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Matthieu, dresseur malgré lui de Lorison



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» Auteur : Lorison - Voir le profil
» Créé le 13/11/2011 à 15:12
» Dernière mise à jour le 06/03/2013 à 23:14

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Eaux Meurtrières
Le ciel était dépourvu de nuages, bleu azur laissant éclater un soleil vif sur un manteau blanc.
A ce moment là je pensai déjà à la longue marche sur plus de 10 centimètres de poudreuses qui m'attendait...mais les choses se passèrent tout autrement, Alisa et Hector firent sortir deux Tauros qui allaient bien m'arranger.



Kati, Paul et moi étions sur le même pokemon tandis que le couple de sportifs était sur l'autre.
L'air était glacé et les cheveux de Katia fouettaient sans arrêt mon visage. J'avais envie de me laisser tomber et de ne plus me laisser ronger par le froid.

C'est après avoir passé le fameux panneau délimitant la fin de la route 9 que nous arrivâmes devant les grottes Lavanda.
Un stand se trouvait juste à l'entrée mais il était visiblement fermé.

- Ne vous inquiétez pas, nous avons deux lampes torches dans nos sacs, rassura Hector.
- Oui, d'accord, mais comment fera-t-on quand nous partirons chacun de notre côté ?
- Nous vous en donnerons une, j'en ai pleins à la maison, répondit Hector tout en rigolant.

Ah oui, que c'est amusant, c'est tellement drôle d'aller se perdre dans une grotte et d'essayer de trouver une sortie qui mènerait si on l'espère dans un endroit qui ressemblerait à une route...
...bref, la neige commençait lentement à fondre ce qui provoqua de légères chutes d'eau sur les parties supérieures de la grotte.

- Que c'est bon de revoir le soleil.
- C'est au moment où il apparaît qu'on le fuit, dis-je en m'asseyant par terre. Vous m'excuserez si j'en profite seulement cinq minutes ?
- Roh, commence pas à râler Matt', t'as été calme jusqu'à présent alors continues ainsi, rétorqua Paul.
- Mais j'en ai marre moi, j'en ai marre de marcher des kilomètres sur des routes qui n'en finissent pas ! Marre d'être le seul pantin à jouer le héros sous 0°C et de ne pas manger au moins un repas normal chaque jour !

Paul baissa les yeux. Mon moral avait pris un gros coup pour avoir tenu durant 20 jours et aujourd'hui fut le coup de grâce. Je n'avais plus envie, je voulais simplement tout arrêter et rentrer chez moi mais la réalité était tout autre, c'était impossible.

- Tout ça pour quoi ? Pour rejoindre une tante qu'on a vu une seule fois dans notre vie et encore je ne me souviens même pas de sa tête...
- Parce que tu crois que ça me fait plaisir de faire tout ça ? Oh bah tiens, à la mort de mes parents je n'ai qu'une envie, me taper toute la région de Kanto à pied...n'est-ce pas une merveilleuse idée ?
Écoutes Matthieu, toi et moi sommes dans la même situation, ça ne sert à rien d'essayer de revenir dans le passé. Ce qui est fait est fait. Maintenant il faut avancer pour mieux passer tout ça et dis-toi qu'on le fait pour papa et maman...

Après avoir essuyé quelques larmes, ce que venait de me dire mon frère changea ma façon de pensée...d'accord je n'avais plus de parents mais il fallait que je continue tout ce que j'entreprenais pour eux.

- Allez, plus tôt on y rentre plus tôt on y sort.

Paul me tendit la main pour me relever. Kati qui caressait le poil soyeux d'un des deux Tauros, remit son imperméable et nous rentrâmes tous petit à petit à l'intérieur des entrailles de la terre.


Notre première surprise fut soulageante : la grotte était éclairée ! Une série de chaîne était accrochée au plafond sur laquelle suspendaient plusieurs ampoules, certes assez usées mais lumineuses tout de même.
Le parcours devint donc beaucoup plus rapide.
Hector faisait chef de file tout en lisant le plan de la grotte, suivit de Paul qui observait les alentours.
Kati et Alisa marchaient derrière moi, parlant de tout et n'importe quoi, et enfin les deux tauros fermaient la marche.
« Et si je faisais prendre l'air à Goupix ? »
Voilà ce qui me vint à l'esprit alors que les lumières commençaient à clignoter.
Je sortis donc mon unique pokemon.

- Si il fourre son nez là où il faut pas je n'irais pas le chercher, prévint mon frère.
- C'est bon, ne te sens pas obliger de te faire du soucis pour lui, dis-je ironiquement.
- Je dois déjà m'en faire pour toi, si en plus je dois en rajouter un sur ma liste !

