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The Free Investigation de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 21/10/2013 à 18:05
» Dernière mise à jour le 21/10/2013 à 18:05

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[10] Du feu aux ténèbres
Un nouveau poing extensible fonça vers eux. Marcus et Sarah se baissèrent. Richard n'en eut pas la force, et se contenta de sourire.
Il attendit le choc qui le mettrait à terre. Mais il ne vint pas. Richard rouvrit les yeux et aperçu une immense main retenir le bras extensible. Il posa les yeux sur son sauveur, et ne put contenir un cri de joie.
-Nikolaï!
Le majordome lui adressa un bref sourire. Il tenait fermement la mains élastique, qui ne demandait qu'à rejoindre son maître. Et Nikolaï l'aida à le faire
Il tira fermement sur le bras élastique. Pris sous l'effet de surprise, le blondinet décolla et fonça vers Nikolaï qui lui présenta son poing.
D'un uppercut dévastateur, il mit à terre l'étrange personnage qui resta au sol, visiblement K.O.
-Vite, filons, déclara Nikolaï.
Sans attendre, ils s'engouffrèrent tous dans une limousine noire. Et à leur grande surprise Chrome les accueillait à l'intérieur. Il remarqua avec surprise la présence de Bianca mais ne parut pas plus outré que ça.
-Chrome...fit Richard les dents serrées.
-Je me dois de vous dire certaines choses...Fit Chrome d'un ton neutre.


3 jours plus tôt, au quartier général de la Coalition.

Chrome VonFaust travaillait d'arrache pied, traitant les multiples informations qui lui parvenaient. Rien sur cette A.S.S.G...Pourtant tout son corps lui criait de s'en méfier. Des bruits dans les couloirs le tirèrent de sa réflexion. Il les ignora autant qu'il put, mais fut bien contraint de sortir voir ce qui se passait, quand une explosion se fit entendre.
Le spectacle qui se prêtait devant lui le laissa bouche bée.
La Coalition était attaquée.
Et cette fois, ce n'était pas par des canards mutants. L'incroyable salle des lustres, était le théâtre d'un affrontement sanglant entre les dresseurs surdoués, et des agresseurs armés jusqu'au dents.
Ces derniers étaient entièrement vêtus de noir, et arboraient un béret pourpre. Surement une organisation paramilitaire. Face à leur armes à feu, les pokémons tentaient de faire face. Mais déjà un bon nombre d'entre eux gisait au sol, mêlant leur sang à celui de leurs dresseurs.
C'était un massacre.
Nombre des agents filaient par les diverses issues de secours, la plupart abattus d'une simple balle dans le dos. Une véritable apocalypse se déroulait sous les yeux de Chrome. Tout se que son père et lui avaient construit partait en fumée.
Alors qu'il s'apprêtait à sortir son Altaria pour participer au combat, les larmes lui montèrent aux yeux...Et puis Nikolaï l'attrapa, tel un Ouragan.
Chrome n'eut pas le temps de protester qu'il voulait se battre, il était déjà porter comme un sac à patate. Nikolaï fonçait à vive allure, éliminant sur son chemin ses ennemis d'un pistolet mitrailleur.
Chrome parut un instant enthousiasme à l'idée de s'en sortir avant de penser qu'il serait peut-être le seul. Heureusement que Cynthia n'était pas là eut-il le temps de penser, avant de se retrouver dans la berline noire de fonction.
Très vite, elle passa de 0 au 100, franchissant les barrages comme des tas de pailles. Un béret pourpre s'accrocha au capot, et mit Chrome en joue. Ce dernier n'osait respirer, complètement dépasser, le canon de l'arme le visait à travers le pare-brise. Jamais il ne s'était sentit aussi petit. L'homme tira, mais l'essuie-glass activé par Nikolaï, lui fi dévier de son tire, et la balle finit dans l'appuie tête. Enfin, un violent coup de volant, renversa l'homme, mais il se releva déjà, prêt à tirer, s'était sans compter le 36 tonnes qui passa par là.
Enfin, Nikolaï ralentit l'allure, passant de 250 Km/h à un léger 130...Et encore, c'était bien parce-qu'il rentraient dans Méanville.
Bref, ils avaient finit à La Petit Chacripane, caché, et ils mirent trois jours avant de retrouver la trace de leurs amis.


