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Pokémon Donjon Mystère, Aventuriers de l'Univers ! de Lugunium



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» Auteur : Lugunium - Voir le profil
» Créé le 23/08/2013 à 17:02
» Dernière mise à jour le 08/09/2013 à 15:17

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33 - Face à l'illusion
16 juillet 2049

-Bon bah j'y vais maman...
-Bon courage pour l'examen ! Je suis sûre que tu vas tout déchirer !
-Ou je pourais me planter complètement.
-Rooooh dis pas ça ! Parfois, je me demande si c'est bien moi qui t'ai mis au monde... et la confiance en soi alors ?

Elle pouvait me reprocher ce défaut : je n'avais aucune confiance en moi. Donc généralement, je ne décourageais très vite et n'arrivais presque à rien dans la vie.

-Bonne chance mon chéri !

Quelques embrassades plus tard, je déguerpis vers l'arrêt de bus de mon village et au passage, sortis mes Pokémon.

-Florizarre, Morphéo et Sorbébé !

Ils sortirent tout trois de mes Pokéballs. Florizarre lécha mes jambes en me pulvérisant d'un Doux Parfum, Morphéo resta calme et flotta paisiblement dans les airs et Sorbébé cria, tout content de me voir.

-Hé vous trois... il faut que je vous explique. Aujourd'hui va se dérouler mon examen pour rentrer dans une grande école de météorologie, je compte sur vous pour rester sages comme des images et si il le faut être à la hauteur dans certains combats qui vont peut-être avoir lieu. Je vous fais confiance de toute façon, j'estime vous avoir assez entrainé durant ces trois derniers mois...

Ils acquiescèrent. Je leur suggerai de se dégourdir les pattes pendant la courte route qui séparait ma maison et le moyen de transport qui allait m'emmener à mon établissement scolaire.


***

J'entrouvris les yeux. Je mis un bon bout de temps à, premièrement, émerger et découvrir que j'étais toujours à la guilde et non pas dans les cieux, et deuxièmement que Ramboum ne nous avait pas réveillé avec sa voix super puissante qui nous broyait les oreilles chaque matin. Carapuce dormait encore et semblait faire un joli rêve à la vue du grand sourire qu'il arborait dans son sommeil, tandis que moi, je me demandais pourquoi je faisais des rêves de mon passé. J'avais vu encore mon moi humain dans un bref paragraphe du grand texte chiffonné de ma vie antérieure. Malheureusement je n'étais pas tombé sur un élement, un petit détail qui aurait pu déclencher un déclic dans ma tête et raviver davantage de souvenirs.
Je focalisais de nouveau mon attention sur l'absence évidente de Ramboum, notre réveil très sonore. Je décidai de laisser quelques minutes Carapuce dans le dortoir pour aller vérifier dans la chambre du Pokémon en question. Je sortis dans le couloir et ne vis personne. Mais il n'y avait aussi aucun ronflement qui aurait pu m'alerter. Je tournai directement à droite et découvris un dortoir vide. Ramboum, ainsi que ses deux voisins de lit étaient introuvables. Je me dirigeai vers le second sous-sol. Le néant, encore une fois.
Je commençais à m'inquièter quand Carapuce apparut derrière moi en se frottant les yeux, à moitié endormi.

-Aah, j'ai passé une merveilleuse nuit ! Et ce rêve... ouah ! Tellement beau et irréaliste à la fois.
-Salut Carapuce. Tu me le raconteras plus tard, puisqu'on a d'abord un problème plus urgent à régler...
-Hmm... ah bon ? Et c'est quoi ?
-Toute la guilde a disparu... comme à notre arrivée !

Carapuce fit d'abord des yeux étonnés puis les plissa et enfin avança vers moi.

-Rends-toi à l'évidence ; on ne peut pas faire disparaître une guilde toute entière... à part si on est magicien ou si ils sont partis de leur plein gré !...
-Je veux bien le croire mais pour quoi faire ?
-Ils reviendront, où qu'ils soient allés, nous les reverrons, c'est sûr et certain. Restons ici tranquillement !

Mais je ne suivis pas son conseil et montai au premier sous-sol, qui était d'ailleurs aussi vide que mon estomac. Je me doutais bien que tous les membres n'étaient plus dans la guilde. Je ne parvenais pas à réfléchir correctement à cause du silence qui était assez troublant, des cris de mon estomac qui réclamait à manger et les jérémiades de Carapuce.

-Mais pourquoi tu remues comme ça enfin Max ? Détends-toi un peu...
-Tu es trop détendu à mon goût, Carapuce ! Il y avait quoi dans les pommes qu'on a mangé hier ?
-Rien du tout, répliqua Carapuce qui n'avait pas saisi le sous-entendu de ma dernière question étant donné que les drogues n'existaient pas dans le monde des Pokémon. C'est juste ce rêve, là...
-Vas-y, raconte-moi ce si beau rêve, soufflai-je, agacé.
-Eh bien, nous avions tous les deux réussi à retourner définivement sur la terre ferme, et nous revenions encore plus qu'en héros à la guilde. Nous avions tous les privilèges, ils se cachaient même pour nous laisser manger en paix...

