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Le trèfle à douze feuilles de Lutias'Kokopelli



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Informations

» Auteur : Lutias'Kokopelli - Voir le profil
» Créé le 28/11/2012 à 21:04
» Dernière mise à jour le 08/08/2013 à 16:35

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Prologue
« Du commencement on peut augurer la fin. »
Quintilien
Idéal. Qu'est-ce que ce mot signifie exactement ? N'importe quel dictionnaire répondrait quelque chose comme : qui atteint toute la perfection que l'on peut concevoir ou souhaiter, ou encore : parfait en son genre. Certes, mais cela est bien peu précis ; en effet, chaque individu n'a-t-il pas sa propre idée de ce que représente l'idéal ?
Nombres de mots existent ainsi, peu importe la langue d'origine, vivant sans réellement connaître un sens aussi précis que table ou marteau. Comme par hasard, ce sont plus ou moins des synonymes : perfection, idyllique... Tant de mots dont le sens change avec les gens ; comment peut-on être certain que notre interlocuteur comprenne la même chose que nous ?
Chacun a sa propre version d'un monde idéal, parfois des versions qui sont totalement contradictoires ; et pourtant, par la définition même de l'idéal et de ses synonymes, toutes ces versions sont aussi véridiques les unes que les autres.
Autrement dit, l'idéal peut désigner une chose comme son contraire... Cela n'est pas vraiment un exemple de précision et de logique idéal.

13 mars 1964, 08:19 a.m.Le ciel était magnifique. Teinté d'orangé, avec des nuances de rose immaculé et d'un bleu rare, parmi lequel quelques petits nuages se prélassaient. Une brise de début de printemps les déformait à peine, se contentant de les agiter fébrilement vers le sud. Sous une aube calme s'agitaient pourtant tous les Dublinois. Ils étaient tous affairés à accrocher telle guirlande de fleurs ici, tels lumignons là-bas, ceux-ci parlaient affaires, ceux-là parlaient organisation de la fête... Dublin, noire de monde, semblait n'être bâtie que de plein pied, les habitants s'entassant tous dans les rues même par ce début de matinée encore fraîche. Les habitations paraissaient désertes, toute la vie grouillant à leurs pieds. Il devait être dans les huit heures, pas plus. Le soleil n'était levé que depuis une trentaine de minutes, à peine. Peut-être vingt.

Un jeune adolescent regardait la vie urbaine d'un regard rêveur, du haut de la fenêtre de sa chambre d'hôtel. Un léger sourire planait sur son visage. Il ne bougeait pas ; c'était une statue vivante. Rien ne semblait pouvoir l'animer à nouveau.
Rien, et pourtant il finit par tourner sa tête, lentement, vers son bureau. Il était assis face à lui, sur une chaise d'un bois semblable au meuble. Celui-ci était vide ; presque vide. Une petite feuille de papier blanc noire de texte lui faisait également face. Un stylo à plume était posé à même le bois à sa droite. Dans un simple petit verre d'eau se prélassait un superbe trèfle à quatre feuilles, qui avait été cueilli récemment.

L'enfant accentua son sourire ; la petite plante glissa sur le côté, le long du verre. Comme pour acquiescer.

Comme s'il s'agissait d'un signal, le jeune garçon s'anima réellement. Luke, car ainsi se nommait-il, se saisit alors doucement de la feuille de papier, la pliant soigneusement. Il recula ensuite sa chaise, lui permettant ainsi de tirer la poignée à moitié oxydée du tiroir de son bureau. Il en sortit une enveloppe. Insérant la lettre à l'intérieur, car il s'agissait d'une lettre, il la referma aussitôt avec toutes les précautions possibles et la scella avec un peu de cire rouge foncé. Finalement, il inscrivit l'adresse au dos.

L'apprenti du professeur Layton se précipita à l'extérieur, lettre en main, trottinant jusqu'à la boîte aux lettres. Il y glissa sa précieuse missive, puis s'éloigna de même qu'il était venu, saluant amicalement au passage les Irlandais en plein travail dès la matinée. Un sourire satisfait prenait place sur son visage.

