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The Free Investigation de Armadragon



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Informations

» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 01/07/2013 à 10:06
» Dernière mise à jour le 01/07/2013 à 10:06

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[6] Découverte (1/2)
[Joliberges – Bibliothèque]

-Agris, c'est bien toi?
Cynthia n'en revenait pas de retrouver son dépanneur juste en face d'elle. Et visiblement lui aussi était très étonné de la trouver là.
-Cynthia! Quelle coïncidence! Qu'est-ce qui t'amène ici?
-Je fais de recherches sur la mythologie, et toi?
Agris lui fit alors signe de venir la rejoindre, et elle aperçu le vieux livre parcheminé que le jeune homme examinait précautionneusement. Sur la couverture de cuir craquelée, était marquée une inscription en lettres d'or: « Codex D'Artezima ». A l'intérieur, une écriture à la calligraphie impeccable, fixait dans l'éternité une langue que Cynthia n'arriva pas à reconnaître.
-Qu'est ce que c'est? Lui demanda-t-elle.
-C'est un manuscrit originaire de Hoenn, ma, région d'origine. Il date du VI°siècle, donc bien avant la prédominance du culte d'Arceus.
Cynthia fut légèrement courroucée de na pas être au courant d'un tel texte. Cependant, elle reconnut que sa spécialité était les mythes de la région de Sinnoh...Hoenn ne l'intéressait que depuis très récemment... depuis que Chrome a chevauché un Groudon en fait...
-Qui est Artezima?
-C'est un prêtre du temple d'Atalanopolis. Il avait alors la réputation d'être un prophète, mais on le connaît surtout pour son langage codé.
En y regardant de plus près, elle remarqua que les symboles zarbis hautement calligraphiés formaient des mots d'un très vieux dialecte déformé, ce qui en rendait la lecture impossible. Visiblement le codex tout entier était codé ainsi. Devant l'air consterné de la jeune femme, Agris lui expliqua son fonctionnement:
-Ce code déforme les syllabes en remplaçant les voyelles selon un système complexe. Jusque là, le peu d'écrits que 'on possédaient d'Artezima, étaient trop court pour casser la matrice, mais avec ce codex, je compte bien y arriver.
-Tu veux dire que c'est toi qui l'a découvert!
Agris hocha la tête.
-Oui, après la profonde attaque infligée à Hoenn par les canartichos, on a retrouvé des artéfacts très ancien qu'ils avaient entassés dans leur cité. Je me suis aventuré dans ces ruines, et j'ai trouver ce manuscrit. Je me suis alors mit en route pour Joliberges, afin d'en faire dont à la bibliothèque...et toi que fais tu ici?
-Et bien je...
Soudain le regard de Cynthia fut absorbé par les quelques lignes quelle discerné sur le vieux manuscrit, elle ne les connaissaient que trop bien:
Vilii regis uni can
Condlol tella, mella, cian.
Sinekwanon craz impalâte,
Homo simpli peltla la tâte.

-Ces lignes s'écria-t-elle, en les pointant du doigt, que veulent elles dire??!!
Devant l'empressement de la jeune femme, Agris mit un certain temps avant de réagir, et bafouilla:
-Un truc comme...
Seul le fils des rois peut
Contrôler la terre, la mer, les cieux
Si c'est lignes, tu ne les respectes,
Un homme simple en perdra la tête

Cynthia serra alors Agris dans ses bras en riant de bon cœur.
-J'étais venu pour ça Agris, pour savoir ce que ces lignes signifiait! Quel coïncidence!
En se desserrant de l'étreinte de la jeune femme, Agris lui demanda, sur le même ton euphorique:
-Moi ce que je veux savoir, c'est où tu l'a trouvé! Car si tu ne connaissait pas Artezima, c'est qu'il n'a pas signé son écrit, ou que un de ses disciples jugeait ces vers assez important pour les recopier!
Cynthia se calma un instant pour fouiller dans sa mémoire, avant de s'écrier:
-Aux ruines dans la baie Vaguelone! J'avais recopié ces vers au court d'une plongée archéologique! Mais il datait d'au moins deux siècles après le codex!
Les deux jeunes gens se regardèrent. Décidément, ce texte avait une importance insoupçonnée. Cynthia en avait oublié ses statuettes, mais après réflexion, cette nouvelle aventure vers Vaguelone lui apporterait aussi des réponses. Puis, elle jaugea un instant Agris, et se dit que ce voyage n'aurait pas que des inconvénients.



