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Une radio, un pendentif et une tablette de chocolat. de TheMizuHanta



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Informations

» Auteur : TheMizuHanta - Voir le profil
» Créé le 17/04/2013 à 17:58
» Dernière mise à jour le 24/11/2014 à 23:03

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Chapitre 2: (Partie 2/2): Un premier anniversaire.
Appartement de Rode : 11 h26

- J'ai quelque chose pour toi !

Je tournais la tête vers le trou dans le mur qui faisait office de porte, mon maître était dans cette « porte », adossé sur le coté, avec un sourire malicieux. Je m'approcha donc de lui, curieuse de ce qu'il voulait me donner. Il me demanda :

- Maintenant, ferme les yeux et laisse moi te guider...

Je me mis donc à fermer les yeux, j'avais un peu peur, mais j'avais confiance en mon maître.
Il pris ma tête entre ses mains et me guida dans l'appartement, je manquais plusieurs fois de trébucher, mais il me rattrapait toujours au dernier moment. Il s'arrêta enfin, il me demanda encore de garder les yeux fermés. Il lâcha ma tête puis se mit à genoux, j'entendais son souffle dans mon cou. Il m'y attacha quelque chose, je me demandais ce que c'était, je voulais ouvrir les yeux, mais ce serait désobéir à mon maître, et je ne le voulais en aucun cas. Après avoir fini, il me dit en se relevant que je pouvais enfin ouvrir les yeux. Je me voyais devant le mur, Rode était à coté de moi, puis je vis le cadeau qu'il venait de m'offrir.
Il venait de m'attacher un ruban bleu azur autour du cou, il l'avait attaché avec un nœud qui ressemblait à un Charmillon sur le coté gauche. Il était magnifique. j'étais heureuse du cadeau qu'il venait de m'offrir. Il devait avoir sentit ma joie, car il me dit ensuite :

- Content que ça te plaise, ce ruban célèbrera l'anniversaire de notre rencontre, tu le porteras toute la journée, puis l'année prochaine aussi, pour ne pas oublier ce jour.

J'étais heureuse, non seulement car le ruban était beau, mais aussi car c'était le premier cadeau que quelqu'un m'avait offert. Je sautais donc dans ses bras et lui attrapa le cou pour le remercier. Il me prit dans ses bras chaleureux, et me garda ainsi pendant un moment.

Appartement de Rode : 11h48

- Rody ! Viens bouffer, je t'ai fait à manger !

C'était Jeanne, sa mère venait de l'appeler, il répondit rapidement :

- C'est bon maman ! J'arrive !

Il me posa par terre et m'invita à aller dans la salle à manger, c'était l'heure de déjeuner, et je commençais à avoir faim. Je suivis Rode jusqu'à la table et je m'assis sur le même tabouret que ce matin. Je fus surprise, car il n'y avait que deux assiettes, Rode le vit et se tourna vers sa mère, occupée à préparer le repas. Il y avait de la surprise et de la colère dans sa voix :

- Pourquoi il n'y a que deux assiettes sur la table ?
- Tout simplement parce que nous somme deux. Tu vois quelqu'un d'autre ici ?
- Tu devrais t'acheter des lunettes, et une carte mémoire, car je ne sais pas si tu as remarqué, mais il y a un Riolu qui a mangé avec nous depuis ce matin.
- Ah oui, elle, tu devrais oublier, elle va dans sa Pokéball et on mange, allez vas te laver les mains.
- Elle ne peut pas rentrer dans une Pokéball, répliqua mon maître, donc elle va manger à notre table.

Jeanne s'est arrêtée de s'occuper de sa préparation, puis se tourna vers moi, elle me scruta puis grommela à Rode :

- Je ne veux pas d'un monstre à la maison...
- C'est pas un monstre ! C'est mon amie !

