The Free Investigation de Armadragon

-Bon, ben je crois qu'on a tout là...
Bianca Peterson, et Richard Enson, s'affairait dans leur chambre d'hôtel afin de refaire leur valises. Ils s'étaient accordés trois jours de répits ici. Trois jours à se connaître, à s'apprécier...et trois nuits à s'apprécier encore plus.
Mais maintenant, il fallait sortir de ce doux état de grâce, et se remettre en mouvement. L'un comme l'autre, ils n'étaient pas vraiment en sécurité. Ils ne savaient pas où aller, mais une chose était sûre, ils devaient.
Alors, qu'ils finissaient leurs bagages, la porte de leur chambre d'hôtel sonna. Bianca, dans un élan de surprise, se mit en position, afin de pouvoir parer à toute éventualité, mais Richard la rassura bien vite.

-Nan, c'est le room service, je les ai appelés...
-Bon, je vais ouvrir...fit elle dans un soupir.
Elle ouvrit donc, et découvrit, un jeune homme roux, yeux couleurs noisettes ,aux cheveux en bataille, qui attendait d'un aie candide. Il lui proposa son aide avec moult manière, et moult politesses, mais, blasée Bianca ne fit que répondre:
-Okay Spirou, les bagages sont par ici.
En entendant le nom du héros de bande dessiné, Richard leva les yeux vers lui. C'est vrai qu'il ressemblait à Spirou. Cheveux roux, costume rouge pimpant, yeux bleus ciel....Minute, Spirou n'avait pas des yeux bleus...Il le savait et Bianca aussi, alors...
Sa pensée fut confirmée, lorsque le jeune homme tandis un bras tendu vers le dos tourné de Bianca. Son bras était tendu, comme un canon.

-A TERRE!!
Il n'avait eut que le temps de crier, mais les réflexes de Bianca la plaquèrent au sol. Évitant de justesse la boule de feu, qui finit en une tache carbonée sur le mur d'en face.
Le roux, déstabilisé d'avoir manqué sa cible, fut fauché par un grand coup de valise de Richard. Avant qu'il nait eut le temps de se relever, lui et Bianca, filait dans la pièce de la suite qui leur servait de cuisine, tournant la clé à double tour.
En un coup d'œil, Bianca distingua que ce n'était pas une bonne idée. Aucune fenêtre ne pouvait leur servir d'issue. Mais elle aperçu aussi le regard déterminé de Richard qui avait lui aussi viré couleur ciel. Tout n'était pas perdu.

-GOL12, c'est ça?
Richard hocha la tête.

-Ouaip, ça nous pendait au nez depuis le vol. Mais un truc me chagrine...
-Le fait qu'on meurt brûlé vif?
-Nan, le fait que lui, il a muté en truc super cool...moi j'ai juste une vision à tout les spectres lumineux...
-Et justement, elle te dit quoi là ta super vision?
Il sembla se concentrer un instant et dit:

-Juste que ce mec est super chaud...
-Pourtant c'est pas vraiment sexy un roux, à la base...
-Je voulais dire qu'il a une température corporel autour de 230°C...
-Et à part ça, comment sortir d'ici?
Richard accusa le coup, il devait trouvé une solution rapidement. Les gonds en aluminium de leur porte ne tiendrait pas longtemps fasse aux assauts répétés de Spirou...Pas d'issues, sauf si il pouvait percé le plafond et s'envoler. Richard se remémora l'architecture de bâtiment, et se fit un plan 3D mental. Oui...ça pourrait marcher.
Après, il fallait se débarrasser de Mr.Tout-feux-tout-flammes. Une idée lui vint là aussi. Comme d'habitude, ils avaient une chance de marché...et puis c'était la seule solution qu'il avait envisagé...et la plus fun aussi.

Bianca attendit anxieusement le verdict de Richard, et n'eut pas le temps de se poser plus de question, ce dernier éteint la lumière, mettre la bouteille de gaz juste derrière la porte, puis sort son Lakmécygne.

-Vas-y, Puissance cachée, au sol.
Le majestueux pokémon, envoya un rayon, qui frappa le sol, tel un immense poing fermé. Un trou se forme, assez grand pour laissé passer deux personnes, du premier étage au rez de chaussée.
Alors qu'elle se dit qu'il avait pété les plombs, il la prit dans ses bras, et sauta dans le trou, à cet instant précis, ils sentirent la porte volé en éclat, et l'homme torche entré. Il s'en suivit, une incroyable déflagration, juste au dessus d'eux.
Par chance, ils avaient tout les deux finis dans un chariot rempli de draps destinés aux autres clients de l'hôtel. Ils sortirent tout deux de chariots, noirs de suie, tachant au passage les draps, jadis blanc-comme neige.
Alors qu'ils sortaient d'un pas posé, bras dessus, bras dessous, le réceptionniste les regardaient abasourdi. Ouvrant et fermant la bouche comme un poisson qui se noie. Bianca finit par l'achever en lui disant avec un éblouissant sourire:

-Vous devriez faire attention à qui vous engagez, le service est déplorable ici!

