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The Free Leek de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 15/10/2011 à 14:03
» Dernière mise à jour le 15/10/2011 à 14:24

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L'Eveil du poireau 1/2
-Debout mon coco!!
En entendant cette voix nasillarde, Archibalde ouvrit les yeux. Autour de lui que du noir du noir et encore du noir...attendez ai-je parlé de noir?...Bon bref, c'était pas clair, et il sursauta en voyant la tête d'un gnome lui souriant jusqu'au deux oreilles. Ce dernier ne mesurait qu'une petite dizaine de centimètres. Et il virevoltait autour de lui en laissant derrière lui une trainée de paillettes dorées (non, je ne consomme pas de matière hallucinogène). Il portait, comme tout gnome qui se respecte, un petit bonnet pointu rouge, une salopette bleu, et deux petits sabots. Archibalde lui demanda:

-Euh...t'es censé être qui.
Le gnome cracha par terre et répondit de la même voix nasillarde:
-C'est Anior que je m'appelle mon coco, et je suis ta PIPE.
-Euh..je ne fume pas...
Le petit gnome lui fourra un de ses sabots dans la narine droite lui disant:
-Mais non mon coco! PIPE c'est pour: Personnification Indépendante du Potentiel Évolutif!
-Ah...et ça se mange?
La pression du sabot dans la narine s'intensifia.
-T'es vraiment pas futé, mon coco! Ça veut dire que je suis ta conscience en quelque sorte, une manifestation de ton inconscient. Et le fait que tu puisse me voir c'est pas bon signe...
-Ah bon?
-Ben oui, généralement c'est quand on est mort ou en voie de mourir...
-Et moi je suis?
-Ah ben ça, c'est la surprise mon coco!



-Deux sucres je vous pris.
Mme Alonzio mit donc deux sucres dans la tasse du professeur Keeteleria. A côté d'elles Aros jouait avec une maquette d'hélicoptère de son grand frère. Le professeur prit une gorgée de thé et demanda à la maîtresse de maison:
-Au fait comment va Frank? Et t'il heureux du travail qu'il fait?
Mme Alonzio posa vivement sa tasse de thé, elle adressa un sourire gêné à son fils. Elle lui demanda gentiment d'aller dehors. Une fois Aros à l'extérieur, elle se pencha vers le professeur et lui dit d'une voix à peine audible:
-En fait, il travail pour une organisation nommée la Coalition, elle est censée restée secrète mais mon fils m'a demandé de vous prévenir.
-Pourquoi donc?
-Apparemment, depuis trois jours, il y a de l'agitation vers Doublonville...et avant de partir en mission, il m'a demander de vous prévenir. C'est tout ce que je sais. Oh prenait ça aussi, il ma dit que vous devez nous y amené si tourné mal.
Mme tendait un petit papier jaune, que le professeur fourra dans sa poche de blouse.

Cette scène c'est passé hier, et pourtant, aujourd'hui, tout était différent. Aros n'avait cessé de pleurer dans les bras de Keeteleria que quand il sait endormi. Elle n'avait pas fermés les yeux de la nuit. Les canartichos avait tenté de rentré dans le laboratoire, en vain. Ils étaient loin maintenant, elle regarda le papier où était inscrit l'adresse du Q.G. Et ni une ni deux, elle enfourcha sa moto, mit Aros toujours endormi dans le step-car lui mit des lunettes de soudeurs, fourra sa tête dans son casque et démarra. Elle devait ramené Aros à ce qui lui restait de famille.




N°16 se la coulait douce. Il était plus que serein, maintenant qu'il connaissait la progression de ses troupes en Sinnoh. Les choses allaient de mieux en mieux décidément. Sa première ville se nommerai Libertas...ouais ça sonne bien...et une statue à son effigie. Alalala... que de projets.



