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The Free Leek de Armadragon



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Informations

» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 09/09/2011 à 21:40
» Dernière mise à jour le 11/09/2011 à 11:01

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Allium Porrum Sapiens Sapiens
Au 9° étage de la compagnie se trouvait la salle de détente avec prêt de 3 machines à café et de quelques tables. Il s'y trouvait aussi la salle de conférence bien plus spacieuse et moins amusante. Richard comptait bien prendre un café avant de faire son exposé. La jeune femme brune devait avoir comme lui dans les 20 ans. Ses cheveux descendaient jusqu'au milieu des omoplates. Elle portait un banal chemisier blanc et un pantalon noir. Alors que Richard s'asseyait avec son gobelet de café fumant elle vint en face de lui et lui demanda d'une voix douce:

-Comment vous appelez vous?
Richard la regarda avec un léger sourire au coin des lèvres et avant de boire son café d'une traite il lui dit:

-Vous d'abord.
Elle parut étonnée puis elle soupira et lui fit:

-Je me nomme Sarah, je suis une des journalistes qui vient vous interviewer. Je travaille pour le journal « Black Phoenix » et je suis assez curieuses de connaître vos recherches.
Richard fut alors à deux doigts de recracher tout son café. Il se retint et lui dit en guise de réponse:

- Je me nomme Richard mais mes amis m'appellent Rick. Et vous savez je ne m'attendait à ne connaître que votre nom.
Ils rirent alors d'un rire franc. Puis ils parlèrent de tout et de rien, et malgré les nombreuses tentatives de Sarah, jamais la conversation ne porta sur le travaille de Rick. Au bout d'un petit moment il regarda sa montre.
-Ah, je suis en retard de 10 minutes. Faut y aller. Dit-il
Alors qu'il se dirigeait vers la salle de conférence. Sarah lui lança depuis la table:
-Vous ne compté pas y aller comme ça. On dirait un...un plouc
Rick se regarda, ses vrai qu'il avait une mine affreuse avec ses nuits blanches. Son costard était froissé (il ne travaillait plus en blouse depuis longtemps) . De plus ni rasé ni coiffé sa dégaine donnerait une mauvaise image de la société. Cependant il ne s'arrêta même pas pour lui répondre:

-Un plouc peut-être mais un plouc de ville!
C'est sur cette note d'ironie que Richard poussa la porte de la salle qui portait le logo de la Goland.corp. Il avait très bien compris ce que voulait Sarah, en savoir plus sur les résultats du GOL 12, elle avait tout entendu dans l'ascenseur et sa curiosité professionnelle s'alluma lorsque avait Henri dit « pas un mot à la presse ». Il devait maintenir le secret. Quoique se serait marrant de tout balancer...


...

Bernard Lime était un simple gardien animalier de centre de recherche. Il n'aimait pas trop toutes ces bestioles à qui on faisait des expériences. Mais bon c'était bien payé et vu que les cages étaient solides, il ne se déplaçait que pour nourrir la « volaille » (comme il l'appelait). Le reste du temps il regardait la vielle télé qui se trouvait dans son local. Il portait un ensemble vert de la compagnie et le logo de palmier doré inscrit dans un cercle sur sa casquette, verte elle aussi. Il regarder alors un vieux film de S-F rediffusé. Quand soudain un bruit l'interpella. Il sortit alors de son bureau en grommelant avant de s'exclamer d'un air surpris:

-Nom d'un ouistiti pygmée...

Ce juron était justifié car dans le couloir une des « volailles » se baladait à tire d'ailes. Il s'empara alors de son filet et se mit en chasse du volatile.



-Dr. Enson, avez-vous progresser avec vos recherches sur le produit censé empêcher la transition de la grippe des canartichos à l'homme?
Richard regarda le fameux journaliste qui lui avait posé cette question d'un air tout à fait bovin. Comme si la question venait de quelqu'un situé peu après la blatte dans l'échelle sociale. Il lui répondit donc avec une voix niaise:

-Ben, en fait non...
Au fond de la salle Henri pouffait sous sa moustache. Se grand personnage (dans tout les sens du terme), avait la peau brune et un crâne chauve. Il portait un costume avec une légère queue de pie et une cravate bordeaux. Décidément Enson l'étonnera toujours, même si sa façon de travailler laissé penser qu'il était très sérieux, en le connaissant mieux on peut s'apercevoir qu'il a un fort penchant pour la déconnade. Ainsi les journalistes furent décontenancés par sa réponse. Une d'entre eux posa pourtant encore une question:

-Êtes vous bien certain, Dr. Enson, qu'il n'y a aucun résultats même inattendus sur le test de GOL 12 N°16.

