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Par un beau matin d'hiver [One-Shot] de OO8_le_grand



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» Auteur : OO8_le_grand - Voir le profil
» Créé le 28/02/2013 à 15:26
» Dernière mise à jour le 28/02/2013 à 15:26

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Chapitre unique
Par un beau matin d'hiver, la neige tombait doucement par petit flocon et se posait sur le sol glacé dû à la température glaciale qui régnait ici depuis maintenant plusieurs mois. Nous étions dans un petit village, tout ce qu'il y a de plus charmant, tout ce qu'il y a de plus calme, mais il avait tellement neigé cette nuit que ce village se révélait être totalement isolée du monde extérieur. Cependant, les habitants n'étaient pas effrayés, ils avaient l'habitude et les provisions pour l'hiver en attendant le déneigement était déjà faite.
Par la fenêtre d'une des maisons, un jeune garçon âgé d'à peine cinq ans observaient tombé la neige avec intérêt. Il avait ce regard brulant d'excitation à l'idée d'aller courir dans cette masse blanche, d'en faire des paquets pour réaliser le plus gros bonhomme de neige que la terre ait porté. Il rêvait : il fallait qu'il sorte sa luge afin de pouvoir glisser autant qu'il le souhaite.

« Maman, maman, cria-t-il à travers la maison, je peux aller jouer dehors ?
-Non mon chéri, lui répondit-elle, il n'est encore que neuf heures vient plutôt prendre le petit-déjeuner que M.Mime t'as préparé.
-Miiiime, entendit le jeune garçon depuis la cuisine
-Mais je n'ai pas faim, ce que je veux c'est allé jouer dans la neige, elle est trop belle. »
Sa mère se rapprocha. Elle possédait une taille moyenne et des cheveux longs, bruns qu'elle attachait avec un chouchou. Elle avait le visage d'une gentillesse extrême, chose qu'avait hérité son fils.
« Bon très bien, dit la femme dans soupir, mais tu me promets de ne pas aller plus loin que le jardin ?
-Woui !!
-Alors, suis-moi »
Elle emmena le jeune garçon dans sa chambre et le coiffa d'un bonnet munis d'un pompon, qui ne parvint cependant pas à cacher toutes ses mèches rebelles de couleur noire et d'un gros blouson bien imperméable afin qu'il ne prenne pas froid.
Après quoi, elle le porta, lui fit un gros bisou sur la joue et l'emmena devant la porte qui menait sur le jardin.
« Reste devant la fenêtre de la cuisine aussi, lui dit-elle, que je garde un œil sur toi.
-Oui maman roh, ne t'inquiètes pas je suis un grand je peux me gérer tous seul. »
Et devant le sourire de sa mère, il s'élança dans la neige comme il en avait envie depuis qu'il s'était réveillé.

Il fit un ange, puis deux, puis trois, il fit une grosse boule de neige qu'il lança contre arbre, puis se roula dans la neige à nouveau, avant de commencer à amasser de grosses boules de neige afin de commencer son « super-bonhomme de neige ».
Il jeta un regard à l'extérieur, la bâtisse ne se situait pas loin du bord du village, et donc de la forêt, et de temps à autre on pouvait apercevoir des pokemon apparaitre et venir trainer, pour le malheur des habitants quand c'était un Rattata qui venait grignoter dans les poubelles des habitants, mais auquel cas chaque pokemon que voyait le jeune garçon le rendait fou de joie.
Et il eut de la chance aujourd'hui, car il aperçut derrière un arbre, une petite boule jaune qui l'observait avec attention : c'était un Pikachu. Le visage du garçon s'illumina et il se fendit d'un large sourire : c'était la première fois qu'il en voyait un, les Pikachus se rapprochaient rarement du village.
Il tourna la tête vers la fenêtre de la cuisine, sa mère était occupée à cuisiner et avait lâché son attention quelques minutes, c'était le moment.
De sa démarche un peu chancelante, il ouvrit le portail comme il avait vu sa mère faire à de nombreuse reprise et se rapprocha du Pikachu qui le regardait avec attention.
« Coucou toi, dit-il en rapprochant sa main »
A ce moment-là, le pokemon pris peur et s'enfuit à toute allure.
« Attend, dit le jeune garçon en s'élançant à sa poursuite. »
Mais le Pikachu allait bien trop vite et rapidement il ne le distingua plus du tout.
Pourtant, il continua de courir, il ne voulait pas s'arrêter : tôt ou tard il finirait bien par le revoir, non ? Soudain, il se prit les pieds dans une racine qui dépassait du sol et qu'il n'avait pas vue, il s'écrasa au sol la tête la première. Déboussolé, le jeune garçon tenta de se relever, mais il le fit trop rapidement, sa tête tourna sur elle-même et il perdit connaissance.