Chrome n'en pouvait plus, depuis l'attaque de Renouet, il ne savait plus où donner de la tête.
La Coalition devait organiser toute la résistance, et bien sur, en tant que directeur tout reposer sur lui. Il aimerait une ou deux fois être comme les autres de son âge, quitte être pauvre et inculte. C'est vrai qu'il échangerai bien sa collection de CD d'opéra de son père contre du hard-rock. Mais bon, c'était pas fait pour lui manifestement. On frappa à sa porte, et c'est Henri qui apparut, un lointain ami de son père. Chrome avait des yeux pleins de tristesse et Henri lui posa une main réconfortante sur son épaule et lui dit:

-Te souviens tu, quand je t'ai promit de te parler du passé de la Coalition?
-Oui c'était à l'enterrement de papa...
-Et bien le moment est venu...
Chrome leva les yeux vers Henri et bu ses paroles:

20 ans plus tôt, Henri, Yuri, et un autre homme au visage halé, et avec une barbe de trois jours. Ils étaient dans un bar chacun avait un verre devant les yeux, rempli d'un sirop vert-bleu. Yuri prit la parole le premier:
-Ce monde est à chier...
Les deux autres hochèrent la tête le regard vide, Henri lui répondit:
-Que veut tu qu'on y fasse...toi tes études de musique, moi de médecine, et Hamilcar, lui, doit poursuivre son voyage initiatique...que veut tu qu'on puisse faire...
-Faudrait qu'on soit au pouvoir! fit L'homme halé qui doit être Hamilcar.
-Et tu veut que l'on y arrive comment? reprit Henri
-On a qu'à devenir les meilleurs dans nos études, si on réunit, la science et le dressage, on peut faire pression sur la ligue! S'enthousiasma Yuri
-Et la musique? Dit Hamilcar
-Et bien, avec de l'argent, on peut synchroniser le tout et être efficace! reprit Yuri
-Hé bien cher amis, trinquons pour faire un monde meilleur!! fit Hamilcar en levant son verre, les autres suivirent. Et les verres s'entrechoquèrent. Et ils burent en gloire au bases de la Coalition.
Seulement un imprévu arriva, Yuri avait du mal à gagner beaucoup d'argent et il se mit à galérer, surtout quand Anastasia, l'a quitté le laissant élevé Chrome seul. Hamilcar, n'était pas parvenu à son but non plus, et il s'est retiré des matches pokémon, laissant son fils, Archibalde poursuivre son but. Henri lui menait son petit bonhomme de chemin. Puis, en un clins d'oeuil, Yuri fût millionnaire et tout s'arrangea. Il recruta une nouvelle génération, notamment avec Archibalde et Cénia. Plus récemment, cela allait moins bien en commençant par la mort de Yuri et finissant par une ébauche d'apocalypse.



-Enfin il se réveille!!
Archibalde ouvrit les yeux. Autour de lui, diverse machine bippaient au rythme de ses pulsations cardiaques. Apparemment, il était en salle de réanimation. Devant lui se trouvait une personne qui était tout sauf un gnome qui te défonce les narines. C'était nul autre que Sarah qui apparemment avait attendu patiemment son réveil. Cela le toucha de voir que quelqu'un pensait à lui. Il lui dit:

-Sarah? Oh tu m'as attendu tout ce tem...
-Tu me dois du fric. Lui répondit-elle
-Hein?!
-Oui, on avait parié que tu tiendrait pas ton demi-verre. Tu me dois 5 pokés.
Archibalde tomba de haut et lui donna la somme en question. Elle repartit comme le vent dès quelle eût la somme en poche. Il soupira, trouverait-il un jour une personne qui tienne à lui? Il repensa alors à Anior...bizarrement, il croyait vraiment qu'il existait en lui. Mais...cette Personnification Indépendante du Potentiel Évolutif l'intriguait...Et puis d'abord quel potentiel évolutif?!