…

Bruit des vagues s'échouant que la plage, soleil, sable chaux. Toutes ses conditions attiraient nombre de touristes à Vaguelone. Seulement, certains « touristes » étaient venus pour des raisons beaucoup moins propices au farniente.
Ainsi, cela faisait trois jours que Cynthia et Agris fouillaient à l'aide de masques, de palmes, et de bouteilles d'oxygènes, le ruine sous la mer, en suivant les indications d'Agris. Seulement le site était immense, et il fallut pas moins de trois jours au jeunes hommes pour retrouver l'inscription.
Elle se trouvait sur une stèle, elle-même culminant en haut de ce qui avait dut être une tour d'environs 7,50m de haut. A travers quelques algues on pouvait en effet voir une inscription dans une langue bizarre, qui était exactement la même que celle que Cynthia avait lue. Effectivement, ce site était très vieux, mais encore moins que le texte dont cette inscription était issue. En effet, le codex d'Artezima datait du VI° siècle, tandis que ces ruines dataient de la prédominance du culte d'Arceus, c'est à dire du X° siècle.
Ces subtilités historiques avaient peu d'importance, mais elles indiquaient aussi que ces lignes avaient une grande importance à l'époque.

Agris fit signe à Cynthia de descendre plus profond dans les abysses. Elle acquiesça, et s'enfoncèrent dans les ténèbres. Au dessus d'eux, la stèle culminant à 7,50m de haut révélait toute sa grandeur. Le marbre blanc veiné d'or ne semblait pas avoir réagi aux assauts du temps.
Agris et Cynthia se trouvait dans une zone très peu fouillée jusqu'à lors. Il s'agissait d'un petit temple, dédié à une divinité inconnue. Sûrement une secte ou une association. Du moins c'était la version donnée jusqu'à lors. Car, au cours de leur précédentes plongées, Agris et Cynthia en avait plutôt conclut qu'il s'agissait de maison d'une famille noble.

Les ténèbres se faisait de plus en plus présents, et d'un commun accord ils allumèrent leurs torches. Ce qui se révéla sous leur yeux leur coupa le souffle.

Sur un sol tout de marbre, une mosaïque d'obsidienne, de lapis-lazuli, de jaspe rouge, et d'autres pierres semi-précieuses colorées. Elles dessinaient le sceau de la dynastie des Ethers. C'était un homme chevauchant une créature ressemblant à un Rayquaza, tenant l'orbe rouge et l'orbe bleue dans chacune de ses mains.
-Wow...fit simplement Agris à travers sa radio.
Cynthia ne répondit pas. Une idée s'était insinuée dans son esprit, mais elle ne lui disait rien qui vaille.
Agris lui, balada sa lampe torche, s'arrêta sur un endroit étrange au se trouvait de nombreux piédestaux.
-Je me demande ce que ces piédestaux pouvaient soutenir...
-Des statuettes je pense...
-Comment le sais tu?
Il se retourna, et derrière lui, il vit Cynthia avec deux statuettes dans les bras. Un Latios, et un Latias. La visage de la jeune, peignait une expression mêlant inquiétude et incompréhension.

…

Dans le désert délassant, la famille Barca au grand complait finissait de fêter ses retrouvailles en compagnie de Cénia Blanc. Arrosant leur euphorie à grand coup d'alcool de bananes, Hasdrubal se sentait mal. Son frère quant à lui semblait pour une fois bien tenir l'alcool. Cénia elle riait de bon cœur à leur pitreries et les divers anecdotes que les frères partageaient. Hamilcar, leur père, les regardaient avec des yeux embués de larmes. Un poids immense était parti de ses épaules. Il n'était plus obligé de faire taire son cœur de père par son orgueil de combattant.
Cependant, toute les fêtes doivent se terminer, et les deux envoyés de la Coalition n'en oubliaient pas leur mission, découvrir les ficelles de la Coalition pour expliquer l'état de Chrome.
Hamilcar les regarda d'un regard témoin de son épuisement. Il soupira, et se mit à raconter.

