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Une radio, un pendentif et une tablette de chocolat. de TheMizuHanta



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Informations

» Auteur : TheMizuHanta - Voir le profil
» Créé le 17/04/2013 à 17:56
» Dernière mise à jour le 24/11/2014 à 22:26

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Chapitre 2: (Partie 1/2): Un premier anniversaire.
Chambre de Rode : 8h16

- Allez ! Debout là dedans ! C'est l'heure de se réveiller !

J'ouvrais les yeux, encore un peu endormie, la lumière du soleil entrait dans la pièce par une fenêtre sur le mur collé au lit, je pouvais donc scruter la chambre.
Elle était petite, mais bien rangée, on pouvait se promener tranquillement dans la pièce sans trébucher sur quelque chose, il y avait à coté de son lit un petit bureau, avec un livre où des écritures étaient faites à la main dessus était ouvert. Il était en train de le lire; il avait l'air vraiment intéressant. Il était sur la chaise devant son bureau et me regardait. Il avait encore ce sourire, et ses yeux verts rassurants, il me lança, après m'être étiré et descendu du lit :

- Allez, c'est l'heure du petit déjeuner !

Appartement de Rode : 8h26

Il m'emmena hors de sa chambre pour me présenter son habitat. Il était petit, il n'y avait pas beaucoup de pièces, et toutes ces dernières étaient petites. Mais je m'en fiche, car j'y sens l'odeur rassurante de mon maître. Il me montra le salon, il y avait un canapé marron sous une fenêtre qui donnait de la lumière et de la chaleur dans cette pièce. On y voyait les grains de poussière danser dans la salle. Il y avait devant le canapé une petite table faite en planches de bois transparentes avec des piles de livres colorés dessus.
Dans la pièce suivante se trouvait la cuisine, avec une petite table carrée collée à un mur et trois tabourets aux cotés de cette table. Tous les meubles étaient blancs. Mon maître ouvrit la porte d'un placard, il y avait de la lumière qui en sortait, j'entendis un tintement de verre quand il l'a ouvert. Il prit en même temps un verre sur le meuble à coté, il saisit une bouteille et en versa un liquide blanc dans le verre, je me demandais ce que c'était. Il me tendit le verre remplis en me disant :

- Tiens, bois ça...

J'étais un peu étonnée par ce qu'il me demandait, pourquoi voulait il que j'ai à boire ceci ? Il vit à mon regard étonné et m'expliqua :

- C'est du lait d'Ecreumeuh, c'est bon pour la croissance, viens !

Il me montra la table, en faisait signe qu'il demandais que je m'asseye sur le tabouret, je le regardais, pourquoi voulait il que je me mette sur le tabouret ? Je n'étais qu'un Pokémon, je croyais que je devrais manger par terre, j'étais même un peu étonnée qu'il me donne un verre. Il me lança avec un sourire aux lèvres :

- Allez, t'es de la famille maintenant !

Encore une fois, il avait sortit le mot "Famille" de sa bouche, il m'avait convaincue. Avec un petit sourire, je hochais la tête pour le remercier et me mis sur le tabouret pour boire mon verre de lait.
D'habitude, je buvais l'eau claire ou boueuse d'une rivière quand j'étais seule. Mais le lait, c'était autre chose, c'est tellement doux, onctueux, tellement frais. Il devait voir mon sourire, car il me dit :

- On dirais que t'aimes ça toi !
- Alors comme ça les Pokémons mangent à notre table maintenant...

Je tournais la tête vers l'entrée de la cuisine, il s'y trouvait une femme, un peu âgée, environ 40 ans. Elle avait un long manteau qui arrivait jusqu'aux chevilles rose en soie avec des motifs de fleurs violettes sur elle. Dans ses cheveux châtains se mêlaient des fils argentés, elle me fixa de ses yeux marrons avec un air méfiant. Je me sentais mal à l'aise avec elle, Rode le sentit, car il me regarda un coup, puis se tourna vers elle :

- Je ne vois pas où est le problème, nous n'avons toujours été que deux à table, puis ce n'est pas un simple Pokémon, c'est ma partenaire.
- Quand j'étais gosse, les Pokémons mangeaient sous la table, et se contentaient de restes.
- Et bah les temps changent. Et elle bougera pas de son tabouret !

