ARC Origine : chapitre 8 plan
- Alors comment allez-vous M. Dark ? Le saluai-je en déposant tout un dossier sur lui, qui, à vrai dire, me servirait, à rien c'était pour faire joli ( un tantinet pour faire peur aussi en le laissant imaginer ce qu'il y avait à l'intérieur ) .
Il me regarda telle la bête blessée attendant sa mort. Cela m'émut de le voir ainsi, les cheveux en vrac et les yeux avec de belles poches en dessous, à vue d'œil je dirai qu'il a dormi deux heures au moins. Il devait être facile de le mettre à table pour qu'il exécute ce que nous voulons.
Je reculai la chaise en la faisant traîner sur le sol avec un grand sourire tandis que ce dernier fit la grimace, lentement je m'assis avec toujours ce même grand sourire et rapprochai ma chaise bruyamment.
- Bon, par quoi commençons-nous ? Sur vos relations avec le Sion ou avec les autres ? Je vous laisse le choix remerciez moi quand même, vous en rencontrerez peu comme moi. Je suis d'une telle clémence.
- Que me voulez-vous ? Dit-il subitement ne me lâchant pas du regard.
- Je vois... Le problème, voyez-vous, c'est que le Sion nous ridicule tous et même cette Cellule dont il a tué deux des principaux dirigeants et nous sommes ses deux prochaines cibles à coup sûr. Le problème est qu'à terre il est introuvable et il ne peut que nous échapper, tandis que là en pleine mer ce tueur restera bloqué sur un navire, surtout qu'il changera de visage, non ?
Le Champion obtempéra d'un hochement de la tête.
- Et vous, vous les connaissez ses multiples visages ? On va vous faire changer de visage et avec les policiers vous allez parcourir le bateau et nous dire qui est le Sion. Ce sera votre mission, si vous la réussissez lors de votre jugement certains faits ne seront pas évoqués et nous serons magnanimes. J'attends beaucoup de cette coopération vous savez ma carrière est en jeu et je n'espère pas échoué. Il est temps de vous repentir, monsieur, si vous n'êtes pas trop idiot acceptez.
M. Dark me regarda le visage plus que pâle voyant que je sortais cette feuille avec un stylos pour accepter la mission.
- Et les représailles ? Y avez-vous pensé ? Si je balance des gens voudront me tuer et le Sion sa vengeance sera la plus pénible. Il me tortura jusqu'à que je devienne fou de douleur. Cet homme dans le fond n'a plus rien d'humain il tue pour le plaisir ou quand il a envie parce qu'une tête lui revient pas, s'emporta le Champion rouge comme une tomate. Et que me dira aussi le Boss de la Team Rocket ? Cet homme aussi n'a plus rien d'humain ! Mais merde ! Croyez-vous qu'on peut vous cracher des noms ainsi ? J'ai un business, j'ai une femme, j'ai ma place de Champion, j'ai ma maison figurez-vous ! Je dépens d'eux ! Même si j'ai insulté le Sion la dernière fois il ne me tuera pas car il a besoin de moi aussi. Et vous ! Vous venez avec vos grands airs disant que je dois me repentir et tout le tralala, j'ai des principes et je ne trahirais pas !
Pour ponctuer sa fin de discours il tapa la table de ses deux poings, en larmes effondré sur la table.
- Pitié lâchez-moi sinon vous allez tout détruire, me supplia-t-il tandis que je le voyais déjà détruit, pour lui c'était fini.
Un homme fit irruption dans le local d'interrogatoire. Un simple agent mais à la mine soucieuse.
- On vous demande à la salle de réunion inter régions.
- À vous de choisir, finis-je avec cette loque étalée sur le bureau chialant.
Je partis d'un pas rapide et une fois dans la salle qui enregistrait tout de l'interrogatoire je cherchai des yeux Joe Taxi mais ne le vis pas. Il avait déjà dû partir.
Une fois dedans je vis mon chef assis sur une chaise tourné vers le rétroprojecteur diffusant l'image des deux dirigeant des Opérations Spéciales de Hoenn. Deux dirigeants à la mine soucieuse qui avaient trop dormis, ils avaient sans doute un dossier énorme à boucler.
- Bonjour, les saluai-je timidement les voyant en plein débat.
- Ah ! Vous voilà vous, nous parlions du tueur à gage. M. Fetjaine va te résumer la situation et les informations.