[Pont Yoneuve]

Archibalde et Cénia ne disait plus un mot dans la jeep depuis leur départ de Port Yoneuve. Cette révélation sur l'identité du tueur les chamboulaient complètement.
-Il faut en parler à Chrome. Fit Archibalde en brisant le silence
-Non.
-Pourquoi? C'est une information capitale!
-Justement, tu as vu comme moi que Chrome tient déjà son coupable! Il en a même viré Richard! Non, on ne peut plus se fier à lui. Et je crois bien qu'il y a un problème au sein même de la Coalition...
-Alors, on fait quoi?
-On cherche des réponses sur l'agence. Pour savoir pourquoi Chrome semble nous cacher quelque chose.
-Certes, mais tu sais comme moi que depuis la mort d'Henri, tous les fondateurs de la Coalition sont décédés.
-Pas tous nous, Archi...
Ce dernier serra les dents. Il savait de qui elle voulait parler, de son père qui, avait renié Archibalde depuis qu'il avait échoué dans sa quête de devenir un maître pokémon. Son père avait refuser d'admettre cet échec, et par conséquent, l'existence de son fils.
-Non Cénia, ce n'est pas envisageable. Nous n'irons pas voir mon père.
-Très bien, et tu crois que ça amélioreras les choses? On doit comprendre Archibalde, et tu dois renouer avec ta famille, il est temps de ne plus se voiler la face...
Archibalde regarda les yeux de Cénia. Ce bleu froid et profond était cette fois lut d'une chaleur inhabituelle depuis son accident. Cénia avait raison, Archibalde en avait assez de souffrir à ses souvenirs familiaux. Cependant, voir Cénia se préoccuper autant de sa mission que de son collègue le déboussola un peu. Il se reprit et d'un ton déterminé fit:
-En route pour le désert. Il est temps de se revoir...papa.


-Chrome! Chrome! Chr...
Marcus s'étala au sol, en se prenant les pieds dans le tapis. Son patron en face de lui, assis derrière son bureau le regarda d'un air amusé et dit:
-Oui Marcus? Je t'écoute...
-On a trouvé! Fit ce dernier en se frottant le nez. On a une piste sur Bianca Peterson!
Chrome se leva d'un bond et vint plus près de Marcus.
-Quelle piste?
-Dans les fichiers de la Devon.SARL on a retrouvé le nom de Bianca. Apparemment, elle était agent de sécurité ou de surveillance, au service d'une espèce d'agence paramilitaire nommée l'A.S.S.G...
Chrome fit alors une grimace en entendant ce nom. Il répondit:
-Pour l'Agence de Surveillance et de Sécurité Gouvernementale je présume?
-Ou...oui, comment tu le sais.
Chrome retourna à son bureau, le visage mauvais et dit simplement:
-Merci Marcus, tu peux sortir.
-Mais...
-SORS DE MON BUREAU!
Marcus prit la fuite vers son lieu de travail pour retrouver Sarah. Décidément Chrome était de plus en plus bizarre...il fallait faire quelque chose...

...

Aros vagabondait dans les couloirs, l'oreille attentive. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'il s'était réveillé, et remit de son expérience intra-spirituelle. Désormais, comme tout enfant qui se respecte, il avait simplement envie de s'amuser. Et en cela, Hector le majordome fut très attentif.
C'est pourquoi en ce moment, Aros cherchait dans la vaste demeure la trace du majordome. Car ils jouaient tout deux à cache-cache. C'est jeux là manquaient à l'enfance d'Aros. Et il voulait combler en lui un vide, censé recueillir l'insouciance d'un enfant. Hector l'avait surpris en lui proposant ce jeu, d'une part à cause de son grand âge, mais aussi à cause de son air sérieux. Malgré tout, il ne le trouvait pas...
-C'est bon, vous avez gagné!
Le majordome sortit alors souplement d'une vielle jarre antique devant le regard d'Aros ébahit.
-Je ne savez que vous étiez aussi souple!
-Moi non plus, pour tout te dire...en fait à chaque fois que je me retrouve seul ici, je fais de streching, ça a dut porter ses fruits.
-Je comprends...

