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Né pour tuer- La Haine PARTIE II - de Tjaurdin



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Informations

» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 17/11/2012 à 11:26
» Dernière mise à jour le 17/11/2012 à 11:27

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ARC Origine : chapitre 2 vengeance
J'étais non loin du petit bourg avec, l'unique, grange et moulin à vent dressé sur une colline verdoyante bien éclairée grâce ce Soleil bien matinal.

D'ailleurs ce matin-ci le ciel était bizarre... Une tache de sang y figurait étalée jusqu'à rendre diverses nuages d'une même couleur. Un ciel sanglant. J'avais vu trop peu de matin de cette couleur, et à chaque fois il me faisait peur, souvent je croyais que c'était un présage, un mauvais présage. Avais-je laissé derrière moi une erreur servant aux autres ? Non, il ne me semblait pas.

En arrivant non loin de l'entrée de ce bourg je remarquai qu'étant donné le petit monde il me fallait me cacher pour pouvoir tuer, sans que la seconde suivante tout le monde serait au courant du fait. Quelques secondes... Se serait le temps pour m'en aller et un temps pour tuer. Bon, pour l'instant il me faudrait voir sa fiche et la façon dont avait agrandi cette ville.

Jack Perdu, 59 ans, pokémons : donnés à Chen. Famille : M. Chen. Ville de résidence : Bourg-Palette vit en compagnie de sa famille.

« [...] Vit en compagnie de sa famille. » Voilà un élément perturbateur, pour tuer il était reconnu qu'un champ d'action devrait être et en ce bourg une fois que la famille victime verra l'acte les parages deviendront trop dangereux. Comptons un jour pour voir ses habitudes et la nuit ou en plein jour j'agirai. Plus vite les meurtres seront commis, plus vite je serai en retraite.

Tous transportaient ce savoir trop dangereux d'avoir des informations sur moi. Et aucun ne croiraient que ma vengeance aurait lieu. Déjà une vengeance avait eu lieu : l'écrivain, pour avoir chercher des informations sur moi il a eu son dû. La mort, un sort guère enviable, et je l'accorde aux gens quand ils pleurent, bien que j'eusse vu peu de gens pleuraient ; la haine débordait plus qu'autre chose maintes fois.

M'écartant du chemin habituel je me rangeai dans un coin tranquille empli d'herbes hautes, quelques pokémons sauvages y vaquaient, bien souvent des Rattata. Je n'y prêtai aucune attention, mon esprit était braqué uniquement sur la fameuse grange du professeur Chen, vieux grand-père ayant besoin d'une canne maintenant, Régis y régnait en maître des lieux reprenant les recherches de son prédécesseur.

Le fougueux professeur jovial n'était plus qu'un vieillard dépendant d'un bout de bois, risible et la meilleure était qu'il cherchait encore à être dans le coup alors qu'il aurait dû s'arrêter à suivre ces recherches. C'était les deux personnages qui faisaient tourner le village, le reste n'étaient que des badauds dans le décors ne servant à rien dans ma dynamique, pourtant s'ils m'auraient vu ces badauds deviendraient quelque chose dans ma dynamique.

Et puis dans la journée vint un homme avec un comportement plus qu'explicite. L'homme se tenait trop droit, une musculature trop travaillée avec un soin méticuleux pour essayer tant bien que mal de la cacher. Malheureusement, à mes yeux ne pouvaient échapper ces éléments que j'aurai pu considérer mineurs. C'était celui que je cherchais, à présent il ne fallait pas le perdre de vue.


- Bonjour, madame, je cherche un maître de conférence répondant au nom de George Dumézil, ce serait un spécialiste sur la comparaison des trois pouvoirs dans l'histoire.

- Hum... Il est dans l'amphithéâtre 2, au fond du couloir. Et au faite pourquoi cette visite ? Qui êtes-vous pour le réclamer ?

L'agent lui montra sa carte qui ne suffit pas d'après son visage désapprobateur. Il fallait, apparemment, lui dire aussi pourquoi il voulait le voir.

