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Voyageurs des frontières Tome I : l'Arbre, les Deux Mondes et les cinq Enfants. de Otaku-san



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Informations

» Auteur : Otaku-san - Voir le profil
» Créé le 10/12/2011 à 16:52
» Dernière mise à jour le 10/12/2011 à 16:52

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Chapitre 16 : ...Et tes ennemis encore plus près !
Chapitre 16 : ...Et tes ennemis encore plus près !

Il ne restait que trois jours de vacances à Hoenn pour Sam, Lucy et Yume. Enfin, si on peut parler de vacances, car le retour allait être long. De ce fait, ils se préparaient pour une nouvelle croisière, mais cette fois en direction Khouna. Mais ailleurs, loin d'eux, un autre voyage allait débuter.

Justement, de l'autre côté du Saule Porteur, à Cap Forest, Corboss et ses complices était fin prêt pour partir et accomplir leur fameux plan « IV ».

« Sachez, que pour commencer, il va falloir se montrer très discret, fit l'oiseau au plumage noir. Nous n'avons aucune idée de ce qui nous attend ou encore ce qu'il peut nous arriver.
– Maître Corboss, vous pouvez maintenant nous dire que viens faire le Saule dans toute cette histoire ? demanda l'un des frères Machopeur.
– Pour faire court, reprit Corboss, c'est notre passeport pour le monde des humains ! »

Sur ces mots, Corboss, Grahyéna, Démolosse et les frères Machopeur se mirent en route vers l'arbre titanesque qu'était le Saule Porteur. Arrivés au pied de l'arbre, ils montèrent sur la racine qui menait au visage dans l'arbre, ils hésitèrent un moment, puis finalement passèrent chacun leur tour le Saule Porteur. Ils sentirent une drôle de sensation, des bras, des jambes, ils avaient complètement pris forme humaine, mais une fois arrivé de « l'autre côté », ils remarquèrent qu'ils étaient entièrement nus !

« Il faut remédier à ce problème immédiatement, nous ne pouvons pas aller en ville dans cette tenue. Exigea Corboss, maintenant humain.
– Corboss, il y a des campeurs là-bas, si nous les effrayons, nous pourrions prendre de leurs vêtements ! Suggéra Démolosse.
– J'avoue que ton idée n'est pas stupide, approuva son maître, de plus, je vois là une possibilité de voir si nous avons conservé nos capacités de Pokémon. Démolosse, utilise ton Hurlement ! »

L'humain qu'était Démolosse s'exécuta, il poussa un Hurlement comparable au Pokémon qu'il était, ce qui fit fuir la dizaine d'hommes qui campaient. Par chance, les vêtements qui se trouvaient dans les sacs abandonnés étaient propres et à leur taille.

« Bien, avant d'aller dans la ville des humains, repris l'humain Corboss, j'ai quelques consignes à donner. Tout d'abord, évitons de nous appeler par nos noms en public, restons toujours ensemble et surtout, ne parlez jamais aux inconnus inutilement. Compris ?
– Compris ! Firent ses quatre compères d'une même voix. »

Les cinq Pokémons devenus humains reprirent leur chemin vers la ville, qu'ils semblaient connaître, les rues n'étaient pas comme dans leurs souvenirs, la ville entière même, en dix-sept ans, tout avait tellement changé, tout, sauf la nature humaine qui était à leurs yeux ignoble et cruelle. Corboss était tout sourire, sourire qui semblait plutôt malsain, mais personne ne le remarqua, à part peut-être, Grahyéna, qui ne quittait pas son maître des yeux pour se rassurer étant mal à l'aise dans la foule. Démolosse, lui, s'était déjà bien habitué à son corps humain, d'une démarche nonchalante, les mains dans les poches. Quand aux jumeaux, contrairement à leur habitude, ils marchaient silencieusement.

Finalement, après plusieurs dizaines de minutes de marche, ils s'arrêtèrent devant un monument au fond d'une grande impasse, le monument qui remplaçait l'ancien orphelinat.

« C'était là, ouvrit soudain la bouche Corboss. Nos prénoms doivent être gravés sur cette pierre.
– Maître, sauf votre respect, hésita Matt, est-ce que vous vous rappelez du vôtre ?
– Pour tout avouer, fit longuement le meneur de la bande, non, et aucun de nous ne s'en souviens j'imagine. »

Aucune réponse.

« Je vous comprends, et j'en suis fier, reprit-il, mais oublier un prénom est facile, mais pas un passé. Notre plan « IV » ou Instinct de Vengeance est en marche, mes amis, ou devrais-je dire mes frères, et je jure sur ce monument, cette tombe, quand je vengerais tout ceux que l'on a perdu ! Vous êtes avec moi ?
- Corboss… Commença Démolosse à son tour en regardant si personne ne les écoutait. Depuis ce jour funeste, nous sommes et serons toujours avec toi ! »

Tous hochèrent la tête, approuvant les paroles de Démolosse puis reprirent leur route mais s'arrêtèrent une nouvelle fois, intrigués par le passage d'un homme sur des écrans géants à la façade d'un grand bâtiment.

« Cher concitoyens Citophoriens et Citophoriennes ainsi que tous nos visiteurs, je vous souhaite de bonne fêtes estivales et je vous invite dès demain à participer nos fêtes annuelles de l'esprit, du cœur et de l'âme ! Fêtes de trois jours, qui, cette année sera pleine de nouveautés, spectacles et artistes venus des quatre coins du monde ! Repas, parade, concours, fête foraine, feu d'artifice ; cette année promet d'être inoubliable. Votre Maire vous remercie et espère vous voir dès demain. »

Le message pris fin, laissant reprendre un programme sur les Pokémons.

« Cette ville a beaucoup changé, fit Corboss sous le choc, mais lui non ! Il a beau avoir vieilli, en 17 ans, mais son visage n'a pas changé. C'est lui, vous vous rappelez, c'est lui, l'homme qui dirigeait ceux qui ont détruit l'orphelinat. Maintenant que nous l'avons retrouvé, il faut trouver où il habite et où il travaille. »

Les seules choses qu'ils savaient de l'homme qui était à l'écran, c'était qu'il était le maire de la ville, et contrairement à ce qu'ils pensaient, le bâtiment où se trouvait l'écran n'était qu'un centre commercial, et non la mairie où quelque chose dans le genre.

Peu à peu, la journée passait et les cinq jeunes hommes n'avaient aucun endroit où dormir et il n'était bien sûr pas question de rentrer à Cap Forest. Mais par chance, dans l'une des poches du pantalon que Corboss avait volé dans les affaires des campeurs, se trouvaient un porte-monnaie plutôt bien garnit. Ils ne savaient pas exactement comment s'en servir, mais ils avaient malgré tout quelque notion sur l'argent humain. Ils savaient aussi très bien lire, donc le petit groupe arrivait à reconnaître les enseignes des hôtels. À Cistophore, il y avait plus d'une dizaine d'établissement dans ce genre. Le groupe tournait en rond, la plupart des hôtels étaient complets à cause des fêtes prévues pour le lendemain. Mais par chance, au bout du cinquième, ils purent s'installer dans une chambre double qu'ils se partagèrent tant bien que mal. Une nuit, seulement une nuit, et le rêve de Corboss allait devenir réalité.