J'ai sursauté quand il a hurlé ceci avec rage à sa mère, je me suis éloignée de lui car je ressentais une oppressante sensation de recevoir une vague de colère qui ravage tout, mais il ne s'arrêta pas à cela :

-T'as pas le droit de parler d'elle comme ça ! Arrête de l'apeller monstre ou saloperie, papa ne t'aurais jamais laissé parler comme ça !

Quand Rode parla de son ''père'', elle jeta un regard noir vers mon maître. Elle n'avait pas du tout aimé cela, car elle se tourna vers lui, s'approcha et lui retourna une gifle.

Salle à manger : 11h51

J'eus le souffle coupé, j'avais l'impression que le temps s'était arrêté. Que devais je faire ? Je devrais protéger mon maître et attaquer Jeanne, mais c'étais sa mère, je ne pouvais pas faire ça à Rode. J'étais indécise, j'avais peur, car je me suis mise à trembler, je n'arrivais plus à bouger. Rode continua à fixer sa mère d'un regard noir, avec une goutte de pluie sur la joue. Je n'éprouvais plus de la peur, mais de l'épouvante, il parti en prenant sa veste et le livre qu'il a emprunté à la bibliothèque. Il claqua la porte, sa mère se jeta immédiatement sur un grand bol en osier, prit une pomme et ouvrit un tiroir. Elle sorti un couteau et me tendis les deux choses vers moi en me lâchant :

- Essaie de le trouver et donne lui ça s'il te plaît, ça le calmera.

Je pris le couteau et la pomme, elle m'ouvrit la porte et me mis à courir dans les escaliers, je l'entendais se dire depuis l'entrée de l'appartement :

- Ce que je peut être conne des fois...

Rues de la ville : 11h59

Je suis maintenant perdue, je ne sais pas où est ce que je suis, les rues s'enchaînent, les gens passent devant, derrière, sur le côté et me bousculent. J'ai peur car je suis seule, mais je devais trouver mon maître. Je me mis donc à me concentrer, je devais pouvoir le sentir, je bloquais donc ma respiration, tendis l'oreille et fis le vide dans ma tête. Je perçus alors une sensation de haine, un peu loin par rapport où je me trouvais. Je me lançais alors dans la direction où je détectais ce sentiment.
J'arrivais dans le parc que j'avais vu hier soir, sous la lumière de la lune. Je voyais un jeune homme, environ 17 ans, avec les cheveux blonds et courts, il avait un Embrylex à ses pieds, ce Pokémon avait quelque chose de spécial par rapport à ses autres semblables, sa joue gauche était fissurée. Le jeune homme faisait un combat contre un adolescent d'environ 15 ans qui avait un Chenipotte, ça devait être son premier combat, car il ne savait pas comment le gérer. L'Embrylex était très fort, mais ce qui se passait après le combat me surpris encore plus.
La personne aux cheveux courts se mit à courir vers le jeune dresseur débutant et se mit à le frapper au visage, pendant que son Pokémon était en train de donner des coups de pieds au Chenipotte évanouit après ce dur combat. Après que le garçon aux cheveux courts avait fini de le frapper, il fouilla dans les poches de l'adolescent terrorisé. Il prit des morceaux de papiers colorés, les fourra dans sa poche et mit son Pokémon dans sa pokéball. Il allait partir en courant, mais il s'arrêta car il m'avait vu.

Parc : 12h23

Il m'avait remarqué, il s'arrêta et me fixa, avec un sourire mauvais, le rictus d'une personne qui me voulait du mal. Il envoya son Embrylex et me dis d'un ton moqueur :

- Ne t'inquiète pas, je vais juste te mettre en charpie, juste pour le plaisir...

