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The Free Leek de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 01/03/2012 à 12:00
» Dernière mise à jour le 01/03/2012 à 12:00

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Spirits of leek
Cénia se réveilla, enfin, elle ouvrit les yeux pour être plus précis. Car il y a une grande différence entre ces deux choses, mais ce n'est pas le sujet le plus intéressant actuelle ment. Elle ouvrit donc ses deux grands yeux bleus, mais cela ne lui servi pas à grand chose, puisqu'autour d'elle régnait un noir complet. Elle se leva et fit quelque pas. Sous ses pieds, à chaque impulsions, sonnait une petite note cristalline. Elle dit à voix haute:
-Mais où suis-je?...
-Tu n'a pas une petite idée?
-Qui a parlé!
Elle se retourna dans tout les sens, cherchant en vain une personne, un visage. Mais autour d'elle régnaient seulement l'obscurité la plus totale. La voix rit d'un rire mélodieux, elle reprit:
-Mon nom n'a que peu d'importance. Ce qui compte, c'est ce que je suis.
-Hé bien, tu est quoi?
-Tu le saura bien assez vite, suis la lumière;
Cénia vit alors une porte s'ouvrir diffusant une lumière immaculée. Elle n'avait pas vraiment confiance en cette voix, mais la lumière avait un côté rassurant. Elle entra donc, et découvrit une salle cubique, dont chaque face était blanche. Au centre du sol, se trouvait un sphère de métal polie, flottant à un mètre du sol. Elle s'approcha et vit son reflet. Mais ce reflet ne la montrait pas entrain de regardait une boule de pétanque volante, mais allongé sur un lit d'hôpital.
-Tu comprend maintenant? Dit la voix.
-Pas vraiment non...
-Tu es à l'agonie.
-Je me sens bien pourtant...
-Mais pas dans le monde réel.
Cénia scruta attentivement la boule et elle y vit Richard, à son chevet serrant fort sa main. Ses yeux gris versant des larmes.
-Mais alors où suis-je?



-Aux toilettes?!!
-Ben oui, Archibalde a par habitude de manger pas mal de piment pour éviter le stress et...
-Je me passerait des détail. Fit Sarah.
Chrome et Sarah étaient donc seul, dans une salle d'attente luxueuse. L'état de santé de leurs amis avait dégradé, et Richard passait tout son temps à leurs chevets. Culpabilisant pour l'attaque du Monaflemit. Sarah, curieuse jusqu'au bout parla d'un tout autre sujet que les problèmes gastriques d'Archibalde.
-C'est quoi exactement cette île d'Esternie?
Chrome arbora soudainement un sourire mystérieux. Malgré l'aspect confidentiel de l'information, il sortit alors un livre de son sac à dos:
-Tenez, lisez ça.
-Vous me prenez pour une littéraire?
-Vous voulez des réponse ou pas?
Elle haussa les épaules en signe de résignation, et regarda la couverture usée par le temps, sur celle-ci était inscrit: « Annexe deuxième du journal de voyage de Trainki ».
-C'est qui ce gars? Fit Sarah en parlant de l'auteur.
-Un auteur très connu des connaisseurs.
-C'est un pléonasme...
Elle ouvrit le livre à l'endroit marqué par un ruban de soie rouge et elle lit:
«  De tout les constructions humaines que j'ai put voir, aucune égal le Palais impérial d'Esternie. Construit essentiellement en marbre blanc et en obsidienne, il arbore ainsi un contraste de couleur blanche et noire, le rendant plus imposant encore. Il occupe la majeur parie de l'île entière, et le reste constitue les habitations de serviteurs. L'empereur et l'impératrice d'Esternie, m'ont chaleureusement pris sous leur ailes, et j'ai put visiter l'intérieur. Tout n'était que tapis de velours rouge au sol, de tableau divins aux murs, et de lustres au plafond. La puissante aura de splendeur qui régnait en ces murs, ne pouvaient que vous ramenez au rang de simple mortels...
Sarah leva les yeux de livres et fit à Chrome:
-Il est agent immobilier ce gars?
-Non, continuez...
Quant à l'empereur et sa compagne, je ne peux que vous rappelez que le pouvoir qu'ils avaient à cette époque. En effet la dynasties des Éthers, contrôla pendant plus de deux siècles, les cinq régions que nous connaissons désormais...
Elle s'arrêta une nouvelle fois:
-Jamais entendu parler d'une telle dynastie...
-Je vous l'ai dit, le pouvoir a muselé tout type d'information sur cette île!
-Pourquoi?
-Lisez encore un peu...
Cependant, malgré l'immense pouvoir des Éthers, ils ne peuvent rein face une révolte; Ainsi, un puissant mouvement révolutionnaire s'abattit sur le palais, toute la famille royale fut massacrée, et la dynastie perdue.
-Cela ne me dit toujours pas pourquoi ces informations sont censurées!
-Vous ne comprenez pas?
-Non.
-C'est pourtant simple. La constitution marque très clairement que le pouvoir en place est un gouvernement de transition...
-Et si on retrouve la dynastie...
-...Le président Shadow perd sa légitimité de dirigeant.
Sarah en resta bouche bée. Elle venait d'apprendre ici même le plus grand secrets de gouvernement. Elle hésita à mettre ça sur un article un jour, mais le président était connu pour savoir très bien noyer le poisson dans le sang. Soudain Archibalde arriva en trombe et dit d'un air faussement désolé:
-Excusez moi, j'ai bouché les chiottes.