Mon cerveau marcha tout à coup à cent à l'heure.

-Attends... tu as dit "cachaient" ? Ils se sont cachés ?!
-Bah oui.
-Mais alors je sais où ils sont tous !

Un jour, alors que nous vaquions tous à nos missions quotidiennes, j'avais surpris une discution du maître avec Pijako. Celles-ci étaient de plus en plus à la mode et arrivaient de plus en plus souvent. Je pouvais toujours espionner la conversation car leur discrétion à tous les deux étaient au point mort. Ils parlaient, si je m'en souviens bien, d'un projet détonnant qui ne devait être montré à personne. C'était en quelque sorte une gigantesque surprise que nous allions découvrir dans longtemps. Ils avaient donc cachés la mystérieuse surprise dans la guilde à un endroit secret où personne n'était jamais entré, seulement le maître, même pas Pijako, avec qui pourtant Grodoudou avait une entière confance. Finalement, ils s'étaient retirés et n'eurent pour l'instant plus jamais reparlé de cette salle et de ce projet. Je pensais donc que toute la guilde s'était réfugiée dans la cachette. Je fis part de ma conclusion à Carapuce qui approuva. Ils restait alors à trouver la salle secrète et dénicher toud les membres, si ma théorie était la bonne.

-On n'a plus qu'à chercher et à ouvrir le bon œil ! déclara Carapuce en tapant une fois des mains.

Nous débutâmes alors la grande recherche dans la guilde et même autour de celle-ci. Je fouillai au premier sous-sol et Carapuce le deuxième. Nous touchâmes les murs pour peut-être y découvrir un passage mais nous abandonnâmes vite cette solution. Nous nous concertâmes peu après.

-Moi je vais aux alentours de la guilde et toi, tu vas fouiller dans l'antre du maître et ailleurs, dis-je à Carapuce.
-OK ! Je vais aussi repasser au peigne fin toutes les pièces que nous avons déjà retournés de fond en comble.

Il partit et je gravis l'escalier menant dehors. Une fois à l'air libre, je tombai face à Tournegrin.

-Hey ! Tu saurais pas par hasard où sont Groudoudou et compagnie ?
-Non je n'ai croisé qu'un Hexagel qui cherchait la boutique Kecleon...
-D'accord, merci !

Je le laissais s'en aller et continuai mes recherches. Que ça soit dans les buissons, derrière la grille de bienvenue, dans les petites sculptures de Grodoudou ornées tout autour de la tente qui servait d'entrée pour la guilde, en passant par les deux piliers trônant fièrement à proximité de la guilde, je ne trouvai rien, pas même un minuscule indice qui aurait pu me mener sur la voie. Je refis un tour d'inspection, en vain. Je soupirai. Je commençais à penser que ma conclusion était trop hâtive. Carapuce me rejoignit.

-Il n'y a absolument rien du tout, marmonna-t-il.
-Tout ça est énervant. J'aurais bien voulu dire au revoir aux copains en bonne et due forme.
-Surtout au maître et à Pijako pour les rem...

Flup. En tournant en rond, Carapuce avait marché sur une flaque de boue et passa à travers, à une vitesse fulgurante. À la place de la fin de la phrase que Carapuce venait de prononcer, un grand cri en fondu résonna dans le sol. Dans un état de surprise extrême, je le suivis. J'eus l'impression de glisser comme dans un toboggan, mais un toboggan de boue. Il était presque agréable de filer à toute allure dans ce tuyau rempli de boue. Ledit tuyau déboucha sur un couloir. Je me relevai et arpentai la grotte minuscule pour arriver à... un cul-de-sac. Sauf qu'il n'y avait aucune trace de Carapuce dans les parages. C'est alors que je me mis à chercher pour trouver sans doute une ouverture. Ces énigmes de bon matin étaient agréables mais néanmoins dispensables et le donnaient déjà des maux de têtes. Je tâtonnais les murs dans l'espoir d'y découvrir un mécanisme. Je vérifiai le sol. Je commençais à me décourager quand je vis un petit trou sur la longueur sous un des murs, et je compris que l'ouverture ne pouvait laisser passer que quelques doigts. Je plaçai mes doigts délicatement sous le mur de roche et tirai vers moi. Cela fonctionna comme une porte que l'on ouvre mais avec une poignée. Cette porte-là, au lieu de s'ouvrir par la droite, s'ouvrit par le bas et se renversa. Je pris soin de ne pas lui faire un tour complet sinon elle se refermait et scellait définitivement l'ouverture qui servait de clé.
Ce fut le noir complet. Je n'arrivais pas à distinguer quoi que ce soit dans ce dédale obscur. Mais ce fut grâce à un de mes cinq autres sens que je parvins à dénicher l'entrée de la salle. En effet, deux-trois murs devant moi plus loin, un groupe de Pokémon parlait et le sujet de conversation me parut vaguement familier.