Paul et Hector explosèrent de rire.
Quel imbécile, si je pouvais le pousser dans un gouffre ! De toutes manières je m'en fichais, rira bien qui rira le dernier ...
C'est arrivé devant un écriteau, qu'Hector s'arrêta.

- D'après le plan, c'est ici que commencent les galeries souterraines.
- C'est donc ici que nos chemins se séparent, remarqua Kati.
- A moins que ne vouliez nous accompagner ? Il paraît qu'elles sont magnifiques, fit Alisa.

Kati et Paul se regardèrent.

- Je ne sais pas, personnellement je dirais pas non. Nous ne sommes pas à une heure près, fit Paul.
- Allons voir si elles sont si magnifiques que ça alors, répondit Kati.
- Vraiment ? Ça ne te dérange pas ?
- Paul, une fois sortis d'ici nous ne serons plus très loin de Lavanville, non vraiment, ça ne me pose aucun problème, termina t-elle.

Et mon avis dans tout ça c'était en option ?
Non mais je croyais rêver...nous étions à la rue, sans abris il y a même pas quelques heures et voilà qu'on allait se mettre à jouer aux touristes spéléologues...j'aurais donc tout vu avec eux.
L'air pur et l'éclat du soleil seraient donc remis à plus tard, nous prîmes le chemin menant aux zones souterraines, l'atmosphère changea instantanément : il n'y avait plus de lumière ce qui obligea Hector et Alisa à sortir leurs lampes torches, et la température qui n'était déjà pas haute à la base devenait de plus en plus fraîche au fur et à mesure que nous descendîmes la pente rocailleuse.
Un bruit de fond résonnait constamment, comme des courants d'air effleurant les parois calcaires de la grotte.
En plus d'avoir froid je commençais à flipper, j'avais l'impression de jouer dans un mauvais film d'aventure, rien qui pourrait me rassurer à part l'air chaud que soufflait Goupix en respirant.
En plus de ça, les lampes torches dégageaient une aura lumineuse bien trop faible pour pouvoir voir à plus de dix mètres devant nous ce qui devint assez inquiétant si une bestiole avait une petite faim passagère.
Quelques instants plus tard, la pente sembla enfin se terminer et nous arrivâmes dans un nouvel endroit.
Hector et Alisa pointèrent leur lampe à l'horizon qui nous laissa percevoir un hall grand comme une gare mais sans le train et le brouhaha des passagers.

- Waouh ! c'est immense ! s'exclama Paul.
- Immense et pourtant si calme, pas l'ombre d'un pokemon, remarqua Kati.
- Méfiez-vous les jeunes, si vous vous intéressiez aux mondes souterrains vous sauriez que les pokemon y sont très discrets mais très actifs, dit Hector.
- Oui, par exemple à l'instant où je vous parle, plusieurs pokemon sont sûrement en train de nous observer, rajouta Alisa.
- Hey ! Vous voulez que je me pisse dessus ou quoi ?! Non parce que moi les grottes c'est pas
mon truc ! Je serez bien mieux là-haut moi !
- Matthieu ! Parle pas si fort voyons. T'es pas au supermarché du coin ici, fit Paul.
- Hum ...d'autant plus que si tu ne veux pas qu'on est une bande de Gravalanch au derrière range ton clapet, dit Alisa.
- Bon, le plan indique que nous sommes dans la zone A qui est la zone principale des souterrains. Et si je suis leur instruction dans cette même zone il y a différentes galeries.
Venez, suivez-moi.

Nous suivîmes Hector à la trace, les deux Tauros paraissaient excités, ils n'arrêtaient pas de gesticuler ce qui n'inquiéta malgré tout personne.
Nos pas résonnaient dans le vaste hall alors qu'un bruit assimilable à des écoulements d'eau grandissait à chacun de nos pas.

- Ah ! Vous entendez ? C'est signe qu'il y a des sources d'eau, fit Hector.
- Ça vient de là-bas ! remarquai-je.

Éclairé par les lampes, un trou noir se démarqua d'un bloc de pierres sur notre gauche.

- C 'est exact, c'est à cet endroit. Il doit y avoir une galerie là-dessous...vous êtes prêts à vous y jeter dedans ?
- Et alors que je suis prêt, nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour jouer aux billes ! s'exclama mon frère.

A trop faire le malin tu finiras dans le ravin ...non mais sans blague, on va descendre jusqu'où ? Ils veulent titiller le noyau terrestre ou quoi ?
Mais la descente connut un léger contre-temps, les deux Tauros qui paraissaient déjà excités, refusèrent de nous suivre.

- Faites-les revenir dans leur pokeball non ? proposa Kati.
- Non, il faut qu'ils viennent avec nous, leur odorat nous est plus que utile, affirma la jeune femme. Chéri, sors la corde s'il te plaît.