J'étais touchée par ce que Rode avait dit, en tout cas, elle avatr convaincu par ce qu'il lui avait dit, car elle m'a laissé finir mon lait. Mais je me demandais pourquoi cette personne était là, elle me faisait un peu peur, je me méfiais d'elle, encore une fois, Rode le senti et m'expliqua :

- Je te présente Jeanne, ma mère, nous vivons tous les deux dans cet appartement, et après avoir affiché un sourire, et maintenant nous somme trois!
- Tant qu'elle ne fout pas le bordel... grommela Jeanne.
- Ca n'arrivera pas. rétorqua Rode.
- En attendant, il est l'heure d'aller à l'école, et fissa, je ne veux pas que tu arrives encore
en retard...
- Ca risque pas, on est dimanche aujourd'hui.
- Dans ce cas, profite du beau temps pour te promener avec ta nouvelle saloperie.
- Ne parle pas d'elle comme ça !

Il s'était levé brusquement de son tabouret, les mains sur la table et avec un regard noir vers sa mère, il était furieux. Il devait ne pas avoir aimé la façon dont elle avait parlé de moi. Sa mère fit un petit pas en arrière, d'un air amusé :

- C'est bon Rody ! Pas besoin d'en chier une galette ! Je retire ce que j'ai dit, ça te vas ?

Il était énervé par les paroles de sa mère, il se leva de table en me lançant un petit « Viens... » d'un air colérique. Il attrapa sa veste bleue et avançait d'un pas furieux vers la porte d'entrée, je me mis à le suivre.

Rues de la ville : 9h04

J'avais un peu de mal à le me tenir derrière lui, il allait trop vite. Je me mis à courir et je lui attrapais le pantalon afin de lui demander de s'arrêter. Il se stoppa et se retourna vers moi. Il me regarda, se calma puis me lâcha :

- Désolé, j'aurais pas dû m'énerver. Mais j'ai pas vraiment aimé comment elle a parlé de toi...

Il se mit à marcher d'un pas beaucoup plus lent, j'étais à coté de lui, je le regardais. Il avait le regard lointain, il pensait à quelque chose. Il se dirigea d'un pas décidé vers un bâtiment différent des autres. Celui ci étais allongé sur la longueur alors que ses voisins grimpaient dans le ciel, prêt à toucher les nuages, toute la façade avant était faite avec des vitres. Il se tourna vers moi pour m'expliquer :

- Voici la bibliothèque, comme tu peux pas vraiment parler, va falloir que je trouve des informations sur toi pour te connaître.

Il avait raison, de toutes façon, si il comprenait notre langage, je n'aurais pas pu vraiment l'aider. J'ai déjà du mal à me connaître moi même, alors comment est ce que je pouvais donner des informations sur ma race de Pokémon ? Je me mis donc à le suivre vers la bibliothèque, avec ma main dans la sienne, dans sa main chaude et rassurante.

Bibliothèque : 9h25

Bien que l'on soit en plein été, il faisait froid à l'intérieur, il n'y avait pas beaucoup de personnes à l'intérieur. Mais il était neuf heures et demi du matin un dimanche, c'était donc normal d'après Rode. Il s'avança vers une vielle dame à l'entrée derrière une table, il la salua et lui demanda :

- Vous pouvez me dire où sont les encyclopédies sur les Pokémon de type combat s'il vous plaît ?

Elle le regarda un moment, puis me remarqua, je me mis derrière Rode, derrière son pantalon, elle me faisait un peu peur. Elle regarda Rode et lui répondit sèchement :

- Les Pokémons dans leur Pokéball, on est dans une bibliothèque ici !

Rode, assez surpris, se mis à fouiller ses poches, et s'exclama en claquant des doigts :

- Ah oui ! Le professeur a oublié de me donner une pokéball pour toi ! Allez on vas le voir !

Et il partit en courant vers l'école, là où il m'avait trouvée et là où il m'a trouvé.

Ecole des dresseurs : 10h06

Après être arrivé aux côtés de Rode, essoufflée, je lui agrippais la veste. Il ne m'avait pas attendu et je ne trouvais pas ça gentil. Je ne connais pas cet endroit alors qu'il devait connaître les environs comme sa poche. Il se retourna avec un sourire, il me lança :

- T'en fais pas ! Ça va pas durer longtemps ! Après ça on retourne à la bibliothèque et enfin retour à la case maison !

Après avoir dit ça, il entra dans ce grand bâtiment où l'on sentait la jeunesse et l'insouciance. Rode se mis à marcher dans différents couloirs. J'avais l'impression qu'il prenait les différents virages au hasard, mais à un moment, je me mis à reconnaître l'homme avec son grand manteau blanc. Il remarqua mon maître, et me regarda, avant de lui dire:

- Tiens, tu viens maintenant le dimanche à l'école? Si c'est pour changer de Pokémon, tu peux...
- Jamais je ferais quelque chose comme ça ! J'étais venu parce que vous avez oublié de me donner une pokéball pour elle.
- Ah, j'avais oublié de te dire, mais il vaut mieux que tu vois ça par toi même...