-Mais pourquoi qu'y nous z'ont pas laissés entrer ? demanda une voix que je reconnaissais comme celle de Keunotor.
-Hiiiii !! Je suis beaucoup trop curieuse ! clama une voix enjouée qui était celle de Heliatronc.
-Ding ! Peut-être qu'en faisant un joli regard... sonna Eoko.
-Croââa, je suggère de défoncer la pôôôrte, croassa Cradopaud.
-IL VA FALLOIR ATTAQUER EN GROUPE !! hurla sans le faire exprès Ramboum.
-Tais-toi, tu nous casses les oreilles ! grommela Taupiqueur.
-Restons dignes et...
-... trouvons un moyen de passer la porte...
-... sans user la violence, dirent chacun leur tour les trois têtes de Triopiqueur.
-Allez vous enfin me dire qu'est-ce que vous attendez ? lança la voix de...
-CARAPUCE ?!? criai-je en sursautant et en me montrant.

Ils firent tous une tête étonnée.

-Bah enfin Max ! sourit Carapuce.
-Je vois que tous les groupes sont réunis ! dit Taupiqueur.
-Supeeeer mon équipe préférée ! s'enjoua Heliatronc d'une voix suraiguë.

S'en suivirent des effusions et des cris de joie. Quand le calme complet fut revenu dans la grotte, je posais la question :

-Qu'est-ce que vous faites donc tous ici devant cette porte close ? Je me faisais un sang d'encre quand j'ai remarqué que Ramboum ne nous avait pas réveillé avec son brouhaha habituel !
-Merci, c'est très sympa les amis... maugréa le concerné.
-C'tu veux qu'on t'explique, fit Keunotor, sérieux, c'matin y a l'maître et Pijako qu'étaient pas là pour nous faire réciter la devise d'la guilde, alors moi et les zigs on s'est inquiétés et on les a cherchés. Pis on s'est rappellé c'te conversation trop pas discrète qu'y z'avait piqué notre curiosité. Comme les potes y sont pas nés d'la dernière pluie, y z'ont trouvés euh-l'passage secret. Ensuite bah on a appellé les autres et on vous a laissés dormir tranquillou... pis ben là on attend que la porte s'ouvre !
-Et vous ne savez pas ce qu'ils font ? demanda Carapuce.
-Nan ! Ces DEUX CRÉTINS NE NOUS FONT PAS CONFIANCE !! hurla Ramboum, courroucé.
-Silence ! Criez un peu moins fort !

L'ordre venait de derrière la porte et semblait être celle de Pijako. Tout le monde s'affola.

-Maître ?
-Dites-nous ce que vous faisez !
-Allez ouvrez !
-Hyaaaaah c'est trop frustrant !
-Pitié !!
-Non, il n'en est pas question ! trancha nettement Pijako.
-Pijako, c'est moi, Max... moi et mon acolyte, on voudrais vous faire un au revoir collectif et cela serait vraiment dommage qu'il manque des gens.
-Couac, c'est vrai ! Je veux bien sortir ainsi que le maître mais seulement si vous vous cachez les yeux.

Tous les membres s'exécutèrent et après dix secondes d'obscurité volontaire, nous ouvrîmes tous les yeux et Grodoudou et Pijako apparurent comme si de rien était.

-Eh bien, vous en faites un raffut ! s'exclama Pijako en levant une aile et en l'agitant.
-Nous sommes tous les deux désolés, dit Carapuce en fronçant les sourcils, dépité, mais nous allons devoir remonter dans le royaule de Rayquaza, et il est malheureusement impossible de retarder l'échéance.

Silence de plomb soudain. Tous semblèrent sur le point de pleurer. Moi et Carapuce firent le tour des présents pour leur faire un au revoir convenable.

-Eoko...
-Ça a été un plaisir de vous revoir, les enfants, et je prie de tout mon cœur que vous parviendrez à revenir sains et saufs avec nous pour longtemps.
-Keunotor...
-Snif... ah les petiots ! Z'allez m'manquer, snurfl !...
-Triopikeur...
-Notre peine est synchronisée...
-... et nos cœurs espèrent...
-... votre retour avec impatience !
-Heliatronc...
-Mes petits chéris, revenez vite !
-Cradopaud...
-Que c'est triste... croââa.
-Taupiqueur...
-Surpassez-vous, donnez le meilleur de vous-mêmes et sortez de ce pétrin la tête haute !
-Ramboum...
-POURQUOI TANT DE HAINE ?!? BWAAAAAAAAAAAH !!
-Pijako...
-Je vous souhaite vraiment de revenir vite, très vite et...

