaient une aura de douceur. Les infirmière ne lui parlaient qu'en chuchotant. La baie vitrée donnait sur les côtes de Vaguelone. La douleur dans sa poitrine liée à l'eau qui restait dans ses poumons se dissipait de plus en plus. Et même le petit poste de télé au plafond ne diffusait que des vielle séries bien chiante mais addictive. Tu vois, ce genre de série policière ou dans un hôpital, où tu finis par ne plus en avoir rien à foutre du criminel ou du malade. Tu vois de quoi je parle, hein ? Ta vie ne se résume qu'à la question de savoir si Le DR.Roberts va pouvoir caché sa liaison avec sa patiente à Jenny son ex-compagne anorexique directrice de la clinique !! TU VOIS DE QUOI JE PARLES HEIN !!
Bref, la chambre de Cynthia était calme...Sauf elle.

Intérieurement, elle bouillonnait de rage et de tristesse. Furieuse de s'être laissé séduire par un salaud de l'acabit d'Agris. Mais aussi super triste parce-qu'elle vivait une idylle qui s'est finie en drame. Chrome ne la suivra sûrement jamais à la plage...Et puis en plus il a volé les statuettes. Quelle que soit le rôle qu'elles peuvent avoir, ça ne se fait pas !
Elle appuya entre deux états d'âmes, sur le bouton de l'interphone.
-Infirmière ?...
-Ouiiiiii ?
-Vous pouvz m'en apporter une autre ?
-Si je peux me permettre mademoiselle, 5 glaces au chocolats ça pourrait vous faire prendre du poids !
-M'en fiche...je suis triste.
-D'accord j'arrive.

Elle leva les yeux et scruta le 23ème épisode de la saison 6 de La passion et Leuphorie, où le Docteur Williams à couché avec Jennifer l'infirmière après lui avoir avoué que c'est lui le donneur de moelle épinière pour la sœur de Jennifer atteinte de Leucémie. Et du coup là, Roberto, l'hispanique de la série, qui est aussi le chirurgien est jaloux et menace de tout balancer au service d'éthique, alors que Jennifer se rend compte qu'elle est enceinte, et dois le cacher à Williams qui lui a dit qu'il voulait sauvegarder sa carrière, et que de toute façon il préfère Roberto.
Tout en mangeant sa glace, Cynthia ne put s'empêcher d'envier cette infirmière potiche. En effet, dans cette série, elle n'avait pas besoin de manger des quantités énorme de glace pour cacher une grossesse gênante, elle !

...

Le jet avait décollé depuis une bonne heure, et l'on survolait toujours l'océan. Agris n'était pas trop rassurer par l'ambiance. Ce petit avion l'obligeait d'être au coude à coude avec deux mastodontes aux bérets pourpres. Il serrait presque convulsivement la valise où se trouvait son colis.
Son contact était clair. Sur une piste de décollage d'avions clandestins d'Entrelasque, un jet devait le prendre et décoller. Il devait alors patienter le type pour lequel il travailler.
Et honnêtement c'était ça qui lui faisait le plus peur.

Il commençait à se sentir très à l'étroit, quand soudain, un rideau pourpre s'ouvrit devant lui. Une personne tout costume blanc apparue. Elle portait un masque de porcelaine
blanche, au sourire ostentatoire, presque indécent. Une voix a peine humaine en sortit, tellement le masque la déformait.
-Hey ! Mais c'est notre cher monsieur Branuicos !
-J'ai apporté les statuettes comme convenue.
-Mais c'est évidence Mr. Branuicos, sinon, vous seriez mort. Et pouf ! Plus de Monsieur Branuicos.
-Oui...vous m'avez déjà fait comprendre le message.
-Maintenant, montrez vos petites merveilles.
Tremper de sueurs froides, il ouvrit sa mallette, qui conservait dans des moulages en mousses, les deux représentations de Latias et Latios. La personne en costume blanc, saisit celle de Latias, et l'examina, comme fascinée.
-Ho ho ho ! Mais que voilà ! Saviez-vous que Latias serait la première mère de ce monde. Touchant non ?
-Oui..je...je suppose.
-Vous avez l'air gêné. C'est déplaisant pour moi qui vous doit un tel cadeau qu'est ce qui vous tracasse ?
-Et bien...nous avions convenu d'un certain prix...
-Oh, mais c'est vrai ça !
D'un signe du menton, l'étrange personnage fit en sorte que l'un des deux militaires ouvre une valise, remplit de liasses de billets...et pas des petites coupures.
-Nous avions dit un milliards ? Et bien en voilà deux ! Vous savez j'ai des amis très généreux. Un peu comme vous.
En saisissant la mallette Agris se sentait un peu plus rassuré. Ce n'était qu'un sale boulot de plus...comme la fois il devait évider des Barloches dans un restaurant illicite de Poivressel.

-Dîtes moi Monsieur Branuicos, qu'avait vous ressentit en la tuant ?
-Pardon ?
-Votre blonde. La mignonne sur la plage. Elle vous aimez bien...ça fait quoi de devoir la tuer de sang froid ?
Agris sentit son sang se glacer dans ses veines. Sa conscience devait se retourner dans sa tombe en rigolant en se moment même.
-Et...bien...je...comment ?
Le masqué lui ébouriffa les cheveux tout en se levant.
-Regardez comme il est mignon ce petit quand il est gêné ! Venait avec moi, je vais vous montrer une petit chose.
Sentant le coup fourré, Agris se leva, sans pour autant lâcher sa mallette. Le masqué l'emmena au seule hublot du jet, situé sur la porte, étrangement...La mer défilée très vite des centaines de mètres sous eux.
-Où va t'on en fait ?
-Vous saviez Monsieur Branuicos, que Branuicos vient d'une vielle langue, et que ça signifie Vainqueur par le corbeau ? Je ne sais pas ce qu'est un corbeau, mais ça doit s'apparenter à un oiseau non ?
-Su...sûrement.
-Et bien vérifions, Monsieur Branuicos.
Alors pour Agris, tout se passa très vite. Un des militaires l'empoigna, sans qu'il eut le temps de réagir, l'autre ouvrit la porte, et Agris fut poussé dans le vide. Et il se sentit tomber tomber...sans lâcher un cri, mais se serrant à sa mallette comme la seule perspective de logique face à toute cette folie et ses regrets. Il put voir le jet continuer sa route dans le ciel, sans lui...et tant mieux.

A l'intérieur, portant un homme semblait s'amuser de la situation :
-Messieurs, nous venons d'apprendre que les corbeaux ne volent pas !