Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Né pour tuer III - La Libération de Hoenn - Prélude de Tjaurdin



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 04/03/2012 à 18:44
» Dernière mise à jour le 04/03/2012 à 18:44

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 13 : Tunnel
- Tu n'as pas dormi je parie, émergea Lisa se blotissant encore plus contre moi.

Elle bâilla et s'étira faisant bouger la couette une énième fois.

- Je ne peux pas me reposer en effet, te rends-tu compte de ce que nous vivons ? Vermilava et Autequatia sont les premières villes à basculer du côté de la Résistance. Et quasiment avec de la chance nous nous trouvons justement dans une de ces villes.

- La chance y est pour beaucoup mais nous risquons de mourir. On nous a mis au pied du mur. Je comprends ton excitation… Bon, allez bougeons un peu, dit-elle soulevant la couverture et se rhabillant rapidement à cause du froid.

Il s'immisça et je ne pus résister à l'envie moi aussi de m'habiller plus chaudement. Je courus quasiment jusqu'aux vêtements et les enfilai rapidement. Lisa était dans la cuisine et mettait deux bols au ùicro-ondes, elle sortit les céréales et lançai :

- La flegme de cuisiner. On bouffe et on y va .

Nous mangeâmes dans un silence complet où on entendait juste le son des cuillers et les crépitements des céréales. Chacun fit ses ablutions à la salle de bain, pour avoir un air convenable et sentir bon. Une fois fini nous pûmes sortir dehors constatant ainsi que tout était désert. Pas un pokémon, ni de bruit.

- On dirait un mauvais film de terreur, genre la ville fantôme et les monstres retranchés dans les maisons.

- Cher prince de le couette, tu es bien sot, rigola-t-elle toute salle tandis que je la fusillai des yeux.

Le contraste entre l'intérieur et l'extérieur fut effrayant. Dedans tous s'affairaient, montaient à l'étage puis un autre ou d'autres criaient tout simplement. Parmi tous je compris : « unité d'élite ».

- Tu as aussi entendu je suppose unité d'élite. C'est plausible, cette révolution ils l'ont prise au séreiux. En attendant les explications trouvant Ajrarn.

- Vous voilà enfin ! S'exclama-t-il descendant un escalier.

Un manteau le changeait complètement. C'était un manteau noir comme lez plumage d'un Cornèbre et il trainait derrière comme une cape. Cela rendait l'homme plus mystérieux toutefois son visage contracté trahissait une tension accrue il y a peu.

- Les gens ils parlent bien d'unité d'élite ? S'enquit-elle directement.

- Oui, oui, lança-t-il avec nervosité dévoilant son embarras. Il est à craindre une intervention de leur part et Monsieur, celui que vous avait connu dirige les opérations contre nous. Ils se sont réunis à Myokara, de surcroît les supérieurs nous ont donné le feu vert pour l'expansion. Des gens de Vermilava vont arriver pour aider d'autres à prendre Mérouville. Quant à vous je vous confie la tâche d'explorer le tunnel où était acheminé les pierres, bonne chance.
*
*
Je soufflai de dépit.

Dans mon bureau surplombant la ville-bateau, où tout était en quelques sortes à moi, une poignée censée m'obéir désertaient. Sur mon écran de contrôle qui affichait les localisations je ne pouvais que déduire que les Chasseurs se rendaient Kanto. En réalité ces hommes n'avaient servi pratiquement à rien.

Je me rassis sur ma chaise confortable et avec une légère tristesse sélectionnai les cibles puis appuyai sur destruction.

Je confirmai.

Un panneau se présenta déclarant l'opération impossible. Car inexistence de dispositifs. C'était absurde, ils pouvaient qu'exploser ! Personne ne les avait avertis qu'ils voyageaient sur des bombes.

Comme pour se moquer de moi les points avançaient inéluctablement.

Je fis valser l'écran de con rôle sur un mur.