Chacun des deux sportifs sortit une corde de leur sac. Ils l'attachèrent au cou de leurs pokemon respectifs et tirèrent avec force afin de les faire avancer.
Les deux pokemon se mirent à beugler, contraints de devoir pénétrer dans un lieu sombre et mystérieux.
Malgré cette scène périlleuse nous entrâmes finalement dans la fameuse galerie et bizarrement elle était éclairée : plusieurs trous situaient au plafond laissaient passer une fine lumière blanche.

- Comment se fait-il qu'il y ait de la lumière alors qu'au niveau au dessus il n'y en avait pas ? demandai-je.
- Ce sont de petits puits de lumière, de longs couloirs en général horizontal, partant de la surface extérieur de la grotte et pouvant atteindre de très bas niveau.

Ces deux là s'étaient très bien informés sur le milieu, et heureusement d'ailleurs.
D'énormes stalactites suspendaient de la parois rocailleuse. L'image était assez belle à voir.

- Bon, évitons de perdre du temps, je vais inspecter le fond de la pièce. Occupe-toi des côtés chéri, lança Alisa.

La jeune femme s'éloigna, la lampe à la main, accompagné de son Tauros vers le fond sombre de la grotte.

- Sois prudente, répondit-il en tirant Tauros de son côté.
- Ne t'inquiètes pas, au pire si il m'arrivait quelque chose vous le verrez bien.

Sur ces mots, chacun se mit à fouiller de son côté.
Mais fouiller quoi au juste ?

- Et bien, sachez qu'on se trouve dans une partie des grottes Lavanda où se trouvent multiples pierres précieuses.
- Vous êtes venus ici juste pour ça ? fis-je.
- Juste pour ça ? Mesure tes propos, aujourd'hui tu peux devenir millionnaire rien qu'avec deux kilogrammes de Jaspe ou de Cornaline. Oui, c'est illégal, et alors ? Ce n'est pas un crime, ces grottes n'appartiennent à personne que je sache.
- Vous faîtes ce que vous voulez, j'ai vu bien pire que ça comme fraude, rétorqua Paul.
- Oui, seulement si tout le monde, du jour au lendemain se mettait à dévaliser toutes les grottes de leurs richesses je pense que ça en ferait réfléchir plus d'un, répondit Kati.
- Bon, écoutez, nous n'avons pas le temps de débattre sur ce sujet, aidez-moi à trouver ce que je cherche...et vous aurez une petite part de récompense en échange, promis.

Kati et moi regardâmes Hector avec mépris.

- Peu importe, à quoi ressemblent vos foutues cailloux ?
- Attention ! Ce ne sont pas n'importe quelles pierres ! C'est du Quartz rose, cherchez bien, elles sont de couleurs roses et peuvent se trouver n'importe où.

Je me mis donc à la recherche des joyaux quand Goupix sauta de mes bras pour s'arrêter quelques mètres plus loin.

- Où vas-tu, ne vas pas trop loin sinon je...

Mon goupix était là, penchait au bord d'un point d'eau, le museau pointait sur quelque chose de mobile.

- Venez vite, je crois qu'on a de la compagnie !

Kati et Paul me rejoignirent directement.

- Chut, pas un bruit, c'est un Minidraco. Le moindre faux-pas pourrait le faire fuir, fit Paul.
- Il est si mignon, regardez, Goupix semble déjà l'adopter. Je le veux, je le veux !
- Mais c'est un pokemon extrêmement rare non ?
- Effectivement, ils sont rares, craintifs et surtout difficile à attraper. Oublie cette idée Matth', tu n'as aucun moyen pour l'attraper.

Je baissai la tête, cherchant une solution à la capture du Minidraco mais une sensation mouillée me déconcentra.

- Qu'est ce que...comment ça se fait ? fit Kati.
- C'est juste le niveau de l'eau qui augmente ! cria Hector. Pas de quoi paniquer, il ne monte pas plus haut que un mètre!
- Un mètre c'est déjà pas mal ! cria à son tour Kati.
- Et bien, plus vite on trouvera les pierres plus vite on dégagera d'ici ! répondit-il.

Un nouveau bruit assourdissant fit trembler les murs de la galerie.
Personne n'y prêta attention, Paul et Kati reprirent la chasse au Quartz rose dans tout les coins de la grotte.
Jusqu'au moment ou celle-ci poussa une ricanement.

- Haha ! J'en ai trouvé ! Je suis trop forte ! fit-elle.

Hector s'empressa de la rejoindre.

- Attendez ! C'est moi qui les ai trouvé, je propose donc d'en avoir une plus grosse part, proposa-t-elle. Et encore, je suis gentille, je pourrais très bien prendre tout le butin.
- Fais-moi voir le bijou, dit Hector tout excité.
- Bon allez, c'est bien parce que c'est vous parce que sinon...
- Mais ce n'est pas du Quartz rose ! Nom d'une flûte ! C'est de la Cornaline, j'ai dis rose pas rouge !

