-
Blogs
-
Galeries
-
Fanfics
-
Chat
-
Communauté
-
Créations
La Quête pour Sulfura de Nanakii
Retour à la liste des chapitres
Informations
» Auteur : Nanakii - Voir le profil» Créé le 12/06/2012 à 16:51
» Dernière mise à jour le 12/06/2012 à 16:51
Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :
Chapitre 15 : Opération destruction
Chapitre 15 : Opération destructionJoseph marchait discrètement à travers les longs couloirs sombres de la Rondoudou Corp. Il avait échangé sa tenue d'apprenti scientifique contre sa combinaison orange profond. Il faisait confiance à Porygon, qui avait certainement désactivé tous les systèmes de sécurité du bâtiment, mais sa vigilance naturelle le poussait à rester sur ses gardes même quand il n'y avait aucun danger. Ses pas étaient si discrets que même les légers battements d'aile de sa petite Nina s'entendaient.
Elle volait en rasant le plafond, bien dissimulée dans l'épais manteau d'obscurité.
-Tu peux avancer, il ya rien à l'horizon. Murmura-t-elle.
Guidé par les indications de sa nyctalope d'amie, Joseph progressait le long des corridors en ouvrant toutes les portes, laissant à sa complice le loisir de regarder à l'intérieur.
-Alors, toujours pas ?
-Non, il n'y a que des ordinateurs dans celle-là aussi.
-Il faut se dépêcher de trouver la réserve.
-Ouais, lança Nina. Si cette soit disant réserve existe bien.
-Hé ! Je ne te permets pas de douter de ma parole ! Réagit Joseph aussitôt. J'ai passé ma journée à récolter des informations, tu ne peux pas dire ça !
Le rire amusé de Nina résonna légèrement le long du couloir.
-C'est pas drôle !
-Oh si ! Tu marches à chaque fois ! Répondit-elle entre deux rires.
Joseph prit une moue boudeuse et poursuivit sa progression en silence.
-Oh ! Faut pas le prendre mal, je te taqi…
-Chut ! Interrompit-il en désignant le bout du couloir du doigt. J'entends quelque chose par là.
Quelques battements d'ailes plus tard, Nina répondit.
-Tu as raison, il y a quelqu'un. Je crois bien que c'est un garde.
-Un garde ? S'étonna Joseph. Je croyais que Porygon s'était occupé de tous les systèmes de sécurité.
-Faut croire que celui-ci est passé à travers les mailles du filet. Ah, il approche. C'est un Scalproie.
Le jeune homme comprit alors. Ce Pokémon n'était ni plus ni moins un vigile dont le rôle était de faire des rondes de nuit. La constitution de ces êtres d'acier leur conférait une endurance hors du commun ainsi que d'une insensibilité totale à la fatigue et à la douleur. Les Scalproies étaient très prisés dans les grandes sociétés, pour leur efficacité en combat et leur capacités à coordonner et à commander plusieurs dizaines de Scalpions.
-Que fait-on ? Lança Nina dont les battements d'aile se faisaient plus nerveux et saccadés.
Un sourire malsain se forma sur le visage de Joseph.
-Pas le choix, il va falloir se battre.
***
-Allez ! S'il te plait !!!
-J'ai dis non !
-Allez, fais pas ta frigide. Rien qu'une toute petite partie !
-C'est pas sérieux, on est en mission.
-Je sais, mais c'est pas grave. Moi j'ai terminé et toi tu n'a rien à faire pour l'instant !
-Si tu continues d'insister, je raccroche.
-De toute façon tu trouves toujours un prétexte. Tu ne veux pas jouer parce que tu as peur de perdre une fois de plus.
-Tu ne m'auras pas à ce jeu là, espèce de tas de pixels. Ce n'est pas au vieux Capumain qu'on apprend à faire la grimace.
-Ha ! Toujours à invoquer des proverbes au moins aussi vieux que toi ! Tu ne peux pas admettre que tu te ramollis avec l'âge et que tu ne sais même plus jouer.
-Je ne me sens pas concerné, car je sais ce que je vaux.
-Tu sais, c'est pas parce qu'on est persuadé de savoir jouer qu'on reste toute sa vie un bon joueur. Je suis sur que je te mets une pâtée à Age of Empires 2.
-Alors là tu rêves !
-Crois ce que tu veux ! Mais tu as raison, ça ne vaut pas le coup de jouer. Car tu vas tellement te faire ratatiner la face qu'il n'y aura aucun challenge pour moi.
-Tu viens de signer ton arrêt de mort !