Jusqu'au étions-nous dans l'erreur ? Il ne fallait pas le dire au Leader, je perdrai ma place de Grand Maire…
*
*
D'un coup de pied rageur j'expulsai le cailloux dehors, à la lumière. Nous, nous étions dans les ténèbres de ce maudit tunnel. Heureusement qu'avec nos lampes nous pouvions éclairer, enfin plutôt malheureusement car je n'avais aucune envie de fouiller un tunnel qui débutait et terminait je ne sais où. Personne, malgré les débuts de recherche n'avait découvert à quoi servait l'acheminement des pierres dans ledit tunnel.

Et évidemment il leur fallait deux larbins comme nous pour faire le médiocre travail.

- Ne fais pas cette tête, ça se trouve nous allons faire une découverte cruciale, essaya-t-elle de me persuader.

- S'ils pensaient une seconde que ce tunnel est important il ne nous aurait pas envoyé dedans, certainement pas. Il aurait mis des gens plus… compétents.

- Rhaaaa ! Tête de Ponyta va !

La voir râler me fit sourire. Heureusement qu'elle était là pour calmer mes émotions sinon je me demandai qu'elle aurait été la suite.

Elle alluma sa lampe et le rayon lumineux s'ajouta au mien pour mieux éclairer notre sinistre environnement où l'obscurité absorbait tout. Lisa, impavide, semblait imperturbable le pas sûr elle observait le décor. Pour ma part c'est à peine si je tremblais comme une feuille, je craignais presque qu'il y ait une quelconque vie se tapissant derrière les ombres obscures. Ce n'est pas que j'ai peur de l'ombre mais… ça dépendait de laquelle.

- Tu as remarqué qu'on descendait, constata-t-elle éclairant les rails du wagon qui le prouvaient. Tu as vu aussi comment le sol es lisse ? Je trouve ça bizarre.

Nous descendîmes je ne sais encore combien de temps. Et ce jusqu'à arriver à une sorte de carrefour. En éclairant les autres chemins tout semblait pareil, le même plafond inégal ainsi que les mêmes parois. Tout un environnement hostile à l'humain normalement, et sa seule marque étaient ces rails. Toutefois depuis tout le temps de marche nous n'avions entendu aucun wagon, c'était un silence de mort qui alourdissait encore plus l'ambiance.

- Ah !Den j'ai une idée, je me suis toujours demandé si ça marchait comme dan les films. Tiens-moi la lampe.

Elle se baissa et colla son oreille contre un rail.

- Soit dans les films ils mentent, soit tout est mort.

Elle se releva et prit sa lampe en me regardant bizarrement, très vite son regard me mit mal à l'aise tant elle me fixait.

- Quoi ? Finis-je par lâcher.

- Tu as peur, dit-elle avec un début de sourire.

- Non.

- Si.

- Non.

- Si, pourquoi mens-tu ? J'ai le mérite de te connaître.

Lisa m'enlaça et m'embrassa ravivant une flamme dans mon corps, je ne tremblai plus. C'était de la magie.

- Qu'est-ce qu'on fait prince de la couette ? Les rails convergent vers là-bas mais on ne connaît pas le chemin qui reste à parcourir avant de trouver quoique ce soit. Ou on pourrait retourner au camp et dire qu'il n'y avait rien mis à part ce carrefour.

- Mon envie est de partir mais je pense que l'on peut se risquer à avancer.

Elle hocha la tête le visage grave.

- De toute manière tu avais l'illusion du choix, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux.

Ainsi nous reprîmes la route pour ma part plus en confiance qu'au départ. Et durant cette partie du voyage rien e troubla le parcours jusqu'à que nous distinguâmes de la lumière qui éclairait faiblement un panneau. Ce dernier indiquait le nom du tunnel qui était Mérazon.

Je soufflai de dépit. Tout ça pour rien.

- Il vaut mieux retourner en arrière, il n'y a rien au bout sinon un débouché sur Vergazon.

Lisa ne m'écoutait pas. Non, elle souriait simplement devant le panneau, j'en cherchai la raison et la trouvai. En petit en bas était écrit : « Château Vergazon ».

Je souris.

- Nous avons une bonne information. Par contre s'il disent un château, penses-tu que ce soit un vrai château d'antan ?

- C'est invraisemblable et l'idée est complètement stupide. En tout c'est une information qui nous servira peut-être. Allons-y.