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Chuck [OS] de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 29/07/2013 à 15:44
» Dernière mise à jour le 29/07/2013 à 15:44

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Chuck
Salut à toi, personnage incongru qui lit ces lignes. Je ne sais pas ce que veut dire incongru, mais je pense que cela te convient bien, vu que je ne te connait pas non plus. Mon nom est Chuck, et je vais te narrer ma vie.
Avant tout, tu dois savoir que je suis un Négapi, et comme beaucoup de gens, ma vie commença, le jour de ma naissance...


Dans la pension de Bonville, à Sinnoh, deux œufs s'illuminaient de plus. Le vieil homme qui faisait la sieste non loin de là, leva une paupière. Puis, remarquant l'urgence de la situation, se mit à surveiller les œufs de près, ils étaient sur le point d'éclore.
Après une illumination finale, les deux œufs libérèrent deux pokémons. Un Posipi et Un Négapi.
-« Ohhhh...ils sont trop kiki ces deux là! » Fit le vieux attendrit, tripotant les oreilles des deux bébés pokémons.
Les deux pokémons, n'apprécièrent guère le traitement qui leur était infligé.
-« Arrêtez monsieur...vous nous faîtes mal! » Fit le petit Posipi.
-«Et où sont nos parents? » Fit le Négapi.
Cependant, le sénile vieillard semblait ne pas comprendre ce qu'on lui disait. En effet, les pokémons comprenaient les humain, mais pas l'inverse. Il continua donc à asticoter les deux petits, mais répondit à la question du Négapi.
-« Heureusement que je vous ait recueillis comme deux œufs abandonnés. Je ne le lasse pas de voir deux petites choses aussi mignonnes. »

A partir de là, je ne me cessé jamais de repenser à nos origines. Bien sûr, mon frère s'en foutait complet. Il disait qu'on était bien ici, surtout depuis que le vieux est mort, et que c'est sa fille, la jolie Samantha, qui a reprit l'affaire. On pouvait jouer toute la journée, dans le parc de la pension...mais était-ce notre place. Et un jour, alors que je me repasser toutes ces questions dans ma têtes inlassablement...

-« Hé! Tu sais quoi? J'ai réussi à faire croire à Samantha, qu'on était des « tout-petits-bébés-lapins-trop-mimi » et qu'elle devait nous allaiter! On va se marrer, viens! »
-« Ouais j'arrive... » Répondis-je à mon frère, sans grande conviction.
-« T'as pas l'air emballer... » Fit il sur le ton du reproche.
-« Écoute, je ne pense pas que l'on doive rester ici, même si cela paraît bien...ce n'est pas notre place! »
Mon frère leva les yeux au ciel. Ce n'était pas la première fois qu'on avait cette discussion.
-« J'en ai marre de ton côté négatif... » Fit il, de sa grandeur de Posipi.
-« Et moi de ton côté positif! »Lui répondis-je, comme un humble Négapi.
Je tournait les talons, me dirigeant vers la lisière de la forêt. On pouvait de là y entendre les chuchotements des autres pokémons sauvages, le grincement des arbres, les cris des enfants violés...C'était sûrement là-bas ma maison, et je me décidait de retrouver mes origines.
-« Me dit pas que tu compte aller dans la forêt?!! » Fit ma frère en me rattrapant.
Je lui répondit que si, et après avoir poussé un long soupir, il finit par me rejoindre.
-« Tant pis pour l'allaitement...mais tu ne te débarrasseras pas de moi si facilement! »

Et c'est ainsi que mon aventure commença véritablement. Mon frère et moi ne connaissions pas la forêt, et on sursautait à chaque bruissement. Pendant longtemps on ne rencontra aucun pokémon. Et puis, on finit par découvrir une surprise de taille.

Cela faisait désormais plusieurs jours que l'on avait quitté la pension. On avait pas réussit à trouver à manger. Les légendaires « croquettoier », dont Samantha nous avait parlé, ne devait pas pousser par ici. Affamé, et épuisé, mon frère et moi commençâmes à abandonner Quand soudain, on entendit un bruit.
-« Neeeenuuuu....Neeeenuuuu... »
Mon frère et moi tremblions de peur. Mais munis d'un folle espoir de trouver de l'aide, nous jetâmes un regard discret en travers des buissons.
-« Mais qu'est-ce que c'est que ça? »