Munja coupa la communication et, pris d'un élan de défi, déboucla son sac. Il en sortit un ordinateur portable et le déplia devant lui. Une fois connecté à internet, il ouvrit une boîte de messagerie instantanée et envoya à Porygon un message écrit.
-Ouvre une partie. Je vais te montrer comment on botte les fesses à un jeune effronté binaire !
***
La jeune femme posa son sac devant elle. Elle en extirpa divers flacons et éprouvettes bouchées et les disposa en demi cercle devant elle avant de fouiller sa poche et d'en sortir d'un mouchoir roulé en boule. Après l'avoir mis à plat sur le sol, révélant un petit caillou violet, elle se saisit du premier flacon et en versa une goute de son contenu dessus. Le liquide pâteux luisant d'un éclat verdâtre enroba la pierre qui se mit à briller intensément. Pendant que le réactif agissait, Cadoizo chercha dans son sac une éprouvette vide et y versa le contenu entier du deuxième flacon. La pierre avait totalement absorbé la pâte verte et avait triplé de volume.
D'une main délicate et précautionneuse, la fille attrapa le caillou et le passa dans le goulot de son éprouvette. La réaction ne se fit pas attendre. Le liquide se mit à briller avant de dégager une étrange fumée multicolore. Au terme de l'opération, tout le liquide avait disparu et la pierre avait gagné une teinte mauve. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant que la jeune femme ne vidât son dernier flacon. Alors qu'elle roulait entre ses doigts une grande et magnifique perle parfaitement lisse et parée d'un beau rouge nimbé d'un halo mauve, elle ferma les yeux. Sa puissante bombe était presque prête. Son pouvoir explosif était complet, mais elle ne s'activerait pas sans détonateur. Il lui fallait pour cela ajouter cette perle au réseau psychique.
Quand la concentration atteint son niveau maximum, Cadoizo sentit une violente douleur tambouriner sur ses tempes .C'était normal. À chaque fois qu'elle se servait de ses dons psychiques, sa tête lui faisait mal. Mais heureusement, la migraine ne durait jamais longtemps et très vite la douleur laissait place à une sensation frissonnante. Sans attendre, elle lança un appel psychique auquel ses huit autres bombes réagirent instantanément. Elle les voyait comme de grandes sphères rouges reliées par des fils immatériels luminescents.
Par la seule force de sa concentration, elle fit naître une énergie bleue de sa perle et l'attacha grâce à un nœud psychique solide au réseau en étoile dont elle était le centre. Il lui suffirait de faire passer un peu de son essence mentale à travers la grande toile intangible pour amorcer toutes les bombes en même temps. Satisfaite de son œuvre, elle rouvrit les yeux…
…Et plaça sa petite bombe dans le coin de la petite pièce dans laquelle elle se trouvait.
Elle volait en rasant le plafond, bien dissimulée dans l'épais manteau d'obscurité.
-Tu peux avancer, il ya rien à l'horizon. Murmura-t-elle.
Guidé par les indications de sa nyctalope d'amie, Joseph progressait le long des corridors en ouvrant toutes les portes, laissant à sa complice le loisir de regarder à l'intérieur.
-Alors, toujours pas ?
-Non, il n'y a que des ordinateurs dans celle-là aussi.
-Il faut se dépêcher de trouver la réserve.
-Ouais, lança Nina. Si cette soit disant réserve existe bien.
-Hé ! Je ne te permets pas de douter de ma parole ! Réagit Joseph aussitôt. J'ai passé ma journée à récolter des informations, tu ne peux pas dire ça !
Le rire amusé de Nina résonna légèrement le long du couloir.
-C'est pas drôle !
-Oh si ! Tu marches à chaque fois ! Répondit-elle entre deux rires.
Joseph prit une moue boudeuse et poursuivit sa progression en silence.
-Oh ! Faut pas le prendre mal, je te taqi…
-Chut ! Interrompit-il en désignant le bout du couloir du doigt. J'entends quelque chose par là.
Quelques battements d'ailes plus tard, Nina répondit.
-Tu as raison, il y a quelqu'un. Je crois bien que c'est un garde.
-Un garde ? S'étonna Joseph. Je croyais que Porygon s'était occupé de tous les systèmes de sécurité.
-Faut croire que celui-ci est passé à travers les mailles du filet. Ah, il approche. C'est un Scalproie.
Le jeune homme comprit alors. Ce Pokémon n'était ni plus ni moins un vigile dont le rôle était de faire des rondes de nuit. La constitution de ces êtres d'acier leur conférait une endurance hors du commun ainsi que d'une insensibilité totale à la fatigue et à la douleur. Les Scalproies étaient très prisés dans les grandes sociétés, pour leur efficacité en combat et leur capacités à coordonner et à commander plusieurs dizaines de Scalpions.