-Et voilà, fit Chrome, plus de Coalition, plus d'espoir, c'est finit. J'ai compris mon erreur que trop tard...
-Ouais, on a vu ça...Fit Marcus, en désignant Bianca dans les bras de Richard. Elle était livide, et le bandage de fortune continuer d'être imbibé de sang...toujours plus de sang...
-Je résume, conclut Sarah, on finit tous à La Petit Chacripane?

...
-Je suis désolé Papa, mais on y voit rien!
-Bien sûr abruti, j'appuie sur l'interrupteur!
La cave des Barca s'alluma, on aurait put s'attendre qu'elle regorge d'alcools divers et variés, mais étrangement, ce n'était pas vers les bouteilles que la lumière convergeait...
Devant eux, un petit autel mettait en valeur une paire de gants. Ils semblait grimper jusqu'aux avant-bras. Recouvrant la peau d'un cuir étrangement bleu nuit, et parcourut de veines or.
-Voilà le secret des Barca...fit Hamilcar en soufflant.
Archibalde s'en approcha, se laissant nimber par la lumière.
-Qu'on t'ils de spécial?
-Ils possèdent un très grand pouvoir. Que seul l'élu peut maîtriser.
-Comment on connaît l'élu, à part le fait qu'il doit s'agir d'un Barca?
-Met les tu verras.
Archibalde s'exécuta, et le cuir bleuté lui fit comme une nouvelle peau. Ils étaient devenu le prolongement de son être.
-Voilà, et maintenant.
-Je peux tout de suite te dire que tu es l'élu...Sinon tu serais mort...
-Oh...Et j'imagine que ces rare un élu, genre un tout les siècles?
-Non, ton grand-père l'a été. Il fut Maître de la Ligue grâce à eux.
-Tu...tu ne m'en as jamais parlé...
-Tu n'étais pas prêt à l'entendre, à moins que ce soit moi qui n'était pas prêt à te le dire...Quoi qu'il en soit, tu peux les porter.
-Et à part le look kitch, ils donnent quoi?
-Concentre toi mongole! Tu n'as jamais vu les chevaliers du zodiaques? Chacun sait que pour développer un pouvoir caché, il faut se concentrer!
Et don, le petit se concentra. Effectivement, les choses n'était pas comme avant, une porte s'était ouvert, non, deux, non, un boulevard s'ouvrait à lui! Comme si son esprit pouvait enfin fuir ses murailles corporelles. Il le laissa partir, entendit Anior hurler un « YYYAAAAAHHHOOOOUUU!!! » dans un coin de sa tête, et dut rouvrir les yeux devant les cris de son père.
-Qu'est-ce qui vient de se passer? Fit il apeuré devant la marque carbonisée, sur le mur en face de lui.
-Oh, tu viens juste de lancer la foudre.
-Oh...je suis censé trouvé sa cool?
C'est là qu'Anior apparut, plus présent et fort qu'auparavant, il lui semblait que son bonnet était devenu encore plus épais...
-Un peu que c'est cool coco, maintenant, tâche de bien t'en servir.
Archibalde et son, père se regardèrent dans un mélange d'effroi et de fierté. Mis bien vite Cénia apparut, déboulant dans l'endroit le plus secret de la famille.
-ARCHI! LA COALITION A ETE ATTAQUEE! ON FILE! Oh, cool les gants, un peu kitch quand même...