- Bonjour, d'après nos espions qui sont dans la Team Aqua un contrat aurait été passé entre eux et le Sion pour la surveillance d'un projet qui est prêt de changer la face du monde. Ils ont décidé de créer un Tsunami pour l'expansion de la mer, je ne vous raconte pas que d'après les calculs Johto et Kanto seront touchés aussi mais moins gravement que Hoenn qui sera ravagé entièrement. Et celui qui doit surveiller la sécurité de cette mission est le Sion. S'il vous tue tous c'est pour pouvoir exécuter le contrat c'est la Team qui le veut. D'après ce que nous savons de la part de la Team Magma la bombe est prête mais il y a des choses à calculer encore, il faut que les chercheurs calculent où la poser sur quelle brèche tectonique afin de faire une lame de fond.
- La bonne nouvelle est que si un homme coopère avec nous le tueur pourrait être arrêté et ne pas pouvoir s'échapper, il sera à notre entière disposition, annonçai-je d'emblée les rassurant.
- Mais, quand même on ne peut pas acheter une bombe comme ça, surtout d'une telle puissance. Ou alors vos services sont aveugles des opérations illégales effectuées. Comment pouvez-vous l'expliquer ?
- Surveiller toute la mer est quasiment impossible ; nous ne contrôlons que les abords et un peu les grands axes, tout ce qui est éloigné nous ne l'ignorons pas est pas fréquentable pour les dresseurs. Il y a des zones de non-droits.
- Ah oui ! Et pour ma sœur ? M. Taxi je vous avais envoyé un message afin de vous informer que cette Team l'avait enlevée pour me corrompre.
- Nous pouvons peut-être espérer la sauver mais il ya peu de chances, déclara mon supérieur hésitant.
- Nous nous chargerons d'essayer de la retrouver. ...nez-...us au ...rant.
L'image se troubla un peu.
L'écran devint noir mais le principal avait été dit. Je restai devant songeant aux conséquences d'un tsunami sur les régions... des milliers de morts un peu partout et la destruction des côtes. Il fallait vraiment qu'on réussisse l'opération pour éviter ce massacre due à la folie d'un homme.
- Bon on va se remuer, lança Joe se levant soudain pour se diriger vers la sortie les traits tendus. Et désolé pour ta sœur, mais je n'ai pas eu trop le temps de plancher dessus.
Je le suivis troublé par son pas rapide pourtant habituellement il marchait tranquillement. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Ses pas nous menèrent directement à la salle d'interrogation dans laquelle il déboula attirant tous les regards. Il était du côté des policiers et observait le détenu couché littéralement sur la table tremblant. J'eus encore du dégoût pour lui, mais au moins ça certifiait qu'il craignait quelques représailles, même à l'intérieur... Et tant qu'il serait dans cette mentalité impossible de le faire coopérer.
- Il a fait quelque chose d'autre pendant que je suis parti ? Demandai-je à celui qui le surveillait les pieds sur la table.
- Il n'a pas bougé, vous devriez attendre qu'il se calme, non ?
Pour toute réponse Joe entra dans la salle énervé, quand le détenu le vit il poussa un gémissement de peur et essaya de reculer. Mon chef l'attrapa par les menottes et releva ses bras. Une méthode de torture... Pascal avait le haut du corps plaqué sur la table, il criait des choses incompréhensibles suite à sa douleur, il s'était mis sur la pointe des pieds essayant d'atténuer la douleur pour que son corps suive.
- Tu coopéreras ! Beugla Joe Taxi m'effrayant sur le coup, je dus entrer dans la salle pour le calmer.
L'autre gémit.
- Oui mais lâchez-moi ! J'ai dit oui ! ! !
Je l'empoignai et le fis reculer brutalement nous faisant tomber à la renverse, au moins l'autre n'avait pas les deux bras en bouillis. Il pourrait signer.
- Euh... Qu'est-ce que je fais de la séquence ? Demanda l'agent mal à l'aise, je le vis à son visage.
- Nous allons faire une mise en scène. M. Dark va nous la faire, vous allez vous remettre couché sur la table en sanglot et après en tremblant vous allez signer. Cela ne devrait pas être difficile, n'est-ce pas ? Demanda Joe en se remettant bien. Remercie M. Oublié.
Alors la scène se passa comme dit, et l'autre scène fut supprimée de toute manière ce n'était pas la première fois, ce petit stratagème était utilisé parfois juste pour être dans les procédures bien que la justice connaisse la réalité mais ferme les yeux... Après tout c'était les Opérations Spéciales et nos méthodes. Moi, je ne cautionnais pas trop ces actes à part quand ça en valait la peine. À la fin de la mise en scène Joe Taxi s'expliqua.