Devant nous, une imposante file indienne de Nenupiots, transportait sur leur tête, des grosses quantités d'eau. Leur Nénuphar remplis à raz-bord, ne tremblait pas d'un pouce, mais leur regard vide, et leur chant psalmodiés donnaient des frissons du bout des oreilles, à l'extrémité de la queue.
Mon frère, ne partagé pas cette crainte de ces étranges créatures. Il était même persuadé qu'ils pouvaient nous aider. Il alla donc à leur rencontre, ignorant mes mises en gardes.
-« Bonjour!... »
-« ... »
Devant l'absence de réponse des Nenupiots, je finit par me décider de sortir de ma cachette.
-« Ils ont l'air bizarres... » me fit mon frère, d'un air inquiet.
-« Où vont ils comme ça? »
Nous regardâmes alors la direction, vers laquelle se rendait tous les Nenupiots. La file s'étendait très loin devant. Mon frère et moi, nous avons décidé de nous y rendre. Mais trop terrassés par la fatigue, nous avons utilisés les Nenupiots comme transporteurs.
Le voyage fut long, à cause de l'extrême lenteur de ses..choses...Mais nous avons finis par arrivé à une petite marre. Où se tenait un Ludicolo, les mains tournées vers le ciel. Les Nenupiots quant à eux, versés l'eau qu'ils transportaient dans la marre, puis repartait d'où il venait.
Étant donné, que les Nenupiots n'avaient pas été très généreux en terme de paroles. Nous nous sommes tournés vers le Ludicolo. Mais avant même que nous avions put dire un mot...
-« Je vous attendais » Fit le Ludicolo, malgré ses yeux fermés, et ses mains tournés vers le ciel.
Mon frère et moi, nous nous somme regardés, d'un regard inquiet. Tout cela semblait de plus en plus bizarre. Mais mon frère, toujours aussi positif, lui demanda:
-« Vous devez donc savoir que nous avons très faim! Donnez nous à mangé! »
-« Vôtre seul nourriture, sera celle qui vous sera accordée par Vishna. »
-« Euh...qui est Vishna? »
-« Notre maître à tous »
Je remarquais alors, que le Ludicolo, et les Nenupiots, étaient vraiment très maigres. Ils ne devaient pas avoir mangé depuis des jours. Et certains Nenupiots semblaient mourir, le long de leur périple. Atterré par tant de bizarreries, je demandais seulement:
-« Pourquoi tous ces Nenupiots remplissent cette marre? Certains meurent d'un tel périple! »
Le Ludicolo mit un certain temps avant de répondre:
-« C'est la volonté de Vishna. »
Je tirais mon frère par la patte, pour le tirer de ce pokémon qui ne me disait rien qui vaille. Il était d'accord avec moi sur le fait qu'ils étaient bizarres. Mais alors que moi, je pensais trouvé ma nourriture par moi même, mon frère pensais que ce Vishna allez nous aider.
-« Mais..Ce Vishna c'est des conneries! Arrête un peu de croire que tout est bien dans le meilleur des mondes! »
-« Et toi arrête de croire que tout est mauvais! Si ce Vishna était si irréel, tant de pokémon, aussi bizarres soient ils, croiraient en son existence? »
J'essayais de raisonner mon frère, mais il restait imperturbable. Il retourna donc au près de ce Ludicolo, tandis que je m'enfonçais un peu plus loin dans la forêt.

J'aurais dut plus insisté pour qu'il me suive, oui...un peu plus...cela aurait tout changé...

Je ne tenais plus debout. Je rampais comme une misérable larve, affamé, cherchant désespérément de quoi manger. Autour de moi, se trouvait de multiples buissons, garnies de formes bizarres. Je finis par m'arrêter au pied de l'un d'entre eux. Désespéré, je croquait dans une des ces formes, tombées à terre. J'espérais que cela me donnerais la mort plus rapidement. Mais je fut agréablement surpris par le délicieux goût que cela avait. J'en mangeait une, puis deux, puis trois. Quand un Chenipan vient à passer par là, je le questionna sur la nature de ces choses:
-« Ce sont des baies...abruti! » Me fit il d'un ton acerbe.
-« Tu pourrais te montrer plus aimable. » Lui fis je remarquer.
-« J'ai eut une sale journée petit, ma femme m'a quittée pour un Aspicot, sois disant parce que la mienne est trop molle. Pff...je t'en foutrais du Dard-venin... Elle finiras bien par regretter mes Sécrétions! »
Sur le coup je n'ai pas tout compris. Mais le Chenipan m'expliqua que les pokémons pouvaient lancés des attaques pouvant parfois être très puissantes. Certains pokémons coopèrent même avec des humains pour devenir plus performant.
-« Au fait, je suis désolé pour ta femme...c'est moche ce qu'elle t'a fait »
-« Ouais, j'aurais dut écouter ma mère, quand elle me disait de ne jamais épouser un Rhinocorne... »

Je mis un jour à me rassasier, et dès que je pus marcher normalement, je filais là où se trouvait mon frère. J'avais emporté toute une cargaison de baies. Et le petit Chenipan, attendrit par mon histoire m'avait suivit lui aussi.
Mais une fois arrivé, je trouvais mon frère desséché par la faim. Presque mort, il se tenait aux côtés du Ludicolo, encore plus maigre. Plusieurs cadavres de Nenupiots se trouvaient autour de la marre, mais personne n'avait changé de posture depuis la dernière fois que j'étais venu.
Je me suis jeté sur mon frère. Ses yeux étaient clos, et je craignais le pire. Je sortit une baie, et lui donna à manger. Elle ouvrit tout doucement ses yeux, et prit une petite bouchée. Dès lors, je sentit une lueur de satisfaction dans ses yeux. Puis, un long soupir. Enthousiasmé par cette réaction positif, je lui tendit encore de la nourriture. Mais il ne bougeait pas. J'insisté, refusant d'accepter l'inévitable. Mais il était mort. Le petite bouchée avalée, lui avait donné la force de partir, mais rien de plus.
Soudain, de rage, je me suis jeté sur le Ludicolo.
-« Pourquoi est il mort?? POURQUOI?? »
Et il me répondit:
-« C'était la volonté de Vishna. »
La rage en moi, prit une forme gigantesque. Je saisit le petit Chenipan à mes côtés, et commença à frapper sans vergogne ce Ludicolo.
-« CREVE! CREVE! CREVE! »
Le bruit caoutchouteux du Chenipan m'apprit que mes coups avaient peu d'effets. Je jetais mon arme de fortune. Et commença à me nimber de cette rage en moi. Un voile d'électricité commença à me recouvrir, et je chargeais.
Le choc eut un effet beaucoup plus efficace que les coups du Chenipan. Le Ludicolo déjà très faible, ne se relèvera jamais du coup que je venais de lui porter.
-« Wow...ça c'était une attaque Étincelle mec... ».
Je compris que je venais d'utiliser ma première attaque pokémon.
-« Mais c'est pas normal... »
-« Pourquoi? »
-« Pour un débutant comme toi, maîtriser une attaque comme celle là, signifie, que tes parents la connaissaient déjà... »
Je buvais ces paroles qui pour moi étaient mon seul indice sur mes parents. J'en oubliais presque la mort de mon frère.
-« Co...comment en connais tu autant sur ces attaques? »
-« Mon père était le Papillusion d'un dresseur de Pikachu. Mais ce dresseur était un looser, et il a libéré mon père, quand il a rencontré maman. »

Ce jour là, ma vie changea du tout au tout. Mon frère ne serait plus à mes côtés. Il ne serait plus là pour me compléter. Mais en contrepartie, j'avais découvert ma vraie nature, celle d'un guerrier, un vengeur...