Il fredonnait sur le chemin.

« Est-ce que tu es prête ?
- Oui.
- Il aurait tout de même pu te dire ce que tu devrais faire, au moins...
- Il ne savait rien, Maman. Personne ne sait rien. Personne, à part lui. »

Deux silhouettes féminines se trouvaient dans une immense salle obscure. Les murs étaient blancs, mais sombres à cause de la faible luminosité. L'une était visiblement la mère de l'autre.

« Tu aurais tout de même pu attendre un peu... Le jour de ton anniversaire, tout de même...
- C'est plus important que n'importe quel anniversaire, Maman. »

L'adulte acquiesça lentement.

« C'est vrai. Mais je m'inquiète tout de même... Pense au moins à la règle numéro deux.
- Toutes les règles ont des exceptions, Maman.
- La règle numéro cinq, alors.
- Si tu veux. Mais seulement jusqu'au vingt-et-un. »

L'aînée soupira.

« C'est sérieux. On ne plaisante pas avec ça.
- Je suis sérieuse. Je dis la vérité.
- Sans les compter. »

L'enfant esquissa un sourire mystérieusement satisfait.

« Là, je suis d'accord. Fais-moi confiance. »

Elle termina d'accrocher un ruban dans ses longs cheveux. Sa teinte était indescriptible, faute de luminosité.

« Est-ce que ça me va ?
- Tu es parfaite. Essaie juste de paraître naturelle, et tous n'y verront que du feu. »

La plus jeune fit la grimace.

« J'espère que j'y arriverai. Mais Koga commence sérieusement à avoir des doutes.
- Koga te connaît depuis plus de sept ans, maintenant. Eux, ne t'auront jamais vue...
- ...et ne me verront plus jamais. Je sais, Maman. Règle numéro trois. »

La mère esquissa un sourire tendre, mais pincé, nerveux et inquiet. Était-il prudent d'y envoyer sa fille seule, alors qu'elle était si jeune ?
Comme si elle avait compris le courant de ses pensées, l'enfant reprit.

« Maman, tu sais qu'il le faut.
- Oui. Bonne chance, ma chérie. Si jamais tu as des ennuis, appelle-moi.
- Je trouverai une excuse pour m'absenter. », sourit la jeune adolescente.

La femme lui rendit son sourire.

« Prends soin de toi. Ne fais pas de bêtises, tu sais où cela peut mener...
- Règle numéro un. », répliqua-t-elle simplement en s'éloignant.

Elle était tendue, mais marchait d'un pas décidé. Elle fit un dernier signe de main à sa mère avant de partir.

Elle avait un violon sur le dos.

