Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

The Free Leek de Armadragon



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 12/11/2011 à 11:17
» Dernière mise à jour le 12/11/2011 à 11:17

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Apocalypse, poireau
-Allez vas-y quoi!
-Non, Marcus.
-Mais enfin Richard, t'as un super pouvoir montre le nous!
-Y a pas écrit « Superman ».
-Allez...
Marcus, Archi, Cénia, et Sarah, se trouvait autour du lit d'hôpital de Richard. Se dernier ne risquait plus rien, mais le docteur avait insisté pour faire des examens complémentaires. Tous étaient heureux de revoir leur ami, que Marcus suppliait pour une démonstration. Richard soupira devant l'insistance de son ami, et s'exécuta. Il se concentra, appela Negi, ses yeux devinrent bleus et il vit. Tous furent surpris devant ce changement de couleur, Marcus lui demanda:
-Alors?
-Chrome et Henri parlent au 2 étages au dessus de nous et à 250m vers l'est. Ah! Et Henri mange un sandwich.
-WWWOOOOAAAAHHH!!!!...fit l'auditoire en chœur.
-Avec ça on va déglinguer du poulet!
-Je vais annoncer cela à Chrome fit Archi en sortant de la pièce.
Richard cligna des yeux, et ceux-ci redevinrent gris. Était-il un monstre ou un atout?...



Aros et son Polarhume se baladaient dans les couloirs recherchant les gens qu'il avait croisé. Bizarrement, il leur avait fait confiance. Soudain il vit l'homme aux cheveux gris parler avec un monsieur à la peau sombre. Il s'avança, vite repéré il rougit. Chrome annonça alors:
-Ah! Aros! Vois-tu Henri, voici le jeune garçon dont je t'ai parlé! Fit-il d'un air enjoué.
Henri hocha la tête, Chrome lui avait parlé du problème de pilote. Henri avait hésiter avant d'être pour. En effet, la décision de mettre Aros aux commandes revenait à la majorité des REC.
Aros lui était aux anges, il serait enfin utile, et piloterait comme son frère des gros hélicoptères. Chrome reprit:
-Suivaient moi, j'ai une chose à vous montrer.
Il suivirent le chef de la Coalition jusqu'à une lourde porte de métal. Il l'ouvrit, et il pénétrèrent dans le immense hangar de la Coalition, situé sous le désert. A l'intérieur se trouvait le « Prometheus », un immense vaisseau de métal s'étendant sur 150m de long, et 100 de large, équipé de six hélice, trois de chaque côtés. A l'avant, au milieu, se trouvait une petit cockpit aux vitres bleutées. Aros s'exclama:
-WWWWaaa...je vais conduire ça?
-Oui mon grand, répondit Chrome, enfin seulement si Henri et cet homme là sont d'accord.
Chrome pointait du doigt Archi qui courait vers eux. Ce dernier se doutait de ce qui se tramait. Aros se tourna vers Henri avec des yeux brillant. Le moustachu donna son accord, et Aros courut aussitôt en direction d'Archi.
-Hey, tu sais quoi?
-Heu...non.
-Je vais piloter ce gros joujou fit Aros pontant le « Prometheus » du doigt.
-Ce n'est pas un joujou tu sais.
-Bien sûr, surtout que je sais combien coûtent les pâles à coulissement hydraulique.
-Les quoi?
-Rien, mais Chrome m'a dit que je ne le piloterait que si tu étais d'accord alors.
-Hé bien je...
-Allez...
-D...d'accord
-Super!
Archibalde ne revenait pas de ce qu'il venait de dire. Il jeta soudain un regard mauvais à Chrome. Ce dernier qui avait tout manigancé, affichait un sourire triomphant.