-« Non mec, je sécréterais pas sur ton frère! Ma femme m'a quitté, mais je suis pas désespérer au point de faire des trucs pareils! »
-« C'est pour l'embaumer! On peut pas le laisser comme ça! J'ai vu ça dans un film à la pension... »
-« Et ben ton film, c'est pas la vraie vie! Ici, les morts on les laissent aux Grahyenas, et les Chenipans embaumeurs, ils se cassent! »
Mon seul compagnon repartit. Je devais donc me résoudre à laisser mon frère ici, ou à rester seul. Mais la nuit tombait, et déjà, des bêtes féroces rôdaient autour de moi, attirés par le nombre conséquent de cadavres. Ce nombre augmentait d'ailleurs, car les Nénupiots ne se lassait pas de transporter avidement de l'eau, même devant le cadavre du Ludicolo.
-« Hey! Attend moi!! » Fis je, en me dépêchant de rejoindre mon compagnon. Mais avant de le quitter des yeux, je jetait un regard derrière moi, vers mon défunt frère.

Ce n'était pas tellement la mort de mon frère qui m'avait choquée, mais les circonstances de son décès. Bien sûr sa disparition me faisait un poids au cœur. Mais surtout, il était mort d'une manière tellement illogique...tellement idiote...je ne savais pas alors, que ce côté illogique, me conduirais à ma destinée.

-« Et c'est comme ça, que j'ai perdu ma virginité! »
Cela faisait cinq jours que Chenipan et moi, nous marchions sans un réel but. Et cinq jour, qu'il me racontait inlassablement sa vie, et ses multiples expériences sexuelles. Certaines nuit, il se rapprochais bizarrement de moi, prétextant qu'il avait froid. Mais au fil du temps, j'appris à le connaître, et découvrit qu'il s'agissait plutôt d'un délinquant sexuel rampant.
-« Ça me rappel, la foie où j'ai essayé avec de la Para-spore, c'était hardcore... »
-« Wow... »
-« Ouais, tu l'as dit, c'était incroyable, à la fin il y avait de la soie partout et... »
-« Non, je parlais de ça! »
Du bout de ma queue, je lui montrais les lumières au loin. Il s'agissait d'une ville, mais je n'en avait jamais vu de plus grande. Le Chenipan s'approcha de moi et fit:
-« Je ne pensais pas qu'on était si proche d'Unionpolis... »
-« Alors c'est ça...Unionpolis... »
J'étais subjugué, jamais je n'avais vu de chose aussi grande, et colorée. En plein jour, les haut bâtiments de la ville se détachait des rayons de soleil. A Bonville, le soir, on observait les grandes et imposantes granges. Mais il s'agissait d'une petite ville, tandis que là, j'avais devant les yeux une capitale...
Le chagrin me submergea, j'aurais tellement voulu que mon frère soit là, pour admirer une chose si belle. Quelques larmes vinrent perler à mes yeux. En me voyant si triste, le Chenipan tenta de me remonter le moral:
-« Allez, viens! Là-bas on va se taper plein de meuf, ce sera cool! »
Il essayait de me remonter le moral. Mais, je n'arrivait pas à me sortir de mes pleurs. Emporté par son propre enthousiasme, il se dirigea vers la ville. Mais, alors qu'il traversait une route, en lisère de la forêt, il ne vit pas le camion qui s'approchait dangereusement.
Je détournait le regard, mais je fut quand même saisit par une puissante lumière blanche, émanant du Chenipan. La scène sembla se passait au ralenti. Et alors que le camion passait littéralement sur le corps de mon ami, à l'arrivée, il ne semblait pas blessé, mais jutes entièrement différent.
Après avoir vérifié qu'aucun véhicule n'arriverait. J'accourus vers mon ami, qui désormais était en forme de croissant de lune, et recouvert d'une épaisse carapace verte. Et lorsque je le tirais en dehors de la route, je remarquais qu'il était aussi bien plus lourd.
-« Hé mec! Je viens d'évoluer! Si ma femme me dit que je suis plus assez dur après ça! »
-« Comment ça, « évolué »? » répondis-je.
Alors, il m'explique, que pour certains pokémons, il se peut qu'ils changent de forme, et deviennent plus forts, pour affronter certaines épreuves. Je devais ainsi l'appeler non plus Chenipan, mais Chrysacier. A la vue de ma mine attristée, il devina que je pensais encore à mon frère, mais il me rassura en disant que je devais pas avoir de regret. Les Posipis ne peuvent pas évoluer.
Puis, je remarquais que ça carapace était fendillée, et qu'un liquide verdâtre suintait de cette entaille.
-« Mec, je crois que je dois voir un médecin... »
Au fil de ces mots, je sentais qu'il se vidait de son énergie. Je devais me hâter d'aller voir un médecin mais j'ignorais où en trouver. Chrysacier m'indiqua faiblement que je devais me diriger vers un gros bâtiment au toit rouge, avec une humaine à l'intérieur ayant la même couleur de cheveux.
Chrysacier était véritablement très lourd dans sa nouvelle forme. Mais j'étais terrifié à l'idée de perdre à nouveau mon compagnon de route. Et même si je chutais de nombreuses fois en le portant, je me lassait guidé par l'énergie du désespoir de voir mon seul ami se vider de son « sang ».
Je finis enfin par trouver ce bâtiment au toi rouge. Je suis entré, dès lors, une foule de Leveinards m'assaillirent. Ils m'arrachèrent mon ami des bras, et l'emmenèrent dans une salle de soins.
Dès lors, je me retrouvais seul, attendant le retour de mon ami. Désœuvré, je vagabondais dans cet immense bâtiment. Partout, des dresseurs, attendaient le retour de leur pokémons. Mon cœur se serra en pensant que mon frère aurait pu être sauvé. J'essayais de me remettre de sa disparition, mais c'était vraiment dur.
Pour me changer les idées, je regardais autour de moi. Au fond du bâtiment, près du comptoir, se trouvait un ordinateur. Bizarrement, personne ne s'y trouvait. Et je sentit monté en moi, une petite frustration montée, à la vue de cette petite anomalie logique. Je me rendis cependant, par curiosité, vers cet appareil. J'avais déjà vu des humains utilisé ce genre d'appareil à la pension. Et, de mes petites pattes, j'appuyais sur diverses touches au hasard, observant la réaction à l'écran.
Je ne cherchais pas un but en particulier. Mais, au bout d'un moment, une information étonnante s'y afficha. Enfin je pense, car je ne savais pas lire...Je ne sais toujours pas d'ailleurs. Mais un symbole signifiait qu'il devait s'agir de pokémons électriques. Chrysacier m'avait expliqué, au cours de notre voyage, que j'étais moi même un pokémon électrique. Il y avait donc surement ici, des informations sur mes parents! Pris sur par surprise, je suis tombé de perchoir qui me permettait de voir l'écran.
Affalé au sol, j'aperçus derrière le comptoir, les étagères du centre pokémon. Parmi elles, se trouvait le même symbole. Une idée jaillie dans ma tête, me proposant de prendre ces documents, et de les apporter à quelqu'un sachant lire, pour obtenir mes réponses.

