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Johto : Une région tourmentée ! de Ambrylex



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Informations

» Auteur : Ambrylex - Voir le profil
» Créé le 30/07/2013 à 13:07
» Dernière mise à jour le 30/07/2013 à 13:07

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Sombre retour
Loin d'une ville encore inconnue à nos yeux, une mystérieuse personne encapuchonnée, marchait dans une forêt plongée dans les ténèbres. Pourtant il n'était encore que seize heure, mais les conditions météorologiques en ce jour là n'étaient pas favorables. On pouvait entendre l'orage grondait à des kilomètres d'ici. Les éclairs d'un blanc étincelant, illuminaient les cieux à chaque minutes. Les arbres où se trouvait la personne s'élevaient à plus de vingt mètres de haut.

Possédant de grandes et larges branches, recouvert d'un épais feuillage couleur vert foncé, elles stoppaient la trajectoire des gouttes de pluie qui descendaient à toute vitesse vers le sol terreux. Un vent glacial, accompagnant ce mauvais temps, traversa les lieux avec quelques sifflement. Les mèches de cheveux, couleur rouge sang ainsi que la sombre cape reposant sur l'individu, voletèrent au gré des bourrasques de vent. Grâce à quelques vaisseaux de lumière d'un éclair qui passa entre les feuilles d'un arbre, on put voir que la personne avait un fin visage au teint brun.

Elle continua de marcher pendant une demi-heure, à la même vitesse, comme si elle n'était pas pressée de rentrer chez elle. En effet, le chemin qui était devenu marécageux à cause du temps, menait tout droit vers les falaises d'une montagne. Arrivée en haut d'une de ces dernières, elle scruta les cieux sombres et humides, d'un air froid. Le tonnerre ne cessait d'augmenter en intensité, avec son éternel grondement.

Après une minute de silence, elle porta sa main droite à sa ceinture sous l'épais tissu. Elle en retira une ball métallique au couleur rouge et blanche. À travers le rouge, elle aperçut un pokémon qui l'a fixé impassiblement. Elle esquissa un micro sourire avant d'envoyer la ball dans les airs. Un rayon bleu fit apparaître un pokémon au pelage blanc comme la neige. Sa queue et sa faux sur son front était d'un noir de nuit.

Sans un regard, elle monta sur le dos de celui-ci, et tout deux fixèrent le fond de la vallée, qui était juste à leurs pieds. Un énorme bâtiment, obscur, s'y trouver. Seules les lumières de l'intérieur éclairées les lieux ainsi que quelques petits rétroprojecteurs sur l'immense plate-forme du toit.

Soudain, un grand avion possédant des hélices en fer passa au dessus de leurs têtes. Les grosses palmes, digne d'un hélicoptère, étaient incrustées dans les deux ailes d'un gris aluminium. En regardant de plus prés, le transporteur avait une forme de raie. Elle se dirigea vers le lieu de l'atterrissage, sous les yeux d'hommes, qui s'y trouvaient déjà.

Le personnage de tout à l'heure arrêta sa contemplation, et d'une caresse sur son compagnon, il ordonna à celui-ci de continuer leur route. Ils descendirent la dangereuse falaise et arrivèrent, peu après, devant deux grandes portes. Ils disparurent, d'un bond, en entendant des bruits de pas, à peine inaudible sous cette pluie battante. Au même moment, une patrouille d'hommes vêtues tout de noirs firent irruption à l'endroit où se tenait plutôt l'énigmatique être. Sur le haut des vêtements qu'ils portaient, il y avait le symbole d'un croissant de lune au teint blanc.

Alors qu'ils balayaient le secteur comme des Ratentif, dans leurs ombres, un pokémon et son dresseur se posèrent sur un balcon en pierre dans un silence de plomb. Ce dernier rappela son Absol et poussa une porte vitrée pour y entrer. Il s'avança de quelques pas et referma, silencieusement, le portique qui séparé la sombre pièce de la nature.

Une fois bien dans celle-ci, il alluma la lumière du plafonnier et scruta rapidement la salle du regard. C'était une chambre où il s'y loger. Oui ! Il faisait partir de ce groupe de malfaiteur. Alors qu'il allait réfléchir comme chaque soir, sur ce qu'il faisait là, une femme brune fit son entrée dans la chambre. Il n'eut pas le temps de dire une phrase que cette dernière commença.

- C'est pas trop tôt ! Où est le rapport de mission que tu nous dois ?

Sans un mot, il sortit une feuille ainsi qu'une lettre. La jeune femme, ayant l'air pas très joyeuse, prit les objets tendus.

- Qu'est ce que c'est que ça ? Demanda-t-elle en montrant l'enveloppe de sa main droite.

- C'est pour le chef, il semblerait qu'il y aurait quelques compromis dans le plan, lâcha le personnage à la cape.

- Quelques compromis ? Tu te fiches de moi là ?! Cracha-t-elle, énervée.

L'individu qui la faisait face, garda un visage froid. Ses iris, qui reflétaient une extrême froideur, fixait ceux de la brune, durement. Voyant qu'elle ne pouvait lui arrachée d'autres mots comme d'habitude, elle quitta la chambre en claquant la porte. Toujours debout et seul face à la porte, le protagoniste enleva l'épais tissu sombre sur son corps. Il la déposa et alla prendre une douche dans la salle de bain, juste à côté.

Maintenant sous la lumière, on put voir son vrai visage. C'était un jeune homme, brun, aux pupilles d'un vert clair. Il avait des cheveux en bataille, châtain foncé, qui contrastaient avec ses yeux. Son corps n'était pas si musclé que ça, mais on voyait quand même bien qu'il pratiquait un sport de combat. Mesurant dans les un mètre quatre-vingts, il se dirigea vers sa douche privée. Il ouvrit un des placards présents et prit de nouveaux vêtements. Il les déposa près du lavabo et se déshabilla. Il entra ensuite dans la cabine de douche et ouvrit le petit robinet.

Il ferma ensuite les yeux, voulant jouir de ce confort le plus longtemps possible. La chaleur de l'eau avait exactement la bonne température et la vapeur qui s'en dégageait, aidait à relaxer ses muscles. L'eau chaude ruisselait sur son corps musclé. Il se savonna et se rinça. Toujours sous l'eau, il se passa une main sur son omoplate droit, et sentit deux petits creux sur sa peau.

Les blessures avaient bien été soigné, mais ils y avaient toujours ces deux cicatrices qui resteraient jusqu'à la fin de son existence. Lui faisant rappeler ce jour qu'il maudissait fortement. Ne voulant pas ressasser le passé plus que ça, il ferma le robinet et se sécha avec une serviette. Il mit ses habits tout propre sur lui. Encore fatigué par sa mission, il alla dans sa chambre et s'allongea sur son lit. Il eut l'impression de flotter et il sentait qu'il allait bientôt s'endormir.