Henri cessa de rire, il écarquilla les yeux pour voir qui avait posé cette question, son cœur loupa alors un battement. La femme de l'ascenseur...elle se doutait de quelque chose et avait lu l'étiquette du dossier! Il marmonna:

-Enson...faîtes pas d'âneries...

...

N°16 fuyait, il fuyait la cage, il fuyait l'homme, il fuyait l'isolement, il fuyait l'obscurité pour allait vers la lumière. Il volait sans savoir où mais il fallait voler, pour faire durer la liberté au maximum, pour quelle ne s'éteigne pas! Puis l'impasse devant lui, un mur. Mais ce mur était spécial, outre son espèce de poireau jaune, ce mur, on pouvait le passer, il avait vu des humains le faire. Il fit marcher sa mémoire, actionna la poignée et poussa le mur « magique ».



Richard ne céda pas à la panique, du moins en apparence, il gardait toujours son air niais et dit:

-Mademoiselle Sarah, vous travaillait pour, le « Black Phoenix » et d'ailleurs je crois que votre photographe, Jack, malgré le fait qu'il vous ait piqué vos stylos en CE2 vous fera remarquer en gentleman, que j'ai déjà répondu a votre question.

Henri poussa un soupir de soulagement, admiratif devant se résolument de situation « mettre l'adversaire dans l'embarra pour le faire taire » un astuce pour les joutes verbales, qui bien faîtes ont le mérite d'êtres efficaces. Sarah piqua un far, alors que le dénommé Jack se tournait vers elle pour lui demander:
-Comment il sait tout ça?!
-Ben...euh...
A ce moment là un canarticho entra dans la pièce. Paniqué il lâcha des fientes un peu partout y compris sur les journalistes. Ces derniers affolés quittèrent la salle, sauf Sarah qui regardait ses pieds. Rick et Henri regardait le canarticho en pensant mutuellement:
-N°16...

N°16 volait au-dessus de tout ces humains, cependant l'un deux attira son attention. Un des journalistes, dans la débandade, c'était coupé avec du papier et une goutte de sang tomba. N°16 remarqua vite la douleur qui crispait son visage. Il s'arrêta alors, repensa au poireau qu'il avait coupé. L'homme qu'il fuyait l'attrapa, mais cela importait peu, N°16 avait la solution de la liberté pour lui et ses camarades oiseaux. Enfin il comprenait, il avait atteint une lumière dans sa sensation étrange, elle n'était plu aléatoire mais contrôlée. Il savait qu'il savait.


...Le lendemain...

Richard entra dans le bureau de Bernard Lime, ce dernier avachi devant la télévision zappait frénétiquement. Le scientifique demanda à voir N°16. Bernard se leva et utilisa une carte magnétique afin d'amener Rick dans la « cage de N°16 ». C'était en fait une salle recouverte entièrement de blanc. Une table basse, blanche elle aussi, se trouvait au centre. Devant la table, face à Richard, se trouvait N°16. Il fixait le scientifique d'un regard glacial. Richard s'accroupit devant lui:
-Salut! Fit Richard, mais le volatile avait toujours son regard de glace, immuable.
Au dessus, à travers une vitre teintée, Henri et Sarah observaient la situiation d'un air soucieux. Sarah, qui venait d'arriver dans la salle de surveillance, demanda à Henri d'un ton très énervé:

-Vous allez me dire ce qu'il-y-a avec ce canarticho à la fin!!!
-Nan.
La brunette faisait plus d'une tête de moins qu'Henri mais ne se laissa pas démonter et continua à assaillir le dirigeant de questions.



N°16 avait un plan, une suite d'idée qui en se combinant lui offrirais son but ultime. Il comprenait grossièrement les paroles de l'humain à ses côtés. Lui avait été bon avec lui jusque là mais tous les humains valent la même chose, sinon il l'aurait libéré. Il voulait lui dire quelque chose, l'humain compris ça assez vite et lui tendit un stylo et un crayon.
-Qu'est ce que tu nous fait là?
Les yeux de Richard brillaient, se pourrait-il qu'il sache écrire...non ce serait impossible... pourquoi pas un Miaouss parlant tant qu'on y est. N'empêche que...

A suivre...