Soudain, le téléphone sonna; Hector fusa vers le combiné le plus proche telle une fusée, et décrocha:
-Oui, mademoiselle Cynthia...il se porte comme un charme mademoiselle Cynthia...bien mademoiselle Cynthia, comme vous voudrez mademoiselle Cynthia...tout de suite mademoiselle Cynthia.
Aros vint alors vers lui, surexcité d'avoir des nouvelles de sa meilleure amie.
-Alors, qu'a-t-elle dit?
-Elle se réjouis de te revoir sur pied mon garçon. Et elle a trouvé une piste, et me demande de faire route pour Vaguelone afin de préparer sa villa.
-Cool! On part quand?
-Aros, je dois aussi te dire que mademoiselle Cynthia a jugé qu'il valait mieux pour toi que tu reste ici. Elle pense qu'elle a besoin d'être seule...d'ailleurs, je dois repartir juste après avoir préparé la villa.
-Mais...mais...
-Je suis désolé Aros, mais mademoiselle Cynthia doit aussi vivre sa propre vie je pense.
-Mais...je vais faire quoi, moi, tout seul? Fit le pauvre garçon, les larmes aux yeux.
Hector lui passa une main pleine de tendresse dans les cheveux.
-J'ai un ami à Hoenn, dans la ville de Lavandia. Je t'y déposerais, je suis sure que tu t'y plaira.
-Qui est-ce?
-Voltaire, le champion de l'arène.

Note de l'auteur: l'orthographe du nom de champion dans le jeu est « VOLTERE », mais par choix, nous l'écrirons Voltaire. Merci de ne pas faire ch*er.
trainki: C'est pas comme ça que tu vas gagner des lecteurs
l'auteur: Euh...tais toi!