Après avoir dit ça, il fouilla dans ses poches et sorti une de ces balles avec laquelle les humains capturaient les créatures qui me ressemblaient, et je compris.

Salle 34 : 10h16

Je compris pourquoi l'homme en manteau blanc avait sorti cette pokéball, elle était pour moi. Et il la donna à Rode, il la prit et la regarda dans sa main pendant un moment, et il me regarda. Il me fixa d'un air indifférent, je reculais d'un pas en arrière, je commençais à avoir peur. Allait il vraiment m'enfermer dans cette pokéball pour toujours ? Je me mis à avoir peur de lui, car il se mit à tendre son bras vers moi, je voyais le petit cercle blanc entouré de noir, je compris que c'était fini, mais c'était trop tard, car je vis le rayon rouge sortir de la pokéball.
J'avais déjà vu comment marchait une Pokéball. Il allait y avoir un rayon rouge qui sortira de la balle bicolore avant de réduire le Pokémon visé en tas de lumière rouge et amener ce tas dans la balle.
C'est ce qui allais arriver à moi, mais je ne bougeais pas. Si c'était un test pour savoir si je pouvais rester avec lui, je vais rester forte, car je ne voulais pas passer pour une faible, pas devant lui.

Salle 34 : 10h18

- Pourquoi ça n'a pas marché ??? Demanda Rode, surpris par ce qui venait de se passer.

Moi non plus je n'avais pas compris ce qu'il venait de se passer. Pourquoi n'étais je pas réduite en tas de lumière rouge comme n'importe quelle autre créature semblable aurait été à ce moment là ? Le rayon rouge me toucha directement l'épaule, puis, après plusieurs secondes de contact, le rayon revint dans la pokéball. L'homme en blanc se mit à sourire, remonta ses lunettes puis dit :

- Je n'ai aucune réponse pour cette question, en tout cas, le résultat est là. Tu ne peux pas mettre ton Riolu dans une pokéball. Cela ne te dérange pas ?

Rode s'était tut, je me demandais pourquoi avait il baissé la tête, l'avais je déçu ? Je me sentis à ce moment coupable, c'était de ma faute. Je n'étais même pas un Pokémon car je ne rentre même pas dans une Pokéball, je n'étais donc plus qu'un monstre. A ce moment là, il leva la tête et un grand sourire s'afficha sur son visage amusé:

- Alors t'es pas un Pokémon comme les autres c'est ça ? C'est encore plus cool ! Allez viens, on retourne a la bibliothèque !

Après avoir lancé ça, il reparti en courant vers la sortie, je me mis à le suivre. Tout en courant, j'entendais le professeur se dire, en remontant ses lunettes :

- Il ne finira pas de me surprendre...

Bibliothèque : 10h46

Après être arrivé à la bibliothèque, Rode se tourna vers moi pour me dire :

- Attend moi ici, ça ne va pas durer longtemps, ne t'en fait pas !

Je restais immobile, je me mis à attendre patiemment mon maître, car il me l'a demandé, je ne pouvais pas refuser. Je me mis à regarder la rue, je voyais beaucoup d'adultes, en train de marcher vite, de regarder leurs poignet, toujours le même, le gauche. Des enfants étaient accompagnés par leurs parents, ils avaient leur main gauche dans celle de leurs parents, comme avec mon maître. Enfin, Rode arriva avec un énorme livre dans la main, il avait l'air très lourd, la couverture était bleue, il y avait des écritures, mais je ne sais pas les déchiffrer. Ce que j'avais compris, c'est que ça me concernait, car il y avait une image, celle d'un Riolu, en train de me regarder, il était assit sur un sol blanc, avec un regard curieux.

- Avec ça, je vais savoir comment bien m'occuper de toi ! Ca s'appelle ''S'occuper de son Pokémon Emanation.'' Un titre plutôt étrange, tu ne trouves pas ?

J'acquiesçai de la tête, je ne comprenais pas pourquoi on appelait mon espèce "Emanation". Mais je m'en fichais, avec ce livre, Rode allais mieux me connaître, et moi aussi.

Appartement de Rode : 11h25

J'étais dans le salon pendant que mon maître était en train de lire le livre qu'il venait d'emprunter. Il allait ausi faire autre chose, mais il m'avait demandé de ne venir en aucun cas dans la chambre. Que faisait il ? J'allais bientôt le savoir, car il ouvrit la porte de la chambre et me lança :

- J'ai quelque chose pour toi !

A suivre...