-Voilà je viens d'appeler Cénia, ils ne devrait plus tardé...
-Et Cynthia?
-Malheureusement, toujours rien...Je crains le pire...
Dans le sous-sol du bar La Petite Chacripane, toute la bande ou presque était au complet. Mais dans un sale état. Chrome semblait effondré, très loin de son rôle de leader. Nikolaï occupait un lit afin de se reposé (il avait reçu pas mal de balls mine de rien...), à ses côtés se tenait Bianca, qui ne voulait toujours pas rouvrir les yeux. Richard avait quitter son chevet pour réfléchir à une solution, et Sarah avait filer en catimini pour piqué de quoi soigner les blessé.
Seul Marcus restait droit dans ses bottes. Fidèle à lui-même, il restait imperméable aux émotions, et squattait une borne de flipper, presque depuis leur arrivée.
-Finalement, je pense que ces types qui nous on agressé sont des abrutis. Entre un qui fait pas gaffe au gaz, et l'autre qui pige pas que Nikolaï est pire qu'un Pandarbare...
-Ouais, surtout en ayant prit du GOL12, je pense aussi que...
Richard resta en suspens, figé, comme si le temps s'était arrêté autour de lui. Une idée, vaille que vaille, avait jaillit, une leur, si rapide, de lucidité. Mais déjà, elle n'était plus là...Richard tenta de la retrouver, fouillant à travers un cheminement d'idée confus, parasité par le bruit du flipper, le stress de voir Bianca dépérir, et la fatigue nerveuse.
-Negi aide moi...Fit il mentalement.
-Va te faire voir!
-Allez, t'es ma PIPE, et pour une fois rend toi utile au lieu de jouer les fuckings parasites!
-Okay...

Les yeux de Richard virèrent au bleu ciel, rappelant les mutants qui les avaient attaqués. L'idée fut ramené de force. L'esprit redevint maître de son pouvoir, et enfin, Richard compris.
De l'extérieur, seul quelques secondes s'étaient écoulées, mais Richard sentait avoir lutté pendant des jours.
-J'ai compris fit-il...



La plage se déroulait devant eux, dans une plaine de sable blanc et fin. Cynthia appréciait insouciante la chaleur de Soleil sur sa peau. Elle avait presque oublié la douceur de Vaguelone et des embruns. Après leur dur recherche, qui s'était révélée fructueuse, Agris et elle avaient décidé de se détendre sur la portion de plage que Cynthia possédait, si loin des touristes braillards, et si proche du paradis...
Agris revint se jeter à ses cotés sur la serviettes chauffée par le soleil. Ses cheveux bruns noirs, étaient remplis d'eau salée. Et Cynthia sentait sa peau dégageait une douce odeur de sel.
-Alors, l'eau est bonne?
-Géniale..Tu es sûre que tu veux pas te baigner?
-Agris...tu as vu mes cheveux, imagine la galère quand ils sont mouillés...
-Attache les...
-Oh, ferme là!
Agris fit mine de se vexer, puis, vif comme l'éclair prit une des pokéballs dans le sac de Cynthia, et courut un direction des vagues.
-Hey, rend moi ça!
-Viens le chercher!
Elle se lança à sa poursuite, frémit au contact frais de l'eau. Puis résolut à lui sauter dessus pour l'entraîner par les fonds. Après avoir chamailler comme ça un bout de temps, il concéda à lui rendre sa pokéball, mais eut un petit sourire en coin.
-Pour tes cheveux c'est ratés...
-Cynthia prit le temps de réfléchir et se rendit compte qu'effectivement, elle était trempée du bout des cheveux à la pointes des orteils.
-Foutu pour foutu...
Elle lança sa pokéball en l'air, son magnifique Millobellus se déploya, elle prit la main d'Agris, s'accrocha à son pokémon, et ils partirent ensemble, loin vers le soleil se noyant dans la mer.