Le professeur Keeteleria marchait, mais même avec la grande volonté qui l'animait, elle mettrait au moins un mois pour arriver au château enfoui...et puis, il fallait franchir la mer. Mais bon, elle verrait ça plus tard. Elle pensait à Aros...ce fameux petit gars, toujours plein d'entrain, jusqu'au jour du massacre, où tout à basculer. Elle avait fini par perdre le goût de la vie...cet espoir flamboyant qui illumine vos yeux d'un éclat d'espoir. Puis, elle fut recueillie par James, lui, il se foutait de tout, de monde du devoir, de ses obligations. Et il lui avait redonné envie de vivre. Cependant, en ce moment même, elle avait faim...et ça, même le plus sage des vieux ermites bordant ses routes ne pourrait y remédier qu'avec des paroles. Puis, il lui sembla entendre un vrombissement au loin. Il se fit de plus en plus proche, elle regarda dans la direction de ce bruit étrange, et aperçu un quad. Le petit engin bleu fonçait à toute vitesse. Il allait tellement vite qu'elle ne pensa même pas à faire du stop. Et puis, que faisait un quad dans ce coin paumé? Alors qu'il passa devant elle, il s'arrêta brusquement, manquant de faire basculer le véhicule. Elle ne put discerner le visage du conducteur et commençait à reculer doucement. Quand soudain il releva sa visière. Elle soupira devant le visage familier de James qui lui disait:
-Allez, montez ma p'tite dame!