14 mars 1964, 10:47 a.m.« Cher Professeur Layton,
Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes plus vus ! Comment se passe donc la vie à Londres ? Êtes-vous toujours aussi occupé ? J'espère que vous restez tout de même raisonnable. Après tout, que feraient vos élèves, sans vous ? Et Flora, aussi ? Il vaudrait mieux que rien ne vous arrive à cause de la fatigue !
Je me trouve actuellement dans un hôtel de Dublin avec ma famille. Dans quelques jours, la fête du 17 mars sera prête, j'ai tellement hâte ! C'est pourquoi, avec l'accord de mes parents, je suis ravi de vous inviter prendre un séjour dans la capitale de l'Irlande, vous et Flora. J'ai également invité Emmy, votre assistante... Vous ne l'avez pas oubliée, n'est-ce pas ? Je tenais à ce que nous soyons tous réunis pour cette fête qui s'avère si prestigieuse ! Dans les rues, tout le monde s'occupe de la préparer. Personne ne parle d'autre chose que ça autour de nous, raison de plus pour croire que ce sera un spectacle inoubliable !
Je compte sur vous. Faites en sorte de prendre un peu de repos là-bas, au moins pour cette journée... Cela ne pourrait pas vous faire de mal.
J'ai tellement hâte de vous revoir, après tout ce temps !Votre apprenti, Luke Triton »
Un homme, assis à son bureau fraîchement ensoleillé car faisant face à une grande double-fenêtre aux rideaux tirés, tenait ces quelques mots dans sa main et venait apparemment d'en terminer la lecture. Demeurant calme, il rajusta son couvre-chef tout en esquissant un sourire. Il s'agissait d'un superbe haut-de-forme couleur terre au ruban bordeaux, peut-être un peu plus élevé qu'à l'habitude londonienne, ce qui eut pu lui donner un air excentrique... Mais peu lui importait.
Son regard était naturellement attiré par la lumière, de l'autre côté du verre poli de son bureau. Il s'agissait d'une rue londonienne tout ce qu'il y avait de plus banale ; sereine et paisible, pour une seconde moitié de vingtième siècle. Les passants allaient et venaient, d'un pas tranquille. En ce vendredi de quatorzième jour du mois de mars, tout était calme. Le soleil brillait, voilé par quelques rares nuages, mais restait malgré tout un peu frais. Mais c'était tout à fait normal pour le troisième mois de l'année. Les averses semblaient loin pour au moins une petite semaine ; c'était bon signe, le printemps s'avèrerait chaleureux.
Le professeur d'archéologie se détourna finalement de cette vision à laquelle il avait quotidiennement droit pour jeter à nouveau un furtif regard à la lettre que lui avait envoyée son apprenti. Finalement, il se tourna vers la porte ouverte de son bureau pour appeler gentiment une jeune fille. Le sourire aux lèvres, il attendit calmement qu'elle vînt avec entrain, puis lui annonça leur départ imminent pour l'Irlande. L'adolescente rit d'un rire cristallin et innocent, agréablement surprise d'ouïr une telle nouvelle.
Comme à son habitude, elle s'était fait une petite queue de cheval à l'aide d'un ruban écarlate, le tout lui donnant un aspect soigné et attentif. La mèche enroulée au-dessus de ses deux grands yeux noirs et pétillants montrait qu'elle avait dû y passer du temps et de l'énergie, comme chaque jour, pour être un minimum élégante.

« Un peu de repos ne vous fera pas de mal ! rit-elle finalement, heureuse que le gentleman qui prenait soin d'elle nuit et jour pût enfin prendre congé de son travail épuisant.
- Tu as raison, Flora. Cependant, j'ai comme un pressentiment... »

Une moue légèrement attristée et peut-être boudeuse s'installa subitement sur le visage de la jeune lady, sans pour autant briser le tableau qu'elle avait pris du temps à composer.

« Oh, Professeur ! Vous êtes toujours si angoissé... Je pense que cette invitation arrive exactement au bon moment ! »

Elle sembla réfléchir, levant ses deux grands yeux au ciel, avant d'ajouter avec la même vitalité qu'elle aimait montrer :

« Je sais ! Je vais vous faire du thé ! »

Le professeur Layton s'apprêtait à répliquer, mais l'adolescente était déjà partie comme une flèche vers la cuisine.

« Toujours aussi enthousiaste... », murmura-t-il pour lui-même, esquissant un sourire.

Pour une fois, il rangea les livres qui siégeaient en capharnaüm sur son bureau, puis l'homme au haut-de-forme se dirigea vers le téléphone afin de prévenir de son absence l'université de Gressenheller où il enseignait. Ceci fait, il monta les escaliers vers sa chambre et boucla ses valises, l'enfant s'étant déjà attelée à la tâche quelques minutes plus tôt.
Une fois dans la paisible rue londonienne, Flora reprit en se tournant vers celui qui portait les deux imposants sacs de voyage.

« Professeur... J'ai entendu dire que les Irlandais parlaient étrangement*, est-ce vrai ?
- Eh bien, j'ai moi aussi entendu de telles histoires venant de touristes, mais il ne s'agit que d'un accent, nous ne devrions pas avoir trop de problèmes à converser.
- Je suis rassurée... »

Ce sont sur ces mots que deux silhouettes prirent un taxi qui les mena à la gare, puis au port de Holyhead, le plus proche de leur destination.

Note :
* : En effet, les Irlandais ont un accent très différent des Britanniques.

