Parallel Lyra de TheDarkFlygon

Ruines enfouies, Johto, 23 Septembre 2014
C'était une matinée, Christiane n'arrivait pas à se défaire du cauchemar du 19. Thomas la regardait, blasé parce qu'elle lui avait raconté.
Les autres continuaient leur route vers la bombe. Les ruines de l'ancien sous-terrain du Centre de Doublonville.
Le combat final s'annonçait... La fin de la peur était proche... Tout le monde était tendu, mais déterminé. Raphaëlle et Justine ne savaient pas comment tout cela finirait, encore moins les autres. Les couples se serraient, comme une étreinte d'adieu.

La bombe était déjà visible, presque rayonnante. La peur prit le groupe. Quand, soudainement, un visage familier se pointa.
C'était une femme, cheveux noirs, yeux obscurcis, ayant une revanche à prendre. Elle pointa Célesta et Luth du doigt en criant :
« Vous avez tué ma sœur deux ans auparavant, je ne peux pas vous pardonnez ! Ma si mignonne Dia... JE VOUS TUEREZ TOUS LES UNS APRES LES AUTRES, BANDE DE SALAUDS ! »
Kris reconnut tout de suite qui c'était :
« Les gars ! C'est Noche, on l'avait affrontée à Jadielle !
-Mais elle est pas morte elle ? cria Célesta
-Eh bien il semblerait que non... dit Luth
-On eeeest dans le cacaaaaaaa ! » chantonna Raphaëlle
Silver se cogna la tête sur un mur tellement la prestation de Raphaëlle était ridicule.

Noche sortit une télécommande et sa tronçonneuse. La télécommande de la bombe et la tronçonneuse identique à celle de la guerre. Un frisson parcourut Célesta.
« Vous allez payer pour votre tuerie bande de salauds ! dit Noche sur un ton agressif.
-Et toi de même ! Espèce de monstre ! » cria Célesta

Juste après avoir prononcé cette phrase, elle sortit son revolver.
Elle dit à la troupe :
« Luth, Kris, Silver, avec moi. Raphaëlle et Justine, vous attaquez par derrière, et Christiane et Thomas bah... Vous tentez de lui prendre la télécommande ok ? »
Tout le monde s'exécuta.

Raphaëlle et Justine se glissèrent derrière elle et l'assommèrent à coups de masse. Puis Kris lui tira une balle dans la tête.
« Maintenant, tu ne nous agressera plus. » dit-elle, avec un regard sombre rempli de haine.
Noche mourut sur le coup, en disant pour dernières paroles des mots incompréhensibles. Christiane récupéra la télécommande.

Cette dernière donna la télécommande à Silver. Il chercha parmi la vingtaine de boutons celui pour désactiver la bombe.
Les autres regardaient, seule Kris comprenait.
« Celui en rouge à droite c'est pour régler le niveau de puissance, le bleu en bas c'est pour faire exploser la bombe, le jaune en haut c'est pour interférer les fils conducteurs du haut avec ceux de droite, et le vert au milieu c'est pour désactiver la bombe ! »
Lassée de ces discours, Célesta appuya sur le bouton... bleu. La bombe exploserait dans dix minutes.
Kris serra le poing, regarda Célesta et lui cria dessus :
« CELEEEEESTAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!! »
Kris et Silver tentèrent alors de désactiver la bombe de l'intérieur. Ils étaient rentrés dans l'immense bombe. Plongés dans la jungle des fils, ils ne voyaient que l'autre et les fils.

De l'autre côté du mur de fer de la bombe, une ombre menaçante apparut. Mais ce fut un homme visiblement criblé de coups qui leur apparut. Un soldat de la guerre qui avait auparavant sévit. Il leur dit, d'une voix puissante :
« Bande de salauds ! Vous avez tué ma petite amie ET mon général ! Colonel Bob au rapport... Vous allez tous crever ! SANS exception ! Cette bombe, moi et ma douce Noche l'avons faite de nos propres mains ! Et elle va tuer tout ce qui se trouve dans son passage, en particulier vous ! »
Raphaëlle lui cria alors :
« Et donc toi aussi tu vas crever... Une envie de rejoindre la psychopathe qui puait le pétrole ? »
Alors le colonel ouvrit le feu. Justine créa un bouclier, les balles commençaient à l'abîmer. Kris sortit alors de la bombe, pour annoncer la bonne nouvelle, lorsque le fusil se pointa sur elle.
Thomas sauta alors devant elle, et une balle lui traversa le bras, qui atteignit celui de Kris dans sa trajectoire. Puis il lui dit, comme message d'adieu :
« Je... Je... »
Il n'eut pas le temps de finir avant de se prendre trois balles dans la tête. Kris regarda celui qui s'était sacrifié pour elle. Elle regarda sa dépouille, et pleura un peu, avant de voir le corps disparaître dans un flash rouge.

Le colonel en furie tourna son fusil, et toucha légèrement Silver qui venait de sortir de la bombe à la main. Il toucha ensuite à deux reprises Célesta et à trois reprises Luth, avant que celle-ci le tue d'une balle.
Justine et Raphaëlle, elles, prirent leurs amis en sang grâce à des moyens futuristes plus ou moins spéciaux. Christiane suivit, avec la télécommande dans les mains.

La route fut assez longue, mais l'hôpital ne fut pas si loin que ça. Les carcasses de Noche et son amoureux furent brûlées par une rose de la jeune fille aux cheveux noirs.

Une fois l'hôpital atteint, Silver dut juste faire quelques soins mais les autres furent hospitalisés. Justine et Raphaëlle louèrent des chambres. Elles allèrent faire les courses avec Christiane pour le manger. Silver les attendit, car lui pouvait dormir avec elles (dans une chambre à part bien sûr).

La soirée fut assez mouvementée jusqu'à vingt heures quand Kris arriva. Elle avait été parfaitement soignée, elle les accompagnait donc. Elle leur dit aussi que Célesta serait sur pied le lendemain et que l'état de Luth était toujours incertain. Justine lui expliqua alors pourquoi le corps de Thomas avait disparu. Kris fut rassurée.

Hôpital de Doublonville, 24 Septembre 2014.
La troupe rendit visite à Célesta, presque sur pieds. Elle devait juste rester allongée toute la journée. Les balles lui furent enlevées sans difficulté, mais les cicatrices sont visibles. Elle voulut être informée de l'état de Luth. Raphaëlle lui répondit qu'il était toujours inconscient. La brunette aux couettes s'inquiéta, puis demanda à ce qu'on la laisse seule avec lui. Les autres furent d'accord.

Célesta ouvrit doucement la porte de la chambre. Elle s'avança et s'assit sur le tabouret juste à côté de lui. Puis elle se pencha sur lui et dit calmement, en pleurant :
« Ne meurt pas Luth, si tu meurs à quoi ma vie ressemblerait... »
Ses larmes mouillaient le garçon. Il ouvrit alors faiblement les yeux, et lui répondit à voix basse :
« Ne t'inquiète pas... Je suis toujours là... »

Parallel Lyra Partie 2 FIN