Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

The Free Leek de Armadragon



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 19/04/2012 à 20:14
» Dernière mise à jour le 19/04/2012 à 20:14

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Réunions de poireaux
N°16 regardait sa cité toute jeune, se construire, et s'agrandir. Il avait pour bute, de diriger son royaume depuis une cité-état. Seulement cette dernière se devait d'être magnifique, et maçons et architectes travaillaient de paire, jour et nuit, pour satisfaire cet objectif. Ainsi, au centre de la ville s'élevait un monument semblable à un obélisque, mais qui rappelait plus un poireau. Autour se formait une place pavée, où les marchands vendait leur présents en criant plus fort les uns que les autres. Puis, au Sud, on pouvait apercevoir l'immense palais de N°16 et ses conseillers, à l'ouest, se trouvait, les quartiers des artisans, où l'on fabriquait toute sorte de choses. A l'est, étaient situés les maisons des riches et des canartichos de classe moyenne. Chacun de ces bâtiments était faits de briques, composée d'un ciment extrêmement sableux (à cause du proche désert), rendant la plupart des édifice instable, sauf le palais, qui fut érigé en pierres volcaniques. Alors qu'au nord, aucun bâtiment n'étaient visibles, pour ne pas gâcher la vue du souverain, qui s'émerveillait à contempler les vastes champs de poireau, et un mince ruisseau, seule source d'eau. Et plus loin, encore, on apercevait le Mt Cheminée, d'où s'échappait une fumée ocre, qui était due à l'envoie du GOL12 dans l'atmosphère. Sans oublier le...
-Maître?
Le tyran emplumé soupira, cette fois ci, ce n'était pas Vernak qui l'agaçait, mais son scribe, Porion, qui le dérangeait. Il lui répondit d'un air blasé, sans détourné son regard de l'horizon:
-Quoi?
-J'ai terminé votre récit de bataille, voulez vous le lire?
N°16 s'avança vers le jeune canarticho, et lui prit le parchemin des mains. Sur celui-ci, était inscrit la plupart de ses actes, véritables ou mythiques, qui devait émerveiller l'opinion publique. Il parcourut quelques lignes de ses yeux, avant de déchirer le dit papier en une multitude de petits confettis, qui s'envolèrent, emportés par la légère brise du soir.
-Mon texte vous déçoit? Fit le scribe, craignant de voir sa tête séparée de son corps par un artifice métallique connu sous le nom de « hache à trancher les cous ».
-Ce n'est pas ton texte, c'est la langue dans laquelle il est écrit! C'est une langue d'humain! Tout comme celle que nous parlons! Même nos constructions ont l'air humaines! J'ai l'impression de reconstruire, ce que j'ai mit tant de temps à raser...
-Mais enfin, maître...à part « coin-coin » je ne vois pas ce que notre peuple à de culturellement détacher des humains.
N°16 tiqua, son compagnon avait vu juste, même emplis d'intelligence, leur espèce était restée la même créature, sans aucun savoir. Tout leurs acquis était d'origine humaine. Ils n'avait rien créé, juste copié. Et ça, N°16 ne le supportait pas. L'être humain devait il avoir le monopole de ce royaume si beau que l'on appelle « l'esprit »? Plus il y repensait, plus il se disait que sa quête n'était que le fruit des hommes. Qu'il était leur créature, sortie de sa cage. Certes, ils étaient libres, mais leurs esprits, était toujours limité à ce qu'avaient vu les humains. Soumis à toutes ces réflexions, il ne remarqua pas Vernak qui l'appelait désespérément. Enfin, il tourna la tête vers son général borgne:
-Que veux tu Vernak?
-Voici Socrère, un de mes meilleurs officiers, il était chargé de la patrouille du couchant, et il a un message pour vous.
Un jeune et fringuant volatile, fit son apparition dans les quartiers royaux, s'agenouilla devant son maître avant de dire:
-Maître, mes hommes et moi avons entendus des bruits suspects durant notre inspection...
Le tyran parut intéressé et lui dit:
-Quel genre de bruits?
-Des bruits de voix humaines, ou plutôt des cris...
N°16 sursauta de surprise. Les humains! Encore eux! Ils avaient donc réussi à pénétrer dans l'enceinte de son royaume! Un peu plus, et ils contrecarraient ses plans!
-T'ont ils vu?
-Je ne crois pas...
-Où étaient ils?
En disant cela, le roi des piafs se rua vers une carte de la région, attendant que Socrère lui dise où se cachait ces fameux humains. Ce dernier s'approcha, chercha des yeux l'emplacement tant attendu, puis pointa du bout de sa plume, un emplacement situé au cœur de la forêt, à l'ouest de la ville. N°16 s'étonna de leur grande proximité avec celle-ci. Il dit d'un ton morbide, et caverneux, comme un bourreau sadique qui attendait la frêle pucelle à exécuter:
-Ramenez les moi...vivants...
Sur ce, les deux guerriers opinèrent et sortirent. Laissant Porion et son maître seuls. Le jeune scribe ne put s'empêcher de dire:
-Excusez moi maître, mais...moi, j'écris en quelle langue désormais?