Pijako s'arrêta, ému et sur le bord des larmes.

-Vas-y, Pijako, tu peux pleurer...
-Couaaaaa-aaac-aaaac-aaaaaaaaac !

Ses larmes roulaient sur ses joues plumées.

-Et enfin maître...
-...

Grodoudou ne pipa mot quand une petite larme coula de son œil gauche et traversa son visage pour atterrir sur ses pattes, tel un parachutiste dans une chute inévitable. J'eus soudain le cœud gros et lourd. Grodoudou lança une phrase que je n'oublierai jamais.

-Je suis fier de vous.

Cela me fit littéralement fondre sur place.

-E... eh... eh bien... m-merci...
-Hé, mais vous commençez à devenir opaque ! remarqua Taupiqueur.

En effet, mes mains disparaissaient et mes traits devenaient flous.

-Il est temps de se quitter, dis-je comme si mon corps se pourfendait par la douleur. Pijako, où est la sortie de la salle ?
-Snif... ici ! (Il me montra du doigt une échelle cachée par le noir qui semblait remonter à l'arrière de la guilde)

Carapuce, peiné, traîna des pieds pour me rejoindre. Nous fîmes tous les deux un geste solennel de la main pour les saluer puis nous grimpâmes les marches de l'escalier. Nous étions profondément enfouis sous terre. Je le remarquai en voyant le nombre de marches qu'il y avait à gravir pour aller sur la surface. Nous profitâmes de ce court laps de temps pour discuter Carapuce et moi, et par la même occasion résumer tous les mystères connus pour l'instant.

-J'ai du mal à réfléchir tellement je suis triste de quitter les nôtres une fois encore... marmonna Carapuce.
-Je vais essayer de me concentrer. Donc nous ne savons pas comment sortir du royaume de façon normale et pas via les grâces de Rayquaza, ni où faut-il aller, nous ne savons pas non plus quelle est la surprise si tant convoitée et gardée en lieu sûr par le maître et Pijako, mais ça, on peut oublier car nous avons plus important à nous occuper, et aussi, nous ne savons pas comment nous allons tenir si la réserve de baies donnée fraîchement par Vagultabre s'épuise...
-Tout ça est de mauvais augure.
-Je ne te le fais pas dire ! En plus, à cause des adieux à nos amis, ce ne sont pas les idées noires qui manquent.
-Je fatigue à monter autant de marches... ah, je vois un filet de lumière du soleil en haut !

J'étais tellement préoccupé à creuser les bons souvenirs que je n'avais pas remarqué que nous étions arrivés au bout de l'escalier. Carapuce passa le premier sur la terre ferme et je le suivis. En regardant le ciel, je vis un orage se former bizarrement juste au dessus de nos têtes, un gros orage avec des nuages noirs de jais, des cumulonimbus de la taille de trois villages Calme-ville. Cela nous effraya.
Tout à coup, un phénomène d'une rareté effroyable se produit, du moins effroyable pour les gens autour de nous. Heureusement, il n'y avait pas un Chacripan dans le coin et nous étions seuls face à notre destin. Nous fûmes soulevés, aspirés par le nuage à une vitesse déconcertante. Le vent soufflait si fort dans mes oreilles que je crus un moment devenir complètement sourd. Notre vision aussi laissait à désirer et nous ne pûmes voir qu'une profusion de nuances de bleu. C'était comme dans un manège avec des sensations fortes qui tourne très vite mais à la verticale. La seule chose que je vis dans l'ascenscion fut Keunotor au sol pleurer dans les jambes de Pijako, retourné.


Après le bleu, le blanc sautait à mes yeux, tournoyant. Une vive lumière venait vers moi. Je mis énormément de temps à comprendre que cette lumière venait du soleil, gigantesque boule de feu dont on voyait les tempêtes solaires. Je compris alors que nous étions retournés dans le lieu d'exil, le monde des bannis, le royaume de Rayquaza. Le retour en enfer aurait pu me décourager mais avec la nuit passée avec nos amis, j'étais empli d'une nouvelle motivation, et Carapuce devait l'être aussi. Seul petit bémol, je ne voyais pas mon coéquipier, il ne semblait pas être aux alentours. Je me hâtai pour retrouver mon acolyte mais autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Je criai mille fois son nom, sans succés jusqu'au moment où j'entendis un cri étouffé. Avec le fort écho qui en résulta, je parvins à entendre un faible "Max" de la part de, me sembla-t-il, Carapuce. En effet, il n'y avait que Carapuce et Vagultable qui connaissaient mon véritable prénom, et il était impossible que ce fut Vagultabre, étant donné qu'il n'habitait pas dans le coin.

-Carapuce ?!