-Hola Gringo!
-Salut Estebanez...
-Dîtes Senior Henri, sa fais longtemps qu'on ne sait pas vu n'est ce pas?
Henri regardait d'un air blasé le petit personnage Mexicain qui virevoltait devant ses yeux. Il ne voyait que lui, puisque tout le reste était d'un noir mat. Henri était allongé...ou debout...il ne savait pas trop, en ce lieu étrange, tout ses sens était emmêlés, mais ça ne semblait pas le gêner outre-mesure. Il regarda le petit personnage. C'était un petit homme d'une quinzaine de centimètre de hauteur, à la moustache, affublé d'un poncho, ainsi que d'un sombrero. Il parlait avec un fort accent espagnol et affichait une attitude joviale. N'ayant pas de réponse d'Henri, il continua:
-Qu'est ce que votre PIPE peut faire pour vous senior?
Henri sourit légèrement sous sa moustache, ce n'était pas la première fois qu'ils se rencontraient, Estebanez étant sa PIPE, il l'avait aperçu au cours de ses nombreuses escapades.
-Je ne sais pas mon cher...je ne sais pas...
-Hey! Gringo! Faut profiter de la vie!
Alors qu'il disait cela, le paysage changea brusquement, le noir fondit, pour laissait place à des souvenirs d'Henri. Celui-ci datait de son enfance, il était à table, et sa mère lui servait de la soupe chaude, devant le regard attendri de son père et ses grands parents.
-Pourquoi ce sont ces choses là qui me reviennent?
Estebanez haussa les épaules.
-Ils sont morts Henri...mais tu les a toujours gardés avec toi, où que tu aille...
-C'est très niais comme réflexion ça...
Le paysage changea encore, pour passer à une cour d'école. Au milieux d'un cercle d'élèves qui hurlait, formant ainsi une arène,se tenait deux de leurs camarades, tel des gladiateurs. L'un d'entre eux était roux, et possédait de nombreuses tâches de rousseurs, il s'approcha de son acolyte, à terre, qui n'était autre qu'Henri. Du sang était visible sur la peau sombre de son visage, du sang mêlé avec les larmes et la poussière. Son adversaire lui administra un violent coup de pied au ventre.
-Ouch! Firent Henri et Estebanez, en se remémorant se souvenir qui n'était pas des plus agréables.
-Ouais ben là...je pense pas qu'ils soit mort lui...
-Tes souvenirs sont confus Gringo, ce sont des moments forts de ta vie qui reviennent.
Et c'est ainsi que passèrent successivement tout les passages frappant de la vie du REC.



-Marcus! Va moins vite, je suis crevée!
-On a pris assez de retard comme ça! Il faut continuer Sandra!
-Pitié!
Marcus soupira, exaspéré, avant de reconnaître que lui même était épuisé. Ils s'assirent sur une souche d'arbre. Marcus passa sa gourde à Sandra qui la vida goulument.
-Sandra, je peux te poser une question?
Elle prit une dernière gorgée d'eau et dit:
-Je t'écoute.
-Pourquoi tu m'a suivi, alors que là-bas, des gens contait sur toi, ne va pas croire que je regrette ta présence! Bien au contraire! Mais je suis étonné qu'un pauvre type comme moi sois s'y intéressant à suivre.
Sandra sourit, et caressa la joue de Marcus d'une main douce.
-Le pauvre type que tu est, est pour moi le plus intéressant de tout les hommes.
Marcus failli recracha toute l'eau qu'il avait dans la bouche. Il se retourna d'un regard étonné et avec le rouge aux joues:
-Sérieux?!
-Je n'ai jamais était aussi sérieuse.
Elle se rapprocha doucement de lui, quand soudain un quad bleu passa trop vite, et les éclaboussa de boue.
-ENCULER!! Fit Marcus en pointant son majeur vers le véhicule qui était déjà loin.


-Hé bien, pourquoi je ne réveil pas!
Cénia attendit longtemps avant d'avoir une réponse de la voix. Elle finit par dire:
-Parce-que c'est moi qui doit être le maître de ce corps. Tu entends? C'est moi. Moi! Moi! MOI! MOI!MOI!
Cénia se boucha les oreilles car les cris hystériques devinrent stridents. Et alors que la voix se faisait de plus en plus aiguë, une petite forme apparaissait. Lorsque la voix se tut, Cénia avait devant les yeux un petit elfe en capuchon blanc, d'un dizaine de centimètre de hauteur dont seul deux yeux d'un bleu brillants étaient visibles.
-C'est toi qui crie depuis tout à l'heure? Fit Cénia
-Ouais...
-C'est quoi ton petit nom?
L'elfe fit la moue et dit:
-Sberg...
Il y eu un silence qui dura assez longtemps, puis Sberg continua:
-Je suis ta PIPE.
-Mais je ne fume p...
-STOP! Ce running gag n'a aucune raison d'exister!
-Euh...ok...mais c'est quoi exactement?
-Je suis une Personnification Indépendante du Potentiel Évolutif.
-C'est tout de suite plus clair...
-Je suis ta conscience si tu préfère.
-Et pourquoi tu dit que c'est toi qui doit être dans mon corps?
Sberg, ne dit rien pendant un long moment avant d'ajouter d'un voix lugubre:
-Parce-que tu es bien trop faible et tendre.
Cénia eu un hoquet de surprise, puis sa PIPE continua:
-Moi, je suis froide, et je contrôlerai son corps bien mieux que toi! Depuis toutes ces années, tu a fait preuve d'une tendresse et d'une chaleur pitoyable! Tu ne m'a jamais écouté! Donc désormais, c'est moi qui pilote! Et c'est toi qui restera prisonnière des limbes de l'esprit!
Cénia accusa le coup, ça conscience venait de lui annoncer qu'elle ne reverrait plus jamais le jour. Qu'elle resterait ici à jamais. Sous sa fureur, elle asséna un violent coup de poing à sa PIPE. Sberg parut surprise, puis se fendilla, laissant paraître d'elle une lumière aveuglante.


