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Parallel Lyra de TheDarkFlygon



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» Auteur : TheDarkFlygon - Voir le profil
» Créé le 30/08/2012 à 16:12
» Dernière mise à jour le 30/08/2012 à 16:12

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La bataille d'Acajou
Acajou, Johto, 16 Avril 2012
Célesta se réveilla en sursaut, se rappelant de l'avancée de l'armée de Kanto. Elle mangea et s'habilla en coupe-vent. Luth et Kris l'attendait. Elle s'empressa également de charger au maximum ses revolvers et de prendre ses Pokéballs.
A l'entrée d'Acajou, la bataille avait déjà commencé. Quelques soldats de Kanto avaient été blessés par les civils. Alors qu'un soldat s'apprêtait à tuer la tenante du magasin d'armes, il s'endormit soudainement. La cause en vient à un projectile anesthésiant de la part de Kris.
« Luth ! Célesta ! On doit se dépêcher ! Il faut juste blesser les soldats, ne l'oubliez pas ! »
-Ok ! On fera gaffe, c'est promis ! Surtout aux tensions ! » cria Célesta avant de partir sur le front.

Sur le front, les dégâts étaient énormes. Pourtant, la bataille n'avait commencé que depuis quelques heures. Trois heures pour être précise… Des centaines de soldats étaient blessés et allongés sur le sol, criants au secours. Leurs Pokémon furent sauvés par des civils, car seuls les Dresseurs sont les ennemis. Quant au rôle de notre trio, il fut de stopper les soldats en les blessant ou en les endormant.
Tout se passait bien pour les citoyens d'Acajou ainsi que pour les amis venant de Bourg-Geon.
« Volt Sheep, Cage-Éclair! » ordonna Célesta
Son Pharamp lui obéit et s'exécuta. Elle paralysa une dizaine de soldats environ. Sa Dresseuse, elle, tirait des balles dans les jambes des soldats pour les forcer à s'arrêter. Quant à Luth, il ne pouvait que faire pareil, dû au fait qu'il n'avait que deux revolvers également.

Alors qu'un soldat s'approchait de trop près d'une citoyenne innocente, on entendit un cri puissant :
« Mayflower, Tranche-Herbe ! » puis on vit une Méganium utiliser l'attaque qui lui était ordonnée. C'était Kris, qui, sortie de nulle part, sauva la femme. Elle la prévenu :
« Madame, vous devez vous mettre à l'abri dans le sous-sol du magasin d'armes ! »
Sauf qu'hélas pour la jeune fille, un homme de l'armée avait tout entendu. Elle l'assomma d'un coup de poing, avant de repartir affronter les soldats.

A l'entrée d'Acajou, la situation était favorable à Johto pour une fois : à peu près 3 000 des 5 000 soldats de Kanto était hors d'état de nuire. Aucun civil n'était blessé, un vrai miracle. On pensait la bataille gagnée sans aucun blessé ou mort. Cela faisait huit heures que les combats avaient commencé. Sans mort… En effet, les seuls citoyens sur le front étaient des professionnels des armes, et toujours arrivaient-ils à blesser leurs opposants. Le trio l'emportait en se défendant brillamment face à leurs ennemis. Mais un accident arriva, faisant d'un d'eux le premier et dernier blessé de la bataille d'Acajou.

Alors que Célesta paralysait ses assaillants avec son Pharamp, Kris les endormait avec sa sarbacane. Quant à Luth, son seul moyen de les empêcher d'envahir Acajou était de leur tirer dans la jambe ou de les endormir avec son Cotovol. Souvent, c'est le moins bien armé qui se fait le plus souvent toucher.

Un soldat avec un uniforme safran vint vers Luth et lui demanda :
« Quel est ton âge ? »
Luth, surpris, lui répondit : « J'ai 14 ans.»
L'homme lui posa une autre question : « D'où viens-tu ? »
L'adolescent lui répliqua : « Je viens de Bourg-Geon. »
A la suite de ces mots, le soldat devint plus sombre et sa voix plus grave. Puis il lui dit :
« Si tu venais de Doublonville, je t'aurai tué depuis longtemps. Mais vu que tu viens d'un autre village et que tu es jeune, je t'épargnerai la mort. Cependant, je ne peux pas te laisser repartir comme cela, tu es mon ennemi… »

Juste après avoir prononcé ces mots, il lui tira une balle dans sa jambe droite. Luth ne fit qu'une chose : lui rendre la pareille. Il lui tira également une balle dans le même membre.
Célesta entendit le coup de feu provoqué par le soldat de Safrania. Elle accouru vers son ami et constata les dégâts. Vu qu'il ne restait qu'une centaine de soldats en état de se battre, elle le transporta jusqu'au Centre Pokémon.