On étaient trois, Yuri, le père de Chrome, Henri, et moi. Henri montait son affaire, Chrome cherchait ses marques, et moi je venais de perdre à la Ligue pokémon. Nous avions tout les trois besoins d'un nouveau point de départ.
C'est Yrui, qui le premier nous mit contact avec le gouvernement. Il avait connu Shadow, le président tout frais, il y a longtemps, et le pouvoir en place voulait avoir la main mise sur le système ambigüe des Ligues pokémons. Je fis marcher mes contacts, et petit à petit, les plus puissants dresseurs se sont joint à nous. Henri nous amena aussi les plus grand représentant des organisations scientifiques.
La Coalition était née. Cependant, même si nous étions tous les trois les « pères fondateurs », Yuri conservait une grande part des pouvoirs. Henri s'en foutait complètement, et ne pensait qu'au progrès. Mais moi, je suis allez lui demander des comptes un jour.
On s'est fortement disputés, lui me disait qu'il était le plus à même de diriger tout cela. Je lui demandais pourquoi, il n'a pas voulu me répondre. Le ton monta très vite, mais je me souviens d'un cri d'enfant provenant d'un placard.

-C'était Chrome, c'est ça?...Fit timidement Cénia.
-Oui, le tout puissant Chrome VonFaust...

A cette époque, il n'était qu'un chérubin gazouillant dans son berceau. La dispute l'avait réveillé de sa sieste, mais ses cris cessèrent vite. Devant ma surprise de le voir ici, sans même savoir que Yuri avait un fils, il me donna une explication poignante.
Un matin, peu après la fondation de la Coalition, Anastasya était tombée enceinte. Cependant, elle disparue peu après de l'entourage de Yuri. Ce dernier, empli de chagrin, se donnait à corps perdu dans ses fonctions. Puis, quelques mois plus tard, il trouva l'enfant dans un landau devant sa porte, avec une lettre lui donnant une explication bidon. Elle disait vaguement que l'enfant s'appelait Chrome, mais qu'elle ne pouvait pas le garder, à cause de ses responsabilités, blablabla...
Bref, Yuri avait le môme sur les bras. Il tenait absolument à l'élever du mieux qu'il put, et ces cernes pouvaient témoignait des nuits passaient à le bercer pour qu'il se calme. Je n'avais plus le courage de me chamailler avec lui pour des histoires d'influences...

-Parle nous d'Anastasya père....
-Hum...

Je ne l'avais croisée que quelques fois. Mais ça me suffisait pour comprendre Chrome. Une tignasse rousse, et un jolie minois moucheté de tâches de rousseurs, avec deux émeraudes en guises d'yeux. Un sacré bout de femme. Si je n'avais pas connu votre mère...

-Père!
-Monsieur Barca!
-Pa...hips!Papa...

Hum...Rien ne laissait deviner qu'elle allait quitter Yuri. Elle dégageait, comme son fils d'ailleurs, une certaine aura, qui lui donnait dès le premier regard, une grande importance...ça, et une sacré paire de...

-Père!
-Monsieur Barca!
-Pa...pappp...Sbeuaaaaarrrgg...

Hasdrubal mit ainsi un terme à l'entretien. Pour boucher tout cette afflux de souvenir, Hamilcar se resservit une rasade, tandis qu'Archibalde et Cénia se regardaient...Ils n'avaient pas eut de réelles réponses, mais ça restait tout de même intéressant.
Alors que son frère vidait son repas par la fenêtre, son estomac ne supportant pas les assauts de l'alcool, Archi entendit une petite voix désormais familière:
-Ben mon coco...c'est pas ton frère pour rien celui-là...
-Je te ferais remarquer que moi, je suis rester d'aplomb, Anior!
-Okay coco...je reconnais tu grandis un peu...
-Hey! C'est bien à toi de me dire ça! T'es un lutin!
-De quel lutin tu parles Archi?

Archibalde se souvint alors de la présence de son père, et de l'apparence de schizophrène qu'il pouvait donner. Il s'excusa donc, prétextant l'alcool comme source de lutin, mais on père insistait.
-Dis, moi, ça t'arrive souvent de voir ce lutin?
-Ben...assez pourquoi?
-Même sobre...
-Ben...quand je peux en avoir besoin, comme lors de notre combat par exemple...
-Alors il t'ait apparut...

Incrédule, les deux agents gouvernementaux se regardèrent.
-De quoi tu parles papa?...
-Vient avec moi à la cave, je dois te montrer un secret de la famille Barca...

…
-Sarah...ça fait trois jours qu'on parcours la ville, je te dis que le cousin de Nikolaï, c'était un gros mythomane!
-Et moi je te dis qu'il nous a donné une bonne piste...et puis tu as déjà vu quelqu'un mentir sous un tel interrogatoire?