~ Séance Bêtisier ~

ATTENTION. Âmes sensibles (au rire), s'abstenir.
L'information suivante est susceptible de révéler quelque chose d'important et de gâcher une surprise

~ Séquence #002 ~


(Grande salle noire. Deux silhouettes, face à face, en train de se parler mystérieusement. La plus petite est en train d'accrocher quelque ruban dans ses cheveux.)

Fille. - Là, je suis d'accord. Fais-moi confiance.
(Silence, le temps qu'elle finisse d'accrocher son ruban.)
Fille. - ...
Mère. - ...
(Juste le temps qu'elle finisse d'accrocher son ruban... Elle a l'air d'avoir un problème. Gênant, ça.)
Fille. - ...
Mère. - ...
(Mais qu'est-ce qu'elle fait, bon sang ?! Elle se baisse, on dirait presque qu'elle sanglote... Nooooon, ne me dites pas qu'elle l'a fait...)
Mère. - Est-ce que tu veux de l'aide, chérie ? :<
Fille. - J'crois que le ruban est coincé... T-T'
Mère. - Laisse, je m'en occupe.
(Et mierdashit. Elle l'a fait.)
Mère. - Ben dis-donc, tu es allée fort sur ce coup ! Oo
Fille. - Tu vas y arriver ?
Mère. - Mais oui, ne t'en fais pas ! :D
(No comment.)
Fille. - AÏEUH ! >_<'
Mère. - Rah, mais arrête de gigoter, aussi ! è_é
Fille. - Mais je ne bouge pas ! Q__Q'
(Re-no comment.)
Mère. - Lutias, on n'y voit rien ! On ne peut pas rallumer ?! >_<
Lutias. - Hors de question. Les lecteurs vous verraient tout de suite, et c'est pas bon pour l'intrigue ! Alors vous arrangez ça vite et on la refait ! COUPEZ ! è_é
Fille. - Note Lutias que, si tu coupes, en principe les lecteurs ne vont plus nous— (Coupé ~ 8D)

~ Séquence #003 ~


(Le panneau "14 mars 1964, 10:47 a.m." est en place. Ok, jusque là ça va...
Le professeur ouvre l'enveloppe. La caméra se prépare à viser le contenu. Tout va bien pour le moment...



Aaaaaaaah, noooon ! Le professeur sursaute en voyant le contenu. Non, c'est pas possiiiiiible... Qu'est-ce qu'il a bien pu lire ?!)

Layton. - Ça par exemple...
Lutias. - S'il vous plaît, faites voir. -_-
Layton. - Regarde plutôt. Ce n'est pas du tout la lettre de Luke...
(Voilà donc ce qu'il a vu... Hé, mais dites-donc, c'est mon écriture, ça ! ...
Nom de— ! C'est pas possible ! QUI a fait ça ?!)