...

Aros Alonzio passait une nouvelle fois un coup de chiffon sur le « Prometheus », dont désormais, il était le pilote attitré, suite à la réussite de la mission. Situé dans le hangar de la Coalition, il pouvait aussi contempler plusieurs véhicule modifiés, hélicoptères silencieux, avions de chasses furtifs, 4x4 foreuse etc, etc...Mais le plus beau vaisseau, et le plus imposant de tous lui appartenait, à lui seul! Il eut une courte pensée envers sa défunte famille qui serait surement fière de lui, mais bon, sans leur décès, il ne serait pas là...et il n'aurait pas son «joujou»...Puis, il pensa à Keeteleria, elle lui avait sauver la vie, et il lui serait à jamais reconnaissant. Puis, son attention fut coupée, par une ouverture dans le toit du hangar. Il écarquilla les yeux, pour mieux voire le vaisseau en approche. Ce n'était pas un appareil de la Coalition...mais alors, de qui s'agissait il? Piqué par la curiosité, Aros s'approcha du mieux qu'il put de cet étrange hélicoptère, lorsque celui-ci atterrit, il en sortit un personnage assez atypique. Malgré son costard noir, et la cravate marron qu'il abordait, signifiant qu'il était là pour les affaires, et non pour du tourisme...(quoique certaine personne font leur affaires avec le tourisme, mais là n'est pas la question), Aros fut surpris par son attitude décontractée et son attitude assez...junkie. En effet, le nouvel arrivant était en train de se piquer le bras à l'aide d'une seringue, en s'extasiant, sous l'oeuil froid de ses gardes du corps. Plus curieux que tout, Aros s'approcha, mais il se fit vite repéré par le drogué (qui devait avoir la vision accrue, suite à ses pupilles dilatées), rouge de honte, il voulut s'enfuit, mais l'homme le retint par le bras, en lui disant:
-Hey! Petit! Je cherche la patronne de ce foutu bled.
-Et...que...que puis je faire pour vous monsieur?
-Bah mène moi à elle tête de pois chiche!
Aros opina, et prit le chemin, en direction du bureau de Cynthia. Le jeune garçon lui rendait souvent visite, pour la soutenir dans son attente. Et de ce fait ils étaient devenu assez proches. Arrivés devant la porte du dit bureau, Aros toqua à la porte. La voix féminine et reconnaissable de Cynthia se fit entendre:
-Laisse Aros, je l'attendait, laisse les entrer.
Le jeune garçon, surpris laissa le junkie et ses gardes du corps, seul devant la porte. Lorsque ce dernier l'ouvrit, il vu Cynthia, lui tournant le dos, dans une fauteuil de velours rouge, une tasse de café crème à la main. Elle lui dit d'un ton monocorde:
-Pourquoi vouliez vous me voire monsieur Del Arronzio?
-Je vous en prit très cher, appelez moi Rodrick.
Sur ce, le dit Rodrick s'empara d'un fauteuil, et s'assit dessus afin de faire face à son interlocutrice.
-Cela ne répond pas à ma question. Continua t-elle.
Rodrick sourit, il fit signe à ses hommes de partir un peu plus loin, pour s'entretenir avec Cynthia. Puis dit:
-L'organisation que je dirige, l'OSMOSE, cherche à garantir la sécurité de chacun de nos concitoyens...
-Comme toute organisation gouvernementale. Le coupa t-elle. Puis il reprit, d'un air moins enjoué:
-Or, vous possédez du GOL12, et la crise que nous traversons en est la cause, je réquisitionne donc toute vos doses, pour les stockées en lieu sûr, voir les détruire.
Cynthia ne broncha pas, elle dégusta son café crème longuement, puis posa sa tasse sur une table basse, proche d'eux. Et d'un calme Olympiens, elle lui répondit:
-C'est évidement hors de question.
-Je crois que vous ne saisissez pas...
-Je ne vous donnerez pas ces doses pour trois raisons. La première étant que nous traversons une crise, comme vous nous l'avez faits remarquer tout à l'heure, et que cet substance qu'est le GOL12 nous permet d'y faire face. La seconde est que nous ne possédons pas toutes les doses, le reste étant entre les mains de l'ennemi, et vu sa dangerosité, il ne faut pas que l'ennemi sois le seul en sa possession...
-Et la troisième,
Cynthia but une gorgée de son café et fit:
-Je ne fais pas confiance aux junkies.
Rodrick lui sourit, puis d'un geste d'une rapidité étonnante, il pointa sur elle une arme munie d'un silencieux, cachée sous sa veste.
-Arrêtez de jouer à ce petit jeu très chère, je veux ces doses et je peux vous trouer la peau dans la minute qui suit.
Cynthia ne sembla pas plus troublée que ça, et répliqua avec cette même attitude calme et froide:
-Et moi, je ne vous les donnerais, et en ce moment même, le jeune garçon qui vous a conduit ici, prend le contrôle de votre appareil. Donc, si vous me tirait dessus vous resterez bloqué ici. De plus, le nombre étonnant de caméras cachées dans cette pièce suffirait à vous faire inculper 7 fois pour tentative de meurtre.
-Vous...vous bluffer, ce gosse ne peut pas piloter un tel engin sans une formation appropriée...
Cynthia prit alors un petit téléphone, composa rapidement un numéro, puis dit d'une voix froide:
-Aros, démarre les moteurs.
Au même moment, et malgré les efforts architecturaux pour insonoriser le hangar, on put sentir un léger vrombissement dut au décollage d'un des appareils. De plus, la terrible quiétude qui régnait entre les dirigeants, fut interrompue par l'entrée dans la pièce d'un des hommes de Rodrick affolé:
-Patron, on nous...
-Vole l'hélicoptère? Je suis au courant, je vous rejoint tout de suite.
Il rangea alors son arme, et sortit. Avant de franchir le pallier de la porte, il dit à Cynthia:
-Très bien, vous avez gagné vos chères doses...ou du moins, pour l'instant.
Au moment où la porte se referma, Cynthia lâcha un profond soupir. Elle en avait assez de devoir utiliser ce pauvre gamin qu'était Aros pour couvrir ses arrières. Elle se sentait devenir comme Chrome...il fallait vraiment qu'il revienne, vraiment...


