A travers le temps III : le dernier combat de MAXIMUS

« La mémoire commence à ce réveiller... Mais les secrets qu'elle renferme doivent-ils être libérés... »

Lau était terrifié par le spectacle qui s'offrait devant ses yeux, le corps déchiqueté de Marine gisait devant lui, baignant dans son sang. Il recula d'un pas, prit d'une peur soudaine et instinctive, puis il s'approcha du corps pour y constater l'évidence.

« hi ! hi ! hi ! »
-Qui…Qui est-là ? Demanda Lau en se ressaisissant, mais il avait beau cherché, il n'y avait personne d'autre dans la pièce.
« Et bien, mon petit Lau, tu en fais une tête, n'as-tu jamais vu de mort, toi qu'on surnomme le tueur de psy ? »
-C'est vous qui avez fais ça ?!
« Hum…Peut-être… »
-Pourquoi ?!
« Tu poses beaucoup de questions toi, mais poses-tu les bonnes ? »
-Arrêtez de parler et montrez-vous !!
« Ne t'énerves pas comme ça, si ça peut te rassurer, cette fille n'était pas Lucie, elle avait juste une forte ressemblance avec elle, rien de plus… »
-Qu'importe qui c'était !! Vous n'aviez pas le droit de lui prendre la vie !!
« Tu la prends bien aux guerriers psy… »
-…
« Mais bon, si je suis là aujourd'hui, c'est pour te parler de choses importante pour toi et pour moi, je me suis juste contenté de me débarrasser d'une gêneuse potentielle… »
-Et…Et de quoi voulez-vous me parler ?
« Je suis venue te raconter une petite histoire… »




Le goût de la terre humide, telle fut la première sensation de Régis tandis qu'il revenait à lui. Il se leva péniblement et regarda autour de lui, il se trouvait dans un immense champs boueux qui semblait avoir était labouré depuis peu.

-Qu'es-ce que je fais ici ? Dit-il. Est-ce que, lorsque Akwakwak m'a attaqué…Il m'aurait en faite téléporté…

Il regarda plus attentivement autour de lui et aperçut au loin, ce qui semblait être une ville, entourée par des remparts. Les jambes engourdint par la boue froide, il se mit en route d'un pas lourd…




-Une histoire… ?! Dit Lau.
« Dis-moi, que sais-tu de l'origine des Pokémon sur Terre ? »
-Je sais qu'ils sont apparus il y a plusieurs millions d'années, mais je ne vois pas où vous voulez…
« Je vais te dire ce que tu ignores, ce que tout les humains et les Pokémon ignorent…Les Pokémon ne sont pas apparus suite à une évolution naturelle, ils ont été en grande partie crée par les Hommes… »
-Comment ?
« Il y a plus de cent millions d'années, les Hommes faisaient des manipulations génétiques sur ce qu'on appelait encore à l'époque des animaux, dans le but de créer de nouvelles espèces qui leurs auraient été utiles, mais un jour, les humains, comme à leur habitude, se déclenchèrent une guerre. Elle fut terrible, énormément d'humains périrent, et l'air devenue invivable suite à l'utilisation abusive d'armes atomiques et chimiques. Un groupe de survivants, environ mille humains, se réfugièrent dans une cité souterraine où ils se mirent en hibernation. Mais cependant, à la surface, les animaux transgéniques survivaient tant bien que mal dans se monde en désolation, contrairement aux animaux normal qui avaient quasiment tous péris, car moins résistants. C'est ainsi, qu'au fil des millénaires, exposés continuellement à d'immenses taux de radiations et aux substances toxiques, ils continuèrent leurs mutations, cela donna beaucoup d'espèces bizarres, qui périrent rapidement, mais au bout de cinq milles ans, le premier Pokémon apparu, il est connu aujourd'hui sous le nom de Rayquaza, il parvient à survivrent aux radiations et aux gaz qui lui auraient fait continuer sa mutation qui l'aurait sans doute tué, en se réfugiant dans les hautes couches de l'atmosphères, au dessus des nuages toxiques… »