-Explique Richard...s'impatienta Chrome, Sarah est revenue, accouches!
-Bon, on est d'accord que le GOL12, a eut chez moi, comme chez les canartichos, un effet?
-Ben oui, et?
-Chez moi, bonne vision ET le cerveau. Et chez les canartichos, le cerveau ET la manipulation d'outils...Vous ne voyez rien?
-Si autant qu'un aveugle de nuit dans le brouillard les yeux bandés sous l'eau. Fit Marcus.
-Comment on peut être à la fois dans le brouillard et sous l'eau?...Nota Sarah.
-Cherches pas, c'est poétiques.
-Je peux continuer? Fit Richard.
-Je t'en pris, coupe moi la parole...
Après un soupir, Richard poursuivit ses explications.
-Les effets sont spécifiques à l'espèce. Ce que le GOL12 est censé faire, c'est accroître le potentiel évolutif de son hôte. Le fait que les canartichos soient devenus plus intelligents, s'explique par le fait que ce soit l'une des seules espèces de pokémons qui utilise des objets. Mais comme Marcus l'a fait remarquer tout à l'heure, les types qui nous ont agressés, Spirou et Fantasio, et bien, ils sont cons comme des Mystherbes!
-Putain, je crois comprendre...commença Marcus.
-Les types qui n'ont attaqués n'avaient pas prit le Gol12 originel mais il a été modifié! Afin d'avoir sur des humains des capacités de pokémons!
A ces mots Chrome sursauta.
-Le projet Symbiote...
Tous les regards se tournèrent vers lui, quémandant plus de détails.
-Le projet Symbiote était destiné à révolutionné le dressage, en faisant fusionné dresseur et pokémon. Les recherches se menaient à Kalos, afin de profiter de l'aspect spécifique des Méga-gemmes pour dissocier le pokémon de ses capacités. Le professeur Platane, qui se chargeait des recherches, abandonna, au vu des risques que cela encourait pour l'hôte, et depuis, plus rien.
-Dis moi Chrome, fit Sarah, comment la Coalition organisait le travaille de Platane?
-He bien, selon la procédure 722-PE, il s'agissait d'une société écran, qui regroupait tout les brevets. Afin de mettre une marque sur tout les produits qu'elle sortait. Mais Platane l'a vendue à la fin du projet, à un entrepreneur d'Hoenn, Mr...Brecoulos, ou Bisculos, un truc du genre quoi...Pourquoi?
-Regardez. Fit Sarah.
Elle prit un Stylo, et entreprit d'écrire sur le mur l'inscription « Platane-Brevet ».
-Oh la vache...fit Marcus.
-Et oui, c'est donc ça que signifie ce mystérieux PB...Fit Richard, le sourire aux lèvres.


La nuit tombait sur Vaguelone. Cynthia avait enfin finit de batailler avec ses cheveux pour qu'ils finissent par sécher correctement. Épuisée, elle enviait Agris qui était déjà au fond de son lit. Elle s'apprêta à franchir le seuil de la porte de la salle de bain. Quand elle entendit du bruit venant de sa chambre.
-Oui patron. Nous les avons. Oui, les deux. Tous ce passe comme prévu patron.
C'était la voix d'Agris, mais à qui parlait il?
-Très bien maintenant, éliminer la fille, c'est une gêne, faîte ça proprement.
-Son rôle est finit, et une enquête serait...
-Vous êtes il déjà arriver Mr.Branuicos de discuter mes ordres? Non, Mr.Branuicos ne fait pas ça. Mr.Branuicos, il est tout sage et tout gentil. Alors il va faire ce qu'on lui dit. Sinon je me verrais dans l'obligation de trouver un autre Mr.Branuicos. Un qui survie un peu mieux à une chute du 9° étage que vous...
-Tr...très bien patron...
Cynthia prit soudain très peur. Agris? Non, il devait s'agir de quelqu'un d'autre...un autre...Agris était un tueur...non pas ici pas à Vaguelone, pas au paradis...
Dans son désarroi, elle ne fit pas attention et lâcha le sèche-cheveux, qui tomba avec fracas au sol. Elle ne peut retenir un cri. Mais déjà Agris défonçait la porte d'un coup de pied.
-Je suis désolé Cynthia...
-Non...non....NON!
Encore en peignoir, elle sentit les bras puissant d'Agris la maintenir tandis que sa main se plaquait sur son nez et sa bouche. Elle tenta de crier et d'appeler son majordome. Mais elle ne réussit qu'à émettre un faible gémissement. Elle se débattait. Ses doigts crissaient, pour chercher une prise dans les murs, elle griffait, mordait. Mais déjà les ténèbres l'appelaient. Petit à petit, l'univers cotonneux de la perte de conscience s'offrit à elle. Elle n'y tenait plus, et finit par se laisser choir. Elles ne voyait rien ne pensait rien. Se rappelant vaguement, une odeur de sel.