J'avançai vers ce qui me semblait être l'origine du cri, et vit un Carapuce à moitié enseveli dans la neige qui était tombée dru à cet endroit et qui faisait un bon mètre de profondeur. Je l'aidais à se sortir de l'emprise glacée de l'amas de flocons et quand j'y parvins, j'éclatai de rire. Carapuce avait une barbe de neige, car celle-ci s'était collée à son menton, et ses sourcils étaient parsemés de glace presque fondue. De plus, sa couleur bleue s'était éclaircie à cause de la faible température de son corps. La minute la tête dans la neige ne lui avait pas porté bonheur en quelque sorte, mais cela était hilarant.

-Ha ha ha ha ! Tu ressembles au Père Noël !
-C-c'est pas ma-ma-marrant ! Et je sais pas qui est le Père N-noël.
-C'est un vieux bonhomme barbu habillé en blanc et en rouge qui apporte des cadeaux aux humains qui ont été sages toute l'année, mais seuls les enfants croient en son existence.
-Ouais, eh ben je ne vois pas en quoi je ressemble à ce monsieur.
-Et encore, je ne t'ai pas encore parlé des cloches de Pâques !
-Ça m'a l'air cloche cette histoire...
-Haha-haha...

Ce fut dans un fou rire que nous repartîmes vers un nouveau donjon, et en chemin, Carapuce me demanda ce qu'étaient les cloches de Pâques, ce qui me fit rire de plus belle.

-Ce sont des... cloches, hein, qui apportent du chocolat souvent en forme d'œuf le jour de Pâques.
-Vous avez quand même des traditions étranges ! Nous, les Pokémon, on a la fête de la Lune le 27 octobre. C'est le jour où la lune est la plus proche de notre monde, et elle est pleine, donc on veille en famille ou avec des amis jusqu'à temps que le soleil se lève, en mangeant plus que de raison et en jouant de la musique toute la nuit. Pas besoin de lumière, la lune en envoie déjà assez.
-Un peu comme dans nos mariages...
-On a aussi l'anniversaire de la tortue incandescente, mais c'est une coutume qui ne se déroule qu'à la guilde. Je n'ai jamais participé à cette fête mais j'en ai entendu parler. Il paraît que l'on festoie pendant toute une soirée, puis arrivé à minuit, tout le monde doit pleurer, et celui qui verse le plus de larme aura, dit-on, la chance de découvrir un inestimable trésor lors d'une de ses explorations. Ce jour rend hommage à un Chartor assez célèbre que la guilde aimait beaucoup*.
-Vous n'avez pas l'air d'avoir beaucoup de jours marquant l'histoire de votre pays... Oh ! J'y pense ! Regarde quel donjon allons-nous gravir aujourd'hui grâce au Multidex.
-D'ac !

Il sortit l'appareil et pianota une fraction de secondes sur ses touches pour envoyer l'info à l'écran. Nous découvrîmes donc que le prochain donjon se nommait la Forêt de l'Illusion, et comme son nom l'indiquait était une forêt... bah, pleine d'illusions, quoi. Elle faisait 17 étages et contenait beaucoup de Pokémon tous moyennement forts.

-Il ne reste plus qu'à y aller, dis-je simplement.

Nous prîmes la marche étonnament silencieusement et paisiblement. Les craintes du retour en ce monde nuageux s'étaient évaporées ausi vite qu'elles étaient revenues. Nous vîmes de beaux paysages durant le trajet, comme un tas de nuages empilés dans l'horizon, d'une couleur rouge grâce à la forte lumière du soleil, puis des énormes stalagmites de glace pointer droit vers l'espace, un temple de glace ressemblant à un château de cartes qui était en fait un donjon mais qui emmenait vers un cul-de-sac et qu'il ne fallait donc pas emprunter pour ne pas finir dans une impasse, et enfin le donjon tant attendu.

-T'es vraiment sûr que c'est là ? demandai-je, soudain inquiet.
-Euh... j'espère que je ne me suis pas trompé...

Effectivement, là où devrait se dresser le donjon, il n'y avait... rien ! Que des nuages, des nuages et des nuages, à perte de vue, d'une forte opacité. C'était l'incompréhension totale dans nos têtes.

-Mais où est le donjon alors ? fis-je, impressionné.
-Je... ne... sais... pas, euh...
-Je vais voir de plus près, suggérai-je.

J'avançai très prudemment vers ce pseudo-donjon qui m'apparaissait comme vraiment étrange.

-Il n'y a pas l'air d'y avoir le moindre petit don...

Je venais de heurter queque chose. Ce quelque chose aurait pu être tout à fait banal si cette chose n'était pas invisible. Vous n'imaginez pas le choc.

-Ouille ! Y a quelque chose là !
-T'es sûr de ne pas être tombé sur la t...

Il arriva le même phénomène à mon acolyte, il se cogna plus violemment que moi puisqu'il n'avait pas fait attention en me parlant.