Ses paroles me terrifièrent, il voulait me blesser, je ne savais pas me battre. De toute façon, je ne pouvais plus bouger, une boule se formait dans mon estomac, mes jambes tremblaient, et étaient figées. Mon esprit me criait « dangers » et « enfuis toi d'ici », mais mes jambes ne m'écoutaient plus. Je commençais à être terrorisée, j'étais seule, personne ne pouvais plus m'aider, je devais trouver mon maître, mais j'allais être attaquée. Je compris à ce moment là que le sentiment de haine que j'avais ressentis dans la rue émanait de lui, que ce n'était pas de la haine, mais de la folie. Elle venait de cette brute qui s'amusait à faire souffrir des autres. Il allait donner un ordre à son Embrylex pour m'attaquer quand quelqu'un posa sa main sur mon épaule.

Parc : 12h25

Quelqu'un posa sa main sur mon épaule et me tourna vers lui, et je vis les yeux verts qui me firent perdre ma peur. C'était mon maître, il m'avait retrouvé, j'étais sauvée par son intervention. Il vit mon visage terrifié par ce qu'il allait m'arriver, il leva la tête vers le jeune homme qui allait m'attaquer.
Je vis dans le visage de mon maître un mélange de surprise, et de crainte, qu'avait cette personne de spécial ? Je ne savais pas, Rode pris ma main et tourna les talons pour retourner à la maison. Le gars maintenant derrière nous dit à son Pokémon :

- T'inquiète Killer, on va se faire ces gars là dans pas longtemps...

Avant de revenir à l'appartement, il m'emmena vers une forêt, le sol était de terre sèche, le chemin coupait les arbres. Il faisait frais, les rayons du soleil étaient un peu cachés par les grands chênes et bouleaux. Sur le coté, je remarquais des herbes plutôt hautes, le vent les faisaient bouger, mais je sentais de la vie sauvage à l'intérieur, je me tournais vers mon maître, j'avais compris ce qu'il attendais de moi. Il voulait que je me batte.

Forêt : 12h56

Je scrutais le paysage, quand mon maître se mis à genoux devant moi. Il me dit d'un ton calme :

- Je t'ai trouvé car tu émanais une sensation de terreur, j'ai lu dans le livre que les Riolu exprimaient leurs émotions de manière très intensive, et que leurs dresseurs sont capables de les sentir à de longues distances. Tu étais pétrifiée de peur à cause de ce garçon ?

Je hochais la tête pour répondre à sa question, je n'arrivais plus à bouger pendant cette altercation, et j'en avais encore mal au ventre. Il réfléchit quelques secondes, regarda mes mains, il vit le couteau et la pomme, et me demanda :

- C'est Jeanne qui t'a donné ça ?

Je fis un petit ''oui'' timide de la tête, et lui tendis les deux objets. Je me demandais pourquoi est ce que Jeanne m'avait demandé de lui amener ces deux choses. Il les prit, les examina, et se mis à marcher dans la forêt profonde en m'y invitant. Je me mis à me suivre, il se mit à lancer la pomme en l'air pour la reprendre en vol, et fit de même avec le couteau, c'était dangereux. On arriva dans une clairière, il y avait une colline au milieu avec un arbre qui protégeait des rayons du soleil au zénith. Il avança d'un pas décidé vers le centre de cette clairière et s'assit, le dos contre le tronc.

Clairière : 13h02

Il se mit à couper la pomme en quartiers et les mangea lentement, en regardant les alentours. Il tourna la tête vers moi puis me tendit un quartier avec un sourire. Je le pris et le mâcha lentement, en m'attendant à ce qu'il allait m'arriver, quand nous avions fini la pomme, il se tourna vers moi et m'expliqua comment allait se passer notre journée :

- Tu as été apeurée car tu ne t'es jamais battue. On va voir comment régler ce problème.

Je me mis à avoir peur, le fait de devoir me battre contre quelqu'un me mettait mal à l'aise. Il me sentit ma crainte et me dit avec un sourire :

- Ne t'inquiètes pas, on ne va pas aller combattre un Pokémon sauvage tout de suite, il faut déjà que tu apprennes à te battre.