Tandis que Cénia bataillait dans son esprit, Richard restait à ses côtés, de jour, comme de nuit. Il ne mangeait plus, rongé par le remord et l'inquiétude. Car Nikolaï avait annoncé son diagnostic. Ils étaient tout deux dans un profond coma, et pouvait se réveiller, mourir, ou ne jamais se réveiller. Richard ne supporter pas cela, d'autant plus qu'il en était responsable. Il revoyait les images de Monaflemit passait en boucle, et il se souvenait de son hésitation à tirer. Pourquoi avait il hésiter? Pourquoi ne se sentait il pas dans le camp humain? Ses amis était aux portes de la mort, et il hésitait encore, sur le bienfondé de la mission. Alors qu'il cogitait sur la cause de son mal être, Archibalde fit irruption dans la salle soin.
-Salut. Fit il.
Richard ne répondit pas, et continuait de scruter Cénia, tantôt de ses yeux gris, tantôt de ses yeux bleus.
-Ce n'est pas ta faut tu sais. Fit Archibalde remarquant l'ai peiné de son ami.
-Bien sur que si! Je n'ai pas joué mon rôle dans l'attaque, et je vous ai mit tous en danger!
Archibalde remarqua le poing serré de Richard, qui semblait furieux envers lui même. Ce dernier continua:
-Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me sens pas moi même ces temps ci...
-Tu crois que ça a un rapport avec ta récente mutation?
Richard réfléchi, le GOL 12 aurait put, en effet, modifier son esprit, mais qu'importe la cause. Cela ne changeait rien. Il se retourna vers Cénia et lui dit d'une voix douce:
-Ne m'abandonne pas Cénia...pitié...



Celle-ci, était désormais seule dans son esprit, elle demanda dans le vide, cherchant Sberg des yeux:
-Laisse moi me réveiller!
Une voix se fit entendre:
-Tu dois trouver la force de te réveiller en toi, et en nous.
-En nous?
-Oui, nous somme deux désormais.
Cénia consentit alors à laissait une part de sa froideur, venir en elle. Elle vit le monde avec un regard beaucoup plus cru et lucide. Laissant de côté toute la part de merveilles du monde. Dans sa tête Sberg se fit entendre:
-Bien, maintenant réveille toi!

Elle ouvrit les yeux, Richard se jeta alors à son cou, pleurant des larmes de joie. La serrant fort contre lui. Mais contre toute attente, Cénia, ne répondait pas à ses caresse. Il la regard aplus attentivement, se rendant compte qu'elle avait...changé. Mais qu'importe, elle était en vie, et Henri ne tarderait pas à suivre, ça, c'est sûr. Mais...dans combien de temps?