Après les funérailles d'Henri Goland, on se remit en route. Et la troupe fit ses adieux à Nikolaï. Ce dernier, était incroyablement touché par le départ de son maître. Et ses les larmes aux yeux qu'il donna à chacun un petit paquet d'adieu:
-Qu'est ce donc? Fit Sarah.
-De la camomille de ma fabrication, je pensais que ça vous ferez plaisir.
-Euh...et bien merci Nikolaï...je ne sais pas quoi dire...fit Chrome, gêné de voir son garde du corps dans cette état.
-C'est pas grave patron, mais promettez moi que vous ne me laisserais pas là.
-Promis.
Et après de nombreuses embrassades, pleurs, et jérémiades, on se remit en route. Ils continuèrent leurs avancée dans la forêt, toujours vers l'Est. Richard, était toujours affecté par la mort de son ami, mais il s'était tout de même reprit. Cela dit, il était tout aussi étonné de part la froideur de Cénia. En effet, depuis son réveil, cette dernière n'avait pipé aucun mots, et regardait d'un air froid, droit devant elle. Seulement, à part Richard, personne ne s'en souciait. Archibalde brisa le silence mortuaire qui s'était installé dans le groupe:
-Et pour ce qui est de cet Bianca Peterson...vous pensez vraiment que...
-Je ne sais pas qui c'est. Fit Chrome, mais ce qui est sûr, c'est que nous n'avons pas assez d'indices pour affirmer si c'est bien elle que l'on recherche.
-On a bien ça. Fit Sarah, en sortant sa clé USB de sa poche. En effet, les informations contenues dessus était surement cruciale, mais pour l'instant, ils n'avait eu aucun accès à un quelconque ordinateur.
Archibalde et Chrome opinèrent, pensif. Ceci dit, le dresseur, était bouleversé. Son Mr. Mime avait connu un sort tragique. Et son Feunard était mal en point...il lui restait bien Dracaufeu mais le manque d'entraînement avec le dragon lui serait surement fatal. Et après...il avait les pokémons de son père, mais ceux là...non, il ne les utiliseraient pas...pour rien au monde. A cela, lui revinrent des souvenirs de son enfance passée à s'entrainer, du temps au son père croyait encore en lui:
-Goupix! Flammèche!
Dés lors, autour de la ferme désertique de la famille Barca, le petit pokémon feu obéit à son jeune maître et terrassa de son attaque les vieux pneus qui faisait office de cible. Peu après, un homme d'âge mûre à la barbe en collier s'avança en applaudissant, un large sourire au lèvres. Il s'adressa au jeune garçon en ces termes:
-Bravo Archi!
-Papa!
Le jeune enfant sauta dans les bras de son père, dans une scène que l'on qualifierait de « trop kawaï ». Son père rit d'un air tonitruant et dit:
-Tu me le promet hein?! Que tu sera le maître de la ligue? Tu me le promet?
-Promis, juré!
-Je t'aime fiston...