N°16 était digne, debout face à ses canards. La façade rocheuse du Mt Cheminée donnait ici, un promontoire sur la plaine de sable. N°16, debout à la pointe de ce dernier, surplombant ses sujets, qui en bas, formait le symbole du poireau libre. A la vue de leur souverain il levèrent leurs poireaux et lançait diverses exclamations. N°16 les fit taire et annonça:
-Mes frères, le temps est venu! Brisons nos chaînes! Nous sommes depuis trop longtemps asservi comme de vulgaire bête. Mais cela est finit et je vous guiderait. En tant que guide j'aurai des privilèges et notamment, je pourrais posséder 2 fois plus de baies que vous autre, chacun de vous sera dons obliger de participer soit au combat, soit à la grandeur de notre nouvelle ville, Sixteenpolis.
-Et si l'on refuse? Fit une petite voix dans l'assemblée.
N°16 claqua des doigts, alors, 2 canartichos, portant l'insigne des ciseaux de fers (distinguant la garde rapprochée de N°16) traînèrent à l'aide de chaînes un de leurs semblable. Ce dernier était si faible, qu'il ne tenait plus sur ses palmes. Des marques de brûlures aux fers chaux se trouvait sur son corps. N°16 le pointa de son poireau sceptre et reprit:
-Cette chose peut vous paraître semblable à vous, mais il n'en est rien! Il s'est battu aux côtés des humains avec son dresseur! Ce traîtres mérite-t'il de vivre?
Tout les volatiles firent un signaler leur réponse négative, dans un grand tumulte, que N°16 fit taire. Il plaça la tête du traitre sur un rocher. Prit une hache se trouvant par là et lui trancha la tête. Qu'il brandit devant la foule avant de dire:
-Pour en revenir, à votre question, si vous refusez mes légères obligeances, vous subirez le même sort.
Un murmure d'effroi parcouru le peuple de canartichos. Qui ne sut quoi répondre. C'est alors que, un messager arriva épuisé et dit:
-Maître, nous fûmes vainqueur à Rosélia. Et il s'effondra, mort, tué par son vol de 42,195 km.
Les murmures cessèrent, plus personne ne croyait au siège de Rosélia, et pourtant il étaient vainqueur. N°16 hurla, brandissant son poireau:
-VICTOIRE POUR LE PEUPLE!
-J'adore ce mec! Fit un des canartichos, vite copié par tout les autres. Qui organisèrent leur cris pour clamer en chœur:
-HI SIXTEEN! HI SIXTENN!
N°16 souriait, ce n'est pas tout les jours que l'on devient despote. Puis il repartit vers les grottes du volcans. Il descendit profondément vers le sol. Il faisait de plus en plus chaud. Autour du grand cratère contenant la lave, se trouvait les cellules ainsi que la forge. Même si le magma était à plusieurs dizaines de mètres en-dessous d'eux, la chaleur était insupportable. Dans une des geôle, se trouvait le professeur Keeteleria, N°16 se dirigea vers elle, il salua le garde devant la cage avant de constatait qu'elle dormait. La plupart de ses vêtements étaient déchirés, et ses cheveux sentaient le roussi. Il lui lança une pierre pour la réveiller:
-Alors?, dit-il, Qu'est ce que cela fait d'être en cage comme un vulgaire oiseau?
-Arrêtez ce jeu mesquin et tuez moi.
-Oh non, j'ai besoin de vous.
La scientifique parut surprise et dit:
-Et pourquoi?
-Je sais qu'il y a une forte organisation de résistance humaine quelque part...où est-elle?
-Et vous croyez que je vais vous le dire?
N°16 saisit un des tisons ardents de la forge et dit:
-Oh, vous savez ma chère, je sais me montrer persuasif.



-Redresse Aros! Redresse!
-J'essaye Chrome, mais les commandes ne réponde plus.
-On va tous crever!
-LA FERME MARCUS!
-N'empêche que j'ai raison...

CRRRRAAAAAASSSHHHH...

Tous descendirent du simulateur, dépités. Si Aros pilote ainsi le moment venu, c'en est fini de l'espèce humaine.
-Tu vois Chrome, dit Archibalde, ce gosse va nous buter!
-Arrête, dès le première essai, il a réussi à le maintenir en vol jusqu'au moment de l'atterrissage.
-Oui, j'ai toujours eu du mal avec l'atterrissage, de plus cet engin est immense, ça ne me facilite pas la tâche.
Un peu plus loin Sarah et Cénia bavardait tout en marchant un peu.
-Alors, fit cette dernière, tu connais Richard depuis combien de temps?
-Oh, pas bien longtemps, mais nous sommes déjà proche.
-Ah, Je vois...
-Hey, dit Sarah en rougissant, ce n'est pas ce que tu crois!! Et toi et Archi vous êtes?
Cénia éclata de rire.
-Oh, que non, Archi et moi, on est plus rivaux qu'autres chose.
Puis elle afficha une énigmatique sourire, étonnée Sarah la questionna sur ce sourire, elle lui raconta alors, sa rencontre avec Archibalde:


La boulette de papier fusa, elle loupa de peu la corbeille qui lui était destinée, mais atterri sur la tête de la vieille professeur qui écrivait au tableau. Sa réaction fut sans appel, elle pivota sur ses talons, rouge de fureur et hurla à en faire sauter les tympans du premier rang :