Sarah, ses 5 pokés en poche déambulait dans les couloirs. Une fois à la salle des lustres, elle trouva un Marcus qui s'ennuyait profondément. Elle lui demanda pourquoi, et il lui répondit que sans son labo où il passait tout son temps, il était Décrémologarithmique. Sarah lui proposa alors un match, vu que cette salle avait la capacité spacieuse pour un combat pokémon. Il approuva, et se mit en place, faisant sortir un Maracachi de sa pokéball, et Sarah, un Corboss. Les deux pokémons, obéissant aux ordres de leurs dresseur partirent au combat. Alors que Corboss fonçait avec aéropiqué, Maracachi utilisa ses spore coton pour se dissimuler. Perdu devant toutes ces boules cotonneuses, Corboss s'arrêta, laissant le chant libre à une attaque balle-graines. Corboss subit l'attaque, et répliqua avec tranche nuit. Libérant sa vue des boules de cotons, il repiqua vers le pauvre cactus qui prit cher. Puis une attaque tranche herbe éloigna le corbeau. Une fois au sol, une attaque dard-nué l'acheva. Marcus était vainqueur.

-YYYYAAAHHHHOOOUUUU!!! fit ce dernier, ne cachant pas sa joie.
-Normal j'étais déstabilisée...
-Hein?! Non, j'ai gagné en toute honnêteté!
-La face hideuse de ton Maracachi m'empêcher de me concentré!!
- A d'autres!!



-Alors, si j'ai bien compris Henri. La Coalition est au départ une initiative hippie?
-C'est bien résumer mon cher Chrome.
Ce dernier soupira, se demandant quand il rejoindrait le soleil.



Aros et le professeur était tout deux autour d'un feu pas loin du step-car. Le jeune garçon avait désormais un air plus froid, plus dur, plus mature. Il regardait le feu de ses yeux verts, ses lunettes de soudures sur le front. Les jambes repliées vers lui, il repensait au massacre de son village. Il ne lui restait que son frère apparemment. Le professeur avait prit les routes de campagnes, voulant éviter les canartichos. Par chance, ils avaient trouvé une ou deux baies Tronci, qu'ils mangeaient non sans mal. Il secoua la tête et changea de sujet:

-J'ai fait un rêve durant notre escapade.
-Ah bon?! Fit le professeur intéressé.
-Oui, je rêvais que j'étais dans une académie. Que je défonçais plein plein de gens. Juste pour parler à un certain saix. Puis je me suis échappé en faisant apparaître des ailes d'anges.
Ils éclatèrent de rire devant ce rêve absurde et dénué de sens. Et oui, leur rêve à eux ne sont ni prémonitoires ni autres chose, ils sont banales. Décidément, l'inconscient pouvait inventer des choses si bizarres...



Cénia portait un plateau destiner à Richard, il contenait deux ou trois victuailles mais ce n'était qu'un prétexte pour lui rendre visite. Une fois devant la porte du labo elle frappa quelques coups.

-Entre, c'est ouvert.
Elle ouvrit donc la porte, dévoilant un Richard pianotant plus frénétiquement que jamais. Son cœur loupa un battement quand elle vit la dose de GOL12 ouverte à coté de lui. Cependant, rien ne sembla lui arriver de mal, apparemment il n'y avait aucun effet secondaires, tout était pour le mieux. Puis il pivota sur sa chaise roulante pour lui faire face et dit:

-J'ai terminé!
-C'est merveilleux. Répondit dit-elle encore sur le seuil.
Puis Richard tomba de sa chaise et se mit à convulser. Cénia lâcha le plateau qui tomba sur le sol dans un fracas. Elle le prit dans ses bras et éclata en sanglots, suppliant le destin de l'épargner. Elle le perdait, non, c'était impossible, puis, dans une veine tentative de sauvetage elle l'embrassa. Les convulsions se calmèrent et il ouvrit les yeux. Il lui dit:
-Je pars en paix ma tâche est accomplie
-NAN! -Sanglota t'elle.- reste pour moi pour tous, tu ne peut pas partir.
Des larmes amères roulèrent sur ces joues pour se posait sur son visage il lui dit d'un dernier souffle:
-Je suis...désolé...
Puis, ses yeux se révulsèrent et il sombra de nouveaux dans des tremblements convulsifs.