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The Free Leek de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 15/12/2011 à 17:20
» Dernière mise à jour le 15/12/2011 à 18:10

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Les larmes du poireau
Henri réfléchissait à l'idée de Marcus, en attendant que Chrome prenne sa décision. En tant que chef de la Coalition, il se devait de ne pas se tromper. Après quelques minutes il dit:
-Ok, c'est parti.
Chacun savait ce qu'il avait à faire, Aros resta aux commandes, tandis que tout les autres envoyaient leurs pokémons vol à l'extérieur. Même chrome qui utilisa un superbe Altaria chromatique. Alors, tous en chœur, il ne donnèrent qu'un seul ordre à leurs pokémons respectifs:
-ATTAQUE VENT ARRIERE!!
L'escouade d'emplumés s'exécuta, une puissante rafale percuta le vaisseau. Aros aux commandes sentit le vent venir, et donna un grand coup de manche à ballet. Cette action eut pour effet de renverser l'appareil afin de présenter aux canartichos, les six puissante pales de face. Les canards n'eurent pas le temps de s'échapper, et les deux tiers d'entre eux furent broyés dans les pales. Cependant les choc répétés sur le « Prometheus » causèrent pas mal de dégâts, et la pâle de l'hélice N°4 s'enflamma. Aros était le seul à pouvoir agir avant que le feu s'installe dans les réservoir, et fasse exploser tout ce beau monde. Il envoya son Polarhume afin de refroidir les pâles de cette hélice. L'opération se passa bien. Le jeune Aros poussa un soupir de soulagement, avant d'être rejoins par tout les autres dans le cockpit.
Ils se regardaient tous avec de grands yeux, ne croyant pas à leur réussite. Marcus laissa éclater sa joie:
-YYYYYYYYYHHHAAAAA!!!
ils s'en suivit de grands cris de joie, quand tous eurent finit de s'extasiait, Henri demanda à Marcus:
-Où trouve tu des idées aussi brillantes?
-Dans les films.
Tous le regardèrent bizarrement, Chrome qui se massait les orbites pour se calmer, lui dit:
-Tu te rend compte qu'on a failli y passait à cause de ton inconscience?
-Oui, mais on est en vie.
-Du moins pour l'instant; fit remarquer Aros en pointant du doigt l'altimètre qui descendait lentement mais surement.
Henri inquiet demanda:
-Pourrons nous atterrir à Mérouville?
-Hum...je pense que oui; fit Aros.
Une fois tout le monde remit de ses émotion, ils repartirent dans leurs quartiers respectifs. Archibalde ferma sa porte à clé, et regarda l'enveloppe posée sur son lit, il n'avait pas encore osé l'ouvrir il la prit, l'ouvra délicatement, et en sortit un papier. C'était une lettre il la lie avec attention:
Cher fils,De là où je t'écris, je pense à toi. Chaque matin, chaque soir. Je repense à cette déception que tu est pour moi. Je repense à chaque moment, où un jour, tu ma trahi. Tu étais mon plus grand espoir de réaliser mon rêve. Devenir, le maître d'une ligue. Au lieu de ça, tu as suivi Chrome. Ton choix me brisa le cœur. Je t'avais tout donné, mes meilleurs pokémons, mon savoir, et mes encouragement. Mais tu ignorais mon aide. Tu n'as toujours pas fais sortir mes pokémons de leurs balls j'imagine. Tu disais que tu avais tes propres qualités. Je ne dis pas le contraire, mais tu avais la chance de réussir là où j'avais échoué. Ton frère m'aide dans la ferme du désert. Il t'en veux encore plus que moi. Tu nous a abandonné, mais crois moi, à force de renier tes racine, tu te perdra.

Archibalde éclata en sanglots. Cela faisait sept ans qu'il travaillait pour la Coalition. Et tout les six mois, son père lui envoyait une lettre avec les mêmes reproche. Sa famille vivait dans le désert prés de Méanville, au bord d'une Oasis. Sa mère mourus il y a dix ans, d'une morsure de Kraknoix. Dès son plus jeune âge, son père l'avait entrainé au dressage. Son frère cadet lui en voulu toujours d'être le « chouchou de papa ». Désormais, c'était un exilé, il avait fait le choix d'entrer à la Coalition. Son père ne lui a jamais pardonné.


