-
Blogs
-
Galeries
-
Fanfics
-
Chat
-
Communauté
-
Créations
Le Roi Jotho de Nanakii
Retour à la liste des chapitres
Informations
» Auteur : Nanakii - Voir le profil» Créé le 07/02/2012 à 22:07
» Dernière mise à jour le 07/02/2012 à 22:10
Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :
Chapitre 10 : Roigada VII (Bataille pour Ecorcia 2/5)
Intérieurement, Alakazam fit un énorme bond dans sa poitrine tant la présence de Roigada l'avait effrayé, mais de façade il n'en laissa rien paraître. Il était si absorbé par l'invasion du village qu'il ne l'avait pas senti venir. Roigada était là, assis en tailleur dans les airs à côté de lui, comme si la situation n'avait rien d'anormale.
Comme s'ils étaient assis côté à côte à regarder la même pièce de théâtre.
-Bien le bonjour, Votre Grandeur. Commença Alakazam avec une ironie non feinte. Je constate que la couronne vous va toujours aussi bien.
Il attendit une réponse, une réaction quelconque. Mais rien ne se passa. Comme si le temps s'était figé, ils restèrent immobiles. Puis, Roigada finit par briser le silence, sans se détacher du village en feu.
-Est-ce donc ta vision de la royauté ? Cela ne te ressemble pas.
Alakazam eut grand mal à contenir sa haine.
-Tu prétends me connaître, mais tu ne sais rien de moi ! Tu te crois plus fort que les autres, avec tes grands airs et ta stupide couronne ! Mais tu ne peux rien contre moi !
Roigada tourna lentement la tête sur le côté et posa son regard dans celui de son interlocuteur.
-C'est vrai, admit-il. Je ne te reconnais plus. Pourtant, tu es capable de bien mieux que de vulgaires bains de sang.
-Rha ! Cracha Alakazam. Mais que sais-tu de moi ? Tu as beau user de belles paroles, tu es impuissant face à mon pouvoir absolu !
-Tu es donc fier de ce carnage ?
La haine devint telle qu'elle déforma le visage d'Alakazam. Il se mit debout et leva les mains au ciel. Des éclairs d'énergie noire grésillaient autour de lui.
-Evidemment ! Tonna-t-il d'une puissante voix. J'espère que ton armée arrivera vite, si elle tient à sauver les stupides survivants de ce village ! Car seul tu ne pourras rien contre mon armée !
Dans son élan d'exaltation, Alakazam dégaina un long sabre fin et légèrement recourbé et le pointa en direction de Roigada. Ce dernier ne put s'empêcher de sourire.
-Tu te moques de moi ?! Enragea le porteur de l'épée.
-Je vois que les habitudes ont la vie dure, répondit Roigada en se levant doucement. Tu connais le Code aussi bien que moi.
Alakazam laissa s'exprimer sa colère et envoya un puissant coup d'épée. Son adversaire fit une roulade rapide en arrière et de sa ceinture, dégaina sa propre lame.
-Ne me reparle plus jamais de ce stupide Code ! Il ne représente plus rien ! RIEN !
En même temps que ce dernier mot, il attaqua encore une fois. L'épée de Roigada s'interposa et celles-ci s'entrechoquèrent dans un puissant son métallique. Tout comme les lames, les regards se croisèrent.
-« Qui reste fidèle au Sabre Feuille, reste fidèle au Doublon. » Récita Roigada. Tu te souviens ? C'est le Verset Premier du Code.
Fou de rage, Alakazam lança une rapide série de coups, puissants et précis. Roigada para chaque attaque à l'aide de son propre sabre.
-SI j'ai gardé cette stupide épée, c'est pour pouvoir te l'enfoncer dans le ventre ! Pour que tu t'étouffe par ta propre chevalerie à deux sous !
Après un nouvel assaut, les deux adversaires bondirent en arrière et commencèrent à se tourner autour. Les deux épées reflétaient la lumière de la Pleine Lune qui entre les deux êtres, observait l'affrontement.
-Le Code de Chevalerie du Doublon ne compte que quatre Versets. Même si tu en as renié trois, tu reste fidèle au premier. Cela veut dire qu'un quart de ton âme est restée un Chevalier. Tu dois l'admettre.
Cette phrase brûla l'âme d'Alakazam au fer rouge. Une fureur frénétique s'empara de lui. Il se jeta sur son adversaire, les yeux injectés de sang.
-NON ! Hurla-t-il en frappant de toute puissance.
Les lames s'entrechoquèrent.
-Je HAIS les Chevaliers tout ce qu'ils représentent !
Alakazam frappa, et frappa encore. Si bien que Roigada commença à avoir du mal à contenir ses assauts. Roigada fit un pas sur le côté pour esquiver un coup menaçant de lui ouvrir le ventre, il para un nouvel assaut. Il ne voulait pas de ce combat, car il ne voulait pas blesser son adversaire.