Une fois arrivés au Centre, la jeune fille demanda à l'infirmière si elle pouvait faire attention à son ami. La femme lui répondit qu'elle le ferait, évidemment. Il faut dire qu'il n'y avait que lui comme blessé. Avant de quitter Luth, Célesta lui dit une seule chose :
« Je reviens dans dix minutes, attends-moi s'il-te-plaît. »

Quand elle revint sur le front, Kris courut vers elle et lui posa une question :
« Pourquoi tu es partie ? »
Son amie lui répondit : « Ecoute, ne m'en veux pas mais… J'ai amené Luth au Centre Pokémon. »
L'adolescente aux couettes bleues répliqua : « Bah pourquoi ça ? »
Un peu énervée, Célesta lui expliqua ce qu'il s'est passé avec le soldat de Safrania. Kris n'en revenait pas.
« Attends… C'est vrai cette histoire ? C'est pas une blague ? dit Kris, étonnée.
-C'est vrai : tu peux aller au Centre Pokémon, tu le verras. Je ne sais pas où ni comment, encore moins dans quel état, mais tu le verras. Au fait, on en est la bataille ? répondit Célesta.
- On a gagné ! L'armée n'a plus qu'à repartir à Kanto ! A part Luth, aucun blessé à déplorer ! On rentre au Centre ?
-Et comment ! De plus, j'ai dit à Luth que je revenais dans dix minutes ! Allons-y ! »

Une fois au Centre, l'infirmière refroidit quelque peu l'ambiance. Elle annonça le bilan à Célesta et Kris. Elle commença calmement à leur dire :
« Vous savez, jeunes filles, qu'une balle dans la jambe n'est pas une chose simple à guérir. Il va falloir aller au Centre Hospitalier de Doublonville mesdemoiselles.
-QUOI ??! C'est une blague ! La gare la plus proche est à Rosalia, à trois kilomètres de là ! De plus, on n'a pas Ho-Oh comme Pokémon Vol ! On a déjà serrés comme des Poissirènes assis, alors si on doit aussi emmené un blessé de guerre… hurla Kris
-Tant pis, dit Célesta, on n'a pas le choix Kris. Soit tu abandonnes Luth à son sort ici, soit on se serre plus sur ton Roucarnage ! »
Kris approuva. Elle parla à Plume de faire plus attention à ses passagers demain. Puis, curiosité de la jeune fille aux cheveux bleus, elle demanda ou était son ami injurié. On lui répondit poliment dans une des chambres à l'étage.
Quant à Célesta, elle mangea avec son Pharamp au rez-de-chaussée. Elle lui confia sa journée et ses ressentiments.
« Tu sais Volt Sheep, j'ai eu peur quand j'ai entendu ce coup de feu. J'ai eu peur mais… je ne sais pas pourquoi. « Peut-être que… Je… » Juste après avoir dit cela, elle rougit.
« Bahaha ! C'est impossible, hein Volt Sheep ? »
Son Pharamp lui répondit : « Oui… Si tu veux… »

Vers 20 heures, Célesta décida d'aller voir Luth.
Dans la fameuse chambre, son ami était assis sur le lit. Elle prend une chaise et s'assoie à côté de lui.
Elle lui demanda : « Dis… Ca fait quoi de ne pas pouvoir aider ? »
Il lui répondit : « C'est frustrant au possible… Je ne te le souhaite pas. »
Puis la jeune fille lui posa une question un peu étrange : « Dis… Tu as déjà aimé une personne à un point de pouvoir te sacrifier pour pouvoir la sauver ?
-… QUOI ??? Nan, enfin, je…Je veux dire… Euh… Enfin ! Euh… lui répondit son ami, rouge.
-Oh ! Excuse-moi de te poser une telle question ! Je ne voulais pas t'embarrasser à ce point !
-C'est… C'est pas grave…
-Bon ! Je dois aller dans ma chambre, il est tard. Bonne nuit !
-Bonne nuit ! »
Puis Célesta partit dans sa chambre.

A suivre…