- Je suis sur les pistes de la Secte Sion. J'ai eu le loisir de constater que ce cher monsieur est un spécialiste en la matière.

- Voici le pass. Au revoir.

Pierre avança dans le somptueux bâtiment tout de pierres blanches avec des tableaux de maîtres de conférence vêtus dans de beaux vêtements debout dans un de ces amphithéâtres emplies de personnes floues.

L'Enquêteur arrivait dans le lieu comme le lui avait dit la madame de l'accueil. L'amphithéâtre était extrêmement grand et empli de personnes jeunes plus ou moins écoutant attentivement le maître de conférence, prenant des notes sur un ordinateur. Quant au maître de conférence il était tout en bas débout à côté de son bureau sur lesquels figuraient ses notes, mais il n'avait pas l'air d'y prêter attention, à vrai dire il regardait surtout une caméra qui transmettait son image sur un écran gigantesque et ses paroles étaient diffusées par des hauts parleurs à droite et à gauche, c'était dans ces coins là où se concentraient les étudiants.

Des étudiants le regardèrent comme s'il était un monstre, non plutôt un homme qui n'a rien à faire ici, c'était leur monde et il leur était réservé voilà ce qu'étaient leurs pensées.

Pierre descendit les marches recouvertes d'un beau tapis rouge peu sali et très propre, ignorant les regards des étudiants, le maître de conférence commençait à lever les yeux voyant la cause de leur agitation.

- Monsieur, veuillez attendre la fin de mon cours si vous avez des questions à poser. Et qui vous a laissé entrer ?

- Je suis un agent ancien membre d'une Cellule ayant pour but d'arrêter un tueur à gage, il appartiendrait à, soit la Secte du Sion ou soit les Assassins. Vos compétences sur ces sujets me seraient très utiles.

- Ce n'est guère une façon de venir en plein cours mais puisque vous êtes là... Asseyez-vous et écoutez. La fin est dans dix minutes.



- Bien, alors venez monsieur, nous avons à parler donc. Quel ancien tueur à gage recherchez-vous ? Je m'y connais sur les anciens tueurs et l'histoire de ces sociétés secrètes, car il y avait une société qui tournait autour.

- Á eut lieu récemment un massacre perpétré justement par un homme que je croyais Assassin, de cet homme on a plus rien d'officiel le concernant bien qu'il figure sur des images non-officiels. Et dans le lieu du massacre, s'avérant une base de la Team Rocket, une pièce était en désordre complet. Cependant voici ce que j'ai trouvé. Un bout de papier où est ceci : « Secte du Sion ». Dites-moi ce qu'est cette Secte.

- Hum... Disons qu'en des temps anciens était un Ordre ou une Secte réunissant trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire. C'était ces personnes qui faisaient bouger le choses dans le royaume, jusqu'à la Séparation des Pouvoirs... Cela a mis très longtemps, mais le pouvoir législatif au peuple fut offert, le pouvoir exécutif fut offert au Roi et le pouvoir judiciaire fut offert à l'Ordre. Lesquels ? L'Ordre de la Police et des Assassins. Nous retrouvons, de nos jours, ces Ordres connus sous le nom de Police, disons un Ordre légal et officiel, les Haschichins ou Assassins devenus recherchés et démembrés, puis vient une Secte petite et secrète comme peut l'être une Secte, les Sions. Leur existence n'est pas confirmée toutefois on la soupçonne d'être présente presque officiellement, rien n'est sûr à son sujet. Il se peut que vous soyez tombé sur le premier tueur à gage soupçonné d'être un membre de cette Secte, alors là je pourrai dire dans mes cours que son existences est réelle. Désolé de ne pas en savoir plus.

- Ce n'est rien, déjà savoir qu'elle serait existante m'enlève le doute. Et vous savez combien le doute est ravageur. Merci de vos informations et de votre temps. Au revoir.

- Attendez... Si ça peut... Où était cette base ?

- Au Tunnel des Taupiqueurs.