Il tenta alors que l'éloigner en usant d'une décharge psychique.
-Lâche ! Cracha Alakazam après avoir été poussé de quelques mètres par la vague mystique de son ennemi.
A nouveau, les deux combattants se regardaient l'un l'autre, scrutant la moindre faille pour attaquer. Soudain, une énergie sombre apparut autour de l'épée d'Alakazam. La puissance était telle qu'elle généra un vent circulaire autour de son porteur. Puis, porté par sa haine et sa soif de sang, Alakazam se propulsa en avant à une vitesse incroyable pour porter une fulgurante estocade sur Roigada. Ce dernier esquiva à la dernière seconde, mais l'énergie qui émanait du sable lui brûla l'épaule.
Désormais, Roigada n'avait plus le choix. Une puissante aura lumineuse entoura tout son corps, et son épée brillait de mille feux. La Cape orangée qu'il portait à son dos se scinda en deux, formant deux magnifiques ailes couleur Rouge Feu.
Quand les deux lames s'entrechoquèrent à nouveau, les deux énergies opposées se mélangèrent et créèrent une immense explosion.
-Pourquoi as-tu tant de haine ? D'où te vient cette colère intérieure ? Dis-le-moi, Nost !
A la mention de ce nom, le cœur d'Alakazam s'embrasa d'une haine incommensurable.
-Je t'interdis de m'appeler comme ça ! Hurla-t-il en frappant à nouveau.
Un coup de tonnerre retentit à nouveau lors du choc des deux lames.
-Une seule personne a le droit de m'appeler comme ça !
L'épée d'Alakazam tournoya et virevolta. Celle de Roigada vint à sa rencontre. Les deux énergies se rencontrèrent encore. Les déflagrations se succédèrent, la puissance était d'une intensité telle qu'elle en devenait instable. Si bien que l'air crépitait et pulsait.
-Seul mon frère pouvait m'appeler par ce nom ! Et mon frère est mort ! MORT !
Roigada s'arrêta de combattre net. Cela surprit Alakazam qui s'arrêta aussi. Ils se regardaient droit dans les yeux. Rien que l'intensité du regard aurait suffit à détruire la lune s'il elle s'était interposée.
Soudain, une vague de tristesse et de chagrin infini vint se mêler à la rage d'Alakazam.
-Oui ! Parfaitement ! Cria-t-il, les yeux brillants de larmes. Mon frère est mort. Il est mort le jour où il m'a trahi !
Une larme coula le long de sa joue. Hurlant sa haine, il se jeta sur Roigada, le frappant frénétiquement avec son épée. Il voulait qu'il disparaisse de sa vue.
-Mon frère m'a trahi ! Oui ! Tu m'as trahi ! Et je ne te le pardonnerais jamais !
Comme s'ils étaient assis côté à côte à regarder la même pièce de théâtre.
-Bien le bonjour, Votre Grandeur. Commença Alakazam avec une ironie non feinte. Je constate que la couronne vous va toujours aussi bien.
Il attendit une réponse, une réaction quelconque. Mais rien ne se passa. Comme si le temps s'était figé, ils restèrent immobiles. Puis, Roigada finit par briser le silence, sans se détacher du village en feu.
-Est-ce donc ta vision de la royauté ? Cela ne te ressemble pas.
Alakazam eut grand mal à contenir sa haine.
-Tu prétends me connaître, mais tu ne sais rien de moi ! Tu te crois plus fort que les autres, avec tes grands airs et ta stupide couronne ! Mais tu ne peux rien contre moi !
Roigada tourna lentement la tête sur le côté et posa son regard dans celui de son interlocuteur.
-C'est vrai, admit-il. Je ne te reconnais plus. Pourtant, tu es capable de bien mieux que de vulgaires bains de sang.
-Rha ! Cracha Alakazam. Mais que sais-tu de moi ? Tu as beau user de belles paroles, tu es impuissant face à mon pouvoir absolu !
-Tu es donc fier de ce carnage ?
La haine devint telle qu'elle déforma le visage d'Alakazam. Il se mit debout et leva les mains au ciel. Des éclairs d'énergie noire grésillaient autour de lui.
-Evidemment ! Tonna-t-il d'une puissante voix. J'espère que ton armée arrivera vite, si elle tient à sauver les stupides survivants de ce village ! Car seul tu ne pourras rien contre mon armée !
Dans son élan d'exaltation, Alakazam dégaina un long sabre fin et légèrement recourbé et le pointa en direction de Roigada. Ce dernier ne put s'empêcher de sourire.
-Tu te moques de moi ?! Enragea le porteur de l'épée.
-Je vois que les habitudes ont la vie dure, répondit Roigada en se levant doucement. Tu connais le Code aussi bien que moi.