Richard regardait a travers le hublot de ses yeux azurs d'un air songeur, il réfléchissait à ce qu'il avait dit à Cénia. L'homme, méritait il de gagner cette guerre pur la suprématie de cette planète. Alors qu'il était en proie au doute, Henri vint s'installait à coter de lui. L'homme à la peau brune faisait une tête de plus que Richard. Il scrutait l'horizon sans même remarquer Enson. Il lui demanda simplement:
-Que pense tu de tout cela Richard?
Ce dernier, hésita avant de faire ses aveux à Henri:
-Je...je ne crois pas que l'on se bat du bon coter.
-Qu'est-ce qui te fait dire cela?
-Je crois que l'homme, ne mérite la place où il est...
Henri détourna légèrement son regard de l'horizon, pour fixer les deux yeux bleus de Richard. Il lui dit:
-Mais enfin, Richard, tu es bien humain?
-Oui, mais...
Henri se retourna, et prit la tête de Richard dans ses deux grandes mains.. Il lui dit:
-Richard regarde moi.
Richard, avait honte de ses pensés et fixait ses pieds, sans oser croiser le regard d'Henri.
-REGARDE MOI!
Face au cri d'Henri, Richard leva la tête, il vit le regard dur d'Henri, qui lui dit encore:
-Maintenant, dit moi que tu souhaite ma mort.
Richard fut pris d'un hoquet de surprise, il n'avait pas vu les choses sous cet angle. Ses yeux redevinrent normaux, c'est à dire gris. Et il éclata en sanglots, se reposant sur la poitrine d'Henri, en lui murmurant qu'il était désolé. Le grand homme le serra contre lui, et lui frotta le dos pour le réconforter d'une manière paternelle. Marcus qui passait par là fixa les deux hommes d'un regard suspicieux. Henri le remarqua, et les deux gars se regardèrent un moment, avant que Marcus finissent par dire:
-Mouais...on va dire que j'ai rien vu.
Marcus repartit à travers les couloirs du vaisseau, les laissant seuls.



Le professeur Keeteleria, traversait le désert sous un soleil de plomb. Elle ne souhaitait qu'une chose, mourir. Elle avait faillie à sa tâche, et avait condamné l'humanité. Elle s'écroula sur le sol épuisée. Le soleil brûlait sa peau, elle ferma les yeux et tenta de s'endormir en attendant la mort. Au bout d'un certain temps, elle ne sentait plus la chaleur de soleil, puis, elle se sentie transportée. Alors c'était ça la mort? Seulement elle se réveilla. Loin d'être au paradis, elle était sur le dos d'un Donphan, qui marchait prés de son maître. Ce dernier était d'un vieillard chauve, avec une longue barbe lui descendant jusqu'aux genoux. Il portait un kimono bleu, et des sandales en bois a semelles compensées. Il s'aidait à marcher avec une canne en bambou. Elle lui demanda:
-Qui êtes vous?
Il se retourna, elle découvrit alors un visage plein de rides, avec deux yeux bridés. Il lui répondit:
-Je me nomme James Peterson. Tiens, je crois que nous sommes arrivés chez moi.
Le professeur s'attendait à voir une vielle cabane d'ermite en bois. Au lieu de ça, elle trouva un vieux camping-car, planté là. James la fit entrer chez lui. Il lui passa un tube de Biafine pour ses coups de soleil. Elle lui demanda étonnée:
-Vous allez pas me passer un baume aux plantes ou que sais-je d'autres?
-Non...vous voulez un hamburger?
-Non, je n'ai pas faim.
-Vous n'avez pas l'air bien grasse pourtant...
-Ce n'est pas ça, c'est que j'ai fait une chose horrible, et je suis la pire des créatures.
- «L'homme qui se juge mauvais est bon »
- C'est un proverbe chinois?
-Non, ça vient d'internet.
Et c'est avec sa nouvelle connaissance que le professeur prit volontiers un hamburger.



