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La Quête pour Sulfura de Nanakii
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Informations
» Auteur : Nanakii - Voir le profil» Créé le 02/06/2012 à 14:00
» Dernière mise à jour le 02/06/2012 à 14:00
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Chapitre 7 : Infiltration
Chapitre 7 : InfiltrationAlexandre avait envie de rebrousser chemin.
L'épaisse humidité de l'atmosphère rendait l'air très difficile à respirer. Le sol boueux des sentiers abandonnés menaçait d'aspirer les chaussures des deux garçons à chacun de leur pas. Marcher semblait devenir aussi pénible que de courir et comme ils ne trouvaient aucne place suffisamment sèche pour y poser les fesses, ils ne pouvaient que continuer leur exploration.
Alexandre jeta un œil derrière lui et constata que son ami semblait mieux vivre la situation que lui, ainsi il vaudrait mieux qu'il évite de se plaindre, car après tout, l'initiative venait de lui.
L'absence totale de bruit amplifiait ceux provoqués par la progression des deux compagnons, et la profonde pénombre couplée à une légère brume défigurait littéralement le champ de vision. Alexandre se dit que si des esprits maléfiques vivaient en ce monde, ils ne pourraient vivre que dans un endroit aussi lugubre que celui-ci. L'odeur acre de l'eau croupie s'accentuait à mesure qu'ils progressaient. Mais l'odorat saturé ne faisait plus de différence.
***
Enfer ricana de plus belle. Voilà un bon moment qu'il observait les humains. Il avait envie de passer à l'attaque, mais Cauchemar l'avait retenu. Son ami voulait attendre encore un peu, car il ne sentait pas encore assez de peur dans le cœur des deux petites victimes. Enfer décida de suivre le conseil et de prendre son mal en patience. La petite masse gazeuse qu'il était passa un travers les arbres comme s'ils n'existaient pas. Il ne devait pas les perdre de vue. Il avait hâte, hâte de pouvoir se faire plaisir…
***
-J'espère que cette première journée vous a plu.
Joseph serra les dents.
-Oui, ce fut une expérience merveilleuse.
Le sadique en blouse blanche qui lui servait de collègue sourit.
-Ah ! Je suis ravi de l'entendre. Vous verrez, c'est un lieu de travail sain et enrichissant. Lundi je vous présenterais à toute l'équipe.
-Ce sera avec joie.
-Allez ! Bon week end !
-A vous aussi !
Joseph s'empressa de prendre congé de cette immonde pourriture. Il avait du le supporter toute la journée, à écouter ses innombrables anecdotes sur l'art et la manière d'extraire le jus des noeunoeufs et d'ouvrir la carapace des caratrocs… Le tout servant à l'élaboration d'un produit servant à enrichir les yahourts.
Si cet homme avait parlé de tout ça avec détachement, Jospeh n'en aurait pas tenu rigueur. Car tout cela semblait être devenu si banal qu'il était facile pour le commun des mortels d'en devenir insensible. Mais là… Ce vil scientifique abordait des sujets atroces avec le sourire ! On aurait dit qu'il prenait plaisir à faire souffrir tout ces pauvres pokémons ! Joseph sentit la colère monter en lui, il avait envie de se jeter sur lui et de le frapper. Au lieu de ça, il le laissa partir vers sa voiture.
Plusieurs minutes plus tard, il décida de se mettre en place.
Mieux vaut être en avance qu'en retard. Se dit-il en se faufilant à l'arrière du bâtiment.
Il longea la haute paroi blanche jusqu'à arriver à un endroit où il pourrait grimper sans être vu. Plus il avançait, plus il sentait la présence de sa petite Nina. Elle était déjà là, certainement bien cachée.
Il y avait des cailloux un peu partout autour du laboratoire, mais c'est quand Joseph posa son regard sur l'un d'eux qu'il la reconnut. Il se baissa et attrapa délicatement la petite pierre.
-Bonjour ma chérie. Alors comme ça tu te cachais ici ?
-Tu as l'air fin, répondit l'objet. Si quelqu'un de voyait en train de parler à un caillou, je me demande quelle serait sa réaction.
-Il me prendrait pour un fou, mais un fou, ça n'est pas dangereux. Répliqué Joseph avec le sourire.
-Je pense que quelqu'un qui passe son temps à tout détruire sur son passage est certainement plus fou que quelqu'un qui parle à un caillou.