-Aïeuuuh... je ne comprends plus rien !

Et, aussi bluffant que cela put être, à l'endroit même où se dressait cette chose complètement invisible se matérialisa un magnifique chêne haut de presque cinquante mètres. Nous étions tous deux retournés.

-Attends là... rassure-moi, il n'y a pas d'arbre qui vient d'apparaître, là, pouf, à partir de rien ?!
-Tu ne rêves pas, enfin j'espère...
-Dans ce cas, tout cela est vraiment bizarre.

Nous nous relevâmes et continuâmes notre ascenscion désastreuse dans ce dédale d'arbres invisibles. En plus de devoir éviter les nombreux chênes ou bouleaux que l'on ne pouvait pas distinguer (nous avions une façon très ridicule et démonstrative d'esquiver ces arbres invisibles : nous tendions nos mains respectives en avant et marchions doucement et faisant des petits zigzags sur le chemin), nous devions aussi faire attention aux racines et aux ronces qui apparaissaient comme par magie au fur et à mesure de la marche. Et autant vous dire que ce n'était pas chose facile. Après une demi-heure de gesticulement, de chutes et d'écorchures, nous découvrîmes que nous étions seulement au E.5.

-Ah, j'en ai déjà ras la casquette de ce donjon magique, râla Carapuce en soufflant fort pour exprimer son agacement contagieux.
-Et pourtant, nous ne sommes pas encore arrivés au bout, déclarai-je.

Carapuce se prit un arbre d'une façon si comique que j'éclatai de rire sans pouvoir m'arrêter.

-Ha-ha, très drôle ! cracha Carapuce.

Ce fut à son tour de rire quand je chutai à cause une racine.

-Ah là là, quel donjon... soupirai-je.
-Ha ha ha ha ha ha ! Si t'avais vu ta tronche !

Nous poursuivames notre route à travers cet original donjon empli de mystères (alerte mauvais jeu de mots ! Ndla). Cette route semée d'embûches le fut encore plus quand une difficulté supplémentaire arriva avec des pattes. Un Simularbre hostile voulut nous attaquer, et il me rappela forcément un ami de récente date.

-Grr, tu vas voir, je vais te le plumer en deux temps trois mouvements ! cria Carapuce en fondant sur l'adversaire.

Effectivement, il envoya une salve de bulles qui rembarra le Pokémon ennemi vite fait bien fait. Carapuce revint à mes côtés et nous continuâmes, Carapuce plus rageux que jamais. Encore quelques chutes comiques furent au rendez-vous avant d'enfin arriver à l'E.11 où un véritable monument végétal trônait sur une grande place nuageuse où quelques cirrus filaient au gré du vent, à ras du sol. Ce vieux mais majestueux arbre faisait traîner ses feuilles vertes pomme et se composait d'une multitude de branches, d'abord d'une certaine grosseur, puis se scindaient pour donner d'autres branches où proliféraient quelques champignons. La mousse brillante recouvrait le tronc, et même du lierre poussait sur lui. La sève s'écoulait comme un tout petit fleuve au niveau de la branche principale, qui indiquait donc que des Scarhino se servaient de son liquide vital pour nourriture. Rien que de voir cet admirable arbre nous donnait foi en la nature.

-Wah, quel arbre magnifique, tu ne trouves pas Max ? dit Carapuce, stupéfait.
-Hmm, répondis-je.

J'eus soudainement une poussée de curiosité. Je brûlais le sol au niveau de l'arbre pour faire un trou et traverser le nuage solide qui nous maintenait aux cieux et nous empêchait de tomber droit dans le vide. Puis je passai la tête. Les racines de l'arbre original formaient une étoile sous le nuage et remontaient, puis redescendaient, pour former une sorte de grappin sur le nuage. En fait, l'arbre tenait debout grâce à ses nombreuses racines qui s'agrippaient de toutes leurs forces à l'intérieur du sol, comme si celles-ci étaient dotées d'âmes et donnaient leur maximum pour qu'à tout prix le reste de son long corps ne chute pas inexorablement et ne finisse sur le sol dur de notre monde. Celui où nous devrions être à l'instant présent.

-Approche, Carapuce, et regarde comme ces racines s'entrelacent.
-Wouaw, t'as vu, ça forme une étoile ! Cet arbre doit vivre depuis super longtemps...
-Je ne te le fais pas dire ! Bon, on y retourne ?