-Archibalde au tableau!
-Décidément je serai pas basketteur...
-Au tableau j'ai dit!
Le jeune élève s'exécuta, sans être pressé, ni honteux il parcouru la dizaine de mètre le séparant du tableau et attendit sa sentence. La professeur de l'école de dresseur de Méanville lui demanda alors la table des types par cœur, les autres élèves retenaient leur souffle car aucun d'entre ne la connaissait de tête, mais Archibalde lui donna une réponse plus que complète à en faire pâlir son professeur qui se renfrogna. Puis la cloche de bronze sonna, libérant les enfants pour leur pause déjeuner. Une fois à la cantine, Archibalde fut rejoins à sa table par une jeune fille aux cheveux blonds-roux. Et lui adressait un fabuleux sourire, et lui dit d'un ton enjoué:
-Salut, moi c'est Cénia, bien joué avec « la harpie » tout à l'heure.
« La harpie », c'était le surnom de leur prof, elle était sympathique, sauf en cas de chahut où elle était impitoyable. Archi hocha la tête, tout en mangeant son petit salé aux lentilles. Ils étaient seuls à leur table, ceux qui avait pour conséquence de nombreuses rumeurs. Un jeune garçon s'exclama en les voyant, disant tout haut ceux que tous pensaient tout bas:
-Ils sont amoureux! Ils sont amoureux!
Archibalde, en toute réponse, lui envoya avec sa cuillère une portion de lentilles en pleine face. Cet élément déclencheur donnait le signal à tout les esprit juvénile de la salle de repas. Une immense bataille de nourriture s'en suivit. Personne n'avait de remords à jetait son repas, qui était surement moins dangereux sur les murs que dans un estomac. Un grand bonhomme chauve arriva alors sur le lieu de bataille. Son regard courroucé fit taire les catapultes de lentilles et les canons de flans. En effet le directeur, en grand diplomate instaurait la paix d'un seul regard il dit d'une voix posé et d'autant plus inquiétante:
-Qui a commencé?
Là, grand moment de solidarité, aucun ne dénonçait les autres gamins. Mais la première victime de la bataille était encore rancunier envers Archibalde. Alors qu'il s'apprêtait à la dénoncer, Cénia le devança et dit au directeur:
-C'est moi Monsieur, c'est de ma faute.
Archibalde écarquilla les yeux, jamais personne ne s'était conduit ainsi avec lui, Cénia lui adressa un clin d'oeuil avant de suivre le directeur dans son bureau. Ce fut le début d'une longue amitié.

-Quelle belle histoire! S'exclama Sarah.
-Oui, mais je me souviens encore des 200 lignes que j'ai copié à cause de ce gugusse.
-On parle de moi?
Les deux jeunes femmes frôlèrent la crise cardiaque, derrière elles se tenait Archibalde un franc sourire au lèvres.
-Oui, lui répondit sèchement Sarah, on parlait de tes souci avec l'alcool.
Le jeune homme se renfrogna, Chrome parla d'une voix forte afin de couvrir tout les bavardages:
-Allez, tout le monde dans le simulateur pour un second essai!!
Le groupe s'exécuta, pas très convaincu des capacités de pilotage du petit Aros.



Le professeur Keeteleria souffrait. Elle ne devait pas parler non, elle ne devait pas. Son bourreau stoppa brièvement ses douleurs et lui dit d'une voix douce:
-Alors, vous voulez que je recommence?
Elle ne dit rien, mais ses yeux criait « Non, ayez pitié! ». N°16 se rapprocha alors d'elle et lui dit, toujours avec cette même voix douce:
-Hé bien, qu'attendez-vous pour me dire où ils sont? Je veux juste savoir où ils se trouvent. Rien que cela. Vous savez que cela ne changera rien. Vous souffrez pour des broutilles, dîtes moi où ils sont.
Elle avait trop lutté. Son corps n'en pouvait plus, mais elle ne devait pas parler, elle pensa alors à Aros, ce jeune garçon, qui avait tout perdu. Elle se souvint de l'attaque de son village. Rien ne les arrêterez, alors à quoi pouvait donc servir son silence? Des larmes perlèrent le long de ses joues. Elle combattait pour des chimères elle leva alors un visage crispait par la honte, et la douleur à son tortionnaire et dit d'une voix embrouillée de sanglots:
-D'accord, je vais vous le dire...