-Toujours aussi cinglante, hein ! Tu sais comme moi que c'est pour la bonne cause. Et puis je détruis peut-être, mais je n'ai jamais tué personne.
-Oui, enfin…heureusement que je suis là pour veiller sur ce que tu fais.
-Exactement ! s'exlama Joseph. Je suis un fou, et toi, tu es mon garde-fou.
En réponse, le petit caillou se mit à scintiller et à changer de forme. Quelques secondes plus tard, un joli capumain souriant s'agrippa au mur.
-Allez ! Cesse de dire des bêtises, et viens ! Le dernier arrivé est un magicarpe !
Nina escaladait à une vitesse incroyable, plus vite même que l'aurait fait un véritable capumain. Elle semblait bien déterminée à remporter cette course, mais cela n'était pas sans compter sur Joseph et son agilité surhumaine. Depuis son plus jeune âge, il était très doué en escalade. Il avait comme un instinct naturel qui lui indiquait où se trouvait les prises, même sur un mur où il n'y en avait pas. Il grimait aux murs et aux arbres tout aussi naturellement qu'il respirait.
Très vite il se retrouva au sommet du grand bâtiment, succédé par Nina qui s'allongea essoufflée.
-Fiou…tu triches, j'en suis sûr.
-Des clous ! Tu peux pas comprendre que l'on puisse être meilleur que toi ?
Nina se mit à bouder dans son coin.
Pendant ce temps, Joseph porta son poignet près de sa bouche.
-Dracolosse à quartier général. Je répète. Dracolosse à quartier général. Vous me recevez.
-Ici Porygon, je te reçois six sur cinq !
-Porygon ! Qu'est-ce que tu fais au quartier général ? Je croyais que tu étais en mission secrète.
-Je ne suis pas au quartier général, je suis sur place.
-Oh ? Tu fais partie de la mission ? Qu'en pense le Professeur ?
-Tu sais bien que je m'en moque. Je vais où je veux.
-Parfait ! La sécurité t'a posé des soucis ?
-Aucun. Ces types de la Rondoudou corp sont des amateurs, aucun dispositif anti-intrusion, aucune protection. Leurs machines sont aussi dangereuses que des ciseaux en coton.
-Impeccable, tu peux neutraliser le système de surveillance.
-Déjà fait.
-Merveilleux ! Je suis content que tu sois là. Maintenant, reste plus qu'à attendre Cadoizo et Munja.
-D'accord. En attendant, ça te dit une partie de jeux vidéos ?
L'épaisse humidité de l'atmosphère rendait l'air très difficile à respirer. Le sol boueux des sentiers abandonnés menaçait d'aspirer les chaussures des deux garçons à chacun de leur pas. Marcher semblait devenir aussi pénible que de courir et comme ils ne trouvaient aucne place suffisamment sèche pour y poser les fesses, ils ne pouvaient que continuer leur exploration.
Alexandre jeta un œil derrière lui et constata que son ami semblait mieux vivre la situation que lui, ainsi il vaudrait mieux qu'il évite de se plaindre, car après tout, l'initiative venait de lui.
L'absence totale de bruit amplifiait ceux provoqués par la progression des deux compagnons, et la profonde pénombre couplée à une légère brume défigurait littéralement le champ de vision. Alexandre se dit que si des esprits maléfiques vivaient en ce monde, ils ne pourraient vivre que dans un endroit aussi lugubre que celui-ci. L'odeur acre de l'eau croupie s'accentuait à mesure qu'ils progressaient. Mais l'odorat saturé ne faisait plus de différence.
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Enfer ricana de plus belle. Voilà un bon moment qu'il observait les humains. Il avait envie de passer à l'attaque, mais Cauchemar l'avait retenu. Son ami voulait attendre encore un peu, car il ne sentait pas encore assez de peur dans le cœur des deux petites victimes. Enfer décida de suivre le conseil et de prendre son mal en patience. La petite masse gazeuse qu'il était passa un travers les arbres comme s'ils n'existaient pas. Il ne devait pas les perdre de vue. Il avait hâte, hâte de pouvoir se faire plaisir…
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-J'espère que cette première journée vous a plu.
Joseph serra les dents.
-Oui, ce fut une expérience merveilleuse.
Le sadique en blouse blanche qui lui servait de collègue sourit.
-Ah ! Je suis ravi de l'entendre. Vous verrez, c'est un lieu de travail sain et enrichissant. Lundi je vous présenterais à toute l'équipe.
-Ce sera avec joie.
-Allez ! Bon week end !
-A vous aussi !