Un peu plus tard, je retrouvais mon Chrysacier. Un petit pansement recouvrais sa plaie. Mais à part ça, il était rayonnant. Heureusement, un petit chariot à roulette, permettait de le transporter plus facilement qu'à bouts de bras. Je lui ai expliqué mon plan. Il était près à m'aider. Il ne savait pas lire lui même, mais il connaissait un pokémon qui en était capable.

La nuit tombait sur Unionpolis. Sous les indication de Chrysacier, nous nous rendîmes moi, et mon ami tracté par chariot roulant, dans dans une étroite ruelle. On s'arrêta juste au dessus d'une petite bouche d'égout.
-« Il faut descendre la dedans mec... » Fit Chrysacier.
-« Pour ça, il faudrait que l'on retire la plaque d'égout... »
Un long silence s'installa entre nous. Et je sentit le regard de Chrysacier assez sarcastique:
-« Compte pas sur moi mec, j'ai même pas de bras! »
En soupirant, je retirais la lourde plaque d'égout. Une odeur nauséabonde en sortit. Chrysacier insista, et nous descendîmes dans cette abysse urbaine. J'entrepris de faire descendre le plus délicatement possible le petit chariot. Ce qui ne fut pas si compliqué, car la bouche d'égout se révéla beaucoup moins profonde que ne le laissé pensé l'obscurité qui y régnait.
Une fois en bas, je ne voyait plus rien. Par contre, j'entendis la voie sarcastique de Chrysacier me dire:
-« Hey mec! T'es un pokémon électrique ou quoi? Transforme toi en ampoule. »
En poussant encore un soupir exaspéré, je concentra mes efforts, et arrivas à me nimber d'une lumière jaunâtre. Devant nous, se tenait une petite cavité. Au fond de celle-ci, je distinguait une vague forme mouvante.
Cette fois-ci, je pris conscience que ma peur chronique ne me collait plus à la peau. Une preuve encore, que cette aventure m'a définitivement transformé.

J'entendis une petite voix chevrotante parler à travers l'obscurité.
-« Tiens tiens...j'ai cru reconnaître une voix »
-« Montre toi Bob, tu fais peur à personne » Répondis Chrysacier.
Le dénommé Bob sortit de sa cachette. Il s'agissait d'un Insolourdo. Ce genre de pokémon bizarre, qui, quand on le voit, on se demande si Arceus ne boit pas. Il s'en suivit une discussion passionnée entre Chrysacier et le dénommé Bob. J'appris que « Bob » reçu un nom, comme tout les pokémons ayant décidé de faire partit de cette ville. En fait, il l'avait choisit pour « Beautiful Orgasmic Babe ». Je soupçonnais alors le lien qui reliait cet Insolourdo à Chrysacier.
Chrysacier expliqua mon plan à ce petit rampant. Il dit qu'il était prêt à m'aider, mais à une condition.
-« Laquelle? » Fis je prêt à surmonter tout les défis.
-« Me fournir ma dose d'élixir » Répondis t'il.
Je connaissais cette boisson utilisé par les humains. Elle servait à préparé leurs pokémons au combat. Ce type de rampant de devait pas combattre. Mais une rumeur urbaine donne des vertus aphrodisiaque à ces boissons. Ce qui correspond plus à ce type de bestiole. Visiblement devenu dépendant.
J'acceptais cette condition. Seulement, une fois à l'air libre de la ville. Chrysacier m'expliqua que les Elixirs ne se trouvent plus dans les Pokéshops, à cause de la dépendance qu'ils entraînent. En revanche, on en obtient par le biais de personnes louches, et sur le sol.

