Bienvenue à la Faculté d'Illusiopolis ! de Tjaurdin

- Bonjour, nous appelons le candidat M. Raven, veuillez entrer dans la pièce s'il vous plaît, m'appela une femme vêtue d'une jupe serrée, une chemise aussi serrée et des lunettes lui donnant un faux air sérieux.

Elle me fit un sourire charmeur auquel je ne pus répondre, déconcerté je m'assis sur ma chaise en face des examinateurs qui me regardèrent ou m'examinèrent je ne savais trop.

- Bonjour, je me présente Axel Raven et je postule pour être intégré à la faculté d'Illusiopolis à dessein d'étudier la psychologie des criminels pour ensuite aller travailler dans les prisons et les aider.

- On en a rien à faire, jeune homme. Tout est déjà fait, les places sont déjà prises et on t'annonce que tu es pris. Comme tu le sais la faculté se situe sur une île, donc tu seras durant toutes ces années sur place et retourneras chez toi que pendant les vacances, ou tu pourras rester, enfin tu as le choix, m'annonça d'un bloc un vieil homme debout contre un mur.

Il approcha de moi rapidement et se planta devant moi me regardant droit dans les yeux. Je le fixais aussi me demandanQt ce qu'il me voulait vraiment.

- Monsieur le directeur, pourquoi vous nous laissez pas faire notre travail ? Nous devons tout de même le jauger et voir s'il a vraiment la capacité de rester sur une île à étudier dans une faculté de prestige. Nous ne pouvons pas accepter les élèves comme ça, sinon notre côte baissera beaucoup trop et nous n'aurons plus cette immunité.

- Quel est le souci ? Nous enseignons à des étudiants, non ? On a pas le droit ?

- Ce n'est pas ça, monsieur le directeur...

- Oui, je suis le directeur et vous allez m'écouter. La discussion s'arrête ici. Faites entrer l'infirmière aux gros seins, que le garçon va reluquer.

- Monsieur, je vous en prie... souffla une examinatrice qui obligea le directeur à sortir de la salle.

Un silence pesant s'installa durant lequel les examinateurs m'observèrent sans vergogne de la tête aux pieds, je ne pouvais qu'être mal à l'aise. Quel fut mon soulagement quand l'infirmière vint avec un chariot poussé par un Leveinard juste pour une prise de sang, une fois le sang obtenu elle rangea la seringue dans une boîte métallisée.

- Excusez-moi mais c'est pourquoi ?

- De temps en temps il y a des drogués qui veulent quand même tenter de rentrer à l'école donc nous sommes dans l'obligation de vérifier si tout va bien. Il y a d'autres personnes qui augmentent continuellement leur capacités mentales et on peut voir des traces dans le sang aussi donc c'est parfait.

Une fois que ce fut fini je saluai mes examinateurs qui ne répondirent même pas. Quels ingrats ! Heureusement que le directeur était là, plutôt singulier comme homme...

***

- Qu'en pensez-vous n'était-il pas intéressant ? Quel sujet parfait ! J'ai hâte de voir ce qu'il sera dans le futur, un grand homme assurément !

- Monsieur, vous pensez sérieusement que ce jeune homme embrassera nos objectifs, il est tout à fait comme les autres. Il aura son diplôme pour ensuite s'en aller tranquillement trouver du travail et fonder sa famille.

- Non... il a des capacités latentes qu'il faudrait déverrouiller et son mental... il faut le déstabiliser pour qu'il se base sur notre enseignement. Si ça arrive je suis sûr à 70% qu'il agira comme on l'entend. Envoyez-lui les papiers immédiatement pour qu'il se prépare correctement, et je veux qu'il ait le traitement spécial avec tous les autres choisis. Nous ferons un test durant la croisière, d'ailleurs dites au capitaine que je vais être sur le bateau.

- Bien, maintenant nous devons faire le sale boulot alors partez. Nous devons quand même leur faire croire qu'ils ont leur chance.
**

- Bonjour, m'man, je suis rentré.

Ma mère se précipita vers moi impatiente d'entendre la réponse.

- En réalité tout est déjà décidé, c'est triste à dire mais j'étais parmi les choisis d'office...

Intérieurement j'étais un peu déçu de leur façon de sélectionner peu loyale, je m'attendais à quelque chose de grandiose, c'était quand même la plus grande faculté au monde, celle qui formait l'élite de l'élite. La plupart des grands hommes venaient de là-bas et certains n'ont pas accompli que des bonnes choses, il y a eu aussi de grands criminels mais les gens oubliaient vite.

- Super ! Je suis fière de toi, tu es bien le fils de ton père. Ta sœur étant allé là-bas tu pourras lui demander comment ça se passe, je vais l'inviter à manger ici ce soir. Je vais l'appeler.

Elle me lâcha aussitôt pour aller dans le salon où était le téléphone, je poussai un soupir d'exaspération et montai dans ma chambre. Un Noctali leva la tête me regardant, il sauta sur moi et je l'attrapai en plein vol pour le coller contre moi.

- Arrête, Nocta, s'il te plait.

Il me léchait le visage avec sa langue râpeuse tout en ronronnant.

- Par contre ils ne m'ont pas dit si on avait le droit aux pokémons, de toute manière je te ferai quand même rentrer. Il paraît là-bas qu'on a des appartements rien qu'à nous. Qu'en penses-tu ?

- Nocta !

- Pas vraiment une réponse ça, si tu pouvais parler comme Miaouss dans l'autre série débile. Allons regarder les dernières informations.

Je m'allongeai sur le lit, sortit d'en dessous mon ordinateur qui s'alluma et je pris les deux manettes pour allumer le câble et la télévision.

" - ...La Team Final Fantasy a récemment contacté un membre du gouvernement pour réclamer une somme astronomique contre la Première Dame, le Président Hoennien n'a pas pu refuser et a versé la somme. L'échange s'est déroulé dans les mers et nous vous transmettons les images filmées par les satellites."

On voyait un grand homme, la peau mât au regard supérieur tenir d'une main la gorge de la femme en pleurs. Ses cheveux couleur argent lui tombait dans le dos jusqu'à la nuque et il avait deux mèches qui encadraient son visage assez bizarrement. Une totale confiance en lui, il était seule sur la barque et défiait les hommes du Président du regard. Ces derniers faisaient une bien piètre figure.

"- Nous vous rappelons que cet homme se nomme Xenmas et est recherché partout, attention il est extrêmement dangereux. Nous enchaînons avec l'interview... "

- Bonjour fiston, comment ça va ? Tu dois être aux anges j'imagine, ta mère m'a raconté, dit-il souriant.

- Elle t'a vraiment tout raconté ? Tu sais que le directeur m'a dit que tous les élèves étaient choisis avant même qu'on passe cet oral. C'est atroce, non ?

- Bah, je pense que c'est pour vérifier si ceux qu'ils prennent sont vraiment ce qu'ils pensent. Tu sais il y a des gens qui voient très loin, et puis ils vérifient sur Internet qui vous êtes vraiment. D'où l'utilité de mettre de faux noms ou prénoms. Allez regarde bien les informations.

Il me fit un clin d'œil et partit de ma chambre aussi silencieusement qu'il en était rentré. Mon père était d'un cadre de la police à un niveau élevé donc il savait souvent la vérité, mais ne la communiquait pas pour autant.

Mon Noctali monta sur mon dos pour se coucher dessus comme il le faisait habituellement.

- Mon ange ! Ta sœur est là !

- 'Fait chier j'ai pas envie de la voir. Viens avec moi Nocta je te passerai des friandises.