Chrome était resté avec Aros dans le cockpit, il venait de lancé un message au Q.G comme quoi une troupe de canartichos allait arriver. Chrome regarda le jeune garçon, il se rendait compte, en observant ses yeux cernés, qu'il avait foutu son enfance en l'air. Enfin bon, il avait vu sa famille se faire massacrer alors...Soudain il virent la côte.
-Ahhhhh...c'est pas trop tôt fit Aros.
-Je te le fait pas dire dit Chrome. Il prit le micro et dit:
-Tout le monde dans le cockpit, nous allons atterrir. Une fois au sol, nous auront une séance de briefing.
Ils attendirent doucement l'atterrissage. Seul Archi n'était pas dans le cockpit. Aros atterrit délicatement sur une corniche en bordure de la ville. Archibalde arriva, on voyait à ses yeux rouges qu'il avait pleuré. Cependant il paraissait comme d'habitude. Il s'installa prêt de Chrome, les deux hommes sortirent une valise grise de dessous la boîte à gants. Ils l'ouvrirent, dévoilant plusieurs armes. L'assemblée parut étonnée, Chrome s'expliqua:
-Nous allons combattre, il nous faut donc des armes. Celle-ci sont assez spéciales...
Archibalde saisit une arme, elle faisait ,comme les autres, 45cm de long, et était de couleur bleu nuit. Le canon était légèrement décalé par rapport à la poignée. Archibalde fit tourner le canon autour de la poignée dans un bruit de plusieurs cliquetis. Archi continua la phrase de Chrome:
-Voici comment elles se rechargent...
Il tira sur une paroi du vaisseau en acier trempé. Une décharge électrique s'échappa du canon, laissant un cercle d'un mètre de diamètre de couleur bleu électrique. Tous retenaient un cris d'effroi.
-Et voici comment elles tirent. Elles se nomment Electro-gun

Ce petit briefing passé, la troupe s'équipa de ces armes ainsi que de quelques objets indispensables, et sortit du vaisseau.Aros, lui ramena son "joujou" au bercail, pour le fair réparer avant de revenir les chercher. Une fois sortit, Chrome appuya sur un bouton d'une télécommande. Et là, le « Prometheus » devint invisible.
-Zut ;fit Marcus; comment on va savoir où on est garé maintenant?
-De toute manière je ne pense pas que l'on revienne. Fit Richard.
-Toi, t'as le don de casser l'ambiance. Dit Sarah.

Ils arrivèrent à Mérouville en début de, nuit la ville ne ressemblait plus à ce qu'elle était. La plupart des bâtiments étaient en ruine. L'école était rasée, et le bâtiment de la Devon SARL était lui aussi en piteux état. Cénia avait les yeux embués de larmes. Elle avait connu, lors de ces études des personnes venant de Mérouville. Les corps qui jonchait le sol était nombreux, mais ils étaient loin d'être ceux de tout les habitants. Ils se regroupèrent aux centre des décombres, et allumèrent un petit feu. La lune était pleine, et tous restait là, sans rien dire. Ruminant leurs sombres pensées. Soudain, un bruit attira l'attention de Marcus.
-Vous avez entendu? Dit-il.
Apparemment personne n'avait entendu. Jusqu'à que quelques instants plus tard un autre bruit similaire, bien que plus audible, se fit entendre.
-Je l'ai entendu moi aussi! Fit Cénia.
Ce bruit venait des ruines du bâtiment de la Devon SARL. Le groupe se leva et partit dans sa direction. En entrant dans le bâtiment, le bruit se faisait de plus en plus fort. En observant l'intérieur, Henri se souvenait de sa vie à la Goland.corp. Ils se séparèrent pour trouver d'où venait ce son étrange. Richard, Marcus, et Cénia prendraient l'aile Ouest, tandis qu'Archibalde, Henri, Chrome, et Sarah prendraient l'aile Est.
Du coté Ouest, Richard et Marcus bavardaient, tandis que Cénia était à l'affut du moindre danger. Soudain Richard se tapa la main sur le front.
-Mais oui!! -dit il- mon don va surement nous aidé.
Ses yeux devinrent azurs, et il vit les choses différemment. Là, la couleur des objets différenciait leur température, ainsi, il remarqua dans une pièce voisine une grande tâche bleue rectangulaire. Il courut jusque là-bas, ses deux compères, pris au dépourvu mirent du temps avant de le rejoindre. Et quand ils le virent, c'était avec un soda, et un paquet de chips. Apparemment la tâche bleue était un frigo encore en état de marche. Marcus lui dit:
-C'est du vol!!
-Ouais...t'en veux
-Bien sur!
-Vous êtes irrécupérables. Fit Cénia en rejetant la proposition de Richard.
-On est au courant!! Firent les deux lascars en chœur, avant de s'empiffrer comme c'est pas permis.
Cénia réfléchissais. Comment un frigo pouvait encore fonctionner dans ces décombres. Hum...surement un générateur indépendant, épargné par les canartichos. Il devait être la cause du bruit qui les a attiré ici. Richard lui tendit un paquet de chips au thon, elle refusa de nouveau. Des chips au thon, et puis quoi encore?