Lutias. - COUPEZ. Rassemblez tout le monde, c'est urgent.

~~~~~ Pour une raison inconnue, le caméraman s'est amusé à laisser sa caméra tourner. ~~~~~
~ Cinq minutes plus tard ~


Lutias. - Mes chers amis, l'heure est grave. Nous sommes actuellement sur une scène de crime.
(Silence de mort. Tous les acteurs me regardent étrangement avec des yeux de merlan frit... Mais j'exagère pas, à la fin ! è.é)
Lutias. - Quelqu'un ici s'est emparé de mes archives sur la fiction et s'est débrouillé pour que le professeur les reçoive durant le tournage, à la place de la lettre qu'il était censé recevoir. Alors, je vous écoute. QUI A FAIT ÇA ?! è.é
(Ils se regardent, s'interrogent du regard, mais personne ne se dénonce. Ok, ça va chauffer...)
Lutias. - D'accord. Il avait une chance de goûter à mon infinie clémence [size=1](mouahaha)[/size], mais puisque le coupable ne se dénonce pas, je vais devoir sévir, et faire appel à un détective expert.
(Tous se tournent tout naturellement vers le professeur Layton. Pitoyable, ils sous-estiment vraiment mes pouvoirs tout-puissants lorsque je suis en courroux...)
Lutias. - Désolée de vous décevoir, mais je ne parle pas de vous, Professeur. Je vous signale que vous faites partie des suspects, il serait inconcevable que vous fussiez responsable de cette enquête...



Luke. - Comment ?! Mais alors, qui va enquêter ?!
Lutias. - Hé hé hé... Vous resterez complètement cois lorsque vous le rencontrerez, mes chers... *sourire sadique* ... Je dois juste lui passer un petit coup de fil, et il arrivera dans quelques minutes... :D

~ Cinq heures plus tard ~

Lutias. - Bon, il faut l'excuser, il s'est fait arrêter sur la route parce qu'apparemment les bovins n'ont pas le droit de conduire, et il a dû continuer à pied... Mais il est là ! :3



[...]

(Silence de mort, tout le monde a la mâchoire qui pendouille jusqu'en bas. Bah quoi, qu'est-ce qu'il a, ce détective, de si anormal ? è.é)
Flora. - Attends une minute, Lutias. Tu veux dire que tu vas remplacer le professeur par... un bœuf ?! Oo
S. Yack. - Un yack, jeune fille. Faites attention à l'avenir, c'est très différent.
(Ça y est, Flora tombe dans les pommes. Mais qu'est-ce qu'il y a de bizarre, sérieusement, à voir un yack sur deux pattes qui parle, habillé comme Sherlock ?! 8D)
Emmy, rattrapant de justesse Flora dans sa chute. - Flora ! Est-ce que ça va ?! Oo
S. Yack. - J'ai toujours eu cet effet sur les femmes... :)
Hermine. - (assistante de SY) A vrai dire, je ne pense pas que ce soit vraiment dû à ça...
Luke. - Hé mais, attendez une minute ! Vous... vous avez exactement la même voix que le professeur ! O__O
S. Yack. - Rien de plus normal, c'est la même personne qui nous double tous les deux dans la version française... :)


Luke. - ...

Lutias. - BREF, peu importe. Si vous êtes là, je vous rappelle que c'est pour une enquête. è.é
(Silence. MAIS POURQUOI C'EST TOUJOURS QUAND JE PARLE, ENFIN ?! Q__Q)
S. Yack, toussotant. - *Hum-hum*, c'est vrai. Quels sont les détails de l'enquête ?
(ENFIN ! J'ai toujours rêvé de faire ça... *sort un gros panneau, l'installe et prend un gros Velleda noir*)
Lutias. - Eh bien, c'est très simple. Le coupable m'a pris mes archives, *dessine un gros-méchant-vilain-pas-beau en train de partir avec les archives, sourire allant entre le trollface et le sourire sadique*, ensuite il l'a mis dans une enveloppe que le professeur Layton a reçu durant le tournage, à la place de la vraie lettre qu'il était censé recevoir. INTOLÉRABLE, n'est-ce pas ?
S. Yack. - En effet. u_u
(GROS blanc. Le yack marche silencieusement, comme l'aurait fait le professeur Layton.)
S. Yack. - Mmh. C'est intéressant, mais je manque tout de même d'éléments...
Hermine. - Nous avons beaucoup de suspects, Sherlock, et—

[...]

MIERDASHIT ! La caméra n'avait plus de batteries ! Rahlàlà, c'est bête, ça... Bon ben attendez-moi quelques instants, je cherche une autre pellicule ! Doit bien y avoir la fin de cette histoire quelque part...

[...]

Ah, bah quand même ! Il y a toujours des caméras de surveillance dans le studio, fallait y penser ! :D