Il était bien au chaud, une source de chaleur bienveillante et accueillante le tenait entre ses bras. Il ne voulait pas se réveiller, c'était trop bon. Il était tellement bien là, qu'il avait peur que ce réveillé ne chasse cette douce sensation.
« Eh petit, ce serais bien que tu te réveilles »
Il eut un sursaut et ouvrit en grand les yeux.
Un magnifique Ursaring le tenait contre lui et le regardait.
Le jeune garçon resta bouche-bée, il ne savait pas quoi-dire : étais-ce encore un rêve ?
« Eh bien voilà tu es réveillé, lui dit l'Ursaring, ce n'est pas trop tôt, tu nous as fait peur ! »
Nous ? Le garçon voulut se relever et observer autour de lui : en effet un grand et majestueux Florizarre le regardait, ainsi qu'un gracieux Mentali à ces pieds et un grand, gros et ronflant Ronflex, qui ne l'observait pas réellement, mais paraissait plutôt être endormit.
« Wouha, s'exclama-t-il
-Content que tu n'aies pas peur de nous, rigola le Florizarre en face de lui.
-Vous parlez, c'est génial.
-Bien sûr que nous parlons, lui répondit Mentali, il faut bien que l'on puisse communiquer entre nous.
-Manger, manger, manger !! s'exclama soudain Ronflex
-A par lui, ajouta Mentali, qui ne se parle souvent qu'à lui-même.
-Mais... il y a un M.Mime chez moi et je ne l'aie pourtant jamais entendu parler.
-On ne parle pas devant les humains, selon notre Décret L-527 du code civil des pokemons « Tous pok... »
-Ça va, tu ne vas pas lui faire de politiques tous de même, dit Ursaring, ce n'est qu'un gamin après tous. »
Mentali eu un regard pour Ursaring, puis tourna la tête subitement comme si elle ne souhaitait plus lui parler.

« D'où viens-tu ? lui demanda le Florizarre.
-Je viens de...
-Dormir, dormir, dormir, s'exclama Ronflex.
-Ne fais pas attention, lui dit Ursaring, continue.
-Je viens d'un petit village juste à côté, où je vis avec ma mère.
-Ah je vois où cela se situe, parut sourire Mentali, c'est un bon village, tous les gens que j'ai pu voir là-bas sont des gens honorables et serviable, c'est rare. Tu ne peux être qu'un bon gamin.
-Oh oui je suis gentils, dit le jeune garçon, jamais je ne vous ferais le moindre mal.
-Ca je n'en doute pas, pouffa le Florizarre, mais tu es jeune, les humains changent en grandissant, en bien comme en mal.
-Moi je ne changerais jamais, je vous aimerais toujours autant, dit-il en prenant dans ses bras le grand Ursaring
-Quand tu dis-nous, tu parles des pokemons en général ?
-Bien évidemment, je ne vous connais pas bien, mais je suis sûr que vous êtes très gentils. »
Ursaring lui sourit et tourna la tête vers Florizarre.
« Si seulement tous les humains étaient comme ça, lui dit-il.
-Pourquoi vous avez-vu des humains méchants »
Ursaring posa le jeune garçon sur le sol et le regarda droit dans les yeux.

« Il faut que tu saches que tous les humains ne sont pas forcément gentils et que nous, à cause de vos « engin », nous sommes souvent un proie facile, dit Ursaring.
-Comment ça ?
-Tu vois Florizarre là ?
-Bien entendu, il est tout de même suffisamment gros pour que je le voie.
-Bien entendu, rigola Ursaring, et bien figure toi que quand il était un jeune Bulbizarre, il avait une dresseuse avec qui il s'entendait très bien, qui le traitait comme ami et qu'il traitait donc, en retour, comme une amie aussi. Et puis un jour, cette dresseuse s'est fait voler son sac, la poké ball de Bulbizarre était dedans et il est tombé chez des gens malintentionné qui l'ont entrainé de force et fait évoluer en Herbizarre puis Florizarre. Et c'est une fois qu'il fut en Florizarre, qu'il put prendre le dessus, casser sa poké ball et s'enfuir dans la nature. Et maintenant il vit reclus ici dans la forêt, ne cherchant pas à s'approcher du moindre être humain.
-Sauf des jeunes, ajouta le Florizarre en question avec un sourire, car si jamais tu tentes de m'attaquer petit bout, je ne suis pas sûr que tu gagnes.
-C'est triste ce qui t'es arrivé Florizarre...
-Bah ne pleures pas pour moi, lui dit-il, j'ai tout de même vécu de nombreuses années avec une charmante dresseuse et je sais que tous les humains ne sont pas comme ça.
-Il faudrait supprimer les poké balls alors ! Ce sont elles qui sont la cause de tes soucis... ça résoudrait le problème non?
-Non, dit Mentali, car les poké balls représente le seul moyen...
-BAIE, BAIE, BAIE, cria soudain Ronflex
-Tiens il ne l'avait encore jamais faites celle-là, dit Florizarre en rigolant.
-Manger, manger, manger, continua Ronflex
-Retour à quelque chose de plus traditionnelle, ajouta Ursaring.
-Hum, hum, racla Mentali, bref je disais qu'elle représentait le seul moyen de contact entre humain et pokemon et en cela elle représente un merveilleux outil. Et puis, d'après ce que m'a raconté Florizarre, ce n'est pas désagréable d'être à l'intérieur.
-Simplement, ajouta Ursaring, si un pokemon ne veut pas être dans un poké ball, tu ne dois pas l'obliger. Nous ne sommes pas des êtres sans cœur, nous avons le droit à un peu de liberté »