- En ce cas là, recherchez un château de plaisance dans le forêt de Jade, ce château appartiendrait à la Secte du Sion. Si vous le trouvez, monsieur, les mystères de ces anciens temps seront résolus. Et pour vous des enquêtes seraient closes. Essayez, car il paraît que ce château existerait mais on ne l'a jamais vu.

- D'accord, merci. Au revoir.

L'Enquêteur lui tourna le dos et s'en alla de la pièce avec une seule pensée, le château de la forêt de Jade. Pour lui ce mystère devait être résolu.


Tapis dans l'ombre, malgré la Lune qui éclairait faiblement, je voyais le village se tranquilliser petit à petit, les gens rentraient chez et suivaient une routine bien respectée, mis à part certains. La famille Chen et ses amis travaillaient toujours et restaient ensemble, et ce depuis le matin. Pourtant il fallait qu'ils aillent se coucher, en sachant que ma proie devra se montrer.

Ce soir, je serai dans le village et tuerai.

Je pris mes affaires un peu étalées, les rangeai puis m'en allai le plus vite possible, les jumelles toujours en mains. Par à coups je vérifiai que personne dans le laboratoire ne manquait, ou qu'aucuns villageois n'eut la stupidité de sortir. Et c'était le cas, quelles conditions géniales ! Ce soir je commettrai vraiment le meurtre parfait, le genre de meurtre que mon Maître disait : « Le meurtre parfait c'est quand on tue une personne et que sa disparition ou sa mort apparaît deux jours après l'acte. Par le passé mon meilleur meurtre est d'avoir tué la femme de la victime et la victime, de les avoir mis au lit en enlevant toutes les traces. Le meurtre est passé aux informations une semaine après. Magique, non ? »

Oui, je vais essayer de commettre ça.

En entrant dans le village un silence de mort y régnait, une télévision un peu forte faisait une petite rumeur, une douche coulait et cela se voyait à la fenêtre embuée. Des odeurs de nourriture naviguaient m'emplissant les narines, et réveillant mon ventre endormi depuis ce matin. Il poussa un grognement.

Je rangeai mes jumelles, gardai une pokéball dans la main prêt à l'envoyer au besoin, c'était Voltali, pour neutraliser rapidement et efficacement, d'ailleurs je devais lui faire un tête à tête. J'avais oublié depuis son nettoyage.

Arrivant devant le laboratoire, je me mis de côté évitant de passer devant les fenêtres où travaillaient les professeurs, apparemment puisque ma proie était vêtue d'une blouse. Ils ne se doutaient de rien, et grâce à la haie et barrière je pouvais me cacher de leurs yeux. Comme mon Maître me l'avait appris, ne jamais rester en un endroit fixe sinon je serai vite repéré, je tournais autour du laboratoire les surveillant furtivement et repérant aussi les bons lieux pour me cacher.

Soudainement ma proie tourna la tête droit vers moi avec un beau sourire, rayonnant dirais-je même. Toutes mes erreurs apparurent en un bloc tombant dans mon ventre, la peur me tenaillait ! Zut de flûte !

Des sirènes retentirent dans tout le village dont les lumières s'allumèrent révélant chaque coin du village et les aboiements des Arcanin finirent de réveiller les villageois qui allaient à la fenêtre me regardant, bien évidemment puisque j'étais le seul dehors.

Sans me soucier de la discrétion j'appelais Voltali qui vint, me faisant toujours la tête, et me rattrapa en courant vers le laboratoire. Des bruits de pas précipités allèrent à la porte, mais c'était trop tard.

- Voltali attaque charge dans la porte et les hommes. Uniquement eux, d'accord ?

Mon pokémon jaune hocha de la tête et courut droit sur la porte la pliant en deux comme un fétu de paille. Des cris retentirent ainsi que des lumières éblouissantes me braquèrent, je dus mettre ma main pour voir correctement, bien qu'aveuglai, et rentrai dans le laboratoire. Rien qu'à l'entrée il y avait un de ces désordres impossible. Serait-ce bien Voltali qui avait fait tout ça ? Du sang sur les murs... non... partout, trop de sang même, où était la joie qui montait en moi lorsque le meurtre était fait dans les règles de l'art ? Ce n'était pas un meurtre mais quelque chose de barbare où il fallait beaucoup de sang.