*Décroche la caméra du coin de mur et rembobine les vidéos enregistrées précédemment*


[...]

*Bruit de moteur qui tourne*

Hermine. - Nous avons beaucoup de suspects, Sherlock, et—
S. Yack. - Je sais, Hermine, mais ce n'est rien. Il y en a qui ont plus de raisons que d'autres de commettre ce crime...

[...]

Hermine. - Ah bon ? :<
S. Yack. - Absolument. èwé Lutias a la particularité de ne rien dévoiler de son script aux acteurs avant qu'ils ne jouent la scène. Un acteur désireux de connaître la suite du scénario avant de le jouer aurait tout intérêt à s'emparer de ce script... Vous, par exemple !



Luke. - Comment, le professeur ?! Mais vous racontez n'importe quoi !
(Le professeur ne bouge pas, reste impassible. Mais on l'accuse, quoi ! Comment peut-il garder son sang-froid, bon sang ?! Oo)
Layton. - Je vous ferai juste remarquer une chose. Si le coupable avait dérobé le script pour le lire, il l'aurait lu tout de suite ; il ne l'aurait pas mis sous enveloppe pour que je le reçoive durant le tournage, de manière à ce que cela se sache. En tout cas, si j'étais le coupable, je n'aurais eu aucun intérêt à le faire.

[...]

Hermine. - Là, il marque un point.
S. Yack. - ... Apparemment, vous avez une bonne excuse... A moins que vous ne l'ayez fait justement pour avoir une excuse ! èwé
Hermine. - Un partout. u_u
Layton. - Pas vraiment. Le coupable n'aurait aucune raison de se faire démasquer. S'il avait commis son vol et que son but n'était que de lire les archives, il les aurait remises à leur place une fois sa lecture terminée.
Emmy. - Professeur, attendez une minute... Pourquoi parlez-vous du coupable au conditionnel ?
Layton. - Tout simplement parce que nous n'avons aucune preuve qu'il y en ait un.

[...]

S. Yack. - C'est ridicule ! Avec moi, il y a toujours au moins un coupable ! Parfois plusieurs, mais il y en a toujours eu au moins un ! è.é
Layton. - Je me doute dans ce cas que c'est parce que vous êtes habitué à la présence d'un coupable que cette hypothèse ne vous a pas frôlé...
Lutias. - Professeur, expliquez-nous ! Comment est-il possible qu'il n'y ait pas de coupable alors que j'ai été volée ?! è.é
Hermine, regardant dans un coin de mur, vers le plafond. - Hé, regardez là-haut ! Il y a une caméra de surveillance ! Elle doit avoir enregistré les faits durant le crime !

[...]

S. Yack. - J'allais le dire. 8D
Luke. - [size=1]C'est ça...[/size]
Lutias. - MAIS C'EST BIEN SÛR ! J'avais complètement oublié que j'avais installé des caméras dans tous les coins du studio !
(Inutile de dire que tout le monde file vers la salle de surveillance vidéo pour récupérer la vidéo dont il est question... 8D
Bref. La voilà, la vidéo... Bon, la nuit, quand tout le monde dort, sauf moi qui bosse comme toujours sur ces archives, il n'y avait rien. Je les avais le lendemain, donc pas d'ennuis...
La journée de tournage. Séquence #001, Luke fait la fameuse lettre que le professeur devait recevoir, mais qu'il ne reçoit pas. On coupe, on fait la séquence #002... Bon, après les accrochages tout allait tout aussi bien...)

~~~~~
Lutias. - Où est l'enveloppe ?! C'est pas possible, on perd tous les accessoires en ce moment... Q__Q
*Lutias pose les archives sur une table, par-dessus une petite feuille de papier, puis s'en va en courant.*


[...]

*Elle revient, triomphante, une enveloppe en main. Puis elle va vers la table, prend le papier du dessus, le glisse dans l'enveloppe et la ferme, toute contente, sans faire gaffe.*
~~~~~


[...]

Lutias. - ... Q__Q
S. Yack. - ... Oo
Hermine. - ... Oo
Emmy. - ...
Luke. - Comme toujours, l'intuition du professeur ne le trompe jamais ! :D
Layton. - Bien. Maintenant que cette affaire est élucidée, et si nous retournions au travail ? Une fois que Flora aura récupéré ses esprits, elle pourra jouer son rôle comme si de rien n'était...

[...]

(Un de ces jours, faudra que je pense à dormir, le soir.)
(En cours de retranscription. Le passage de la bonne vieille pellicule au numérique ne se fait pas en trois secondes, hein !)
Créatures à Dublin [Partie I] (non obligatoire, il ne s'agit que du synopsis de l'arc) ~
Chapitre I – Tigre ailé
~