Il m'invita donc à sortir du cercle d'ombre où nous étions, il se figea devant moi comme un Simularbre, il me fixa, mit un genou à terre et me montra la paume de sa main droite. Il me demanda de frapper sa main avec mon poing, j'hésitais à le faire, je ne savais pas si j'étais trop faible, ou si j'allais lui faire mal. Je me mis à lancer mon poing droit sur sa paume, sa main ne bougea pas d'un poil, il n'a pas réagi, il n'a donc pas eu mal. J'étais rassurée, mais ce que je sentis ensuite me fis réagir. Il tendit sa main gauche, plia tous ses doigts sauf l'index et le majeur, et me tapa le haut du crâne avec ses deux doigts tendus. Ça m'avait fait mal, je lui fis les gros yeux, il me répondit avec des yeux accusateurs :

- Je t'ai demandé de frapper ma main, pas de la toucher, tu es un Pokémon de type combat, tu dois pouvoir taper plus fort ! Montre moi ce que tu sais faire !

Sa réponse me perturba un peu, mais je n'ais pas aimé le fait qu'il m'ait frappé, alors je me suis mise à frapper sa main. Pendant 10 minutes, je frappais sa paume droite, et commençais à m'essouffler. Taper de cette façon ne servait à rien, il fallait que je trouve une autre méthode. Mais à ce moment là, mon maître leva sa main gauche, les deux doigts tendus, et me frappa encore le crâne.

- Surveille ta défense ! Essaie d'éviter mon attaque ! Tu dois pouvoir le faire !

Clairière : 13h07

On continua l'exercice pendant une heure. Pendant une heure, je frappais sa paume droite, puis la gauche et évitais ses attaques, à un point près, je n'arrivais pas à les éviter. A chaque fois qu'il lançait sa main, je me prenais son attaque à chaque fois. A chaque fois que je la prenais, il frappait de plus en plus fort. J'avais mal à la tête, il continuait à me crier dessus. Les gouttes de sueur coulaient sur mon front, sur mon corps, mes bras me faisaient souffrir. Je n'arrivais plus à frapper, exténuée, je laissais mes bras pendre, je ne pouvais plus les relever. Mon maître comprit mon épuisement, il se releva lentement. Il me regardait durement, il me lâcha, avec un ton de dégout :

- C'est tout ce que tu sais faire ? Tu es un Pokémon de type combat, mais tu ne sais pas frapper... Tu es pathétique, voir même pitoyable, j'aurais dû arriver à l'heure hier pour ne pas tomber sur toi.

Il tourna les talons, je commençais à avoir peur, allait il m'abandonner ? Je me mis à le suivre, il se retourna, me fixa, je me pétrifiais. Il y avait de la haine dans son regard, il me dévisagea, puis me dis :

- Tu as même peur de moi, tu sais quoi ? Retourne à l'état sauvage ! Tu ne me sert à rien, tu peux garder le ruban si tu veux, je n'en ais plus rien à foutre...

Ses paroles me blessèrent, j'étais abasourdie par ce qu'il venait de me dire, allait il vraiment m'abandonner ? Il continua sa marche vers la sortie de la clairière, je continuais de le suivre, je titubais, étourdie par les coups qu'il m'avait donné. Il tourna la tête vers moi pour me lancer « Casse toi... » mais je continuais de le suivre. Nous allions quitter la clairière quand il se tourna vers moi.