Le lendemain matin, nous sommes partis à la recherche de la fameuse boisson. Nous avons passés une mauvaise nuit, il s'était mit à pleuvoir. Ce matin, la pluie avait cessée. Nous ne savions pas par où commencer. Alors, nous sommes partis au hasard à travers les rues. En se faisant dévisagés par les passants. Titubant, les yeux endormis par la fatigue, j'ai accidentellement percuté deux pokémons.
-« Hey! Cogneur t'as vu ça? » fit le premier, qui se révéla être un Kicklee.
-« Ouais Tacleur, un petit lapinou nous a bousculer » ajouta le second, un Tygnon.
-« C'est pas bien de bousculer des inconnus » reprit Tacleur.
-« On va t'emmener voir quelqu'un qui va t'apprendre les bonnes manières, toi, et ton copain à roulettes ».
Dès lors, je sentit un violent coup sur mon crâne. Le choc allier à la fatigue, m'a envoyé directement dans les bras de Morphée.

Je me suis réveillé un peu plus tard. Mon crâne me faisait mal. J'étais vraisemblablement prisonnier dans une cage. Non loin de là, j'aperçus avec soulagement Chrysacier, dans une autre cage. Près de moi, se tenait un Osselait, qui avait troqué son os, contre un balai. Je lui demandais où j'étais.
-« Dans la « cachette » ». Me répondit il.
Il m'expliqua alors, que c'était l'endroit où un gang de pokémon avait prit place. Ils étaient tous des pokémons de types combats. Mais leur meneur, un imposant Bétochef du nom de Master, n'était pas un simple pokémon sauvage. Il avait ainsi, appartenu jadis à un dresseur. Et une rumeur dit, qu'il l'aurait tué lui-même, pour retrouver sa liberté.
Ensuite, il m'expliqua que lui aussi avait été dans mon cas. Il avait était capturé, et on lui laissé le choix, comme à tous les prisonniers. Soi tu ter me à leur service en tant qu'esclave, soi tu défis Master dans un combat à mort.
Osselait reprit son travail, me laissant à mes réflexions. Bizarrement, je n'avais plus peur du tout. Et l'option du défi me tentait même!
Soudain, Cogneur et Tacleur vinrent me sortir de ma cage. Ils me trainèrent de force vers Master, qui me regardait de haut, affalé sur un fauteuil de béton sculpté à grand coup de poings. J'évitais soigneusement de la défier du regard. Mes yeux cherchant une chose quelconque à regarder, je vit un un tas de caisses, que je devinais être un butin. Mais ce qui me frappais le plus, c'est que parmi ces caisses, l'une d'elle était remplis de fiole d'élixir.
C'était exactement ce qu'il me fallait pour mener ma quête à bien. Une rage bouillonait en moi. Et j'étais prêt à sauter sur ces boissons tant convoitées. Mais Cogneur et Tacleur me tenaient beaucoup trop fermement. Si je voulais réussir, il fallait que je batte Master.

Ce dernier me scrutait. Étonné de me voir regarder ainsi son butin, et non ces muscles puissants, il s'exclama d'une voie tonitruante.
-« Hé, regarde moi dans les yeux lapinou! »
Cogneur et Tacleur ricanaient à la boutade de leur patron. N'y prêtant pas attention, je levais fièrement la tête pour scruter mon futur adversare.
Ses muscles puissants expliquaient son côté invincible. Mais avachi dans son fauteuil, il faisait plutôt obèse. Il n'avait pas dut bouger de son « trône » depuis des mois.
-« Tu es donc mon nouvel esclave? Je vois mal comment tu vas me servir, autrement qu'en civet. »
Face au nouveau ricanement, je répondis:
-« Je pense que tu peux te passer de civet pour les vingt ans à venir, en tenant sur tes réserves important de graisses, qui parcourent ton corps flasque. »
Ne comprenant pas trop ce qui ce passait, Cogneur et Tacleur pouffèrent à nouveau. Mais un regard de leur boss les incita à éviter de rigoler pour les siècles prochains.
Les deux acolytes, me lâchèrent, tandis que Master sautait lourdement sur le sol pour me rejoindre. Il était certes, en sur poids, mais je n'en menait pas large. Un cercle de pokémon se forma autour de nous, et je compris que le combat état lancé.

Master abattit son imposant poing vers moi. Je l'esquivait de justesse. Il recommença avec le poing gauche, je l'évitait aussi. Un long moment se passa ainsi, je courais autour de lui, tandis qu'il faisait tout pour m'écrabouiller. Je commençait à perdre du souffle. Mais un seul arrêt signifiait aussi mon arrêt de mort. Je n'avais même pas le temps de me concentré sur lui pour l'attaquer. Mes deux longues oreilles percevaient ses cris de rage, et cela m'arracha un sourir...

...fatal.