Richard Enson, brillant généticien, se retrouve à...traîner dans les rues. Plusieurs clochards le hélait pour obtenir une petite pièce, mais Richard n'avait pas vraiment la tête à sa. Depuis son renvoie par Chrome, il était restait seul, enfermé dans son appartement quasi abandonné, vu que d'habitude, il dormait au boulot. Mais ce soir, il s'était décidé à aller dans ce club indiqué par Nikolaï.
La carte qui lui avait donné, représentait un masque de carnaval à l'allure d'un Chacripan, dans un fond rouge bordeaux. Tandis qu'en dessous était inscrit en jaune le nom du club: « La Petite Chacripane » . Richard se doutait du côté assez...coquin de ce genre d'endroit. Mais si Nikolaï lui recommandait, c'est qu'il devait réellement en avoir besoin.
En circulant dans Méanville, Richard fut attristé de trouver si souvent des ruines côtoyer des habitations de luxe. L'attaque des canartichos n'avait épargné personne, mais les reconstruction n'avait pas eut les mêmes priorités.
Lorsqu'il arriva enfin devant la porte du bar, il entendit les cris exaltés des personnes s'agitant à l'intérieur. A l'inverse, le videur à l'entrée, le toisait d'un regard indifférent. Il s'approcha pour entrer, mais l'imposant personnage le retint.
-Désolé, mais ce soir, c'est V.I.P
-Euh...je viens de la part de Nikolaï, on m'a dit que son cousin travaillait ici.
Le géant le regarda d'un œil suspicieux. Puis beugla:
-Yuri, c'est pour toi!
Un homme vint alors les rejoindre à l'entrée. Richard fut stupéfait de la ressemblance plus que frappante avec Nikolaï...son cousin était le même, mais en blond.
-Mon cousin m'avait prévenu de ta visite, entre.
Richard suivit Yuri dans la boîte, tirant au passage la langue au bouledogue qui servait de videur.
Une fois à l'intérieur, Richard s'émerveillant devant l'ambiance festive qui régnait ici. La musique donnait une atmosphère sensuelle à ce lieu éclairé par divers néons bleus et mauves. Au centre de la plus grand des pièces, se tenait un immense bar rectangulaire, où une foule de jeunes gens s'abreuvaient. Plus loin, Richard apercevait des danseuses attirant des clients déjà à moitié morts.
-Nikolaï m'a expliqué ta situation, et j'ai pitié des gens victimes du destin. Tu sera toujours le bienvenu ici.
-Le videur m'a dit que c'était V.I.P
Yuri partit alors d'un grand éclat de rire.
-Ici on est toujours V.I.P, cela évite d'avoir des clients trop turbulents. Notre bar est réservés aux personnes assez aisées, pas aux petits jeunes bien chiant. Même les danseuses sont diplômées!
Joignant les gestes à la parole, il désigna les estrades, où des jeunes femmes aguichaient les clients par des mouvements sensuels.
Yuri repartit à ses affaires. Richard resta planté là un petit moment sans savoir quoi faire. Malgré l'obscurité qui régnait ici, il remarqua que la plupart des convives portait un masque de carnaval...au détriment pour certain du reste de leurs vêtements.
Richard se dirigea donc vers le bar. Il commanda un « green-sky », cocktail très en vogue à Méanville, à la robe bleue-verte. Une fois servie, le barman lui offrit une autre boisson. Richard le regarda interloqué, précisant qu'il n'en avait commandé qu'une. Le barman lui indiqua alors du doigt, une jeune femme, de l'autre côté du bar. Elle lui faisait signe avec un grand sourire. Richard remarqua qu'elle portait un masque de Feunard, s'accordant parfaitement avec ses longs cheveux blonds, et ses deux yeux verts.
Richard, surpris par ce cadeau se décida à aller à sa rencontre.
-Merci pour la boisson!! Fit il en haussant la voix pour couvrir les bruits de musiques.
-Comment?! Répliqua-t-elle, en tendant l'oreille.
-JE DISAIS, MERCI POUR LA BOISSON!!!
-NON, JE NE VEUX PAS DE PERSIL POUR MON POISSON!!
Richard se frappa le front devant la splendide avancée de la conversation, puis entraîna sa convive dans une salle plus calme.
-Excusez moi, mais je voulais simplement vous remercier pour la boisson.
La jeune eut un petit sourire en coin, avant de dire.
-J'avais compris tout de suite tu sais...
-Mais alors...le persil...
Richard compris alors la blague et éclata de rire. Suivit très vite par sa convive. Enfin une personne (autre que Marcus) avait le même humour que lui. Derrière son masque, il croisa le regard amusé de la jeune femme et se sentit un peu moins seul. Et visiblement, elle pensait la même chose.
-Tu viens souvent ici? Lui demanda-t-elle.
-Pour tout te dire, c'est la première fois...
Il se rendit compte malgré lui qu'il l'avait tutoyer. Décidément, il prenait rapidement ses marques avec elle. Elle continua, coupant court à ses pensées:
-Moi, je suis une habituée. Je connais Yuri depuis longtemps, avant même qu'il ne construise ce bar! J'ai appris à connaître cet endroit de la tête au pied, et il cache plein de surprise...
Ni une ni deux, elle l'entraîna par le bras. Elle l'emmena ainsi à travers un dédale de salle et de couloirs, qui au fur et à mesure, comportait de moins en moins de danseurs. Enfin, elle ouvrit une porte dissimulée dans un mur, et qui menait à un escalier de en fonte, montant en colimaçon. Alors qu'ils escaladaient, elle lui expliqua que la boîte de nuit était issue d'une vielle usine désaffectée. Et cet escalier servait à l'entretien des hauts fourneaux.
Enfin, ils arrivèrent à une petite porte blanche datant d'un cinquantaine d'années. Richard était tout essoufflé de cette longue montée, mais elle, ne semblait pas plus fatiguée que ça. Elle se retourna vers lui et dit dans un souffle:
-Attention, ça, c'est à couper le souffle.
Elle ouvrit la porte, et Richard s'aperçut qu'ils était sur le toit du bâtiment. Devant eux, les lumières chatoyantes de Doublonville dansaient dans la nuit.
-C'est magnifique...
-Retient moi.
-Comment?
Et d'un coup, la jeune femme femme se laissa tomber dans le vide. Richard la rattrapa in extrémis, la serrant par la taille. Elle étendit ses bras, et là, il sembla à Richard qu'elle volait, tel un oiseau de nuit, échappant aux regards des lumières banalement terrestres.
Richard était obligé de se coller à elle, pour ne pas lâcher prise. Il put sentir un parfum sucré qui enveloppait ses cheveux. Lui rappelant la barbapapa de la fête foraine toute proche. Il se sentit évadé loin...loin de tout ses soucis...Alors qu'il ne connaissait cette fille depuis moins d'une heure, il se sentait chez lui avec elle. Il lui souffla doucement:
-Pourquoi de toute ses lumières, la plus belle me tourne le dos?...
Sans se desserrer de son étreinte, elle se redressa, se retourna, et l'embrassa. Et dans cette fraîcheur du soir, Richard goûta à la chaleur de la nuit.