-Que fait-on ? Lança Nina dont les battements d'aile se faisaient plus nerveux et saccadés.
Un sourire malsain se forma sur le visage de Joseph.
-Pas le choix, il va falloir se battre.
***
-Allez ! S'il te plait !!!
-J'ai dis non !
-Allez, fais pas ta frigide. Rien qu'une toute petite partie !
-C'est pas sérieux, on est en mission.
-Je sais, mais c'est pas grave. Moi j'ai terminé et toi tu n'a rien à faire pour l'instant !
-Si tu continues d'insister, je raccroche.
-De toute façon tu trouves toujours un prétexte. Tu ne veux pas jouer parce que tu as peur de perdre une fois de plus.
-Tu ne m'auras pas à ce jeu là, espèce de tas de pixels. Ce n'est pas au vieux Capumain qu'on apprend à faire la grimace.
-Ha ! Toujours à invoquer des proverbes au moins aussi vieux que toi ! Tu ne peux pas admettre que tu te ramollis avec l'âge et que tu ne sais même plus jouer.
-Je ne me sens pas concerné, car je sais ce que je vaux.
-Tu sais, c'est pas parce qu'on est persuadé de savoir jouer qu'on reste toute sa vie un bon joueur. Je suis sur que je te mets une pâtée à Age of Empires 2.
-Alors là tu rêves !
-Crois ce que tu veux ! Mais tu as raison, ça ne vaut pas le coup de jouer. Car tu vas tellement te faire ratatiner la face qu'il n'y aura aucun challenge pour moi.
-Tu viens de signer ton arrêt de mort !
Munja coupa la communication et, pris d'un élan de défi, déboucla son sac. Il en sortit un ordinateur portable et le déplia devant lui. Une fois connecté à internet, il ouvrit une boîte de messagerie instantanée et envoya à Porygon un message écrit.
-Ouvre une partie. Je vais te montrer comment on botte les fesses à un jeune effronté binaire !
***
La jeune femme posa son sac devant elle. Elle en extirpa divers flacons et éprouvettes bouchées et les disposa en demi cercle devant elle avant de fouiller sa poche et d'en sortir d'un mouchoir roulé en boule. Après l'avoir mis à plat sur le sol, révélant un petit caillou violet, elle se saisit du premier flacon et en versa une goute de son contenu dessus. Le liquide pâteux luisant d'un éclat verdâtre enroba la pierre qui se mit à briller intensément. Pendant que le réactif agissait, Cadoizo chercha dans son sac une éprouvette vide et y versa le contenu entier du deuxième flacon. La pierre avait totalement absorbé la pâte verte et avait triplé de volume.
D'une main délicate et précautionneuse, la fille attrapa le caillou et le passa dans le goulot de son éprouvette. La réaction ne se fit pas attendre. Le liquide se mit à briller avant de dégager une étrange fumée multicolore. Au terme de l'opération, tout le liquide avait disparu et la pierre avait gagné une teinte mauve. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant que la jeune femme ne vidât son dernier flacon. Alors qu'elle roulait entre ses doigts une grande et magnifique perle parfaitement lisse et parée d'un beau rouge nimbé d'un halo mauve, elle ferma les yeux. Sa puissante bombe était presque prête. Son pouvoir explosif était complet, mais elle ne s'activerait pas sans détonateur. Il lui fallait pour cela ajouter cette perle au réseau psychique.
Quand la concentration atteint son niveau maximum, Cadoizo sentit une violente douleur tambouriner sur ses tempes .C'était normal. À chaque fois qu'elle se servait de ses dons psychiques, sa tête lui faisait mal. Mais heureusement, la migraine ne durait jamais longtemps et très vite la douleur laissait place à une sensation frissonnante. Sans attendre, elle lança un appel psychique auquel ses huit autres bombes réagirent instantanément. Elle les voyait comme de grandes sphères rouges reliées par des fils immatériels luminescents.
Par la seule force de sa concentration, elle fit naître une énergie bleue de sa perle et l'attacha grâce à un nœud psychique solide au réseau en étoile dont elle était le centre. Il lui suffirait de faire passer un peu de son essence mentale à travers la grande toile intangible pour amorcer toutes les bombes en même temps. Satisfaite de son œuvre, elle rouvrit les yeux…
…Et plaça sa petite bombe dans le coin de la petite pièce dans laquelle elle se trouvait.