Nous laissâmes ce merveilleux souvenir derrière nous pour poursuivre l'aventure, et Carapuce ne résista pas à la tentation de prendre quelques photos* avec le Multidex. Peut-être pour garder une trace de ce trésor et y trouver quelques soupçons de motivations pour nos jours les plus sombres. Durant le chemin, je continuai à penser à l'arbre à l'étonnante longévité. Il devait avoir au moins 200 ans et devait avoir vu des générations et des générations de plantes, de nuages et de Pokémon. Ce qui répondit à une question que nous nous avions posés et que par malheur nous n'avions pas eu de réponses jusqu'à cet instant : est-ce que des plantes pouvaient pousser dans ce royaume céleste ? Eh bien oui. Assez pour vivre et pour mourir
Alors que nous étions arrivés à l'E-13 et après avoir exprimé notre joie d'être presque au bout du donjon, nous fîmes une brève halte et vîmes un nouveau phénomène étrange qui allait rester dans nos mémoires pendant très longtemps. Cela commença quand Carapuce se mit à claquer subitement des dents.

-Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a Carapuce ?!
-R-r-regarde dans m-m-m-ma di-direction !...

Un arbre qui était invisible jusque là commençait à se pencher vers nous dangeureusement. Ce fut au tour des autres arbres aux alentours de s'incliner tout autour de nous, un par un. Nous fûmes donc encerclés par de simples arbres.

-Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?! (Attention, un Monster s'échappe ! On a encore eu de la chance ! XD ndla)

Ce qui fut encore plus inquiétant, ce fut quand tous les arbres se mirent à cracher des rayons violets, nous visant bien évidemment. Nous n'eûmes malheureusement pas le temps d'esquiver et les nombreuses attaques venues de l'extrémité des arbres nous blessèrent. Je réussis à deviner quelles attaques ils utilisaient quand il firent une deuxième tentative d'offensive qui échoua grâce à notre brève préparation. C'était des Rafales Psy.

-Euh, Carapuce, soit nous délirons complètement soit des arbres nous lancent des attaques Psy (Gangnam Style ! XD ndla)...
-En attendant, il faut esquiver et contre-attaquer !

Ce fut en appliquant l'idée de Carapuce que se déroula le troisième phénomène inexpliqué de la journée. En effet, quand je lançai une Flammèche et Carapuce une Écume sur les arbres, les attaques... transpercèrent ceux-ci dans provoquer le moindre dégât sur nos adversaires vraiment bizarres. Comme si tous les arbres qui nous encerclaient était des arbres fantômes.

-Il faut redoubler de prudence, conseillai-je à Carapuce.

Cette fois-ci, ce fut une Psyko qui fut lancée par chacun d'eux, comme si, en plus d'être fantômatiques, il étaient dotés d'une conscience. Mais nous étions arrivés tellement haut au sommet de l'étrangeté que nous ne nous mîmes pas à hurler de peur comme des dératés.

-Comment on peut les toucher ? grinça nerveusement Carapuce.
-Je ne comprends pas... les arbres ne peuvent pas devenir des Pokémon normalement !

Mon cerveau fit d'un seul coup comme ce matin, il marcha à vive allure et me présenta sous mes yeux ébahis la solution de ce casse-tête qui n'était en fait pas si savant que ça.

-Carapuce, je crois que j'ai trouvé qui est derrière ces mystères et qui en tire les ficelles !

Il stoppa une nouvelle attaque Eau pour m'écouter.

-Vas-y, explique-moi.
-Ces arbres ne sont fort heureusement pas munis d'une âme. Par contre, quelqu'un de suffisament fort et qui connaisse des attaques psychiques peut leur donner une fausse vie, et crée donc... une illusion ! La personne qui contrôle ces arbres est donc...

Je me mis à crier exprès.

-... EST DONC DANS LE COIN ET DOIT BIEN SE PAYER NOTRE TRONCHE !!

Un millier d'Étourmi volèrent soudain, effrayés par le cri. Puis un silence s'installa et fut rompu par un rire. Ce n'était ni le mien, ni celui de Carapuce, ce qui me fit dire à moi-même que j'avais encore mis le doigt sur la vérité, sans vouloir me vanter. Une Feuforêve sortit de derrière un arbre invisible à notre gauche, un grand sourire aux lèvres.

-Tu es très intelligent, toi et ton comparse, mais votre route s'arrête ici, je ne peux pas me permettre de vous laisser passer !

Typique la phrase de bienvenue par une folle du mal. Celle qu'on ne voit que dzns les dessins animés ou les mangas. Typique aussi des Pokémon qui voulaient nous faire la peau.

-Et pourquoi ça ? demanda Carapuce, méfiant.
-Ceci a été MA forêt, MON territoire, l'est et le RESTERA pour toujours ! Alors déguerpissez !
-Mais nous, on ne demande que passer, nous...
-Stop, je te coupe. Je suis sûre que tu veux faire du tort à ma belle forêt invisible, toi et ton singe à côté !

Elle nous balança un regard menaçant.

-Alors préparez-vous au combat !
-Si c'est ce que tu veux, eh bien tu l'auras ! grogna Carapuce, pour ainsi dire en forme aujourd'hui.
-J'apprécie pas trop le ton dont tu as dit "singe" en parlant de moi, donc je fais te faire ta fête !