Je sentit brusquement un de ses poings me faucher, profitant d'une seconde d'inattention. Et je valdinguait vers un monticule de pièce métallique, où je m'écrasait dans un vacarme ridicule de boîte de conserve. Crachant du sang, je compris ce que ressentait mes héros de shojen que je voyais à la télévision de la pension. Ma vue chancelante aperçue Master se rapprocher pour le coup de grâce. Ne pouvant me relever, j'étais cuit, comme les carottes d'ailleurs. Dans une vaine tentative de survie ma patte se referma sur un des objets métalliques en dessous de moi. Master abattit son poing vers moi, un sourire carnassier aux lèvres. Dans un élan de frayeur, je balançais ma pattes armé de son étrange objet, en fermant les yeux.
Autour de moi, tout n'était que sang, cri et douleur. Mais moi, ça allait plutôt pas mal. J'ouvris un œil, pour apercevoir Master se tenant un poing ensanglanter, où des petits moignons sanglants remplacés ses doigts. Je ne compris ce qui s'était passé, qu'en voyant la lame dans ma pattes couvertes de sang. Et les petits doigts sectionnés, gisants parterre.
Fasciné, je laissait Master à ses hurlements, et j'observais la lame tranchante, qui était apparut miraculeusement dans ma pattes. Puis, me rappelant que ma vie était en danger, je rassemblais mes dernières forces, pour sauter à la gorge de Master, que je finit par tranchée aisément. Le lourd pokémon, s'effondra dans des gargouillis, tandis que tout les pokémons spectateur me regardait d'un regard emplit de fascination et d'effroi.

A partir de là, s'en était finit de mon existence inconsciente. Je venais de goûter, au sang, à la violence, à la cruauté, et à la mort. Dit comme ça, ça peut paraître pas très rigolo, mais au fond, je trouvais ça plutôt cool...

Après l'instant de surprise primaire, des cris de joie s'élevèrent de la bande de pokémons opprimés. La plupart partait en tous sens sans demander leur reste, même les pokémons combats au services de Master, fuyaient. Cependant, je me sentit chanceler, et mes forces m'abandonnèrent. Ma vue se brouilla, et je sombrais dans un profond sommeil.

Après coup, je pense plus qu'il s'agissait d'un coma. Cependant, rêve t-on quand on est dans le coma? La vraie question serait plutôt: « Ce que j'ai vu est il un rêve? »...

Bizarrement je me sentait flotter. Rien autour de moi ne me rappelait les ruelles odorantes d'Unionpolis. J'avais l'impression d'être dans un univers à la consistance de pâte à crêpes. D'abord je trouvais ça assez stressant, puis, je finis par m'y habituer. Autour de moi, régnait un noir total, seul quelques bribes de lumières serpentines et colorées dansaient autour de moi.
Alors que je planait complet, j'entendis une voix douce caresser mes oreilles.
-« Écoute moi.... »
Autour de moi il n'y avait absolument personne. Mais la voix semblait plutôt être bienveillante, elle me rappelait celle de Samantha à la pension. Ce doux souvenir de mon enfance renforça ma confiance envers cet esprit. Et puis de toute manière, je semblais avoir déjà atteint le Nirvana.
-« Je vous écoutes... »

A peine eus-je finis de prononcer ces mots, qu'une formes spectrales se matérialisa devant moi. C'était une femme vêtue d'une fine tunique de soie blanche. Son teint plus que clair était encadré par des mèches de cheveux d'or. Deux yeux d'un bleu très clair reflétaient la pureté même. Son apparence était parfaite, mis à part quelques mèches en batailles, et un bout de sa tunique déchirée, signe qu'elle avait dut passer un sale quart d'heure.
Alors que je sentait l'hémorragie nasale pointer le bout de son nez, le spectre s'adressa à nouveau à moi.
-« Je sais qui tu es, mais avant que tu ne m'assaille de question, permet moi de me présenter, je suis... »
-« Ma PIPE? »
-« Que dis tu? »
-« Rien...laissez tomber, ça doit être la fatigue... »
Je regrettait rapidement mes mots, car son visage fin se plissa, formant une légère grimace. Mais elle se reprit bien vite.
-« Je suis la représentation allégorique de la Logique... »
-« Vous m'en direz tant... »
-« Arrêtes de m'interrompre! Si je te parles maintenant, c'est que j'ai besoin de toi. Je ne me porte pas très bien en ce moment, tu as dut le remarquer... »
En effet, elle semblait avoir été toute chamboulée dans sa perfection.
-« Tu as dut remarquer dans ton périple, que ce monde est remplit d'incohérence, comme si un être diabolique écrivait notre vie derrière un écran d'ordinateur. »
-« En effet, j'ai tout le temps cette impression... »
En y repensant, l'évolution de Chrysacier, la mort de mon frère, et tout ces évènements était purement et simplement illogique. Une tristesse emplit de rage m'envahit soudainement.
-« Je sens ta colère jeune Négapi, nous pâtissons tout deux de ces incohérence. Car vois tu, toutes ces choses violent effroyablement la logique... »
Je compris alors, son aspect légèrement débraillé, mais je m'abstins de tout commentaires.
-« Et que puis je faire pour aider la logique dans ce cas? »
-« Je t'ai vu manier cette lame face à ton adversaire. Et j'ai vu ta rage pulser dans tes veines à la vue de la moindre absurdité. Je te propose de devenir mon paladin, mon bras armé, mon samouraï... »

Cette perceptive semblait sympathique. Cependant je voyais mal en quoi cela consistait précisément. Mais mon interlocutrice spectrale m'explique que ça consistait à découper un sushi ce qui ressemblait de près ou de loin à des Mindfuck. Et n'ayant rien faire de véritablement constructif, j'acceptais ce rôle avec joie.
-« Il est désormais temps pour toi de te réveiller pour accomplir ta mission. »
-« Très bien. Mais dîtes moi, à la base, le fait d'avoir un Négapi mentalement déséquilibrer comme paladin, alors qu'il n'est armé que d'un couteau de cuisine, c'est pas super illogique? »
-« ... »
-« ... »
-« Ta gueule, c'est magique »

Ma vie prenait enfin un sens. J'étais désormais un chevalier au service de la logique. Combattant les Mindfuck avec mon sabre! Rien ni personne ne pouvait m'arrêter!