Lau écoutait avec une grande attention cette histoire, qui même s'il n'avait aucune raison de la croire, lui semblait bien réel, comme si…Comme s'il l'avait toujours connue au fond de lui…

« …Il y a de cela dix milles ans, la surface de la terre était redevenue totalement vivable ,au point de vue de l'air et du climat, pour les Hommes, et la cité enfouie où mille d'entre eux s'étaient réfugiés surgit à la surface, et les humains rencontrèrent pour la première fois les Pokémon qui étaient au nombre de 326 espèces différentes à l'époque. Grâce aux données que l'ordinateur centrale de la cité avait recueillit durant ses cent millions d'années, ils apprirent vite ce dont étaient capables ses formidables créatures…Mais les Hommes ne changent pas, même après plusieurs millénaires de sommeil, un petit groupe d'entre eux tentèrent de s'emparer de la cité avec des Pokémon qu'ils avaient domestiqués, et bien entendu, cela dégénéra en guerre. La cité fut détruite, et les survivants, ayant en grande partie perdu leurs technologies, s'éparpillèrent à travers le monde… »

Lau se demandait ce qui lui arrivait, la fin de l'histoire l'avait plongée dans un étrange sentiment, à mi-chemin de la tristesse et de la mélancolie, sans qu'il ne puisse se l'expliquer, il n'avait aucunes raisons de croire à tout cela, et pourtant…Au fond de lui, une sorte de douleur enfouie semblait doucement se réveiller…

« Je vois que mon histoire te fait de l'effet, je vais m'en aller maintenant, et te laisser réfléchir à tout cela, avec de la chance, tu te souviendras… »

La voix se tut durant plusieurs secondes, Lau en conclut qu'il où elle était parti, puis il se pencha de nouveau vers le corps de Marine, il ne pouvait pas la laisser là.




Régis venait d'arriver devant la ville, où plutôt, devant les remparts de pierres qui l'entouraient, il s'approcha de la grande porte en bois qui incrustait le mur et frappa. Il attendit quelques instants, mais personne ne vint ouvrir, il frappa de nouveau, mais comme au bout de plusieurs minutes, personnes ne venait ouvrir, il perdit son calme.

-Magmar, fais-moi sauter cette porte…

La porte en question fut pulvérisée, et Régis put passer, devant lui, une double rangés de maisons en bois dont il ne voyait pas le bout, mais elle était désertes, complètement vide d'êtres humains ou de tout autres formes de vie.

-Etrange, mais que…

Une ombre apparue à l'horizon et s'approcha de Régis, était-ce un homme ? Non, c'était un adolescent. Quand il ne fut qu'à une dizaine de mètres de Régis, ce dernier prit la parole.

-Qui es-tu ? Demanda t'il.
-Il y a fort longtemps, on m'appelait Maxime, mais ici et maintenant, je suis ta mort !
-Vraiment ? Répondit Régis d'un ton amusé.
-Tu ne devrais pas me sous-estimer, si tu tiens à ne pas subir le même sort que les habitants de cette ville…
-Quoi ?! Que leurs as-tu fais ?
-Moi, rien, mais ils n'ont pas voulu quitter leurs maisons de leurs plein gré, mon maître leur à donc…Donner un coup de main dira t'on…Et maintenant, si tu veux bien me suivre…
-Où veux-tu m'emmener ?
-Là où tu vas mourir…
-Tu n'es pas le premier à me promettre la mort, et jusque là, aucuns n'a pu tenir sa promesse, alors soit, je vais te suivre…
-Bien, alors suis-moi, la mort t'attend là-bas…

Ils marchèrent durant une dizaine de minutes, pour finir par arriver sur une grande place vide sur laquelle était dessiné un terrain de combat…

-Bien venu, dit Maxime, bien venu sur le lieu de ton dernier soupir…