Qu'était-ce ?

Un corps disloqué en deux gisait là, une partie sur un meuble et l'autre par terre, le sang s'étalant en une mare grandissant à chaque seconde. Le corps avait été mordu bizarrement... Et à côté du cadavre en deux était un pokémon mort couvert de sang lui aussi ? Je n'arrivais même pas le reconnaître tant il était amoché. Quelque chose n'allait pas.

Des cris stridents résonnèrent dans le laboratoire accompagnés de pas précipités digne d'une personne poursuivie, des éclats de verre et des objets chutaient.

Je courus vers les bruits la peur s'insinuant en moi délivrée en petite dose avec un mélange de dégoût. Celui-ci tapait dans ma gorge pour sortir.

Lorsque j'arrivais dans la pièce, d'étude apparemment, des verres et des livres par terre, tables renversées, les lumières clignotaient et de l'électricité rejoignait mon pokémon, trois cadavres étaient là, disloqués eux aussi.

Subitement la salle commença à prendre feu éclairant ainsi très bien la pièce où Voltali était avec une femme tenant une bouteille de verre dans la main, les traits du Voltali n'avaient plus rien de pokémon, aucuns traits bienveillant, et son regard luisait d'une férocité démoniaque. La femme, elle, était recouverte de sang toute tremblante les yeux perdus dans une lueur de folie, ou plutôt une lueur de survie qui vivait toujours.

Mon pokémon passa à l'attaque d'une manière indirecte, il faisait tonnerre en plein dans une pièce ! Un arc d'électricité faillit me tuer et je criai d'effroi. Je pus me sauver en me jetant sur un côté rebondissant avec fracas, ainsi qu'un bout de verre s'enfonça quelque part dans moi. Comparée à la douleur mentale c'était peu.

- Voltali ! Réveille-toi ! Qu'est-ce que c'est ces... cadavres ou choses ? Je ne t'ai pas enseigné ça à ce que je sache ! Beuglais-je couvrant le crépitement des flammes et le bruit des arcs d'électricité.

Mon pokémon se retourna en un bond, ses traits s'adoucirent, la lueur de barbarie disparut de ses yeux, cela redevenait un pokémon... un simple pokémon ayant tué depuis peu. Je pris sa pokéball commença à faire le mot magique, quand l'être jaune fut bousculé sur le côté le sang giclant de sa blessure trop profonde pour que je fasse quelque chose. Le reste de la bouteille de verre était dans mon pokémon... le mien !

- Go Dracolosse ! Crée-moi une sortie !

Je ramassai Voltali l'esprit guidé à présent de l'envie de fuir, il ne fallait pas que toute mon œuvre s'arrête ici, que tous les meurtres me rattrapent et me mettent en prison. Il fallait que je vive !

Mon pokémon dragon fit son travail, tandis que je vis la fumée s'amasser à l'intérieur et lécher finalement tout le lieu, bientôt il allait s'effondrer sur lui même et les horreurs commises disparaîtront à jamais. Tant mieux.

Une fois dehors je compris qu'un comité d'accueil m'attendait depuis fort longtemps, mais ils avaient échoué d'une manière, ma proie était morte et il n'y avait qu'une seule survivante. Un de fait et maintenant il fallait fuir. Des Arcanins me pistaient à la trace dehors aboyant et des policiers et policières étaient là, accompagnés d'une force de G.I.C. ( Groupe d'Intervention Civique ) avec leurs pokémons très dangereux à affronter couraient derrière moi.

- Dracolosse on va voler !

Le pokémon s'arrêta tout d'un coup et je montai sur lui maladroitement, je lui fis une petite tape et il s'envola vers un ciel formant une voûte noire et sombre, présageant un vol compliqué ou dangereux.


- Apportez le cadavre de Voltali au laboratoire !