Joseph s'empressa de prendre congé de cette immonde pourriture. Il avait du le supporter toute la journée, à écouter ses innombrables anecdotes sur l'art et la manière d'extraire le jus des noeunoeufs et d'ouvrir la carapace des caratrocs… Le tout servant à l'élaboration d'un produit servant à enrichir les yahourts.
Si cet homme avait parlé de tout ça avec détachement, Jospeh n'en aurait pas tenu rigueur. Car tout cela semblait être devenu si banal qu'il était facile pour le commun des mortels d'en devenir insensible. Mais là… Ce vil scientifique abordait des sujets atroces avec le sourire ! On aurait dit qu'il prenait plaisir à faire souffrir tout ces pauvres pokémons ! Joseph sentit la colère monter en lui, il avait envie de se jeter sur lui et de le frapper. Au lieu de ça, il le laissa partir vers sa voiture.
Plusieurs minutes plus tard, il décida de se mettre en place.
Mieux vaut être en avance qu'en retard. Se dit-il en se faufilant à l'arrière du bâtiment.
Il longea la haute paroi blanche jusqu'à arriver à un endroit où il pourrait grimper sans être vu. Plus il avançait, plus il sentait la présence de sa petite Nina. Elle était déjà là, certainement bien cachée.
Il y avait des cailloux un peu partout autour du laboratoire, mais c'est quand Joseph posa son regard sur l'un d'eux qu'il la reconnut. Il se baissa et attrapa délicatement la petite pierre.
-Bonjour ma chérie. Alors comme ça tu te cachais ici ?
-Tu as l'air fin, répondit l'objet. Si quelqu'un de voyait en train de parler à un caillou, je me demande quelle serait sa réaction.
-Il me prendrait pour un fou, mais un fou, ça n'est pas dangereux. Répliqué Joseph avec le sourire.
-Je pense que quelqu'un qui passe son temps à tout détruire sur son passage est certainement plus fou que quelqu'un qui parle à un caillou.
-Toujours aussi cinglante, hein ! Tu sais comme moi que c'est pour la bonne cause. Et puis je détruis peut-être, mais je n'ai jamais tué personne.
-Oui, enfin…heureusement que je suis là pour veiller sur ce que tu fais.
-Exactement ! s'exlama Joseph. Je suis un fou, et toi, tu es mon garde-fou.
En réponse, le petit caillou se mit à scintiller et à changer de forme. Quelques secondes plus tard, un joli capumain souriant s'agrippa au mur.
-Allez ! Cesse de dire des bêtises, et viens ! Le dernier arrivé est un magicarpe !
Nina escaladait à une vitesse incroyable, plus vite même que l'aurait fait un véritable capumain. Elle semblait bien déterminée à remporter cette course, mais cela n'était pas sans compter sur Joseph et son agilité surhumaine. Depuis son plus jeune âge, il était très doué en escalade. Il avait comme un instinct naturel qui lui indiquait où se trouvait les prises, même sur un mur où il n'y en avait pas. Il grimait aux murs et aux arbres tout aussi naturellement qu'il respirait.
Très vite il se retrouva au sommet du grand bâtiment, succédé par Nina qui s'allongea essoufflée.
-Fiou…tu triches, j'en suis sûr.
-Des clous ! Tu peux pas comprendre que l'on puisse être meilleur que toi ?
Nina se mit à bouder dans son coin.
Pendant ce temps, Joseph porta son poignet près de sa bouche.
-Dracolosse à quartier général. Je répète. Dracolosse à quartier général. Vous me recevez.
-Ici Porygon, je te reçois six sur cinq !
-Porygon ! Qu'est-ce que tu fais au quartier général ? Je croyais que tu étais en mission secrète.
-Je ne suis pas au quartier général, je suis sur place.
-Oh ? Tu fais partie de la mission ? Qu'en pense le Professeur ?
-Tu sais bien que je m'en moque. Je vais où je veux.
-Parfait ! La sécurité t'a posé des soucis ?
-Aucun. Ces types de la Rondoudou corp sont des amateurs, aucun dispositif anti-intrusion, aucune protection. Leurs machines sont aussi dangereuses que des ciseaux en coton.
-Impeccable, tu peux neutraliser le système de surveillance.
-Déjà fait.
-Merveilleux ! Je suis content que tu sois là. Maintenant, reste plus qu'à attendre Cadoizo et Munja.
-D'accord. En attendant, ça te dit une partie de jeux vidéos ?