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L'amitié, un sentiment parfois fatal (O.S) de Noctali44



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Informations

» Auteur : Noctali44 - Voir le profil
» Créé le 07/12/2011 à 15:33
» Dernière mise à jour le 07/12/2011 à 15:33

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Moi, une cible traquée par la Mort
déjà une semaine que cet événement a eu lieu, et pourtant, je ne suis qu'un corps inerte au fin fond d'une forêt désoler au milieu de la montagne. La honte me reviens et me larmes recommencent à coulées le long de ma gueule édentée. Mon esprit rejette le peu de vie qu'il me reste et espère vivement de s'envolée…

Pourquoi? Pourquoi m'être jetée ainsi dans le panneau? La tempête faisait rage. Le vent violent m'emportait dans les cieux et l'orage grondait affreusement. La pluie s'acharnait sur moi. Derrière, me suivait furtivement la Mort. Un être spectrale qui avait une silhouette affilée et qui lui permettait de voler à une vitesse surprenante.

Dans le bruit fracassant, on entendait seulement mes ailes sifflées dans les airs. Le souffle puissant soulevait violemment les membranes que je possédais. Mes pattes se recroquevillaient sur mon ventre dans l'espoir d'accroître ma rapidité. D'amélioré mon aérodynamisme.

J'entendais un glapissement mielleux de la mort qui me suivait. Ses yeux rouges traversaient mon esprit. Ses crocs affutés reflétaient les éclaires ce qui la rendait impressionnante. La Mort n'est pas une ombre, mais un dragon ténébreux et oppressant. A la vue de cette bête, la vie de quiconque serait mise à terme.

Son hurlement me faisait frissonner, je fuyais le plus vite possible. Mais maintenant tout est finis, comme la légende le dit, ma vie est… Finis. Personne pour me voir, pour m'aider ou même pour me plaindre. Nul ne connaît ma position, ce que je subis ou plutôt ce que j'ai subit…

Plus tard, je serais libre, libre de penser à mon passer, à ce qui m'est arrivé il y a quelques temps… Puisque ma mort est proche et que je ne peux plus respirer normalement, mon rythme cardiaque est ralenti par la souffrance. Je suis désormais à l'agonie. Etaler sur le sol.

Je me souviens que d'un coup, la mort me rattrapait et me balafrait le visage de ses griffes crochues. Un regard criminel me transperçait la vue. J'étais tout simplement assommée. Elle s'accrochait à moi avec ses serres et enfonçait avec plaisir celle ci dans ma peau écailleuse.

Elle repartait avec un seul sentiment dans la tête, la souffrance. Cette bête monstrueuse ne pensait qu'à cela. Dans un souffle je fermais mes yeux vert pomme et commençais à piquée vers le sol comme si je tombait. J'avais atteint une chute de 130 km/h. Heureusement, l'altitude à laquelle j'étais dépassait les 8 km de hauteur.

Les monts de cette région sont immenses. La foudre laissait des traces remarquables dans le ciel. La peur et la douleur me hantaient. La Mort rugissaient de rage et la vengeance la rongeait. Ma conscience revenue, mes idées en place j'ouvrît d'un coup mes ailes et reprit de la hauteur. J'étais stupéfaite. Je me retournais ensuite pour cracher une flamme brulante sur mon ennemie.


Elle l'avait reçue dans sa gueule qui était ouverte et le choc fût tellement puissant que la Mort gémissait puérilement. En un soupir elle était de nouveau sur pied. Elle me chassait, me surveillait de ses yeux reptiliens telle une caméra. Sa queue recouverte d'épines non rassurante s'élançait sur moi et m'infligeait des dégâts terribles.

Cette charge ne fût pas bénigne. Une blessure logeait sur mon flanc. Je supportais la douleur avec courage. Dans une pulsation d'adrénaline, je traçais un looping rapide. Ainsi pour me retrouver derrière la chose. A tire d'aile, je lui lançais ma puissante patte dans son aile gauche et celle ci chavirait sur le côté.

Tout cela pour toi… Ce n'était pas moins terminer, mais je tiens à te dire que je l'ai fais pour toi… Je te voyais en danger. La Mort te poursuivait avec ardeur. Je ne pouvais pas voir un être qui m'est chère mourir. J'accourais vers elle mais toi, tu ne réagissais pas, tu continuais de te défendre. Avec tant de mal que je te vis verser des larmes.

Je sautais dans les cieux en un mouvement d'aile. Je te rattrapais pour t'aider. Je pris l'air le plus téméraire et décidait de foncer sur la Mort afin de te libérer de l'étreinte qu'elle t'affligeait. Ce n'était qu'un piège. Un vulgaire piège que j'aurais plus éviter. Mais elle avait choisis mon point faible. Toi…

Maintenant, plus aucun moyen de te voir. Je ne peu te regarder comme je le faisais avant… Je ne peu même plus voir ton sourire argenter illuminé mes journées noires… Mais je ne pouvais m'empêcher de venir à ton secoure. Je me rappelle encore ce que tu criais dans la folie meurtrière de la Mort.

D'un ton tremblant et apeurer tu hurlait : -« Non ne viens pas !!! Tu vas te faire avoir ! La Mort ne veut pas de moi mais de TOI !!! Va-t-en je t'en supplie je ne veut pas voir le carnage produit par cet animal sans pitié!! » Ces paroles me résonnent dans la tête et rebondissent sur tout. Et sur rien.

Malgré tes paroles, je m'élançais bravant le tonnerre et le vent. Le supplice que la Mort te provoquait me forçait. Seulement, la Mort te frappait et te serrais grâce à se queue cornue. De sa puissance émanait le mal à l'état pur. Le résultat de mon action était désolant et perdu à jamais. Je t'ai perdue…

En l'espace d'une seconde la Mort t'achevait d'un coup fatal. Porté dans la colonne vertébrale. Tu n'avais pus lui échappée. Trop sur de moi pour ne pas me faire remarquer la Mort décidait donc de me tuer à son tour. Son plan avait fonctionné à merveille. Je te voyais tomber sur le sol et l'impact était net, douloureux à voir…

Dans mes yeux on pouvait constater une profonde tristesse. Et surtout une rage impossible à décrypter. Le monstre s'en moquait brièvement et ne ferais qu'une bouchée de mon corps petit et de ma faible musculature. Ce qui me donnait une agilité peu commune.

Malgré ce fait, je ne pus esquiver la plupart de ses attaques. Lorsque qu'il me portait le coup de grâce je m'effondrait peu à peu dans le brouhaha causé par la pluie transformer en grêle qui tombait à flot sur la chaine de montagnes. Je glissais en direction du sol. Je tombais à-pic. Les yeux fermés et la mort, la vraie me collait à la peau.

Je m'écrasais donc dans cette forêt profonde et perdue dont personne n'en connaissait l'existence. J'avais perdu tout espoir. Je me laissais voguer. Vers la fin de ma vie. Ayant perdue, ma meilleure amie, bientôt ma vie et toute chance de te revoir.

L'atterrissage fût d'un choque terrifiant. Je n'aurais pas pus résister à cette chute. Mon cœur ralentissait au file des secondes et ma respiration cessait. Et aujourd'hui, je suis encore en ce lieux funeste qui nous à séparer… Je suis encore vivante, attend moi, la haut… Là bas, je te rejoindrait. Seul lieu où nous pouvons encore nous voir.

Ou peut être pas… Je suis encore achevée sur le sol gisant encore. En repensant à touts ces souvenirs…



FIN