Du coté Est, l'ambiance était beaucoup moins à la bonne humeur, ils fouillait pièce par pièces avec une attention méticuleuse. Ils arrivèrent à une dernière salle, bien étrange. Cependant, ils entendaient un autre bruit que celui de générateur bruit. Le bruit était très puissant et semblait venir des ordinateurs. C'était un « bip » à répétition toutes les secondes. Sarah fit sortir l'ordinateur principal du mode veille et une dizaine d'écrans plats s'allumèrent.
-Je suis allez pas mal de fois ici pour le boulot -dit Henri- mais jamais je ne vis une pareil salle...
-Cette salle semble être cachée de tout -continua Archi- je pense que même le dirigeant ne la connaissait pas. Ce bâtiment est très vieux.
-J'ai trouvé quelque chose! Fit Sarah
Alors qu'Archibalde fouillait encore les lieux,désireux de connaître la source du « bip » Henri et Chrome regardèrent les écrans. Il affichait des dossiers codés. Henri était très étonné puisque le président de Devon, avait pour réputation de ne rien caché. Même les pires affaires crapuleuses.
-Tu peux le craquer? Lui demanda Chrome.
Sarah éclata de rire avant de lui répondre:
-Évidemment, on nous apprend ça dans les courts supplémentaires de journalisme.
-Tiens, c'est bon à savoir ;fit Henri.
Chrome, lui pensait à toute autres choses, ces documents pourrait très bien le mener jusqu'à son père...même si ce serait avec pas mal de chance. Quand tout à coup, le bruit se fit entendre beaucoup plus fort. Archibalde était devenu blême et dit d'une voix à peine audible, et pas du tout rassurée
-Euh...les copains...on a un souci.
Chrome jeta un coup d'oeuil, et il vit le fameux « souci ». Dans un tiroir d'une commode, se trouvait une petit appareil à l'écran rouge, où des caractères blancs affichaient:

EXPLOSION DU BATIMENT DANS 42 SECONDES...41...40...39.

C'était cela le fameux « bip », Henri couina à Sarah:
-Vite.
-Trente secondes j'ai bientôt finit...
28...27...26
-ON LES A PAS SARAH!
17...16...15
Sarah retira sa clé USB, et ils se mirent à courir, le groupe de richard sortait de leur salle en quête d'autre forme de nourriture. Très vite ils comprirent l'urgence de la situation, et coururent vers la sortit comme les autres.

10...9...8
Marcus s'étala au sol, juste avant de franchir la sortie. Cénia et Henri l'aidèrent à se relever, tandis que les autres les attendait. Si ils devaient mourir se serait ensemble.

5...4...3...
Le groupe était à une dizaine de mètre du bâtiment. Archibalde, comptait les secondes de manière précise, pour déduire le temps de l'explosion. Ils étaient encore trop prés.

2...1...0
Une déflagration phénoménal s'en suivit. Couchant nos héros au sol. Les fenêtres restantes explosèrent. Marcus cru entendre ses tympans éclater. Puis, dans un vrombissement sinistre, le bâtiment finit de s'effondrer. Une brique tomba à deux centimètre de la tête de Cénia, qui estima que la vie est plus courte qu'on peut le croire. Chrome, en se relevant dit à Sarah:
-Tu as les dossiers secrets?
-Tout est là. Fit-elle, en brandissant sa clé USB.
Henri était soucieux, que pouvait contenir ses dossiers au point de pouvoir les auto détruire en cas d'intrusion?