Kati ne savait plus où se mettre.

- Euh...d'accord, autant pour moi, oubliez ce que j'ai dis, je vais...bref, peu importe, rose pas rouge !

Mon frère rigolait alors qu'Hector marmonnait je ne sais quoi dans sa barbe.
De mon côté, j'essayais tant bien que mal de me rapprocher du Minidraco qui tournait en rond, dans son petit bassin.
Goupix, lui, s'amusait à donner des coups de pattes dans l'eau, qui montait doucement.
Alisa ne disait pas un mot, on la voyait au fond, agenouillée à terre en train de gratter quelque chose mais j'étais trop loin d'elle pour discerner quoique ce soit.
Soudain, plusieurs craquements surgirent du plafond, et de fortes chutes d'eau s'écoulèrent par les puits de lumières provoquant une cacophonie fracassante.
La scène se transforma d'un coup en vrai vacarme infernal, me laissant spectateur de la situation.
Il me fallut quelques secondes pour me rendre compte que le Minidraco s'était enfui mais surtout que Goupix était sous l'eau.

- Goupix ! Tiens bon, j'arrive !

Je couru jusqu'à lui mais une partie du plafond s'écroula au même moment me projetant au sol.

- Il faut partir ! La parois supérieure va s'écrouler sous le poids de l'eau, tout va s'effondrer d'ici quelques minutes ! hurla Hector.

Je me relevai, l'eau arrivant à la moitié de mon corps. J'avais été touché à la tête mais je ne pensai pas à la douleur. J'accourus à Goupix, seules ses queues dépassaient de la surface de l'eau.
Je le tenais à présent dans mes bras, complètement immobile.

- Goupix ! Non...non...
- Fais-le revenir dans sa pokeball, vite on a pas le temps ! cria Paul.

Lui, Kati et Hector étaient déjà à l'entrée de la cavité. Je finis par les atteindre après avoir fait revenir mon pokemon.
Paul me serra très fort mais je pensai à Goupix,je ne savais pas si il était vivant ou...non je ne voulais pas savoir.
Il ne restait plus qu'Alisa qui se trouvait à quelques mètres de nous, traînant Tauros avec elle.
De grosse pierres se détachaient du plafond et l'eau allait bientôt boucher entièrement notre seule issue de secours.

- Chéri, dépêche-toi, prends ma main !

Alisa arriva finalement à attraper la main de son mari pour remonter jusqu'à nous.

- Tu vas bien ?
- Dans mon sac...j'en ai...prélevé, dit Alisa à bout de souffle.
- Du Quartz rose ?! Tu as pu en ramener ?!
- Oui...
- Mon amour, tu sais comme je t'aime, t'es la meilleure !

Il embrassa sa femme mais celle-ci le repoussa.

- Attends, il nous manque Tauros, fit-elle.
- On a plus le temps, on va se retrouver bloquer ici si...
- Non ! Je ne partirai pas sans lui, c'est hors de question tu m'entends !

Alisa tira sur la corde afin d'aider son pokemon à regagner le sol malgré de fortes vagues.
Elle tira, tira de toutes ses forces rapprochant le pokemon Taureau au plus près de nous mais un bloc de roc le toucha de plein fouet.

- Je l'ai, je l'ai ! s'exclama-t-elle avec certitude.

La jeune femme continua de ramener la corde vers elle, mais quand l'extrémité arriva dans sa main, elle était vide.
C'est alors qu'on entendit les meuglements de désespoir de la brave bête dont seule la tête dépassait de l'eau tourbillonnante. Ses cris de souffrance étaient trop horribles à entendre, je ne pu retenir mes larmes.

- Non, c'est pas possible ! Je ne peux pas partir sans lui ! dit-elle en pleurant. Il faut que j'aille le chercher, il faut que...
- Tu n'iras nulle part, si tu restes ici tu meurs !

Hector prit sa femme par le bras, contrainte de devoir partir et nous remontâmes rapidement la pente menant au grand hall.
Là aussi, même si la situation était moins alarmante, l'eau s'écoulait de partout.
Et c'est en courant, avec pour seul but de retrouver l'air extérieur, que nous arrivâmes au point de départ, là où nos chemins auraient dû se séparer à la base.
Nous n'étions plus dans les souterrains, c'était déjà très soulageant.
Enfin, c'est quelques minutes plus tard, trempés de la tête au pied, que nous sortîmes épuisés de ces maudites grottes.
Malheureusement cela aura coûté la vie d'un pokemon insouciant, n'ayant rien demandé à personne, mourant dans la plus grande des souffrances.
Mais cette souffrance, Alisa semblait la contenir elle-aussi et pire, étant vivante, s'en débarrasserait pas de sitôt.