Lorsque je me suis réveillé, il faisait horriblement sombre, et ça sentait horriblement mauvais. Je reconnu à l'odeur, qu'on était dans la tanière de Bob, l'Insolourdo. Au dessus de moi, se tenait l'Osselait que j'avais croisé chez Master. Il cria que je m'étais réveillé. Et je vit alors Bob et Chrysacier venir jusqu'à moi. Ils m'expliquèrent alors, que c'est Osselait qui nous a ramené, sous les indications de Chrysacier, avec toute la cargaison d'Elixirs.
Après avoir beaucoup remercié Osselait, il m'expliqua qu'il se nommait Will. Il me dit aussi, que tout les autres pokémons opprimés avait désormais une dette envers moi, même Cogneur et Tacleur. Il précisa aussi, que ces deux là, étaient des crétins notoires.
Quant à moi, je préférais gardé sous silence ma rencontre avec Logique, si toute fois elle eut lieu. Cependant, j'en eut la confirmation, en retrouvant ma lame. C'était toujours un banal couteau de boucher, mais extrêmement tranchant. En y regardant de plus près, j'y vis une petite inscription bleutée. Ne sachant pas lire, j'en ignorait la signification, mais c'était surement l'œuvre de Logique, pour me pousser à suivre ma voie.

Ne supportant plus, l'odeur de la planque de Bob. Will, Chrysacier, et moi, sortîmes à l'air libre. Will insista pour nous suivre dans notre épopée, et nous nous rendîmes vers le centre pokémon, afin de récupérer les documents que j'avais aperçu plus tôt.
Le fait que Will nous accompagne ne me gênait guère, car il tirait le chariot à ma place, me laissant les pattes libre pour tenir mon sabre. Cependant, ce dernier se révélant lui aussi asse encombrant, Chrysacier me fit un fourreau de soie pour le porter sur mon dos.
-« Merci Chrysacier » Fis je tout simplement.
Soudainement, mon compagnon me reprit, et me demanda de l'appeler Hard. Interloqué, je lui demandais si il s'agissait d'une nouvelle évolution. Il m'expliqua qu'il avait choisit d'opter pour un nom, comme tout les autres pokémons de la ville. Et se sentant très dur, il avait opté pour Hard.
L'idée de choisir un nom me titillait. Surtout maintenant que Logique m'avait gavé d'assurance. Cherchant l'inspiration, je levais les yeux aux ciel pour trouver l'inspiration. Soudain, je finis par trouver mon nouveau nom.
-« Quant à moi, ce sera Chuck »

J'avais finis par créer mon identité: « Chuck, le paladin de la Logique ». plus tard, j'appris que c'était aussi le nom d'un énergumène jouant dans la série « Walker Texas Ranger ». Si j'avais su, je me serais appelé Olivier...

Une fois face au centre pokémon, j'indiquais à mes compagnons la marche à suivre. Il fallait que l'un de nous (en l'occurrence Hard), face diversion, et que les deux autres récupèrent les papiers.
Nous entrâmes donc dans le bâtiments. Hard commença à tenter une danse frénétique, ce qui, dans sa condition de Chrysacier semblait plutôt être des convulsions. L'effet fut immédiat, et toute l'intention se porta sur lui. Will et moi, nous commençâmes à chouraver la paperasse, quand soudain, un grognement retentit derrière nous.
-« Je peux vous aider, bande de vauriens? »
Will et moi, nous nous retournâmes doucement. Ce que je vis, me fit froid dans le dos. Il s'agissait d'un Caninos borgne, et son œil valide lançait un regard remplit de folie. Visiblement, son dresseur n'était pas près de lui, ou bien c'était un pokémon sauvage. Will et moi nous nous regardâmes, et d'un commun accord, décidèrent de détaler, en emportant au passage, les documents, et le chariot de Hard, qui continuait de convulser.
Alors que nous filions dans les ruelles, vers la planque de Bob, Will m'expliqua quelques détaille sur notre poursuivant canidé.
Ainsi, il se nommait Brasier. Il fut engagé dans la police, mais lorsque son dresseur mourut lors d'une intervention, il devint schizophrène, et borgne par la même occasion. Depuis, il poursuit tout ce qu'il juge être hors la loi, afin de le transformer soi en charpie, soi en tas de cendres.
Toutes ces folles informations, ne nous faisaient pas avancer plus vite. Surtout que le chariot de Hard nous ralentissait énormément. Dans un élan désespérer de ralentir Brasier, Will lança une pierre aux reflet rougeâtre sur notre poursuivant.
Ce dernier ce le reçut en pleine truffe. Au départ, cela le ralentit énormément, mais après, il sembla se nimbait d'une étrange lumière, au contact de la pierre. Je le vis grandir, avec effroi, pour se transformer en un pokémon gigantesques, et encore plus effrayant.
Déjà, Will détalait, en emportant le chariot. Mais Brasier souffla un torrent de feu, qui percuta Will et le chariot de plein fouet. Hébété, je vis la carapace de Hard tomber sur le sol, carbonisée. Will quant à lui, était seulement dans les vapes, . Les larmes me montèrent aux yeux en voyant la carapace calcinée de mon ami. Tandis que derrière moi montait un ricanement.
-« Haha! Justice à été faite! Grâce à la puissance de Brasier!! »
Je sentit mon sang bouillir. Ce fou furieux prétendait servir la logique. On lui lance une pierre, il n'en devient que plus fort. Mon ami finit carbonisé, et l'autre est à peine vivant. Tous ces événements si peu logiques, m'emplirent d'une rage profonde. Je dégainait mon arme, et fonçait vers l'Arcanin. Celui-ci décontenancé, ne put qu'observer ma lame lui perforé le poitrail jusqu'à la garde. Il hurla, et le sang jaillit de la plaie béante. Il répliqua d'un jet de feu, que j'eus du mal à contrer. La chaleur qui émanait du combat, me faisait tourner la tête, mais à chacun de mes assauts, une nouvelles plie apparaissait. Finalement, mon adversaire finit par battre en retraite en boitillant. Je fut tenté de le poursuivre, mais je préférais me tourner vers mes ami.
J'observais, les yeux embués de larmes, la carapace calciné de Hard. Le serrant dans mes pattes, je ne put retenir mes sanglots. Mes tout à coup, sa carapace s'ouvrit, et une lumière blanche et pure en sortit. La lumière prit la forme d'une bête ailée, et quand elle eut disparut, seul un magnifique Papillusion restait là, flottant dans les airs.
-« Hard...c'est bien toi? »
-« Ben oui, qui d'autre? »
J'émis un cri de joie, l'évolution avait encore sauvé mon ami de justesse, le transformant en un magnifique pokémon.
-« Arrêtes Chuck...maintenant j'ai l'air plus gay que Freddy mercury en débardeur fushia...Okay je vole, mais pour être Hard, tu repasseras... »
De frustration, Hard, fit battre ses ailes lumineuses, faisant tombé une fine pluie de paillettes sur le sol.
-« Hey! Mais...je peux produire de la drogue! Cool, au moins j'aurais pas tout perdu, je peux devenir dealer et me faire du fric! Et qui dit fric, dit gonzesses!! Ah Darwin, je t'aimes, toi et l'évolution! »
Face à ce monologue, je rassemblais les documents ayant assez résisté au feu, mit Will dans le chariot, et reprit la route, vers la planque de Bob.