Clairière : 14h12

Il se tourna vers moi, ses yeux brûlaient de colère, ses yeux n'étaient plus le vert qui me rassurait, il était devenu marrons, le vert était brûlé par les flammes de sa colère. Je m'arrêtais de marcher, je me suis arrêtée de respirer, j'étais pétrifiée par ses yeux. Ceux qui m'avaient consolé, ceux qui m'avaient guidé vers ma nouvelle famille. Je retrouvais dans ses yeux la folie du garçon avec son Embrylex, j'avais peur, car il a levé sa main gauche, encore avec ses deux mêmes doigts qui m'ont frappés pendant une heure. Mon esprit me criait d'éviter cette attaque, mais mon corps ne réagissait pas, je n'arrivais plus à bouger, mes jambes ne bougeaient plus.
Je me pris l'attaque de plein fouet, mais je restais debout. Je me suis mise à le fixer, immobile, pour lui montrer que j'étais forte, que j'avais le droit de rester à ses cotés. Il frappa de plus en plus fort, il me cria de m'en aller, que je n'étais qu'un monstre. Ces paroles me mirent hors de moi, pour une raison inexpliquée, je me pencha sur le coté droit pour esquiver son coup, pris appui sur mon pied pour bondir comme un Spoink directement vers son visage. Je tendis la paume de ma main gauche pour l'enfoncer dans son visage. D'une raison inexpliquée, je ne faisais que poser ma paume sur son visage, une onde de choc sortit de ma main, lui percutant le visage. Je sentais le choc me traverser le bras jusqu'à l'épaule. Je lâchai un hurlement afin de relâcher ma colère accumulée par ses frappes et ses mots.
Il fit un bon en arrière de trois, voire quatre mètres. Il était maintenant allongé sur le dos, les feuilles avaient amorti sa chute. Mais quand il releva le dos pour s'asseoir, du sang coulait de son nez, et c'était moi qui lui avais infligé cette blessure. J'avais peur pour lui, malgré les blessures qu'il m'avait infligé, c'était mon maître, et je l'avais attaqué, une boule se mis à grossir dans mon ventre. Je me mis à courir vers lui, il posa ses doigts sous son nez, regarda le liquide rouge sur ses doigts et leva la tête vers moi, j'étais maintenant à coté de lui. Ses yeux étaient redevenus verts, mais sur son visage se lisait la surprise, car je l'avais attaqué. Pourquoi avais je fait ça ? Je me mis à avoir peur, j'avais peur pour lui, mais il s'en fichait, car il m'attrapa les épaules et me serra contre lui. Il me susurra, au creux de mon oreille :

- Excuse moi Anna... Excuse moi.

Clairière : 14h47

Mon maître était maintenant assit, adossé sur l'arbre au milieu de la clairière. Il tenait un mouchoir pour empêcher le sang qui coulait de son nez d'atterrir sur mon crâne. J'étais sur ses genoux, et dans ses bras réconfortants, après avoir longuement regardé la danse des feuilles emportées pas le vent, mon maître ma dit :

- Le coup que tu m'as donné est l'attaque forte paume, une attaque de type combat qui peut paralyser l'adversaire si le coup est bien placé...

Je levais la tête vers lui, il me regardait avec un petit sourire, il m'avait donc pardonné le coup que je lui avais porté. Cela me rassurait, non seulement il ne m'en voulais plus, mais en plus, j'ai réussi à faire ce qu'il m'a demandé. Il fouilla dans les poches de sa veste, et sorti un rectangle bleu, il en ouvrit la peau et pris un carré de la plaque qui était maintenant devenue marron. Il me dit, en voyant mon air méfiant :

- Mange, c'est pour essayer de me faire pardonner. C'est du chocolat, tu devrais aimer ça...

Je pris le morceau et le regardait, il était marron foncé, il sentait fortement le cacao, j'aime bien le cacao. Il y avait aussi l'odeur d'une autre baie, je ne sais pas laquelle, puis je le mis dans ma bouche. C'était doux et amer en même temps, le cacao était tellement bon que je le laissais fondre sur ma langue, j'étais apaisée par toutes les choses qui m'étaient arrivées aujourd'hui. Et doucement, mon maître mit son mouchoir dans sa poche, son nez ne saignait plus, il se leva avec moi dans ses bras. Et marcha lentement vers la sortie de la clairière. Nous allions rentrer à la maison, et nous reposer après cette éprouvante journée.