Marcus haussa les épaules. C'est vrai que Sarah avait employé la manière forte avec ce type. Tout ça pour apprendre seulement que Bianca se trouvait avec un homme dans Méanville...pas de bol, la ville était grande, et il ne se souvenait plus de type en question...et les poings de Sarah ne lui apprirent rien de plus...peut-être qu'après qu'il soit sortit de son coma, il leur en dira plus?...du moins si il en sort...
Donc, pendant trois jours, ils avaient fouillé Méanville en quête de Bianca Peterson et de son acolyte. Aucune trace, un vrai fantôme, et chaque piste était brouillée du mieux possible, c'était une pro. Sarah était déterminée, Marcus beaucoup moins...il la suivait, de plus en plus blasé par la succession de leurs échecs.
Et alors que leur rutilante berline noire, patrouillait les rues, ils virent devant eux, une explosion se produire à l'étage d'un hôtel.
-Ouh...j'en connais qui ont laissé le gaz allumé...
-On fonce...
-Quoi?! Mais que...
Marcus n'eut que le temps de s'accrocher au siège. Sarah avait écrasé l'accélérateur, guidée par un instinct de journaliste aguerrie. Elle ne put qu'apercevoir la pilote d'une voiture similaire foncée en sens inverse, et son passager, leur faire un petit signe de la main.
-C'est elle...c'est Bianca!!
-Avec...Richard?!
Entament un bruyant dérapage, elle fit demi-tour, et il s'en suivit une course pourquite effréinée.

…
-Richard...je crois qu'on ait suivit.
-T'en fais pas, ce sont des potes.
Des coups de feu retentirent, percutant le coffre.
-Tu disais? Ce sont tes amis?
-Euh...
-Avec Chrome VonFaust même l'amitié ne vaut plus grand chose.
Richard ne sut pas quoi répondre. Soudain un pneu avant éclata, percuté par une balle. Et leur voiture entama un tonneau.

…
-Sarah, arrête de leur tirer dessus!
-A ouais, et tu crois qu'on va les arrêter avec un petit signe de la main?!
La brunette tirait d'une main, à travers la fenêtre latérale, et conduisait de l'autre, elle visait les pneus, mais espérait touché le réservoir, histoire de rigoler un peu.
-Je te dis que Richard est à bord de cette voiture.
-M'en fout!
Mais elle dut ralentir, en face, leur voiture s'envola, dans un tonneau impressionnant, et s'écrasa sur le bitume, de plein fouet.
-Mon dieu...RICHARD!

…
-Bianca...BIANCA! Ça va?!
-Humpf...j'ai connu mieux...
La tête en bas, leur voiture retournée, et en piteuse état, Richard sentait ses os se plaindre, mais l'adrénaline le poussa à agir. Bianca s'en était moins bien tiré que lui. Son front était entamé par une plaie assez moche. Et des éclats de verre lui avait tailladé le bras gauche. Il entrepris de sectionner les ceintures et de les sortirent de là. Marcus et Sarah lui devaient des explications.

Après avoir entrepris de se sortirent de ce véhicule en tirant sa bien aimée. Il fut accueilli par Sarah et Marcus, pointant deux canons sur eux. Sarah était déterminé, mais Marcus était assez choqué de voir Richard avec Bianca.

-Tu...nous as trahi Richard? Chrome avait raison?
-Oui Marcus tu le vois bien...
-Non mec! Je t'assure, Chrome se trompe, ce n'est pas Bianca le problème...
-Elle t'a mentie Richard! t'a-t-elle dit qu'elle faisait partie de l'A.S.S.G? Qu'elle était sur les lieux de crime qui a tué Henri?
-Oui, mais je peux vous expliquer tout ça, en fait...
-Tu vois tu ne finis pas tes phrases...tu me dégoutes...
-COUCHEZ VOUS!
Marcus et Sarah, appelé par un réflexe animal se plaquèrent au sol. Une tentacule leur frôla la tête, avant de se replier.
En se retournant ils découvrirent qu'il ne s'agissait pas vraiment d'un Octillery...
Leur agresseur était blond, affreusement maigre, et un nez aquilin descendait sur un sourire carnassier. Ce qui leur avait semblait une tentacule était en faîte un bras incroyablement élastique. Mais par dessus tout, deux yeux bleus les scrutaient, inlassablement...
-Après Spirou, voilà Fantasio...Souffla Richard...
-Quoi?! Tu le connais?
-Non, mais son collègue s'est révélé être un dur à cuire.
Richard entendit Bianca grincer des dents. Elle souffrait terriblement, et il la maintenait debout avec grand effort. Ils ne pourrait pas échapper à ce mutant ci...Sarah et Marcus paraissaient dépasser.
-Ri...Richard...
Il eut le courage de tourner ses yeux devenus bleu, pour les plongée dans ce verts de Bianca.
-Laisse moi...part...sauve toi...
-Non, si on doit crever, ce sera ensemble.
A ce moment là, Sarah et Marcus comprirent trop tard leur erreur de se focaliser sur Bianca. Cette fois ci il leur faudrait un miracle pour sortir de là.
Un nouveau poing extensible fonça vers eux. Marcus et Sarah se baissèrent. Richard n'en eut pas la force, et se contenta de sourire.