My killing, my life and me de Mudoon

Je suis appuyée contre le mur. Mon pouls est accéléré par la course... Je dois les tuer, mais ils sont trop nombreux. Je sens une douleur dans mon dos.

-Perdu ! Crie Sakuya.

La salle du temps change du tout au tout : Avant c'était un entrepôt bordélique, avec des containers partout. Maintenant c'est une salle vide, peinte en bleue.

Je retire mon casque, il est noir avec des lunettes en plexiglas. Sakuya fait de même.

-Tu perds tout le temps, tu n'es pas assez attentive, Tryn.
-Je sais.

Je sors de la salle et pose mon sac à l'endroit prévu à cet effet.

Je m'appelle Tryn Walkyrie, j'ai vingt et un an, je suis une Hybride. J'ai deux oreilles de Goupix, une seule queue (maladie de naissance, ma croissance « Pokémon » s'est arrêté mais pas ma croissance humaine), je suis mince et de taille moyenne. J'ai deux yeux vairons (vert et marron).

Je suis dans l'armée, l'armée Hybride, la plus puissante du monde. Nous sommes utilisés que pour mater les rebellions de grande envergure et les guerres, choses qui arrivent rarement. Alors, on fait des missions en tout genre et notre but ultime est de retrouver Saïka, l'être originel, aussi vieux que la terre.

-Aller ! Rage pas Tritri ! C'est bien pour ça que je suis ta supérieure ! Rit Saku'.

Izayoi Sakuya est ma supérieure. Elle est incroyablement forte et belle, mais elle est froide comme la banquise. Elle est à demie Gardevoir (sa peau pâle, se yeux rouges, ses cheveux verts), elle est grande, ses cheveux sont assez longs et elle a l'air douce mais c'est tout le contraire, elle est un peu mon idole.

On sort du bâtiment d'entrainement et on se dirige vers un bar, il fait beau, le soleil brille. Je souris, heureuse d'être une Hybride. Nous nous trouvons à Volucité, une ancienne grande ville humaine à Unys.

-Au faite ! Ton amoureux, comment il va ? demande mon amie.
-Il ne m'aime pas, comme la plupart des mecs sur cette terre.
Je soupire.
-Allez ! Ma vieille, tu vas en trouver un, un jour !
-Un jour...
Sakuya rit et but sa boisson d'une traite.
-Franchement, arrête de déprimer ! T'es jolie !
-Saku, tous les mecs t'aiment, TOUS !
Elle éclate de rire.
-Vraiment ?
-Yeap.
Nos téléphones sonnent. Mon amie répond.
-Oui... Oh... On arrive !
Elle raccroche.
-Ils veulent nous voir.
-Une mission.
-J'crois.
Elle paye et nous partons.

***
Notre supérieur est un homme robuste, il est mi-arcanin mi-humain. Sa peau est rouge-orange, il a une moustache beige, une queue et des oreilles. Ses cheveux sont coupés courts, il porte des rangers, un pantalon en treillis marrons et un tee-shirt noir collant. Il a l'air, comme toujours, en colère, d'où son surnom, commandant Rouge.

-Bonjour, commandant Root. Dis-je.
-Bonjour, Capitaine Izayoi et Lieutenant Walkyrie (NDA : putain ça claque). J'ai une mission pour vous.

Je m'en doutais.

-Voilà, nous avons eu des nouvelles de l'Underground du District de Rosalia. Il y a de gros problèmes.
- Quelles sortes de problèmes ? demande-je.
-Voilà, une organisation, dont on sait peu de choses, a fait main basse sur toute la vile. De plus, l'Angel Azraël semble avoir disparu après ça.

Il appuie sur un bouton et un vidéo projecteur propulse sur le mur une vidéo. On y voit une femme de dix sept ans, aux cheveux bruns, des ailes dégoulinantes de sang sortant de son dos. Elle vole. Je la vois hurler, puis un cercle se forme sous elle, où se trouvent des pokémons ténèbres. Je vois un de nos subalternes : Darkrai. Soudain, une explosion, la plupart des pokémons meurent et ont voit la fille tomber et disparaître.
-C'est votre sœur jumelle, Elyna Walkyrie, qui a envoyé le bataillon « Darkness » sur place.
-C'est donc une nouvelle hybride. Dit Saku.
-Oui, je veux que vous matiez cette rébellion et que vous recrutiez Azraël.
-Bien monsieur, nous partons quand ? demande-je.
-Votre train part dans deux heures.
-D'accord. dis-je avec ma supérieure.
Nous prenons les billets qu'il nous tend et nous sortons.

******
[Dans le train, deux heures plus tard]

Je suis assise en première classe (logique) avec Sakuya. Le silence règne, mon amie écoute de la musique et lit. Moi, je regarde le paysage et rêvasse un peu.

Je ferme les yeux et m'endors contre la vitre.

La ville est en flammes, ça brûle, ça crame, ça flambe. J'ai la trouille. Je vois des formes humaines se mouvoir. Je cherche mes parents du regard

-Maman !! Papa !!! crie-je pour me faire entendre dans le vacarme.
Je tousse à cause de la fumée âcre, personne ne vient m'aider. J'ai peur, si peur... Je me roule en boule. « Et si c'était moi qui avais causé tout ça ? Pourtant, je n'ai jamais utilisé mes flammes, je ne sais même pas comment on fait !! »

Il se met soudain à pleuvoir. Le feu s'arrête. Je cherche des personnes du regard. Il y a des Hybrides qui courent vers moi. Je reconnais leur Badge, celui de l'armée. Une femme vient vers moi. C'est une Hybride Aquali, elle a une queue bleue, des cheveux de la même couleur, ses veines ressortent, blanche et ses yeux sont bleu-vert.
Elle dit à son compagnon, un Hybride Gallame :
-C'est la dernière survivante...
-On la prend ? Répond-il.
-Regarde sa marque.
Il lui montre ma tache de naissance sur l'épaule : un cercle avec un scorpion.
Il reste silencieux, ils me prennent dans leurs bras et m'emmenèrent dans un camion.

****
Je me réveille en sursaut. Sakuya me secoue dans tout les sens.
-Tritri ! On est arrivées !
-Ah.
Je me lève et prends mes affaires. Nous sortons de la gare et nous arrivons dans une petite ville très propre. Les pokémons nous regardent comme des extra terrestre, nous les ignorons. Nous prenons le Tunnel et nous entrons dans l'Underground.

C'est moche, c'est sale. Les humains sont à demi-mort, c'est horrible.
-Tu n'as encore rien vu. me dit quelqu'un.
Je me retourne et me retrouve nez à nez avec un Brasegali.
-Je vais vous accompagner à votre dortoir.
Nous marchons quelques minutes et nous arrivons au dortoir, là où les pokémons de garde dorment. Il nous amène à notre chambre puis part.

Sakuya s'allonge sur le lit du bas et s'endort. Moi, je regarde par la fenêtre, je vois des bagarres, au loin, des poubelles brûlées. Peu de gens sortent. Ca fait peur.

Je m'assoupis.