Pour la première fois, j'avais conscience d'avoir participé activement à la marche du monde, et en ayant conscience de mes actes. Je me sentais libres face au destin, et capable d'y réagir par ma propre volonté.

Une fois sous terre, Bob, examina les papiers, et découvrit une trace d'un couple de Posipi et Négapi, possédé par un dresseur. La date, et les attaques que je connaissaient concordaient, et il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de mes parents. Bob nous indiqua une adresse où ils devaient se trouver. Ayant expliquer la situation à Will, à son réveil, nous décidâmes de nous mettre en route dès demain matin. Après avoir remercié Bob, nous nous mirent en quête d'un abri pour la nuit.
Will nous expliqua qu'avant d'être au service de Master, il habitait un petit tunnel, et que nous pourrions facilement y loger tout les trois pour la nuit. Hard et moi acceptâmes sans rechigner, heureux d'avoir un abri douillet pour la nuit.
L'habitat de Will, était sympathique, et assez bien décorer. Bien placer en banlieue de la ville, il l'avait creuser dans un parterre fleuri. La poussière s'était accumulé lors de son absence, mais nous n'en tenions cure, prêtant plutôt attention au lit de paille douillet que nous tendait les bras.
Face à l'excitation de lendemain, où j'allais enfin retrouvé mes parents, je pensais ne jamais pouvoir trouvé le sommeil. Mais finalement, Morphée me faucha sans trop de problèmes.

Au petit matin, nous nous mîmes en routes. L'adresse donnée par Bob, nous menait vers les vieux quartiers de la ville. Ni Hard, ni Bob, ni Will ne connaissaient ce quartier, et pour tout les trois, nous foncions vers l'inconnu.. Une immense construction se rapprochait au fil de notre avancée. Nous avancions sans trop de précipitation, et Hard en profitait pour tenter de vendre de sa poudre à quelques passants. Soudain, l'immense bâtisse nous faisais face, il n'y avait pas de doute, c'était ici que mes parents vivaient.
De l'extérieur, on pouvait voir une architecture imposante monter vers le ciel, en se terminant par des flèches de pierres. Le grès gris semblait dater de plusieurs siècles, mais conservait une majesté imposante. Nous entrâmes par la lourde porte de bois.
A ma grande surprise, cette habitation n'était constituée que d'une grande salles, où la lumière entrait par de magnifique vitraux de couleur. Près de moi, Will chuchota:
-« Tes parents doivent être sacrément riches, pour habiter en un tel endroit. »
J'acquiesçais silencieusement, dominé par la noblesse du lieu. Quelques humains se trouvaient là, silencieux, pour une fois. Mais aucunes traces de mes parents. Nous avançâmes en regardant autour de nous, quand un élément attira mon attention.
C'était une petite estrade, où se trouvait une couronne de buis. Une photo accompagné d'une inscription se trouvait au centre de la couronne. Ce que je vis sur la photo, fit volé mon cœur en éclat.
Dessus se trouvait un Posipi, et un Négapi, dans les bras de leur dresseur. Le visage de la Posipi me rappela tellement celui de mon frère, que je ne put retenir un sanglot. Je compris que cet endroit n'était qu'une église, et que mes parents étaient morts.

A cet instant, un immense chagrin m'envahit. Tout ce que j'avais entreprit, tout mes sacrifices avaient étaient vain. Ma lutte face au destin m'avait couté cher. Je compris alors qu'aucun de mes actes ne vaincra l'absurdité de ce monde. Mais je compris aussi, que ma liberté était de combattre cet absurdité.

Mon nom est Chuck, et désormais, c'est à moi d'écrire ma vie.