Désormais, c'était une époque révolue, il avait échoué, et il n'était plus qu'un exilé de sa patrie. A ces tendres souvenirs, les larmes lui montèrent aux yeux. Soudain, un étrange bruit attira son attention. Tout ces sens à l'affut, il bondit, évitant ainsi l'immense filet qui s'abattait sur lui. Ce geste servit d'alarmes, et tous sortirent leurs Electro-gun, cherchant des yeux l'ennemi. Dos à dos, il attendaient dans un silence mortuaire, l'attaque des canartichos. Une brindille craqua, tous les canartichos sortirent alors un même temps, les coups électriques fusaient, mais le nombre des volatiles, et le champ d'action réduit pour les tireurs, désavantageaient les humains. Petit à petit les canards se rapprochaient, de plus en plus. Un d'entre eux arriva à atteindre Sarah, elle fut mise au sol la première. Et très vite, elle fut ligotée. Les autres ne tardèrent pas à suivre le même chemin. Richard semblait être le dernier humain encore conscient, les autres étant assommés. Il se fit vite repéré, et un violent coup sur la caboche l'empêcha de plus réfléchir à ses dernières volontés.



-'Tain...j'ai une gueule de bois sans même avoir bu...
La réflexion d'Archibalde ne fut pas relevée par les autres personnes du groupe. En effet, ils n'avaient pas le cœur à plaisanter. Ils étaient d'ailleurs tous pendus tel des jambons à des grands bouts de bois. Et ceux-ci étaient portés par les canartichos, qui les emmenait à pieds...ou à palmes, vers une destination inconnue.
-Bon ben...heureux de vous avoir connus...fit Richard.
-Ils ne veulent pas nous tués...sinon, on boufferait déjà les pissenlits par la racine. Dit Chrome
-Moi, je veux bien, mais c'est que je pense pas qu'ils veulent qu'on fasse une garden party inter-espèce...Ironisa Sarah
-Oh, tu sais, ils peuvent faire de nous de esclaves aussi. Dit Chrome.
Sarah pensa alors à toutes les choses que l'on peut demander à un esclave. Les plus inhumaines, comme les plus inavouables...elle rougit à ces pensées qui ressemblait plus à des fantasmes, et elle clôt la conversation:
-Bon, bref, on est mal...



-Marcus, vient voir!
-Attends deux secondes! Je finit mon sandwich!
-C'est important!
-Tu me fais chier là! Je bouffe!
Sandra attrapa, son ami par la manche, pour l'entrainait vers le sommet de la collines, où ils s'étaient installés pour pique-niquer. De là, il avait une vue imprenable sur un petit chemin qui serpentait dans la forêt.
-Manquait plus que ça...
Le ton dépité de Marcus était tout à fait compréhensible, vu que ces ex-compagnons était en train de se faire transporter, dans une position pour le moins...inconfortable. Sandra se tourna vers son ami, qui était bouche bée. Elle lui dit sur un ton, pour ne pas le brusquer:
-On fait quoi?
Derrière ses lunettes bleutées, Marcus plissa les yeux, son regard ne laissait envisageait aucune des ses pensée. Après un instant qui sembla à Sandra interminable, il dit:
-Je finis mon sandwich...on avisera après.