Le jeune garçon fit quelques pas dans la neige, se plaça au milieu des quatre pokemons, leva les bras vers le ciel et s'écria :
« Et bien moi je vous protégerais tous, vous n'aurez plus peur des méchants humains grâce à moi »
Florizarre explosa de rire à n'en plus pouvoir, Mentali se fendit d'un sourire et Ursaring eut un petit rire, qui fut totalement caché par l'explosion de joie du Florizarre.
« Ben quoi ? dit le jeune garçon qui avait parlé tout à fait sérieusement »
Ursaring le porta, le posa sur lui et le regarda droit dans les yeux.
« Et bien, très cher petit garçon, si c'est vraiment ce que tu souhaites dans ta vie, n'oublie jamais ce que tu viens te dire et laisse ces paroles te guider. Alors, je suis sûr que tu seras quelqu'un d'exceptionnelle. »

Soudain, une horloge se fit entendre.
Un coup, deux coups, puis trois, puis quatre... Au total douze coups. Il était donc midi, la matinée était passée à une vitesse folle.
« Il est peut-être temps de te ramener chez toi, dit Mentali en se levant.
-Oui, ma maman va être très inquiète sinon.
-Ronflex tu viens avec nous ? demanda Florizarre.
-Dormir, dormir, dormir.
-Ca veut dire non, on viendra te cherche tout à l'heure. »
Et le petit groupe se mit en chemin, le jeune garçon assis sur l'épaule d'Ursaring regardant tous ces pokemons avec émerveillements.

Le trajet fut relativement long, à croire que les pokemons l'avaient emmené très loin du village, alors que pourtant on entendait très bien la cloche sonner. Pourtant, le garçon le trouva bien trop court, tant il était heureux d'être ici.
Florizarre ne cessait de rigoler pour un oui ou pour non, Mentali faisait la chef ce qui énervait profondément Ursaring, qui se prenait pour le papa du groupe ce qui, a contrario, avait le mérite d'énerver Mentali.
Finalement, ils s'arrêtèrent et Ursaring posa le garçon sur le sol.
« Voilà, lui dit-il, tu n'as plus qu'à continuer tout droit, tu devrais y arriver non ?
-Oui je pense.
-C'est ici qu'on te laisse, ajouta Mentali, prend bien soin de toi. »
Le jeune garçon regarda le chemin droit devant lui. Il s'apprêtait à avancer lorsqu'il se rendit qu'il n'avait pas dit au revoir à ces amis. Il voulut se retourner, mais trop vite, il glissa et tomba sur le sol.

Il releva la tête aussitôt, mais le Mentali, l'Ursaring et le Florizarre avait disparu. Comme s'il n'avait jamais existé. Le garçon se releva, retira la neige de son blouson puis examina les lieux. Il reconnut juste en face de lui la branche, qui l'avait fait chuter. C'était tous droit qu'il devait aller. Alors, il partit en courant, heureux, dans la direction qu'on lui avait indiquée.
Lorsque sa maison fut en vue, il se mit à crier :
« Maman, maman !
-Dieu soit loué, s'écria sa mère qui apparut du côté de la porte d'entrée accompagnée de deux agents de police, tu es là, tu m'as fait une de ces peurs.
-Maman, maman, continua-t-il en se jetant dans ses bras. Tu sais quoi ? Plus tard je serais le plus grand dresseur au monde et je protégerais tous les pokemons des méchants humains.
-Oui c'est très bien mon Red, lui dit sa mère en l'embrassant, aller on rentre à présent. »
Et en s'excusant devant les policiers pour les avoir fait ce déplacé, elle rentra chez elle, ne sachant pas qu'entre ses bras elle tenait un petit garçon qui venait de voir l'événement le plus décisif de sa vie, l'événement qu'il allait conditionner ce qu'il allait être pour le restant de ces jours.