Alakazam laissa s'exprimer sa colère et envoya un puissant coup d'épée. Son adversaire fit une roulade rapide en arrière et de sa ceinture, dégaina sa propre lame.
-Ne me reparle plus jamais de ce stupide Code ! Il ne représente plus rien ! RIEN !
En même temps que ce dernier mot, il attaqua encore une fois. L'épée de Roigada s'interposa et celles-ci s'entrechoquèrent dans un puissant son métallique. Tout comme les lames, les regards se croisèrent.
-« Qui reste fidèle au Sabre Feuille, reste fidèle au Doublon. » Récita Roigada. Tu te souviens ? C'est le Verset Premier du Code.
Fou de rage, Alakazam lança une rapide série de coups, puissants et précis. Roigada para chaque attaque à l'aide de son propre sabre.
-SI j'ai gardé cette stupide épée, c'est pour pouvoir te l'enfoncer dans le ventre ! Pour que tu t'étouffe par ta propre chevalerie à deux sous !
Après un nouvel assaut, les deux adversaires bondirent en arrière et commencèrent à se tourner autour. Les deux épées reflétaient la lumière de la Pleine Lune qui entre les deux êtres, observait l'affrontement.
-Le Code de Chevalerie du Doublon ne compte que quatre Versets. Même si tu en as renié trois, tu reste fidèle au premier. Cela veut dire qu'un quart de ton âme est restée un Chevalier. Tu dois l'admettre.
Cette phrase brûla l'âme d'Alakazam au fer rouge. Une fureur frénétique s'empara de lui. Il se jeta sur son adversaire, les yeux injectés de sang.
-NON ! Hurla-t-il en frappant de toute puissance.
Les lames s'entrechoquèrent.
-Je HAIS les Chevaliers tout ce qu'ils représentent !
Alakazam frappa, et frappa encore. Si bien que Roigada commença à avoir du mal à contenir ses assauts. Roigada fit un pas sur le côté pour esquiver un coup menaçant de lui ouvrir le ventre, il para un nouvel assaut. Il ne voulait pas de ce combat, car il ne voulait pas blesser son adversaire.
Il tenta alors que l'éloigner en usant d'une décharge psychique.
-Lâche ! Cracha Alakazam après avoir été poussé de quelques mètres par la vague mystique de son ennemi.
A nouveau, les deux combattants se regardaient l'un l'autre, scrutant la moindre faille pour attaquer. Soudain, une énergie sombre apparut autour de l'épée d'Alakazam. La puissance était telle qu'elle généra un vent circulaire autour de son porteur. Puis, porté par sa haine et sa soif de sang, Alakazam se propulsa en avant à une vitesse incroyable pour porter une fulgurante estocade sur Roigada. Ce dernier esquiva à la dernière seconde, mais l'énergie qui émanait du sable lui brûla l'épaule.
Désormais, Roigada n'avait plus le choix. Une puissante aura lumineuse entoura tout son corps, et son épée brillait de mille feux. La Cape orangée qu'il portait à son dos se scinda en deux, formant deux magnifiques ailes couleur Rouge Feu.
Quand les deux lames s'entrechoquèrent à nouveau, les deux énergies opposées se mélangèrent et créèrent une immense explosion.
-Pourquoi as-tu tant de haine ? D'où te vient cette colère intérieure ? Dis-le-moi, Nost !
A la mention de ce nom, le cœur d'Alakazam s'embrasa d'une haine incommensurable.
-Je t'interdis de m'appeler comme ça ! Hurla-t-il en frappant à nouveau.
Un coup de tonnerre retentit à nouveau lors du choc des deux lames.
-Une seule personne a le droit de m'appeler comme ça !
L'épée d'Alakazam tournoya et virevolta. Celle de Roigada vint à sa rencontre. Les deux énergies se rencontrèrent encore. Les déflagrations se succédèrent, la puissance était d'une intensité telle qu'elle en devenait instable. Si bien que l'air crépitait et pulsait.
-Seul mon frère pouvait m'appeler par ce nom ! Et mon frère est mort ! MORT !
Roigada s'arrêta de combattre net. Cela surprit Alakazam qui s'arrêta aussi. Ils se regardaient droit dans les yeux. Rien que l'intensité du regard aurait suffit à détruire la lune s'il elle s'était interposée.
Soudain, une vague de tristesse et de chagrin infini vint se mêler à la rage d'Alakazam.
-Oui ! Parfaitement ! Cria-t-il, les yeux brillants de larmes. Mon frère est mort. Il est mort le jour où il m'a trahi !
Une larme coula le long de sa joue. Hurlant sa haine, il se jeta sur Roigada, le frappant frénétiquement avec son épée. Il voulait qu'il disparaisse de sa vue.
-Mon frère m'a trahi ! Oui ! Tu m'as trahi ! Et je ne te le pardonnerais jamais !