- Écoute-moi, misérable être, en signant ce formulaire tu vas participer à une opération qui doit arrêter la Team Aqua et ses plans meurtriers. Rends-toi compte que tu travailles pour sauver des milliers de vies voire des millions au pis. Ça te fait un choc, hein ? Je ne te fais pas confiance alors contente-toi de ton rôle et tu seras gardé en prison pendant quelques temps, à dessein d'éviter qu'on entre en contact avec toi.
- D'acc... D'accord, bégaya-t-il les yeux rougis par les pleurs.
- Parfait. Mettez-le dans une cellule un peu plus... accueillante en attendant qu'un bateau fasse le chemin. D'ailleurs lançons l'annonce officielle dans les îles et au port, toutefois mettez un nombre de places restreints. Je veux peu de monde dans les aller-retour pour mieux surveiller les passagers. Mettons le piège en place.
- Je m'en occupe de contacter les autorités. Toi occupe-toi de lui, demandai-je à l'agent qui ne bougeait pas ne comprenant pas ce qui se passait.
- Je vais faire le rapport aux supérieurs tout en leur transmettant la vidéo de l'interrogatoire, je vais contacter aussi le Maître de la Ligue pour te destituer de tes devoirs. De toute manière le Procureur l'aurait fait sans l'accord du Maître donc ne fais pas cette tête. Assume un peu, lança dans la volée Joe Taxi.
- Voilà deuxième contrat effectué. Ah merci Vétéran il m'en reste une dizaine encore. En plus les flics reniflent partout en ce moment avec toi tu m'enlèves une belle épine du pieds.
Je regardai Guillaume d'un mauvais œil.
- Tu crois que je vais t'aider jusqu'à que tout soit fait ? J'ai réfléchi à un plan pour m'en aller...
- Mais oui c'est ça ! Allez viens on retourne au bourg de l'île parce que moi et la campagne...
La seconde après il marcha sur la queue d'un Embrylex qui se mit à pleurer. L'Assassin l'attrapa et lui fracassa le crâne contre le rocher, c'était un des moyens de faire taire un pokémon. Plutôt maladroite mais ça marchait. Puis il se retourna vers moi bêtement tenant le pokémon inerte par le cou, là je compris qu'il ne savait pas comment le cacher. Je poussai un soupir d'agacement et lui arrachai des mains le pokémon.
Je cherchai aux alentours un endroit par où on voyait la mer. J'en trouvai un , il était un peu plus loin mais le problème était qu'on risquait de rencontrer des dresseurs. Un instant je songeai à appeler un de mes pokémons mais s'il me voyait tenant un pokémon mort... pour eux ce serait un sacrilège. Ils seraient capables de me tuer pour le venger.
Sans un mot je partis en direction de la mer par où on la voyait c'était une falaise abrupte que la mer venait se fracasser dessus. Un endroit parfait pour jeter des personnes morts. On aurait dû couper la personne en petits morceaux la mettre dans un sac pour la jeter dedans. Dans quelques jours les gens auraient réagi. Ç'aurait été un meurtre parfait.
- Dis-moi que comptes-tu faire ? Tu ne crois pas que des gens soient là-bas... et s'ils nous voient avec ?
- Écoute-moi bien, c'est ton œuvre alors si tu veux pas t'en occuper tiens. Cadeau.
Je m'en allai énervé d'un pas rapide laissant cet idiot où était à ses pieds l'Embrylex mort le sang coulant faisant une mare. Je me dirigeai vers le bourg de l'île sept où une certaine agitation régnait là où on achetait les billet pour la navette. Je compris tout de suite que le bateau qui allait vers le continent avait été remis. D'une traite je partis m'acheter un billet tout en me demandant pourquoi si tôt ? Les autorités auraient déjà baissé les bras. Sûrement ou alors il devait y avoir un piège lorsqu'on débarquait, il va falloir que je change de visage mais je n'avais pas pris de masques ! Je n'avais pas prévu de telles conséquences pour tout dire. Au pire j'improviserai. Oui.
Alors je parti sur l'île une le ticket en poche jubilant de rejoindre le continent où j'étais introuvable, et puis, plus important j'allai pouvoir me débarrasser du gêneur celui qui se mêlait trop de mes affaires. C'était le premier homme à me mettre autant de bâtons dans les roues. Il méritait une belle mort.