-Marcus, tu a entendu?
Il s'arrêta soudain, sur le qui vive. Sandra porta sa main à ses pokéball, car leur emplacement était propice à une embuscade. Après quelque minutes passée ainsi, elle lâcha un profond soupir.
-Excuse moi, j'ai cru avoir entendu quelque chose...
-Tu es toute excusée. Fit Marcus d'un ton compatissant.
Soudain, il lui sembla voir une lueur entre les arbres de la forêt, ou plutôt un reflet. Il plissa les yeux, et lui sembla distinguer une forme humaine. Ennemi ou ami pensa t-il, qu'un seul moyen de le savoir, l'attraper. Il lui courra donc après, à travers les arbres, laissant Sandra derrière lui. Il le pourchassa jusqu'à une petit clairière. Cette personne était entièrement vêtue de noir, avec une cagoule. Ne laissant entrevoir que deux yeux verts, et des formes laissant penser qu'il s'agit d'une femme. Il pointa son Electro-gun sur elle:
-Qui êtes vous?
-Mon nom n'a que peu d'importance...ce qui compte c'est pourquoi je suis là.
-Ben...alors pourquoi vous êtes là? Dit Marcus se sentant soudain très con.
-Pour rétablir la justice.
Marcus remarqua alors que juste derrière elle se trouvait un vieux cadavre de Monaflemit.
-Vous rendez la justice en tuant des babouins? Charmant...
-Mais je t'emmerde mon petit gars! C'est pas en faisant les hippies qu'on sauve des vies! Ce pokémon devait mourir...
-Ouais ben en tout cas, je sais pas pourquoi vous êtes là...les canartichos c'est ça? Vous devez buter ces foutus bestioles!
Elle éclata de rire derrière sa cagoule.
-Tu pense bien que non! Je me contrefout de cette histoire de volatiles! Je me bat pour une cause bien plus noble...
-Laquelle?
Sur ce, Sandra arriva, et se prit le pied dans une souche, ce qui eu pour conséquence malheureuse de s'étaler par terre et de déconcentré Marucs un demi seconde. Lorsque qu'il se retourna pour faire face à la mystérieuse personne, elle avait disparu.
-Sandra...
Elle se releva, recrachant la boue qu'elle avait dans la bouche, et tentant d'enlever celle qui se trouvait sur ses jambes.
-Voui mon petit Marcus?
-Je veux que tu rentre au camp de retranchement avec Roxanne.
-QUOI!
-Pour deux raison, d'une part parce-que je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit avec moi, et d'autre part parce que cette personne ne me dit rien qui vaille...
-C'était qui cette fille?! Elle peut pas être plus dangereuse que les canartichos quand même!
-Si.


Henri regarda Estebanez, il venait de revoir sa vie défiler devant ses yeux.
-On y va Gringo?

Soudain, Richard entendit un bip sonore continu, son expérience de médecin lui dit que ça ne présager rien de bon. Nokolaï déboula dan la pièce comme une furie, et palpa le cou d'Henri.
-Fibrilation! On va le perdre!

-On y va Estebanez.

-Chargez à 300.
Le défibrillateur se chargea avec son petit bruit reconnaissable.

Henri prit la main de l'apparition de lui enfant. Il sourit à l'enfant qui lui tenait la main.
...
-On dégage!
Le torse d'Henri se souleva sous l'effet de l'appareil. Nikolaï lui reprit le poul.
-Toujours rien! Chargez à 350!

-Allez Grigo, c'est parti.
Estebanez leur ouvrit une porte les amenant dans un endroit nimbé d'une lumière crue. Henri s'avança, serrant la main de son enfance.

-On dégage!

Henri se laissa emporter par ce torrent de lumière puissant. Et il eu une dernière pensée pour son monde charnel, en éclatant de rire.

Nikolaï cessa de s'activer. Il dit d'une voix éteinte:
-C'est fini, il est mort.
-NNNNNAAAAON!!!
Richard se jeta sur la dépouille d'Henri, continuant le massage cardiaque. Ne voulant pas admettre l'inévitable. Henri ne mourrait pas! Il ne peut pas mourir, c'était comme ça! Et alors qu'il pleurait de plus en plus fort, le corps d'Henri devenait blême. Il fallut qu'il s'y prenne à trois pour séparer Richard d'Henri de force. Et oui, et c'est ainsi qu'il mourut, Henri Goland.