(Excusez-moi pour ce passage un peu "Odaesque" mais je regarde One Piece en ce moment, alors... ndla.)(Eh bien, y en aura eu des notes de l'auteur dans ce chapitre ! Ndla)

Elle fondit droit sur nous avec une Rafale Psy. J'esquivai promptement son attaque et profitai du temps de latence pour suggérer à Carapuce d'identifier le Pokémon avec le Multidex. Il obéit et me fit part des infos.



Pokémon Strident
Il fait peur aux aventuriers en pleine nuit et se nourrit de leur frayeur.
|Vague Psy |Rafale Psy |Onde Folie |Chatiment|
Capacité spéciale : Lévitation
/!\ Ce Pokémon a un niveau considérablement élevé par rapport aux votres /!\

Ce dernier message m'inquiétait. Nous avions un très grand risque de défaite. Mais nous avions aussi toutes ses bonnes informations qui allaient nous être d'une grande utilité.
Feuforêve contre-attaqua avec une Vague Psy qui toucha sévèrement Carapuce, tout ça dans une rapidité remarquable, exécuté dans une danse presque indescriptible. Carapuce riposta avec force peine avec une attaque Écume, que l'ennemi esquiva avec une facilité déconcertante.

-On est mal barré, souffla Carapuce.
-Il faut parer un maximum d'attaques !

J'envoyai une Roue de Feu que Feuforêve encaissa sans problème. Par contre, je reçus une forte attaque Rafale Psy, qui me sonna. Carapuce essayait d'envoyer des offensives mais elle n'atterissaient jamais sur la cible ou elle n'était que peu efficace à cause de la Défense de l'adversaire. En deux mots : on peinait. Nous étions face au plus coriace des ennemis que nous avions rencontré jusqu'à celle-ci. Et cela s'avérait fort contraignant.
J'utilisai une Flammèche qui toucha Feuforêve. Vu la brûlure que je lui avait infligée et le bref affaiblisssement qu'elle subissait, je devinai que j'avais fait un coup critique. Un point bénéfique et encourageant. Mais l'euphorie ne dura que peu de temps car l'adversaire hurla, folle de rage :

-Moi aussi je sais infliger des problèmes de statut !

Et elle envoya l'attaque que nous redoutions depuis le début du combat. Onde Folie. Heureusement pour ma part, elle rata l'attaque mais elle marcha à merveille sur mon compagnon Carapuce, qui perdit la raison et se mit à lancer des attaques partout, sans la moindre précision. Cela fatigua beaucoup Carapuce. Je n'avais aucun objet apte à guérir Carapuce. Je dus donc me débrouiller seul.

-Argh ! Ça me fait une belle jambe ! pestai-je contre l'ennemi.
-Mais ça m'arrange énormément ! ricana Feuforêve.
-Pourquoi ne peut-on pas éviter l'affrontement, surtout pour un grief aussi bête que nous n'avons même pas commis !
-Pff, ces paroles glissent sur moi comme si j'étais entourée de glace.

Je grimaçai face à la réplique qu'elle venait de me sortir. Je luttai même pour ne pas exploser de rire.
Bien mal m'en prit.
Elle prépara une attaque et fonça vers moi avec une vitesse affolante. Mes flammes m'entourèrent et je fis une des plus belles Roue de Feu de toute ma vie. Mais...

-Oh non !

Feuforêve se décala brusquement. Elle ne voulait pas me toucher moi, non, bien sûr. Elle se dirigea tel un bolide vers Carapuce, et profita de sa confusion pour envoyer une attaque Chatiment, doublée de puissance par le problème de statut de Carapuce.

-NON !!

Je filai encore plus vite qu'elle, et protégeai mon acolyte du Chatiment en m'interposant de toutes mes forces entre elle et lui, avec toujours ma Roue de Feu de chargée.
Boom.
L'explosion nous souffla. Quelques arbres se déracinèrent et se consumèrent en l'air dans un fracas terrible. La déflagration rasa le peu de végétation qui poussait dans ce royaume. Chacun de nous atterrit éparpillés dans un rayon de dix mètres.
C'était évident. Dans quelques secondes, j'allais m'évanouir et retourner au début du donjon. Avant de sombrer, je vis Feuforêve, au sol, mal en point, en train de sourire face à sa victoire.
J'essuyai ma première défaite en tant que Pokémon.


*Cette tortue est évidemment en référence à Chartor, le Pokémon qui tient la Source chaude dans PDM2. Dans cette fanfic, celui-ci est mort de vieillesse peu après la grande tempête qui chamboula Bourg-Trésor.

*Le monde des Pokémon connut un grand mouvement technologique entre les années 2015 et 2020, et vit apparaître la photographie dans des appareils tels que ceux des humains.